Une algue tue des dizaines de chiens aux États-Unis, mais pas seulement


Les algues bleues qu’on peut appeler blooms ou encore fleurs d’eau existent depuis 2 ou 3 milliards d’années. Ces microorganismes produisent des toxines qui en grande concentration peuvent être dangereuses pour les animaux, notamment les chiens. Pour l’humain, il semble qu’il n’y a pas vraiment de chiffre, cependant, il est préférable d’être vigilant avec les enfants.
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Une algue tue des dizaines de chiens aux États-Unis, mais pas seulement

Dans les lacs du monde entier, on peut observer des algues bleu-vert, parfois mortelles. | Atanas Teodosiev via Unsplash

Dans les lacs du monde entier, on peut observer des algues bleu-vert, parfois mortelles. | Atanas Teodosiev via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The New York Times

Ces fleurs d’eau aussi appelées «blooms» fleurissent dans les eaux du monde entier.

C’est l’été sur le Lady Bird Lake à Austin. Les eaux sont calmes et claires. Au loin, un kayak file sur sa surface. Britanny Stanton rame, accompagnée d’Oliver, son golden retriever de 2 ans, qui ne cesse de se jeter à l’eau. Arrivés à la plage, Oliver s’effondre.

«Il n’aura fallu qu’une heure après qu’on soit sortis pour qu’Oliver pousse son dernier souffle», racontera-t-elle au New York Times.

Mais à y regarder de plus près, les eaux du Lady Bird Lake n’étaient pas tout à fait claires. On pouvait apercevoir des tâches bleu-vert, intensément colorées, comme si on avait déversé de la peinture dans l’eau. Ces fleurs d’eau appelées «blooms» sont aussi belles à regarder qu’elles sont dangereuses.

Des neurotoxines

Les blooms recèlent une forte concentration de cyanobactéries aussi appelées «algues bleues», ces microorganismes vieux comme le monde, les premiers à avoir fabriqué de l’oxygène, il y a de ça deux ou trois milliards d’années. Pour fonctionner, elles produisent des toxines qui, ingérées, peuvent s’avérer dangereuses –voire mortelles pour certains animaux. Plus la concentration est élevée, plus le risque d’être en contact avec les toxines est fort.

Les neurotoxines qu’elle dégagent peuvent bloquer la transmission nerveuse et provoquent des convulsions, qui se soldent par un arrêt des organes respiratoires. C’est ce qu’il s’est passé pour Oliver et pour les trois chiens d’une femme en Caroline du Nord, dont la mort brutale l’un après l’autre après avoir barboté dans un lac près d’Atlanta a fait la une des journaux américains.

«À minuit, ils étaient tous morts», dira-t-elle au Washington Post.

Les chiens, qui tendent à se baigner en eau peu profonde, là où la concentration est la plus élevée et à avaler de l’eau contaminée, sont à cet égard les plus vulnérables à l’algue. Pour les humains en général, on ne recense que peu de cas de décès.

«Il n’y a pas de chiffre fiable en ce qui concerne le nombre de personnes touchées dans le monde et les seuls décès humains dus à des toxines cyanobactériennes, qui sont documentés et étayés par des preuves scientifiques, ont été causés par l’exposition durant une dialyse (eau contaminée insuffisamment traitée)», indique l’OMS.

Il convient de prendre ses précautions vis-à-vis des enfants et de notre propre comportement en zone contaminée.

Si le problème des cyanobactéries n’est ni récent, ni propre aux États-Unis (nous avons également connu des drames canins dans le bassin de la Loire), il pose la question de leur prolifération depuis quelques années.

Les blooms fleurissent dans les eaux du monde entier, de la Nouvelle-Zélande à la Scandinavie. Sans doute l’activité humaine n’est-elle pas en reste, dans la mesure où chaleur grandissante et rejets de phosphate et de nitrate dans les eaux, deux nutriments dont ces algues se nourrissent, sont des conditions qui favorisent leur prolifération. Changement climatique aidant, on peut s’attendre à voir survenir au cours des prochains étés d’autres tragédies du même ordre que celle d’Oliver et Bettany.

http://www.slate.fr/

Des dents de Néandertal révèlent une exposition inattendue au plomb


Du plomb retrouvé sur des dents d’enfant qui datent au moins de 250 milles ans. Ces deux jeunes néandertaliens auraient été exposés au plomb, probablement par de l’eau contaminé. Mais les scientifiques ne savent pas si ces enfants sont mort d’intoxication ….
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Des dents de Néandertal révèlent une exposition inattendue au plomb

 

dent Néandertal

par Brice Louvet

Une des dents de Neandertal analysée : Tanya M. Smith/Université Griffith

Une récente analyse de trois dents appartenant à deux enfants néandertaliens âgés d’environ 7 ans révèle aujourd’hui la présence de plomb dans leur organisme. Pour les chercheurs, ces deux enfants, qui évoluaient sur Terre il y a environ 250 000 ans, auraient été intoxiqués par les eaux polluées.

Bienvenue sur le site archéologique de Payre, en Ardèche. Vous retrouverez ici une grotte, fréquentée à plusieurs reprises et à différentes époques par des Néandertaliens. Parmi les premiers arrivés, sans doute installés il y a environ 250 000 ans, figuraient deux jeunes enfants âgés de sept ans. En atteste la découverte de petites dents retrouvées sur place et récemment analysées. Il ressort aujourd’hui que ces deux enfants ont été au cours de leur jeunesse exposés à une pollution au plomb. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science Advances.

Cette nouvelle trouvaille, peut-on lire, concorde avec la découverte il y a quelques années d’un gisement de plomb à 25 km de la grotte.

« Les traces de plomb dans les dents laissent penser qu’ils faisaient partie de leur environnement, explique Marie-Hélène Moncel, chercheuse au CNRS et co-auteure de l’étude. Le plus probable est qu’ils aient ingurgité le plomb en buvant de l’eau contaminée. Ils ne se contentaient donc pas de rester à côté de la grotte et devaient explorer une zone assez vaste ».

Quant à savoir si c’est bien cette pollution au plomb qui a eu raison de ces enfants, difficile de se prononcer. Les chercheurs notent en effet la présence – dans cette même caverne et à cette même époque – d’ours et de hyènes. Tous les scénarios sont alors possibles. Les enfants auraient pu mourir sur place d’une intoxication de leur organisme, ou être attaqués par des animaux sauvages. Ils auraient également très bien pu mourir ailleurs avant d’être dévorés. Dans ce cas précis, les dents auraient alors pu être déposées dans la grotte via les selles laissées par les animaux.

Toujours est-il que ces preuves restent à ce jour les plus anciennes attestant d’une exposition au plomb chez une espèce d’hominidé disparu. Les chercheurs prévoient maintenant d’analyser davantage de dents, dans le but de comprendre comment l’exposition au plomb peut avoir affecté la santé de Néandertal.

Source

https://sciencepost.fr/

Au Canada, des milliers d’autochtones n’ont toujours pas l’eau potable chez eux


Des milliards ont été dépensé et certaines réserves des Premières Nations n’ont toujours pas d’eau portable. Mais cela ne suffit pas, car il y a trop de bureaucratie pour faire des plans, être dans les normes etc … Si cela se passerait au coeur de la capital, Ottawa, je suis certaine que les problèmes seraient vite résolues
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Au Canada, des milliers d’autochtones n’ont toujours pas l’eau potable chez eux

 

Un robinet | « м Ħ ж » via Flickr CC License by

Un robinet | « м Ħ ж » via Flickr CC License by

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Washington Post

Pourtant, le Premier ministre Justin Trudeau s’était engagé à résoudre ce problème qui mine les réserves des Premières Nations depuis des années.

Pour boire un verre d’eau, ou même pour prendre une douche, certaines communautés des Premières Nations canadiennes ne peuvent pas se contenter d’ouvrir le robinet. Dans de nombreuses réserves du pays, l’eau courante est contaminée par les algues bleues, ou encore par des bactéries ou du mercure, rappelle dans un récent article le Washington Post.

Gérés par le Gouvernement fédéral, de nombreux systèmes d’épuration font de ce fait l’objet d’avis de non-consommation de l’eau. Certains sont entrés en vigueur récemment, mais d’autres durent depuis des années:

«À Neskantaga, une réserve isolée du Nord de l’Ontario, les résidents font bouillir leur eau depuis 23 ans, décrit le Washington Post, après la panne d’une station de traitement construite en 1993.»

En novembre 2015, 105 avis préventifs «de longue durée»étaient en vigueur. Depuis, 71 ont été levés, mais 35 nouveaux ont dépassé le délai de 12 mois correspondant à cette définition. En résumé, 69 stations canadiennes fournissent de l’eau non potable depuis plus d’un an. «Et il y a toujours un risque qu’une nouvelle station rejoigne cette longue liste, ou qu’un avis de « courte durée » soit prolongé au-delà de 12 mois», prévient le quotidien américain.

Pourtant, le Gouvernement Trudeau a déjà dépensé 2 milliards d’euros pour mettre fin à ce fléau digne du«tiers-monde», selon les mots du chef d’une des réserves concernées.

Une somme qui reste insuffisante, indiquait dans un rapport de 2017 un comité de surveillance.

Lourdeurs administratives et manque de personnel

Tout cet argent ne semble en effet pas suffire pour lever toutes les «lourdeurs administratives» qui empêchent de remettre en état de marche les stations défaillantes. Des études de faisabilité, des mesures, des plans, des remises aux normes… les démarches n’en finissent plus pour que les avis restrictifs prennent fin.

«Je sais qu’il y a une volonté politique de la part du Premier ministre, remarque Erwin Redsky, chef d’une réserve indigène de quelques 290 personnes, mais si la bureaucratie ne change pas, rien ne changera».

Et quand bien même elles viendraient à bout de la paperasse administrative, les réserves peinent ensuite à trouver du personnel qualifié pour travailler dans ces stations de traitement des eaux; les opérateurs sont mieux formés, et mieux payés dans les grandes villes. Le Gouvernement soutient en ce sens des programmes visant à inciter ces techniciens à rester dans les réserves.

Justin Trudeau a promis que les avis de «long terme» interdisant la consommation d’eau courante seraient levés d’ici mars 2021. Mais après des années à se méfier de l’eau du robinet, les autochtones vont-ils vraiment oser la boire?

 Dawn Martin-Hill, professeur d’anthropologie et résident de la réserve des Six Nations, assure qu’un «problème plus important mettra plus longtemps à être résolu»: la confiance des habitants en l’eau de leur robinet.

http://www.slate.fr/

Les dangers cachés des inondations


Que ce soit au Québec, aux États-Unis  ou ailleurs, les inondations apportent son lot de problèmes. Bien sûr, il y a les dommages matériels, économiques qui sont gigantesques, mais aussi sur le plan santé. Toutes sortes de maladies physiques ou mentales peuvent survenir qui compliquent énormément les choses
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Les dangers cachés des inondations

 

© afp.

Les habitants du Texas ont dû réagir vite et abandonner tous leurs biens derrière eux. L’ouragan Harvey a laissé place à des pluies diluviennes. Une fois que les eaux se seront retirées, ils feront face à d’autres problèmes, tout aussi importants.

Tom Price, secrétaire américain de la santé, a déclaré une urgence sanitaire dimanche dernier pour toute la région concernée. Du personnel médical supplémentaire est donc mis à disposition du Texas. En effet, l’eau stagnante n’est pas simplement de l’eau de pluie, c’est une eau contaminée par l’eau des égouts et certains produits chimiques. Les eaux usées peuvent provoquées des brûlures ou des éruptions cutanées sur les parties du corps immergées. L’eau peut également cacher des objets tranchants en métal ou en verre et occasionner des blessures.

Les eaux provenant des inondations peuvent entraîner des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou la fièvre jaune dans les pays en voie de développement. Cela ne devrait pas être le cas ici mais il y aura certainement une épidémie de diarrhée. Pour réduire la propagation, il est conseillé de nettoyer les jouets qui ont été dans l’eau, de ne pas consommer de nourriture ou de boissons ayant été contact avec l’eau stagnante. Mais les problèmes d’estomac sont de toute façon fréquents quand les gens sont coincés ensemble dans un endroit confiné, comme c’est le cas des refuges. Les gens avec des plaies ouvertes doivent faire attention: des infections sont fréquentes.

Tout comme les infections respiratoires. Une fois que l’eau s’est retirée, les gens se précipitent chez eux pour tout nettoyer. Mais les murs sont gorgés d’eau et les champignons se propagent rapidement. Ca peut déclencher des allergies et exacerber l’asthme. Les gens doivent absolument porter des gants et pour bien faire un masque pour éviter d’être en contact direct avec les eaux de crue.

Les inondations éliminent généralement les moustiques et interrompent leur cycle de reproduction. Mais lorsque les inondations s’arrêtent, ils reviennent en force transportant des maladies comme le Zika et le virus du Nil occidental. Les moustiques ne sont pas les seuls bêtes dont il faut se méfier: les fourmis, les rongeurs et les reptiles menacent.

L’électrocution reste également possible mais les maladies les plus fréquentes après des inondations sont la dépression, l’anxiété et le stress. Les tempêtes exacerbent les problèmes de santé mentale existants ou en provoque. Le stress est partout, les larmes coulent facilement, on ne trouve plus le sommeil, il est parfois difficile de se souvenir des choses ou d’écouter les gens. Certaines personnes développent des symptômes proches du stress post-traumatique. Pour s’en sortir, un seul conseil: être bien entouré.

http://www.7sur7.be

Quels sont les risques sanitaires liés aux inondations?


Dans ma ville, l’eau se retire tranquillement, on voit qu’il aura un grand ménage à faire et la ville à assuré que l’eau du robinet n’était pas contaminée. Ce qui n’est probablement pas le cas pour les puits. D’autres régions au Québec craignent le pire et il est important pour la santé publique de savoir les risques avec l’eau contaminée pendant ces inondations
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Quels sont les risques sanitaires liés aux inondations?

 

Un pneu et des déchets jonchent le sol dans les rues de Cartierville à Montréal.

L’eau se retire, les déchets apparaissent. Photo : Radio-Canada/Simon-Marc Charron

Même si les eaux commencent lentement à se retirer, tout danger n’est pas pour autant écarté. Les inondations posent inévitablement la question du risque sanitaire lié à une possible contamination.

Un texte de Ximena Sampson

D’abord, en ce qui concerne l’eau pour la consommation, la Direction de la santé publique de Montréal recommande aux personnes ayant subi des inondations de :

  • suivre les directives de la municipalité, si l’eau provient d’un aqueduc. La municipalité dira si l’eau est potable ou non;
  • la considérer comme non potable, si elle provient d’un puits. Il faut la faire bouillir à gros bouillons au moins une minute ou, si elle est trouble ou dégage une odeur, ne pas la consommer et utiliser plutôt de l’eau embouteillée.

Ensuite, il y a des risques réels de contamination par le contact avec l’eau, qui a possiblement été souillée par les déchets humains et industriels rejetés par les égouts. Elle peut contenir des micro-organismes, tels que des bactéries, des virus et des parasites, pouvant occasionner des dermatites et des infections.

« Il risque d‘y avoir des diarrhées, des otites… toutes les infections qu’on peut avoir si on se baigne dans des eaux contaminées », explique Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale à l’Université de Montréal, en entrevue à l’émission Gravel le matin.

Les infections gastro-intestinales sont les maladies les plus courantes liées aux inondations, rappelle la Direction de la santé publique.

C’est pourquoi on recommande aux gens d’éviter tout contact non nécessaire avec les eaux provenant de la crue.

Ce n’est pas l’idéal d’aller se promener dans les zones inondées. Il faut limiter l’exposition quand ce n’est pas absolument nécessaire. Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnementale à l’Université de Montréal

Les gens qui doivent y travailler et les bénévoles devraient mettre des gants de caoutchouc dès qu’ils s’approchent de l’eau, notamment pour construire des murs de sable, ainsi que lorsqu’ils manipulent des objets souillés. Il faut également porter des vêtements de protection et des bottes. Lors du nettoyage, il faudrait utiliser un masque protecteur et des verres de sécurité.

On recommande également de se laver les mains fréquemment, de laver le linge souillé à part et de prendre une douche savonneuse après avoir terminé la corvée.

« Pour les gens qui ne sont pas des professionnels habitués à ce genre de situation, il faut avoir un souci supplémentaire », précise Sébastien Sauvé.

Du côté de la Direction de la santé publique, on recommande aux parents d’éloigner les enfants des régions contaminées, de ne pas les laisser jouer dans l’eau ni sur les terrains qui ont été inondés, et ce, jusqu’à ce que les sols soient asséchés.

La contamination des sols et des eaux souterraines

À moyen et à long terme, il faut aussi garder en tête que les sols peuvent avoir été contaminés, soutient Philippe Gachon, titulaire de la Chaire de recherche stratégique sur les risques hydrométéorologiques liés aux changements climatiques du Canada à l’Université du Québec à Montréal, en entrevue avec Yanick Villedieu. Ça a notamment été le cas lors de l’inondation dans la vallée du Richelieu, rappelle-t-il.

Quand il y a une inondation, toutes sortes de matériaux se retrouvent dans l’eau […] des métaux, mais aussi des pesticides et des engrais, dans certains endroits. Philippe Gachon, titulaire de la Chaire de recherche stratégique sur les risques hydrométéorologiques liés aux changements climatiques du Canada à l’Université du Québec à Montréal

Cette eau contaminée sera absorbée par le sol et pourrait ensuite toucher les réservoirs aquifères.

« Les nitrates et les phosphates se retrouveront non seulement dans les cours d’eau, mais aussi dans les nappes phréatiques », précise Philippe Gachon.

Si les eaux souterraines sont contaminées, tous les puits qu’elles alimentent pourraient être pollués. Cela représente un risque important pour la santé des personnes qui s’y approvisionnent. Elles pourraient devoir entreprendre des travaux majeurs pour améliorer la qualité de l’eau de leurs puits.

http://ici.radio-canada.ca/

Elle avait 150 vers dans les intestins !


En plus d’être pauvre dans un pays en voie de développement, ne pas avoir de l’eau potable est vraiment désastreux. Ce genre de contamination arrive partout dans le monde, mais le nombre de vers retirés généralement est de 2 à 4, et cette jeune femme en avait 150 …
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Elle avait 150 vers dans les intestins !

 

Elle avait 150 vers dans les intestins !

150 vers, mesurant 25 cm en moyenne, ont été retirés des intestins d’une jeune Indienne de 22 ans.

Un cas très inhabituel

Une jeune femme de 22 ans, qui se plaignait de maux de ventre et de vomissements à répétitions, a été opérée à l’hôpital KG Nanda, à Chandauli, en Inde. Lors de l’opération, les chirurgiens ont retiré 150 vers intestinaux, mesurant en moyenne 25 centimètres chacun.

« C’est un cas très inhabituel », a fait savoir le Dr. Anand Prakash Tiwari, dans The Mirror. « Nous avons rencontré des patients avec trois ou quatre vers de terre, mais c’est la première fois que nous en rencontrons un si grand nombre. »

Selon l’équipe médicale qui s’est occupée d’elle, la jeune fille aurait bu de l’eau contenant ces parasites, qui auraient par la suite grandi et se seraient reproduits à l’intérieur des intestins. Une eau non traitée ou des aliments mal lavés peuvent en effet contenir des parasites. La jeune fille est issue de la province de l’Uttar Pradesh, qui est l’une des régions les plus pauvre de l’Inde.

Une infection de l’intestin grêle causée par ces vers

Selon nos confrères de Pourquoi Docteur, il pourrait s’agir d’Ascaris, des vers de de 15 à 40 cm. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’ascaridiase est une infection de l’intestin grêle causée par ces vers dont les œufs se trouvent notamment dans des aliments non cuits contaminés par le sol, lui-même contaminé par les excréments humains. Mais il suffit de porter ses mains à la bouche après avoir touché une terre contaminée pour être infecté.

« Dans le monde entier, des infections à Ascaris graves causent environ 60 000 décès par an, principalement chez les enfants », précise l’OMS sur son site.

Les personnes les plus touchées par cette infection sont en effet les enfants de 3 à 8 ans, en particulier dans les pays pauvres où les règles d’hygiène sont mal respectées. Ce qui arrivé à cette jeune fille est loin d’être anecdotique, malgré l’ampleur du phénomène.

http://www.passeportsante.net/

24 photos bouleversantes de pollution environnementale


Même si la journée de la Terre est passée, il faut continuer à prendre conscience de notre empreinte écologique. Ce n’est pas normal que des animaux souffrent par nos déchets. Ce n’est pas normal que la seule eau disponible dans certains pays soient envahis de toutes sortes de détritus. On dit souvent qu’il est trop tard pour agir et pourtant, nous pouvons changer les choses. Changer la façon que nous consommons et que nous débarrassons de nos déchets
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24 photos bouleversantes de pollution environnementale

 

Faites le calcul : dans de nombreux pays occidentaux, aujourd’hui, chaque personne produit 1,95 kg de déchets chaque jour, alors qu’en 1960, ce chiffre ne dépassait pas les 1,2 kg. Nous sommes désormais 7,3 milliards d’humains sur Terre. Au taux actuel de croissance de la population (1.1%), dans 64 ans environ, nous serons près de 15 milliards.

Ce qui représente énormément de déchets. Alors remplissons tous notre rôle, évitons de reproduire les erreurs du passé, et nettoyons notre planète ! (source: boredpanda)

#1 Une tortue prise au piège dans du plastique, et qui n’a jamais pu poursuivre sa croissance.

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#2 Du surf sur une vague d’ordures à Java, en Indonésie, l’île la plus peuplée du monde.

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#3 Une tortue prise au piège dans du plastique.

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#4 Un koala qui n’a plus de maison.

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#5 Un oiseau sur un sol pollué.

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#6 Un panorama factice pour les touristes visitant Hong Kong.

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#7 Un albatros tué après avoir ingéré trop de plastique, aux îles Midway, dans le Pacifique du Nord.

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#8 Une cigogne prise au piège dans du plastique.

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#9 Tous les matins, il cherche du plastique recyclable, qu’il revend au prix de 30 centimes le kilo afin de faire vivre sa famille.

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#10 Des pingouins couverts de pétrole.

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#11 Un phoque pris au piege dans son habitat naturel.

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#12 La truffe d’un phoque, prise dans des déchets plastiques.

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#13 Un oiseau couvert de pétrole.

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#14 Un garçon qui nage dans des eaux polluées en Inde.

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#15 Un enfant boit l’eau d’un ruisseau dans le Comté de Fuyuan, Province de Yunnan.

A child drinks water near a stream in Fuyuan county, Yunnan province March 20, 2009. World Water Day will be observed on March 22. Picture taken March 20, 2009. (Photo by Reuters/Stringer)

#16 La Grande Muraille de Chine, dans un état honteux.

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#17 Une fillette traverse le brouillard à Pékin, où le taux de particules fines est 40 fois supérieur aux normes internationales de sécurité.

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#18 Les environs de Mexico, et des 20 millions d’habitants.

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#19 Un employé se débarrasse des poissons morts dans un lac à Wuhan, dans la province d’Hubei, en Chine centrale.

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#20 Un homme nettoie une fuite de pétrole dans le port de Dalien, dans la province de Liaoning.

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#21 Un enfant nage dans un réservoir pollué, à Pingba.

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#22 Une région pleine d’ordures, au Bangladesh.

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#23 Une carrière à Accra, au Ghana. Nos déchets électroniques finissent souvent dans des pays du Tiers-Monde.

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#24 Une famille qui marche sur une plage jonchée d’ordures, à Bombay.

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Fukushima : 300 tonnes d’eau contaminée dans la mer, chaque jour


Depuis 2011 c’est le cauchemar a la centrale de Fukushima. Comment se fait-il que nous pouvons envoyer des robots sur mars alors que décontaminée une centrale soit plus compliqué .. Est-ce le montant qui cause le problème ? Je pense que c’est un problème que tous les pays devraient faire face car cette centrale nucléaire ne contamine pas juste une zone limite mais aussi la mer .. et tout ce qui y vit
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Fukushima : 300 tonnes d’eau contaminée dans la mer, chaque jour

 

Des experts du nucléaire et des responsables du gouvernement procèdent à une inspection pour essayer de contenir les fuites d'eau contaminée.

Des experts du nucléaire et des responsables du gouvernement procèdent à une inspection pour essayer de contenir les fuites d’eau contaminée. Photo :  AFP/JAPAN POOL

Le gouvernement japonais a fait savoir, mercredi, qu’environ 300 tonnes d’eau contaminée se déversaient chaque jour dans la mer à partir de la centrale de Fukushima.

Le premier ministre, Shinzo Abe, s’est engagé à accentuer les efforts du gouvernement pour limiter les fuites et a ordonné au ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie d’agir en urgence.

Le chef du gouvernement souhaite que Tokyo Electric Power (Tepco), l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima endommagée par un séisme et un tsunami en 2011, prenne les mesures nécessaires pour accélérer le nettoyage du site, qui devrait prendre une quarantaine d’années et coûter plus de 11 milliards de dollars.

60 tonnes en décembre

Un responsable du ministère de l’Industrie a dit que les autorités prévoyaient de limiter les fuites à 60 tonnes par jour à partir de décembre.

Il a ajouté que le gouvernement était persuadé que les fuites d’eau contaminée se produisaient depuis deux ans.

Tepco a décidé de prendre diverses mesures pour empêcher les eaux souterraines irradiées de se déverser dans l’océan Pacifique.

Lundi, un responsable de l’Autorité de régulation nucléaire a indiqué qu’il y avait « urgence » et a appelé à agir pour empêcher l’eau de se déverser dans l’océan.

Remontée des nappes phréatiques

Samedi dernier, le quotidien japonais Asahi rapportait que les nappes phréatiques situées sous la centrale montaient à un niveau plus élevé qu’une barrière actuellement construite pour les contenir.

Le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 ont bloqué les systèmes de refroidissement de la centrale de Fukushima-Daiichi, exploitée par Tepco, ce qui a provoqué la fusion du combustible dans trois des six réacteurs du site et une vaste contamination radioactive alentour.

Fukushima est la plus grave catastrophe nucléaire civile depuis Tchernobyl, en avril 1986.

Asahi, qui citait une réunion des autorités japonaises de régulation sur le nucléaire, expliquait que les eaux souterraines contaminées pourraient remonter à la surface d’ici trois semaines.

Tepco injecte un produit chimique souterrain, afin de solidifier les sols et d’éviter que les eaux radioactives soient emportées, mais selon Asahi, il n’est efficace qu’à plus de 1,8 m de profondeur, alors que les nappes phréatiques montent jusqu’à un mètre sous terre.

Après des mois de dénégations, Tepco a reconnu pour la première fois, fin juillet, que des eaux souterraines radioactives s’étaient écoulées dans l’océan Pacifique.

Reuters

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Les Méchins: l’eau potable de retour après… 13 ans


Surprenant qu’à notre époque qu’une municipalité au Québec n’avait pas accès à l’eau potable depuis plusieurs années. On imagine tous les problèmes que cela a causés suite a une contamination de l’eau potable. Alors que cela aurait pu être   réglée bien avant, c’était encore une question d’argent et pourtant l’eau potable est une nécessité …
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Les Méchins: l’eau potable de retour après… 13 ans

 

Diana Cindie Tremblay et son fils Noah peuvent... (Photo collaboration spéciale Johanne Fournier)

Diana Cindie Tremblay et son fils Noah peuvent enfin boire l’eau du robinet, ce qui n’était pas recommandé depuis 13 ans dans leur municipalité des Méchins.

PHOTO COLLABORATION SPÉCIALE JOHANNE FOURNIER

JOHANNE FOURNIER

Collaboration spéciale

Le Soleil

(Les Méchins) Si les Montréalais ont dû faire bouillir l’eau du robinet pendant deux jours, cette situation a été le lot quotidien pendant 13 ans des habitants des Méchins, dans la Matanie. Mais depuis deux semaines, les citoyens de l’endroit ont enfin de l’eau potable.

Fini le casse-tête de l’eau pour Diana Cindie Tremblay, une mère de famille qui vit aux Méchins depuis huit ans. Elle n’a plus besoin de surveiller son fils de quatre ans, Noah, afin qu’il ne boive pas l’eau du robinet.

«Quand il était bébé et que je lui donnais son bain, il fallait toujours le surveiller pour ne pas qu’il boive l’eau, raconte-t-elle. Pour le brossage des dents, c’était la même chose. Je devais acheter une cruche de 18 litres d’eau de source par semaine. Pour faire à manger, je faisais bouillir l’eau. Même pour le lavage, l’eau était brune et ça tachait le linge. Il fallait faire nos glaçons avec de l’eau de source. Ça coûtait plus de 400 $ par année.»

Native des Méchins, la conseillère Francine Verreault possède une garderie en milieu familial et héberge deux personnes âgées. Même si elle était soucieuse de faire bouillir son eau et de faire boire de l’eau de source aux gens autour d’elle, elle ne s’empêchait pas de boire l’eau du robinet. «J’ai jamais eu de problème», signale-t-elle.

L’histoire remonte en août 2000, à la suite de la tragédie de l’eau contaminée par la bactérie E. coli, survenue à Walkerton, en Ontario, qui avait causé le décès de sept personnes. Une vingtaine de municipalités du Bas-Saint-Laurent se retrouvent alors ciblées afin de mettre aux normes leur système d’eau potable.

Pour Les Méchins, cela signifie la construction d’une nouvelle usine de traitement de l’eau potable, au coût d’environ 8 millions $. Mais la municipalité de 1120 habitants n’en a pas les moyens, puisque le gouvernement ne finance que 50 % des coûts.

«En 2009, après les pressions du maire en place, Donald Grenier, le gouvernement accepte de financer 90 % des coûts», relate le nouveau maire par intérim élu le 6 mai, Steve Ouimet. «Le gouvernement et les ingénieurs de Roche nous dirigent vers un système membranaire développé par Dagua, une entreprise de Granby.»

Donc, l’usine est construite en 2011, à la suite d’un règlement d’emprunt de 1,1 million $. Mais, une semaine après sa mise en fonction, le système connaît des ratés. Pour ajouter aux malheurs, Dagua fait faillite quelques mois après.

Treize ans plus tard, les citoyens peuvent maintenant boire leur eau grâce au travail acharné du directeur des travaux publics des Méchins, Rossy Bouchard, mais aussi grâce à VO3, une entreprise créée par d’anciens employés de Dagua. Même si la majoration des taxes municipales n’a pas été uniquement causée par la mise aux normes du système de traitement de l’eau potable, il n’en demeure pas moins que l’accès à cet or bleu aura coûté cher aux contribuables des Méchins. De 2000 à 2013, leurs taxes municipales ont fait un bond de 117 %.

http://www.lapresse.ca

Située sur la rive sud du Saint-Laurent à 400 km à l’est de Québec, la MRC de La Matanie constitue la porte d’entrée de la Gaspésie et couvre une superficie s’étendant sur près de 3 400 km² abritant un peu moins de 22000 habitants.

http://www.mrcdematane.qc.ca/

Les Méchins est une municipalité canadienne d’environ 1 100 habitants située dans l’Est du Québec dans la municipalité régionale de comté de Matane au Bas-Saint-Laurent sur la rive sud du golfe du Saint-Laurent. La municipalité actuelle est née de la fusion de Saint-Paulin-Dalibaire, de Saint-Thomas-de-Cherbourg et des Méchins en 1982.

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Du soleil et du citron pour purifier l’eau


Il est reconnu depuis quelques années que l’eau contaminée mit dans une bouteille de plastique propre exposée pendant plusieurs heures au soleil se transformait en eau potable, mais voilà qu’avec le citron, l’eau devient buvable dans un temps records .. Un espoir pour les pays en développement
Nuage

 

Du soleil et du citron pour purifier l’eau

 

 

SODIS Eawag

Dispositif de purification de l’eau par exposition au soleil sur des tôles métalliques, en Indonésie.

Par  Delphine Chayet –

Des scientifiques ont découvert un procédé facile à mettre en œuvre qui permet d’éliminer rapidement les bactéries dans l’eau.

C’est un procédé efficace et peu onéreux, susceptible de simplifier la vie de millions de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable. En ajoutant du citron à de l’eau exposée au soleil, des scientifiques sont parvenus à éliminer des bactéries nocives pour l’homme, telles que les Escherichia coli, beaucoup plus rapidement que par une désinfection solaire simple. Les détails de cette découverte, faite par une équipe de chercheurs de l’Université Johns Hopkins (Baltimore, Maryland), ont été rapportés dans la revue American journal of tropical medecine and hygiene.

Selon l’Unicef, 783 millions de personnes, dont plus 650 millions vivant en zone rurale, n’ont actuellement pas d’accès à l’eau potable dans le monde.

«Des études ont estimé que, globalement, plus de la moitié des lits d’hôpitaux sont occupés par des patients souffrant de maladies liées à une eau contaminée», indique Kellogg Schwab, responsable de l’étude.

«Le défaut d’assainissement contribue en grande part à la mortalité infantile due à la diarrhée», ajoute David Delienne, conseiller régional de l’Unicef chargé de l’eau pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Une purification imparfaite

Plusieurs techniques de traitement de l’eau à domicile sont actuellement utilisées dans les pays en voie de développement: pastilles de chlore ou chlore liquide, filtres à céramique ou à sable, désinfection solaire.

Selon David Delienne, «le choix de telle ou telle technique dépend beaucoup de la situation. Dans certains pays, faire bouillir l’eau est par exemple contre-indiqué, pour éviter le déboisement».

L’exposition de l’eau au soleil, dans des bouteilles en plastique posées sur de la tôle, est une des méthodes de décontamination reconnues par l’OMS. Ce procédé, connu sous le nom de SODIS, est actuellement employé en Tanzanie, en Angola ou au Togo, par exemple. Le temps requis est de 6 heures au moins et 24 heures en cas de couverture nuageuse. Mais cette durée peut être ramenée à 30 minutes, selon les chercheurs, en ajoutant du jus de citron (30 ml pour 2 litres d’eau) ou de la pulpe.

«Une quantité faible de citron associée au soleil suffit à réduire de manière significative les taux de E. coliet de bactériophage MS2, concluent les scientifiques. Par contre, le taux de norovirus n’est pas considérablement réduit, ce qui en fait une technique imparfaite. Des études devront par ailleurs être menées pour évaluer l’utilisation de citron ou d’autres agrumes, le citron vert étant difficile à obtenir dans certaines régions».

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