Boire ou non l’eau du robinet?


Est-il mieux de boire de l’eau du robinet ou pas ? Je dois dire que j’aimerais avoir la même eau que ma ville natale. Elle n’a pas cet arrière-goût que je retrouve présentement chez moi. Je suis incapable de boire l’eau directement du robinet à cause du goût. Par soucis, environnementaux, j’ai délaissé à 99 % la bouteille de plastique. Alors, ma solution est d’ajouter du citron dans une bouteille réutilisable, Cependant, il semble clair qu’il y a toujours des résidus dans l’eau potable qu’on ne peut pas vraiment se débarrasser.
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Boire ou non l’eau du robinet?

 

L'eau est la boisson santé par excellence. Sauf que celle du robinet contient... (Photo Ivanoh Demers, La Presse)

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

 

ISABELLE MORIN, ALEXANDRE VIGNEAULT
La Presse

L’eau est la boisson santé par excellence. Sauf que celle du robinet contient de petites quantités d’une foule de produits chimiques. Devraiton s’en inquiéter? Jusqu’à filtrer notre eau à la maison, ou même à privilégier l’eau en bouteille?

L’eau potable en cinq questions

En mars, une sortie publique de l’organisation écologiste Équiterre alertait la population au sujet de la présence d’un pesticide dangereux dans l’eau potable, l’atrazine. Le point en cinq questions.

1- Que trouve-t-on dans l’eau du robinet?

Les méthodes de chimie analytique étant désormais très performantes, il est possible de trouver des traces de tout ce qui est utilisé en grande quantité dans notre société: médicaments, hormones, plastiques et pesticides. Des métaux lourds également, dont le plomb, des bactéries et des sous-produits de chlore utilisé dans le processus de désinfection. Le mois dernier, Équiterre a alerté la population au sujet de la présence de résidus d’atrazine, un pesticide très utilisé depuis les années 60, dans l’eau potable. Les taux moyens de ce contaminant détectés par le scientifique Sébastien Sauvé (116 ng/l) sont inférieurs à la norme en vigueur ici (3500 ng/l), mais supérieurs à celle adoptée en Europe (100 ng/l), où l’atrazine est interdite depuis une douzaine d’années, mais encore détectée dans des cours d’eau.

«Ce qu’on retrouve, c’est moins de 10 % de la norme elle-même pour bon nombre de pesticides, précise toutefois Denis Gauvin, conseiller scientifique à l’INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) sur les dossiers de l’eau potable. Il faut mettre en perspective les risques qu’ils représentent pour la santé.»

 

2- Comment les eaux sont-elles traitées?

L’eau brute est traitée en fonction de son niveau de contamination bactériologique (E. coli, coliformes fécaux et entérocoques) et chimique, ce qui englobe les contaminants naturels et ceux produits par les humains (pesticides, nitrates, hydrocarbures). Plus les analyses démontrent qu’une eau est dégradée, plus les exigences du traitement sont élevées, explique Denis Gauvin. Et plus la population desservie est importante, plus les échantillonnages sont fréquents.

Le plus grand risque à gérer pour l’eau potable est de nature microbiologique, selon Benoît Barbeau, titulaire de la Chaire industrielle CRSNG en eau potable, et c’est là qu’on investit d’abord en désinfectant l’eau. Pour ce faire, on utilise du chlore, dont il reste des sous-produits dans l’eau du robinet. Jusqu’à 100 fois plus que les pesticides.

 «On accepte qu’il en reste dans l’eau, parce qu’on estime que les bénéfices surpassent de loin les risques pour la santé», souligne toutefois Benoît Barbeau.

 L’eau peut ensuite être contaminée de nouveau dans le réseau de distribution, notamment par la présence de plomb dans la plomberie domestique, un métal lourd reconnu comme étant nuisible à la santé, en particulier pour les enfants et les foetus.

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3- L’eau du robinet est-elle bonne à boire?

Réponse courte: oui. Plusieurs experts l’ont confirmé à La Presse.

«Je bois l’eau du robinet. Souvent», dit Sébastien Sauvé, le chimiste qui a fait les analyses utilisées par Équiterre.

Il ajoute cependant que, «par précaution», il a aussi une cruche de 18 litres à la maison. Il juge que, sur certains plans, on est dans une «zone grise».

«Il y a une multitude de produits qui sont à des niveaux de traces dans l’eau, et la science n’a pas établi de seuil d’impact [sur la santé] pour quantité de ces produits», précise-t-il.

«On ne peut jamais être sûr à 100 %», convient Denis Gauvin. Des pesticides ont été retrouvés dans un très faible nombre d’analyses (0,4 %, dit-il) et les quantités observées «respectent toutes les normes et se situent majoritairement à moins de 10 % de la norme».

L’enjeu des microcontaminants exige d’être envisagé de manière beaucoup plus globale et nuancée, estime Benoît Barbeau, qui déplore que l’accent ne soit mis que sur l’eau potable.

«On est exposé par de multiples sources, entre autres la nourriture. Surtout pour les pesticides, notre exposition vient principalement des fruits et des légumes», dit-il. 

4- Nos normes sont-elles assez sévères?

Benoit Barbeau assure que les normes québécoises en matière d’eau potable sont parmi les plus sévères au monde. Il existe différentes technologies qui permettraient d’enlever un peu plus de certains contaminants, selon Sébastien Sauvé, mais qui coûteraient plus cher. Le chercheur avoue ne pas se sentir rassuré par la norme canadienne au sujet de l’atrazine, mais ne plaide pas forcément pour l’adoption de la norme européenne.

«Les deux sont probablement exagérées», dit-il.

La nôtre, trop permissive et celle de l’Europe, trop restrictive. Il juge qu’il faut s’appuyer sur des critères basés sur le risque, qui tiendrait compte d’un principe de précaution.

 «Ça revient à une question de coût-bénéfice. Il n’y a pas que l’eau potable qui demande des fonds pour s’améliorer», dit Benoît Barbeau, qui n’est pas convaincu que c’est en investissant davantage dans l’eau potable qu’on va avoir le meilleur impact global sur la santé publique. «Il faut aller à la source», dit-il.

Mieux traiter les eaux usées rejetées dans le fleuve, par exemple, qui deviennent ensuite une source d’eau potable.

5- Pourquoi boire de l’eau?

Le corps est composé à 65 % d’eau. C’est plus encore pour le cerveau, qui en contient 76 %. L’eau contribue à l’ensemble des processus vitaux: elle sert entre autres à réguler la température corporelle, permet l’activité neurologique du cerveau et est nécessaire au transport des nutriments à travers le corps. Elle contient également des minéraux essentiels pour la santé. Puisqu’une partie de cette eau est éliminée continuellement, notamment à travers l’urine et la transpiration, il est vital de la renouveler tout au long de la journée par l’alimentation ou les boissons. Il est recommandé d’en consommer environ 3 litres chaque jour, dont 1,5 à 2 litres sous forme liquide. En boire à petites doses fréquentes permet d’éviter la déshydratation. L’eau est la meilleure de toutes les boissons, disent les nutritionnistes. Elle est neutre, sans sucre «et elle ne coûte rien», fait remarquer la nutritionniste Marie-Claude Paquette, aussi conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

«Ça devrait toujours être notre premier choix pour se désaltérer.»

Il est possible de trouver dans l'eau potable... (PHOTO MARTIN LEBLANC, LA PRESSE) - image 3.0

Il est possible de trouver dans l’eau potable des traces de tout ce qui est utilisé en grande quantité dans notre société: médicaments, hormones, plastiques et pesticides.

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Que faire à la maison?

L’eau du robinet est généralement bonne à boire, disent les experts, mais dans le doute, on peut toujours améliorer sa qualité. Deux principales options s’offrent à nous.

Filtre au charbon activé

Le plus commun des systèmes de filtration domestique est celui au charbon, souvent vendu sous forme de pichet, comme c’est le cas des fabricants PUR et BRITA. Il en existe des versions qui vont directement sur le robinet.

Comment ça fonctionne: le charbon activé agit comme épurateur. Il est souvent combiné à des résines qui décontaminent par échange d’ions.

Avantages et limites du produit:

«Ça fonctionne relativement bien pour le plomb», estime Sébastien Sauvé.

Pour ce qui est des résidus de médicaments ou de pesticides, ils peuvent aussi être atténués d’au moins 50 %, estime Benoît Barbeau, selon les filtres. Les tests effectués par le chercheur Sébastien Sauvé et son équipe ne se sont toutefois pas avérés concluants sur le plan des pesticides, mais les enlever ne faisait pas partie des prétentions des fabricants de ces produits, précise le chercheur.

Inconvénients: Ils sont économiques à l’achat, mais le renouvellement des filtres est cher à l’usage. Ceux-ci doivent être changés environ tous les trois mois.

Mise en garde: Il ne doit jamais être utilisé avec de l’eau chaude puisque, dans ce cas, le charbon «relâche ce qu’il avait capté». Ce phénomène peut aussi se produire si on ne change pas son filtre assez souvent. Benoît Barbeau insiste: le filtre doit être certifié NSF53 ou NSF42.

«Il y a beaucoup de filtres qui ne sont pas certifiés», dit-il, en faisant notamment référence aux produits vendus sur l’internet.

Prix: à partir d’environ 15 $. Prix cartouches: à partir d’environ 8 $

Osmose inverse

Les versions domestiques de ces systèmes s’installent normalement sous l’évier.

Comment ça fonctionne: dans un système de purification par osmose inverse, la pression force l’eau à traverser une membrane très fine. Elle ne laisse passer que l’eau et retient minéraux et contaminants, résume Sébastien Sauvé.

Avantages et limites du produit:

«Ce n’est pas une barrière absolue, mais c’est une barrière très, très performante. Tellement qu’elle enlève à la fois les micropolluants et des sels minéraux. On se retrouve alors à boire une eau déminéralisée. Et ça, ce n’est pas souhaitable pour la santé», dit Benoit Barbeau.

Inconvénients: Ce système est coûteux et nécessite un entretien soigné.

«C’est du gaspillage d’argent», juge Benoît Barbeau, qui croit qu’on peut faire d’autres dépenses et faire certains gestes pour éviter de consommer des micropolluants ou des pesticides.

Acheter des fraises bios, par exemple, puisque c’est l’aliment qui compte le plus de résidus de pesticides selon la liste d’EWG.

Prix: Les grandes surfaces en vendent à partir de 150 $, mais il y en a de beaucoup plus chers. Le coût associé à l’entretien est également élevé.

Et l’eau en bouteille?

En faisait abstraction du fait qu’il faut disposer de son contenant, ce qui a un impact environnemental important, l’eau en bouteille est-elle un choix plus santé? Réglons le cas du plastique:

«plus il est souple, plus il est susceptible de dégager des particules», dit Sébastien Sauvé.

En particulier si on laisse la bouteille au soleil dans la voiture. Le risque de dégradation est toutefois moindre avec les grosses cruches en plastique. Par ailleurs, une eau n’est pas nécessairement de meilleure qualité parce qu’elle est mise en bouteille, signale Benoît Barbeau. Elle peut même être moins bonne que celle du robinet. La pollution générée par les bouteilles de plastique constitue aussi un enjeu majeur: elles se retrouvent par dizaines de millions dans les sites d’enfouissement québécois, rappelle la coalition Eau secours.

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L’eau dans le sous-sol est multimillénaire et vulnérable


Les nappes souterraines contiennent des eaux fossiles qui peuvent avoir plus de 12 000 ans, une partie de cette eau fournie notre eau potable. Malheureusement, cette réserve inestimable semble se contaminer de la pollution moderne et que la demande en plus augmente. Il est clair qu’il est important de réagir pour préserver cette eau
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L’eau dans le sous-sol est multimillénaire et vulnérable

 

Les chutes Iguazu, au Brésil, font partie de... (Jorge Saenz, archives AP)

Les chutes Iguazu, au Brésil, font partie de l’aquifère Guarani, le 3e réservoir d’eau souterraine mondial.

JORGE SAENZ, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse

Les nappes souterraines dans le monde abritent une eau multimillénaire, souligne mardi une étude, qui met en garde contre les risques de pollution de ces précieuses réserves.

Sous terre, entre 250 m et 1 km de profondeur, plus de la moitié des puits sont essentiellement nourris d’eau issue de précipitations intervenues il y a plus de 12 000 ans, avant le début de l’ère Holocène, selon ces travaux présentés mardi à Vienne devant l’Union européenne des sciences de la terre.

Plus près de la surface même, ces eaux « fossiles » sont aussi présentes.

Les chercheurs ont analysé 6455 aquifères, en Europe et aux États-Unis, mais aussi au Japon, en Inde ou au Sénégal, usant de méthodes de datation par le radiocarbone (l’eau plus « jeune » en étant plus dosée, de par son exposition récente à l’atmosphère).

Selon les zones, 42 à 85 % de l’eau stockée dans le premier km de la croûte terrestre a plus de 12 000 ans (avec une part qui se réduit — 10 à 63 % — quand l’aquifère est à moins de 100 m de profondeur), selon l’étude parue dans Nature Geoscience.

« Une part substantielle de l’eau douce dans le monde est d’âge fossile », souligne un des auteurs, Scott Jasechko, de l’Université de Calgary. « Seule une petite portion des eaux souterraines est récente, quelques années ou quelques décennies ».

Mais cette ressource ancienne, qui aujourd’hui fournit de l’eau potable ou permet par exemple d’irriguer les champs de Californie (avec un aquifère à – 260 m pour le sud de la vallée centrale) ou de la grande plaine de Chine du nord, est fragile.

« On imagine souvent que ces eaux sont non touchées par les contaminations modernes », soulignent les auteurs. Il n’en est rien.

Car dans la moitié des nappes contenant de l’eau « ancienne », les chercheurs ont aussi trouvé la présence d’eaux de pluie ou de neige plus récentes — infiltrées par exemple via les zones plus perméables ou les fuites sur les puits. Une source potentielle de pollution de ces eaux fossiles.

« Les eaux de puits « fossiles » sont plus vulnérables aux contaminations par les polluants modernes que nous le pensions, » pointent les auteurs.

« Sécuriser l’approvisionnement en eau potable reste un défi pour des centaines de millions d’individus », souligne M. Jasechko.

« Il faut gérer ces ressources souterraines anciennes de manière durable, et veiller à leur qualité », insistent les auteurs, alors que, face aux sécheresses accrues ou au déclin de certaines nappes phréatiques, le recours aux eaux souterraines tend à s’accélérer

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Une technique pour rendre potable l’eau de mer


Une technologie qui pourrait venir en aide à des millions de personnes qui n’ont d’eau potable. Une technique qui dessalerait l’eau de mer en eau potable … Cela sauverait beaucoup de vie
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Une technique pour rendre potable l’eau de mer

 

Photo : iStock

Des membranes d’oxyde de graphène permettent de filtrer le sel de l’eau de mer, et la rendre ainsi potable et propre à la consommation humaine, affirment des chercheurs britanniques.

Un texte d’Alain Labelle

Cette percée pourrait conduire à la mise au point d’une technologie de dessalement abordable et fournir de l’eau potable à des millions de personnes qui n’y ont pas accès.

Les membranes ont été développées au National Graphene Institute de l’Université de Manchester, au Royaume-Uni. Auparavant, les membranes d’oxyde de graphène avaient montré de bonnes capacités pour la séparation des gaz et la filtration de l’eau, entre autres pour filtrer les petites nanoparticules, les molécules organiques et même le gros sel dans l’eau. Jusque-là cependant, elles ne pouvaient pas être utilisées pour filtrer le sel de l’eau de mer, une opération qui nécessite de plus petits tamis.

Représentation d’une membrane de graphène   Photo : Université de Manchester

Le groupe de recherche britannique a développé une technologie qui permet d’éviter le gonflement des membranes lorsqu’elles sont exposées à l’eau

Ainsi, la taille des pores de ces membranes peut être contrôlée avec précision, ce qui permet de tamiser les sels communs à partir d’eau salée.

D’autres travaux menés par la même équipe avaient révélé que, lorsqu’elles sont immergées dans l’eau, les membranes d’oxyde de graphène se gonflent légèrement et laissent passer de plus petits sels, mais bloquent les plus gros.

La création de membranes évolutives avec une taille de pore uniforme jusqu’à l’échelle atomique est une percée importante qui ouvre de nouvelles possibilités pour améliorer l’efficacité des technologies de dessalement.

Pr Rahul Nair, Université de Manchester

D’ici 2025, l’ONU s’attend à ce que 14 % de la population mondiale manque d’eau potable. Cette technologie pourrait donc révolutionner la filtration de l’eau dans le monde, en particulier dans les pays qui ne peuvent pas se permettre des installations de dessalement à grande échelle.

Le détail de cette découverte est publié dans la revue Nature Nanotechnology

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Plus du quart des décès des jeunes enfants dû à la pollution


Nous voulons le mieux pour nos enfants et nos petits enfants, alors pourquoi nous laissons en héritage autant de pollution, de manque d’hygiène, des déchets électroniques et électriques qui causent de grands dommages à nos descendants
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Plus du quart des décès des jeunes enfants dû à la pollution

 

Plus du quart des décès d'enfants de moins de cinq ans est attribuable à la... (Photo archives AFP)

PHOTO ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Genève

Plus du quart des décès d’enfants de moins de cinq ans est attribuable à la pollution de l’environnement, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans deux rapports publiés lundi.

Chaque année, les risques environnementaux – pollution de l’air intérieur et extérieur, tabagisme passif, insalubrité de l’eau, manque de moyens d’assainissement et hygiène insuffisante – entraînent le décès de 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans dans le monde, explique l’OMS dans un communiqué.

Parmi eux, 570 000 enfants meurent d’infections respiratoires (par exemple, de pneumonie) attribuables à la pollution de l’air intérieur et extérieur et au tabagisme passif, et 361 000 autres meurent de maladies diarrhéiques à cause d’un accès insuffisant à l’eau potable et aux moyens d’assainissement et d’hygiène.

«Un environnement pollué est mortel, en particulier pour les jeunes enfants», a déploré la Dre Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, citée dans le communiqué.

«Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air et de l’eau, car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille», a-t-elle ajouté.

Selon l’OMS, une grande partie des maladies qui sont les principales causes de décès d’enfants âgés d’un mois à cinq ans – maladies diarrhéiques, paludisme et pneumonie – pourrait être évitée grâce à des interventions dont «on sait qu’elles réduisent les risques environnementaux, tels que l’accès à l’eau potable et l’utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas».

L’OMS explique ainsi que les décès dus au paludisme pourraient être évités en réduisant le nombre de gîtes larvaires de moustiques ou en couvrant les réservoirs d’eau potable.

De nouveaux dangers menacent aussi la santé des enfants.

Ainsi, les nouveaux dangers environnementaux, tels que les déchets électroniques et électriques – comme les téléphones portables usagés – qui ne sont pas correctement recyclés, exposent les enfants à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer, selon les experts.

D’après l’OMS, la quantité de déchets électroniques et électriques aura augmenté de 19 % entre 2014 et 2018, pour atteindre 50 millions de tonnes.

Pour sa part, le changement climatique fait augmenter les températures et les niveaux de dioxyde de carbone, ce qui favorise la production de pollen, associée à une augmentation des taux d’asthme chez l’enfant.

En 2016, l’OMS avait déjà indiqué que près d’un quart des décès dans le monde, toutes populations confondues, découlent d’une cause liée à l’environnement au sens large qui va de la pollution aux accidents de la route.

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Trop d’enfants dans le monde sont en situation de crise


Comme tout le monde, on se désole de voir des enfants souffrir à cause des conflits, des catastrophes naturelles. Cela doit nous interpeler que nos enfants, nos familles ont des opportunités qu’eux n’ont pas
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Trop d’enfants dans le monde sont en situation de crise

 

La vie de près de 50 millions d’enfants est menacée par les conflits et les catastrophes qui touchent 48 pays

Que ce soit en Syrie, au Yémen, en Iraq, au Soudan du Sud ou au Nigeria, la vie d’enfants se trouve bouleversée en raison de conflits incessants et de crises de migration, et par la dévastation causée par des catastrophes naturelles. Pour venir en aide à ceux et celles qui en ont le plus besoin, l’UNICEF demande 3,3 milliards de dollars US afin de porter secours à 81 millions de personnes en 2017, dont 48 millions d’enfants dans 48 pays. Nous vous présentons quelques-uns de ces enfants (les photos ci-dessous ont été prises par les photographes de l’UNICEF).

En raison de la sécheresse, les champs d’Alinafe sont devenus stériles, et sa fille cadette, Desire, souffre de malnutrition sévère aiguë. (De gauche à droite) Janet, âgée de 10 ans, Kelvin, âgé de 8 ans, leur mère Alinafe, Desire, âgé de 2 ans, et Innocent, âgé de 6 ans, prennent leur repas quotidien composé de pois secs, chez eux, dans le district de Balaka, au Malawi.

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Après 20 jours d’alimentation thérapeutique pour traiter la malnutrition sévère aiguë dans une clinique soutenue par l’UNICEF, le poids d’Umara est passé d’à peine 4,2 kg à 5,1 kg. Umara est évaluée pour la malnutrition un camp pour déplacés dans le nord-est du Nigeria.

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Allongé sur un lit à l’hôpital d’Abs, dans le gouvernorat de Hajjah, au Yémen, le jeune Mohanned, âgé de cinq ans, souffre de malnutrition sévère aiguë. Bien que l’état de santé de Mohanned se soit détérioré au cours des deux dernières années, sa famille n’avait pas les moyens de l’amener se faire traiter.

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Malgré les difficultés, plus de 300 000 enfants au Soudan du Sud ont eu accès à l’éducation en 2016. Au site de protection des civils de Malakal, la jeune Chubat (à droite), âgée de 12 ans, est assise en compagnie de son amie dans les ruines calcinées de l’école primaire soutenue par l’UNICEF qu’elle fréquentait.

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« Je croyais que j’allais mourir. J’ai pensé que toute ma famille allait mourir », raconte Mylove Théogène (à droite), âgée de 8 ans, après que l’ouragan Matthew eut détruit sa maison à Jérémie, en Haïti. Plus de 175 000 personnes ont été déplacées en raison de la tempête tropicale, et plus de 800 000 personnes ont besoin d’une aide essentielle à leur survie.

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[Les noms ont été changés] Grâce à un service de réunification des familles, la jeune Nigériane Fati, âgée de 15 ans, a retrouvé sa mère (à gauche) au camp pour réfugiées de Minawao, au Cameroun, après avoir été libérée du groupe armé Boko Haram qui la gardait captive. Le conflit a entraîné le déplacement de 2,4 millions de personnes dans la région du bassin du lac Tchad.

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Forcé de quitter sa maison avec sa famille il y a près de deux ans lorsque son père a été tué par un tireur embusqué, le jeune Maxim, âgé de 8 ans, est suivi dans un centre de psychothérapie dans l’est de l’Ukraine afin de l’aider à surmonter son traumatisme. En 2016, plus de 207 000 enfants et leurs aidants naturels ont reçu un soutien psychosocial.

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(À gauche) Abdulghani, âgé de 9 ans, et son frère Hassan, âgé de 6 ans, attendent pour remplir des bidons à un puits dans Alep-Est, en Syrie. L’UNICEF et ses partenaires ont acheminé par camions jusqu’à 1,5 milliard de litres d’eau et fourni plus de 4 millions de litres de carburant pour faire fonctionner les installations de pompage de la ville.

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Rafi, âgé de 3 ans, sourit alors qu’il est assis sur la boîte de vêtements d’hiver que sa famille a reçue lors d’une distribution au camp de Kawergosk pour Syriennes et Syriens réfugiés, dans le gouvernorat d’Erbil, dans la région du Kurdistan iraquien. En Iraq, l’UNICEF a distribué des vêtements d’hiver à quelque 300 000 enfants.

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« Tous les enfants devraient être avec leurs parents », déclare Nyaruot, âgée de 14 ans, lorsqu’elle a appris qu’elle et ses sœurs Nyaliep, âgée de 3 ans (au centre), et Nyachan, âgée de 11 ans (à droite), allaient être réunies avec leur mère au site de protection des civils de Bor, au Soudan du Sud, après que le conflit eut entraîné leur séparation.

L’Action humanitaire pour les enfants présente l’appel de fonds de l’UNICEF pour 2017, ainsi que nos objectifs pour procurer aux enfants un accès à de l’eau potable, une l’éducation, la santé et de la protection, et ce, dans 48 pays du monde.

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Le projet Caca d’or propose de chauffer les maisons avec la toilette sèche


Les toilettes pourront-elles devenir une façon très écologique de gérer nos déchets organiques, tout en les transformant en chauffage partiel d’un appartement ou de l’eau chaude et en économisant l’eau potable ?
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Le projet Caca d’or propose de chauffer les maisons avec la toilette sèche

 

PC  |  Par Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

MONTRÉAL _ Québec analyse présentement la possibilité d’ouvrir la règlementation à un usage plus large des toilettes sans eau, ce qui pourrait permettre l’introduction de nouvelles technologies offrant un chauffage partiel des résidences au compost.

La firme Aliksir, de Deschambault-Grondines dans la MRC de Portneuf, a en effet mis au point un système de traitement des déchets humains et autres solides organiques qui les récupère et transforme le tout en compost avec une série d’équipements qui sont aussi capables de produire une chaleur utilisable pour la résidence avec ce compost.

L’installation domestique permet de récupérer également les déchets organiques de cuisine, les papiers et cartons déchiquetés, le gazon et autres résidus végétaux, tout en réduisant considérablement l’utilisation et le gaspillage d’eau potable.

Le projet d’Aliksir, affublé du nom évocateur de « Projet Caca d’or », se heurte toutefois au Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées, qui interdit l’usage des toilettes sèches à moins qu’aucune autre solution _ généralement une fosse septique et un champ d’épuration _ ne soit disponible.

« Combien de temps encore allons-nous accepter de jeter nos excréments dans nos cours d’eau », s’est interrogée la présidente et directrice générale de l’entreprise, Lucie Mainguy, auprès de La Presse Canadienne.

« Les toilettes sèches sont une solution écologique et économique », a-t-elle fait valoir en invitant Québec à prioriser l’utilisation des toilettes sèches dans les campagnes.

Révision de la réglementation

Or, la réglementation à cet effet est justement en processus de révision.

« Le ministère analyse actuellement la faisabilité technique d’étendre le champ d’application des toilettes à compost à d’autres situations que celles prévues au règlement en vigueur », a indiqué à La Presse Canadienne le porte-parole du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Clément Falardeau, par voie de courriel.

« Les normes relatives aux cabinets à terreaux sont désuètes et l’encadrement pour traiter et évacuer les eaux ménagères est très minimaliste », a reconnu M. Falardeau.

Cependant, il a précisé que « les exigences techniques pour les toilettes à compost devront être précisées et les exigences pour le traitement et l’évacuation des eaux ménagères revues avant d’ouvrir la possibilité d’utiliser les toilettes à compost à d’autres situations. »

Litière et vis sans fin

L’installation proposée par Aliksir consiste en un réservoir en amont de la toilette rempli de « litière », soit un mélange de matière organique, de charbon de bois et de bactéries actives et thermophiles.

Lorsque la toilette est utilisée, une vis sans fin remplace la chasse d’eau et mélange la litière aux déchets humains et autres, transportant le tout dans un « digesteur/composteur ».

La technique utilisée est celle du compostage à chaud, qui est assuré par des bactéries thermophiles et qui assainit rapidement les déchets humains. Une installation servant à la récupération de la chaleur permet, selon les volumes en compostage, soit de fournir l’eau chaude domestique, soit de fournir de la chaleur pour le chauffage d’une habitation.

Les essais n’ont pas encore permis d’assurer le chauffage complet d’une habitation durant les mois d’hiver, mais on a réussi à maintenir l’air ambiant à plus de 6 degrés Celsius durant les mois de janvier et de février sans aucune autre source de chauffage, ce qui laisse entrevoir, à défaut d’un chauffage complet, une source de chauffage partielle qui aurait pour effet de réduire considérablement la demande d’énergie d’une résidence.

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#COP21 – Innovation : la machine à dessaler la mer


L’eau potable n’est pas accessible pour tout le monde. Pourtant, l’eau est présente est très présente sur Terre, mais elle n’est pas utilisée à cause du sel. Un désigner a imaginer un dispositif pour dessaler cette eau. Le plus beau, c’est qu’il veut laisser libre d’accès son invention à ceux qui on a besoin
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#COP21 – Innovation : la machine à dessaler la mer

 

© Gabriele Diamanti

© Gabriele Diamanti

En 2005, jeune diplômé en design industriel, l’Italien Gabriele Diamanti (34 ans aujourd’hui) imagine un moyen simple et durable de rendre potable l’eau salée. Neuf ans plus tard, son projet est sur le point d’aboutir.

En 2015, 2,4 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, selon l’Organisation mondiale de la santé. On connaît la solution : pour séparer l’eau — qu’elle soit usée, salée ou saumâtre — des parasites, germes pathogènes et sels minéraux qu’elle peut contenir, il faut la dessaler.

Des distillateurs, voire des usines de dessalement, existent déjà mais sont souvent bien trop coûteux pour les habitants des pays en développement. Le designer italien Gabriele Diamanti a, lui, cherché à utiliser l’action du soleil :

« J’ai travaillé sur un système simple, concevable avec des ressources locales, pour qu’il puisse être élaboré là où on en a besoin. »

Fermé par un grand couvercle en métal, le dispositif en terre cuite, baptisé Eliodomestico, constitue une sorte de fourneau solaire. Il suffit d’y verser l’eau impropre à la consommation et de la laisser chauffer une journée pour la récupérer buvable. Sous l’effet du soleil, les molécules d’eau s’évaporent naturellement, puis glissent le long d’un tuyau et se condensent dans un bol de récupération. Un prototype de 60 cm de diamètre permet ainsi de récupérer 5 l d’eau potable.

Gabriele Diamanti espère désormais établir des partenariats avec des entreprises locales pour développer l’Eliodomestico et le distribuer via des ONG. Toutefois, les plans de son système sont en open source : chaque artisan peut en fabriquer un librement, voire l’améliorer afin de l’utiliser ou de le revendre.

« Pour moi, il était impensable de déposer un brevet, insiste le designer. Il s’agit de faciliter la vie d’autrui ! Laisser la fabrication de l’Eliodomestico libre d’accès, c’est un bon moyen de répandre facilement son usage. »

Par Céline Lison

http://www.nationalgeographic.fr/

Une invention contre les jerricans toxiques


C’est magnifique que des concours puissent aider des inventeurs à mettre en oeuvre leur projet. Pouvoir transporter de l’eau dans n’importe quel récipient, même ceux qui a contenu de l’essence sans pour autant contaminer l’eau sera sans doute très utile pour l’aide aux réfugiés, aux pays pauvres, mais aussi pour d’autres raisons
Nuage

 

Une invention contre les jerricans toxiques

 

 

Par Erwan Lecomte

Deux inventeuses ont été récompensées par le James Dyson Award 2015 pour un dispositif permettant de réutiliser les jerricans en toute sécurité.

CONTAMINATION. C’est une idée simple et efficace qui a retenu l’intérêt du jury dans le cadre de la finale française du James Dyson Award. Un concours d’inventions technologiques, lancé par l’organisation caritative éponyme, visant à« trouver une solution innovante à un problème identifié« . Parmi les 58 projets soumis par de jeunes ingénieurs, c’est le Wat’Bag qui a été retenu . Ce projet développé par les designeuses industrielles Chloé Louisin et Nadine Nielsen, consiste en un réservoir de plastique souple roulé sur lui-même et destiné à être inséré dans un jerrican d’eau.

Ainsi, puisque l’eau est isolée des parois du récipient, n’importe quel jerrican peut servir à transporter de l’eau potable dans des conditions sanitaires satisfaisantes, même s’il a servi auparavant à transporter du carburant ou des produits chimiques. Une situation pas si rare que cela, notamment lorsque ce type de conteneurs est réemployé pour transporter de l’eau dans des camps de réfugiés, comme ont pu le constater les deux jeunes femmes durant une mission humanitaire aux côtés de Médecins sans frontières, en République Démocratique du Congo. 

Comme ces inventeuses l’expliquent dans cette vidéo, leur dispositif consiste en un sac qui se déploie au fur et à mesure qu’il se remplit d’eau, après avoir été inséré dans le jerrican, ainsi que d’un système de bouchon qui assure son maintien et son étanchéité. Leur projet est donc en lice pour la finale internationale du concours dont le vainqueur sera annoncé le 10 novembre 2015. Ce projet se verra alors attribuer un financement de 37.500 euros. Par ailleurs 12.500 euros seront également versés pour l’Université qui a inspiré et encouragé ces travaux.

Quatre autres projets ont été sélectionnés par le jury :

Le Weeprint, une imprimante qui découpe les feuilles à la taille de l’impression plutôt que de sortir du A4 standard.

The Muscle, the Gear & the Carrot : un « robot » multifonction de cuisine qui fonctionne à l’huile de coude.

R-Flow : un filtre à air qui capture les odeurs et les graisses de cuisine à la manière d’une hotte aspirante portable.

L’aventurier : un jouet qui permet aux enfants hospitalisés d’exprimer leurs émotions (joie, peine, colère, la douleur ou « l’absence de ressenti ») et de la faire connaître aux parents et soigneurs via une application smartphone

http://www.sciencesetavenir.fr/

Privation de toilettes, un facteur de violences sexuelles


La première année que j’ai mit un billet sur l’année internationale des toilettes(19 Novembre), j’ai eu des commentaires désobligeants et pourtant c’est primordial d’avoir accès à un lieu intime pour éviter des agressions envers les femmes et enfants sans parler de cela pourrait faire diminuer les maladies infectieuses
Nuage

 

Privation de toilettes, un facteur de violences sexuelles

 

Au total, 2,5 milliards de citoyens ne bénéficient d’aucun assainissement de base ©Jaspreet Kindra IRIN

Au total, 2,5 milliards de citoyens ne bénéficient d’aucun assainissement de base ©Jaspreet Kindra IRIN

La planète héberge 7 milliards d’individus. Face à l’inégale répartition des ressources naturelles, les besoins primaires de chaque citoyen sont loin d’être satisfaits. Ainsi, seuls 4,5 milliards d’habitants – soit 64,2% de la population mondiale – ont accès à des toilettes. A titre de comparaison, nous sommes 6 milliards à posséder un téléphone portable.

« Au total, 70% de la population africaine et 2 millions de citoyens de l’Union européenne n’ont pas accès à des toilettes décentes », rappelle l’Organisation des Nations Unies (ONU) ce 19 novembre, pour la Journée mondiale des toilettes.

L’occasion de rappeler à quel point l’accès à l’eau potable compte parmi les ressources vitales d’un pays.

Le thème retenu pour l’année 2014 est celui du « lien entre les violences sexistes et l’assainissement ».

La privation de toilettes décentes serait en effet un facteur d’agression auprès de femmes, de jeunes filles – parfois même d’enfants – pour qui l’espace public fait office de toilettes, faute d’alternatives.

« Nous avons l’obligation morale de mettre un terme à la défécation à l’air libre, tout comme nous devons protéger les plus vulnérables contre le risque d’agression et de viol découlant de l’absence d’installations sanitaires », a d’ailleurs déclaré Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU.

« L’accès à l’eau pour tous en 2014 »

Le manque d’assainissement est aussi à l’origine de plusieurs milliers de décès évitables. Ainsi l’accès à l’eau potable pourrait-il :

  • Diminuer de 88% les cas de diarrhées infantiles dont décèdent 2 000 enfants africains de moins de 5 ans chaque jour ;
  • Diviser par 2 le nombre d’enfants malnutris.
      • « Dans le monde, 66 millions de jeunes vont à l’école le ventre vide », précisent les experts du « Programme Alimentaire Mondial (PAM) » ;
  • Réduire le risque de maladies infectieuses, les eaux insalubres participant à la propagation de virus, notamment les plus contagieux.

Pour rester connecté et/ou participer au débat, des informations sont disponibles sur Twitter #Parlonstoilettes, sur Facebook ou sur le site www.parlons-toilettes.org

https://destinationsante.com

Quand des enfants du tiers monde lisent les problèmes des occidentaux, ces derniers ne semblent soudain plus vraiment être des problèmes…


On se plaint souvent le ventre plein, de nos petits inconvénients de notre petite vie … Alors que dans les pays en voie de développement, ils auraient toutes les raisons pour nous juger ingrats avec nos petites misères
Nuage

 

Quand des enfants du tiers monde lisent les problèmes des occidentaux, ces derniers ne semblent soudain plus vraiment être des problèmes…

 

 

Vous connaissez sûrement les « problèmes de riches ». Si vous vivez dans un pays occidental, vous être probablement coupable d’avoir prononcé l’une ou l’autre de ces phrases, pour une raison ou une autre…

Bien sûr, les petits inconvenants peuvent parfois ruiner notre journée. Mais avec un peu de perspective, avoir des sièges en cuir froids quand vous entrez dans votre voiture en hiver n’est pas la fin du monde. Par contre, ne pas avoir accès à de l’eau salubre, c’est une toute autre histoire.

Et c’est pour bien montrer ce que le mot « problème » signifie vraiment que Water Is Life a lancé la campagne vidéo “First World Problems Anthem”, que voici.

Cette vidéo présente simplement des personnes venant de pays défavorisés qui lisent des tweets portant le hashtag #FirstWorldProblems (en français : « problèmes d’occidentaux » ou #ProblèmesDeRiches ). Ce contraste terrible par son absurdité risque de faire paraître la file d’attente au Starbucks un petit peu plus supportable…

http://www.demotivateur.fr/