« Le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage », s’alarme l’ONU


    Depuis que Donald Trump a accédé à la présidence, il semble clair que les droits de l’homme sont maintenant bafoués dans ce pays et on sent bien les répercussions dans le monde d’une effervescence à l’extrémiste de tout genre et un profond racisme qui malheureusement s’installe
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« Le mépris des droits de l’homme est une maladie qui se propage », s’alarme l’ONU

 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres Photo : Getty Images/Drew Angerer

À l’occasion de l’ouverture de la 34e session du Conseil des droits de l’homme, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, y est allé d’une charge à fond de train contre les politiciens populistes, les extrémistes, les partisans du repli sur soi et autres politiques qui s’en prennent aux minorités.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

L’avertissement de M. Gueterres survient alors que les États-Unis prendront la parole mercredi au Conseil, une première depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

On voit prospérer le phénomène pervers du populisme et de l’extrémisme, qui se nourrissent l’un l’autre sur fond de déferlante raciste, xénophobe, antisémite et islamophobe, entre autres formes d’intolérance. Antonio Guterres

« Le mépris des droits de l’homme est une maladie, une maladie qui se propage partout, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. Une maladie que le Conseil des droits de l’homme doit contribuer à éradiquer », a-t-il ajouté.

Le chef de l’ONU n’a jamais mentionné de pays ou de chef de gouvernement, mais il a critiqué ceux qui s’en prennent aux migrants, aux musulmans, aux LGBT, aux journalistes et aux minorités en général, tous des groupes ou des communautés qui ont été visés à un moment ou à un autre par l’administration Trump.

Un nuage plane au-dessus de l’avenir des États-Unis au sein du Conseil. Le pays est redevenu membre du Conseil cette année. Cependant, certains médias américains affirment que les États-Unis songent à s’en retirer.

Donald Trump n’a pas nommé de nouvel ambassadeur au Conseil des droits de l’homme, dont 47 États sont membres – élus par l’Assemblée générale de l’ONU pour un mandat de deux ans.

Le mouvement de repli et de retrait donnerait un « feu vert » aux pays qui bafouent « régulièrement les droits de l’homme, comme la Chine et l’Arabie saoudite pour faire obstruction et empêcher le principal organisme des droits de l’homme d’exposer les atrocités commises par les pires contrevenants du monde », a déploré Louis Charbonneau, membre de la direction de Human Rights Watch.

Même si les déclarations de Donald Trump sur les droits de l’homme restent « limitées », il a « souligné la nécessité pour les États-Unis d’être considérés comme des gagnants sur la scène internationale » dans ce domaine, a récemment rappelé le Council on Foreign Relations.

Une présence active au sein du Conseil, dont les États-Unis sont membres jusqu’en 2019, « peut faire avancer ces objectifs », fait valoir ce groupe de réflexion américain.

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Instruments de torture made in China


Comment peut-on faire du commerce avec des outils de tortures et qui en plus ce marché est florissant à comparer à une dizaine d’années ?
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Instruments de torture made in China

 

Sur cette photo non datée diffusée par Amnistie... (PHOTO ARCHIVES AP/AMNISTIE INTERNATIONALE)

Sur cette photo non datée diffusée par Amnistie internationale, on peut voir des menottes pour les jambes fabriquées en Chine.

PHOTO ARCHIVES AP/AMNISTIE INTERNATIONALE

Agence France-Presse
PÉKIN

La Chine favorise les violations des droits de l’homme dans divers pays d’Afrique et d’Asie en y exportant toute une gamme d’instruments de torture, dénonce mardi dans un rapport Amnistie internationale.

Des matraques électriques aux fers aux pieds, en passant par les bâtons cloutés ou les sièges immobilisant les détenus, plus de 130 entreprises chinoises profitent de ce commerce en plein essor, détaille l’organisation de défense des droits de l’homme.

Ces entreprises, pour la plupart des sociétés d’État, n’étaient qu’au nombre de 28 il y a dix ans.

Certains des articles commercialisés «sont intrinsèquement cruels et inhumains et devraient donc être bannis sur-le-champ», souligne Amnistie.

Ainsi, sept sociétés chinoises proposent dans leur catalogue des bâtons hérissés de pointes métalliques. De tels instruments ont été utilisés par la police au Cambodge et exportés aux forces de sécurité du Népal et de la Thaïlande, selon Amnistie.

Une entreprise nommée China Xinxing Import/Export a indiqué en 2012 avoir des relations commerciales avec plus de 40 pays africains.

Cette société vend notamment des poucettes (menottes à pouces) et des matraques électriques, ce dernier «outil» pouvant être utilisé pour appliquer des décharges extrêmement douloureuses sur des zones corporelles telles que les parties génitales, l’aine, la gorge ou les oreilles.

De telles matraques ont, selon Amnistie, été vues aux mains de policiers au Ghana, en Égypte, au Sénégal ou à Madagascar.

D’autres équipements, qui peuvent avoir une utilisation légitime dans un cadre de maintien de l’ordre – comme des véhicules anti-émeute, du gaz lacrymogène ou des projectiles en plastique – sont vendus à des polices connues pour commettre de graves abus.

«Le système d’exportation vicié de la Chine a permis au commerce de la torture et de la répression de prospérer», déplore Amnistie internationale. «Il est urgent pour les autorités chinoises de réformer de fond en comble leur législation commerciale afin de mettre un terme à ces transferts irresponsables de matériels».

Invité à réagir sur ce rapport, le ministère chinois des Affaires étrangères l’a rejeté en bloc, en accusant Amnistie internationale d’avoir effectué une enquête à charge.

«J’ai le plaisir de vous rappeler que cette organisation internationale fait toujours preuve de partialité envers la Chine, et je doute profondément de l’honnêteté de ce rapport», a commenté Mme Hua Chunying, porte-parole du ministère.

http://www.lapresse.ca

Les droits


Nous sommes chacun de nous responsable des droits de l’homme, des animaux, de l’environnement … quand nous aurons compris cela .. nous avancerons a rendre notre monde plus humanitaire
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Les droits

 

 

« Les droits de l’homme et les droits civiques universels ne seront respectés qu’à une condition. Il faudra que l’homme se rende compte qu’il est « responsable pour le monde entier ».  »

Vaclav Havel

Breivik : le tueur emprisonné se plaint du "café froid"


Un chausson avec ça ? C’est drôle comment les droits de l’Homme sont souvent revendiqué par des gens qui n’ont aucun sens moral. Que la liberté d’expression est pour dire n’importe quoi n’importe quand ..pour ces gens qui n’ont pas plus de respect pour la vie des autres …
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Breivik : le tueur emprisonné se plaint du « café froid »

 

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Café froid, manque de beurre, utilisation de menottes… Anders Behring Breivik, le Norvégien qui a tué 77 personnes l’an dernier, estime que ses conditions de détention sont « inhumaines ».

Anders Behring Breivik a été condamné à 21 ans de prison pour le massacre de 77 personnes en juillet 2011, dans un attentat à la bombe à Oslo et la tuerie de l’île d’Utoya. Des années de détention qui pourront être prolongées par la justice norvégienne. Le tueur, qui a décidé de ne pas faire appel du jugement, estime que ses conditions de détention sont « inhumaines », selon une lettre de 27 pages adressée aux autorités pénitentiaires, dont des extraits ont été dévoilés ce vendredi dans la presse.

« Je doute fortement qu’il existe pire lieu de détention en Norvège », dénonce le prisonnier de 33 ans.

Quels sont les motifs de son mécontentement ? Anders Behring Breivik pointe plusieurs aspects matériels, comme le café froid faute de thermos ou le manque de beurre pour ses tartines. Ou encore l’interdiction de détenir de la crème hydratante dans sa cellule. Celui qui est emprisonné sous un régime de très haute sécurité et dans un isolement quasi-total se plaint également des fouilles dans sa cellule et du port des menottes, obligatoire pour chaque déplacement.

 Pour lui, ces menottes sont un « boulet mental » qui provoquent des « coupures dues à des frictions car leur bord en acier arrache douloureusement la peau du poignet ».

Anders Behring Breivik dénonce enfin les restrictions appliquées à sa correspondance et la surveillance dont il fait l’objet. Le « tueur d’Utoya », qui projetait d’écrire des livres et de continuer la propagande depuis la prison, regrette enfin de ne plus avoir d’ordinateur à sa disposition. Il doit écrire avec un stylo en caoutchouc et les lettres reçues et envoyées sont censurées : toute remarque politique y est interdite, à son grand désarroi.

Son avocat a expliqué la lettre de Breivik à l’AFP :

 « Il est conscient que, pris séparément, ses griefs peuvent passer pour des bagatelles mais, pris dans leur ensemble, ils dépeignent une situation grave ».

« Il considère que sa situation enfreint les droits de l’Homme et la liberté d’expression, et qu’il est l’objet d’un traitement inhumain », poursuit-il.

http://www.linternaute.com