Oreillers: bien choisir pour mieux dormir


Une des causes d’une mauvaise nuit de sommeil est que l’oreiller n’est pas adapté à notre morphologie, qu’il est usagé depuis un certain temps ou d’autres causes encore. Comment choisir un oreiller ? Ce n’est pas sur le côté esthétique, mais il faut miser sur le confort
Nuage

Oreillers: bien choisir pour mieux dormir

 

En moyenne, nous passons le tiers de notre... (PHOTO THINKSTOCK)

En moyenne, nous passons le tiers de notre vie au lit.

PHOTO THINKSTOCK

ISABELLE MORIN
La Presse

Mal adapté à nos besoins, un oreiller risque non seulement de nuire à la qualité du sommeil, mais d’engendrer différents problèmes de santé. Puisque nous passons le tiers de notre vie au lit, nous avons tout intérêt à prendre le temps de choisir le bon !

Esthétique ne rime pas avec confort

On n’imagine pas un lit douillet sans se le représenter avec plusieurs oreillers rebondis et moelleux. Or, l’oreiller qui plaît pour ses qualités esthétiques n’est souvent pas le même qui convient aux besoins du dormeur.

« Les gens ont plusieurs oreillers inutiles, souvent achetés en promotion sans considération pour les critères qui devraient influencer leur choix, comme leur morphologie et le confort que procure l’oreiller », note Louis-Martin Despa, directeur régional chez Dormez-vous

Résultat, malgré une surabondance d’oreillers dans nos maisons, nous serions nombreux à n’avoir pas encore su dénicher le bon.

Un mauvais oreiller crée un inconfort et force le corps à s’ajuster continuellement durant la nuit. Des raideurs musculaires, un sommeil moins profond ou une impression d’être plus fatigué au réveil qu’au moment de se coucher, sont parfois des indices qu’il est temps de changer son oreiller.

« Lorsque la colonne n’est pas bien alignée, ça exerce des pressions sur les vertèbres et ça peut à terme créer une adhérence entre les vertèbres et même contribuer à les déplacer, explique Annie Lalonde, chiropraticienne à la MultiClinique Parc Santé.

«Ce n’est pas toujours un inconfort conscient, mais ça fait aussi en sorte qu’on a un sommeil moins réparateur.» Annie Lalonde Chiropraticienne à la MultiClinique Parc Santé

Le corps a également besoin d’une bonne circulation sanguine et d’oxygénation pour éliminer ses déchets. Une tension sur les articulations et les muscles nuit à ce processus.

Par ailleurs, selon le Dr Pierre Mayer, pneumologue à la clinique du sommeil du CHUM, la position de la tête peut avoir une influence sur le ronflement, l’apnée du sommeil et le reflux gastro-oesophagien, sans oublier que l’oreiller peut favoriser ou exacerber des allergies aux acariens et à la poussière.

Une question de morphologie

Chaque morphologie a ses particularités : la longueur du cou, la largeur des épaules et le poids de la tête sont des aspects dont il faut tenir compte au moment de choisir un oreiller. Pour savoir si un modèle nous convient, et puisque bon nombre de magasins ont des politiques de non-remboursement sur ce genre d’articles, on ne devrait pas hésiter à tester la marchandise avant de sortir son portefeuille.

« Pour faire une bonne évaluation, il faut d’abord repérer un matelas qui correspond à celui qu’on a à la maison, car la hauteur de la tête sera plus ou moins élevée selon sa fermeté », conseille Louis-Martin Despa, directeur régional chez Dormez-vous.

On choisira ensuite un oreiller selon la façon dont on dort, les meilleures positions étant d’être allongé sur le dos ou le côté.

« La position ventrale est à proscrire, car elle impose un stress important sur les hautes cervicales, souligne Annie Lalonde. C’est un réflexe de protection. »

«Pour éviter la position ventrale, on peut mettre un oreiller entre ses jambes ou utiliser une couverture ou un oreiller face à soi en guise de forteresse.» Annie Lalonde Chiropraticienne à la MultiClinique Parc Santé

Que l’on dorme sur le dos ou sur le côté, la colonne devrait toutefois demeurer en position neutre lorsque la tête est déposée sur l’oreiller. Tout est question d’épaisseur.

Si on dort sur le dos, on devrait avoir un poing et demi (le nôtre) de dégagement entre le menton et le sternum. Si l’espace est plus grand, l’oreiller est trop mince ; moins, c’est qu’il est trop haut.

Lorsqu’on dort sur le côté, le nez et le menton devraient être dans le même axe que le sternum. Un cou incliné est signe que l’épaisseur de l’oreiller n’est pas adéquate.

Un bon oreiller favorisera un sommeil profond et moins turbulent. Malgré tout, rares sont les personnes qui demeurent statiques toute la nuit. Certains modèles d’oreillers sont donc configurés pour répondre aux besoins des dormeurs polyvalents.

Peu importe le modèle choisi, encore faut-il l’utiliser correctement. L’oreiller devrait combler l’espace sous le cou pour bien le soutenir et l’épaule devrait être positionnée à la bordure de l’oreiller, et non dessus. Quant à la tête, elle devrait être centrée sur l’oreiller, à moins d’utiliser un modèle adapté à la fois à un sommeil sur le dos et sur le côté. Dans ce cas, l’oreiller sera plus mince au centre : lorsqu’on est couché sur le côté, on déposera plutôt la tête sur les bords de l’oreiller.

Ce qui se cache sous l’oreiller

On distingue deux catégories d’oreillers, ceux de type confort et ceux de type support que préconisent les spécialistes en santé interrogés. Rien n’empêche, toutefois, de trouver son bonheur dans l’une ou l’autre des deux catégories. Louis-Martin Despa, directeur régional chez Dormez-vous, explique les avantages et inconvénients des matériaux les plus courants.

Les oreillers «confort»

Bourre synthétique

Avantages : l’intérêt de ces oreillers est avant tout décoratif. Ils sont peu coûteux.

Inconvénients : ils n’offrent pas un bon support. Leur durabilité est faible si on les utilise pour dormir.

Durabilité : de 6 mois à 1 an

Prix : de 10 $ à 60 $

Laine, soie et autres fibres naturelles

Avantages : ils régulent la température et sont plus durables que leurs équivalents synthétiques.

Inconvénients : ils ne sont pas assez fermes pour offrir un bon support. Non recouvertes, ils constituent un emplacement de choix pour les acariens.

Durabilité : deux ou trois ans

Prix : de 50 $ à 70 $

Duvet et plumes

Avantages : on les apprécie pour leur gonflant et leur aspect douillet. Une distinction s’impose toutefois entre le duvet et la plume. Comme il n’a pas d’arêtes, le duvet laisse passer l’air. La plume, elle, offre un meilleur support mais respire moins bien. On trouve souvent des modèles d’oreillers hybrides dans lesquels la plume est concentrée au centre de l’oreiller et recouverte de duvet pour plus de confort.

Inconvénients : ces oreillers sont trop mous pour offrir un bon support. Ils peuvent piquer s’ils sont en plume. À éviter pour les personnes qui ont des allergies et des sensibilités respiratoires.

Durabilité : deux ou trois ans

Prix : de 50 $ à 200 $

Fibre microgel

Avantages : offrent la même sensation douillette que ceux bourrés de plumes et de duvet, mais en version synthétique, hypoallergénique. Ils régulent la température.

Inconvénients : tout comme dans le cas du duvet et de la laine, leur fermeté est insuffisante pour offrir un bon support.

Durabilité : à venir

Prix : de 70 $ à 90 $

Les modèles «support»

Latex

Avantages : durables et se présentent dans des versions naturelles. Ils épousent bien les formes de la tête et offrent un bon maintien, tout en repoussant les acariens.

Inconvénient : peuvent donner l’impression de rebondir.

Durabilité : quatre ou cinq ans

Prix : de 90 $ à 120 $

Mousse mémoire

Avantages : offrent un bon support et ne créent pas de points de pression puisqu’ils se moulent à la tête. Les mousses de bonne qualité sont durables et gardent longtemps leur forme. On en trouve en soja, une matière naturelle considérée comme étant plus « santé ».

Inconvénients : sensibles à l’humidité et aux sels contenus dans la sueur, et souvent chauds. Il existe plusieurs qualités de mousses mémoire, dont certaines en pétrole. Les modèles bas de gamme se dégradent rapidement.

Durabilité : de 3 à 5 ans

Prix : de 80 $ à 180 $

Mousse mémoire de type Tempur

Avantages : à l’instar des autres mousses mémoire, elle n’exerce pas de points de pression et se moule à la tête. Sa particularité est de présenter des bulles ouvertes dans lesquelles l’air entre pour réguler la température et faire en sorte que l’oreiller retrouve sa forme. Elle est plus résistante que les mousses synthétiques.

Inconvénient : elle est sensible aux liquides qui peuvent s’incruster dans ses bulles.

Durabilité : cinq ou six ans

Prix : de 100 $ à 160 $

L’avis de la spécialiste

L’oreiller devrait être assez ferme pour supporter le poids de la tête. Le reste est une question de confort et de durabilité. Les modèles orthopédiques sont un choix intéressant, selon Annie Lalonde, car ils se présentent en différents formats et ont été étudiés afin de fournir les conditions optimales pour un bon sommeil. Les mousses mémoire sont également un choix intéressant, car elles moulent le cou et conservent une bonne densité avec le temps. Pour les raisons opposées, la chiropraticienne déconseille les oreillers en plume et en duvet.

« La tête doit pouvoir être soutenue afin de se décontracter. Il existe différentes matières hypoallergéniques, en latex ou d’autres matériaux offrant une bonne fermeté. Un oreiller à 29,99 $ peut très bien faire l’affaire ! S’il est moins durable, on le changera alors plus souvent. »

Note : ces données tiennent compte d’une utilisation dans des conditions d’entretien optimales. Les prix varient en fonction de la qualité de chacun des matériaux et sont représentatifs de la marchandise offerte dans les magasins Dormez-vous.

Entretien 101

Bien utiliser votre oreiller, cela veut également dire l’entretenir correctement.

« Pour diminuer les allergies aux acariens et à la poussière, il faut favoriser un matériel hypoallergénique ou mettre une housse. La littérature est claire et montre une diminution des symptômes d’allergies, un sommeil supérieur et une fatigue moindre dans ces conditions », souligne le Dr Pierre Mayer.

Une housse peut être lavée toutes les deux semaines, ce qui n’est pas le cas pour un oreiller. Très peu de modèles tolèrent d’ailleurs un lavage. On aura donc tout intérêt à couvrir son oreiller pour le protéger, et par le fait même sa santé, en empêchant les poussières, les peaux mortes et l’humidité de s’y loger au moyen d’une pellicule perméable à l’air et imperméable aux liquides.

Couvrir son oreiller d’une housse est également une façon de prolonger la durée de son achat.

« On évacue en moyenne un tiers de tasse de sueur durant la nuit. La sueur s’incruste dans l’oreiller et crée un milieu humide dans lequel les bactéries et moisissures peuvent proliférer. Elle contient aussi des sels qui détériorent les matériaux et en altèrent la qualité et la densité », précise Louis-Martin Despa.

Malgré tous ces bons soins, il faudra forcément changer son oreiller au bout d’un certain temps, souvent autour de deux ans, selon le type de rembourrage ou de tissus choisis et en fonction de la chaleur et de la pression exercée par la tête. Des changements physiologiques peuvent également imposer un nouvel achat : une prise de poids, par exemple, modifiera ses besoins.

Pour savoir si son oreiller fait encore son travail, la meilleure manière est encore d’évaluer s’il répond aux mêmes critères qu’au moment de l’achat. Faites le test !

http://www.lapresse.ca/

4 maladies liées aux nouvelles technologies


De nouvelles maladies sont apparues avec la technologie qui ne cesse de s’améliorer pour le meilleur ou pour le pire. De plus en plus d’utilisateurs se retrouvent donc confronter avec des maux qui pourraient pour la plupart être évité ou du moins en diminuer l’impact
Nuage

 

4 maladies liées aux nouvelles technologies

 

Une autre variante de la maladie du texto. Le téléphone portable sert aussi à passer des appels. Or passer plusieurs minutes par jour au téléphone provoquerait des troubles au niveau des muscles du cou et des cervicales.

L’Ergostressie

Cette maladie est le stress qu’une personne ressent dès une utilisation excessive des nouvelles technologies en regard de ses possibilités d’adaptation. Une sorte d’angoisse à l’idée de ne pas pouvoir gérer toutes ces nouvelles technologies.

La maladie du « double-clic »

Des chercheurs ont mis en avant le fait que de cliquer deux fois sur une souris provoquerait deux fois plus de chance d’avoir des troubles musculo-squelettiques. Certains logiciels utilisent depuis qu’un seul clic.

La maladie du siège

Des médecin britanniques expliquent que ^passer plus de 10 heures par jour assis face à un ordinateur et de ne pas bouger pendant de longs moments, provoquerait de sérieux problèmes de dos. Des douleurs dorsales et des points de tensions dans les trapèzes apparaissent systématiquement après une journée de travail assis à un bureau.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Ils se voient grandir comme Alice au pays des merveilles


Avoir l’impression de grandir comme Alice au pays des Merveilles est-ce possible ? Il semble que certaines hallucinations donnent ce genre d’impression. Un syndrome heureusement très rare
Nuage

 

Ils se voient grandir comme Alice au pays des merveilles

Par Romy Raffin

Trois chercheurs français décrivent dans une revue de neurologie une forme très rare d’hallucination entraînant la sensation que le corps se déforme.

DR
DR

«Voilà que je m’allonge comme le plus grand télescope qui fût jamais! Adieu mes pieds!», s’étonne Alice dans le conte de Lewis Caroll. Après avoir rétréci en suivant le Lapin Blanc dans son terrier, elle s’est mise à grandir subitement après avoir dégusté le biscuit nommé «Mange-moi» jusqu’à atteindre 3 mètres. Comme Alice, une femme de 37 ans a vécu, dans son imagination, ce même genre de transformations après la naissance de ses jumeaux. Des médecins français le racontent dans un récent article de laRevue neurologique.

Assis devant votre ordinateur, imaginez sentir votre bras et vos jambes s’allonger subitement, votre buste s’étirant lui-aussi. Une fois debout, le sol vous paraît si lointain que vous vous sentez «aérien» en marchant, «comme sur des échasses» mais complètement à l’aise. Pendant une trentaine de minutes, une sensation de bien-être intérieur vous envahit, vous êtes totalement serein. Puis le phénomène s’estompe, et la migraine vous assaille.

Ce sont les sensations décrites par une patiente de 37 ans au Dr Gilles Fénelon, neurologue à l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil et ses à collègues, les Dr Laurent Cleret de Langavant et le Dr Éléonore Bayen. Cette femme migraineuse depuis sa puberté a commencé à ressentir ces étranges sensations après avoir mis au monde des jumeaux en 2004. Venue consulter au départ pour des douleurs musculaires, l’évocation de ces hallucinations précédant ses migraines a orienté le diagnostic des médecins vers un Syndrome d’Alice au pays des Merveilles (SAPM).

Ce syndrome a été décrit pour la première fois dans les années 50. Peu fréquent, il concerne les enfants infectés par un certain virus (le virus d’Epstein-Barr) et, encore plus rarement, les adultes souffrant de migraine ou d’épilepsie. Toutefois, il est «très bien connu chez les neurologues», assure le Dr Fénelon.

Ce type d’hallucinations se rapproche en effet de l’ «aura» associée à certaines migraines: ce terme désigne les signes précédant la crise migraineuse, comme des fourmillements dans les bras ou des taches lumineuses devant les yeux. Les drogues hallucinogènes peuvent également provoquer des sensations similaires à celles observées dans ce syndrome.

Les causes du SAPM sont inconnues, en raison de la rareté des cas.

«Elles sont probablement dues à des anomalies dans les zones du cerveau [traitant] les sensations des différentes parties du corps», propose le Dr Fénelon.

Le neurologue n’a pas été en mesure de réaliser des études d’imagerie avec sa patiente, celle-ci ayant quitté la région sans souhaiter de plus ample suivi.

Ses migraines étaient alors maîtrisées par un traitement efficace et ses expériences hallucinatoires lui étaient «plutôt agréables», se souvient le Dr Fénelon.

http://sante.lefigaro.fr

Les tablettes à l’origine d’une épidémie de torticolis?


La technologie ne cesse d’évoluer pour le meilleur mais aussi pour le pire … car cela peut créer certains problèmes tel que la santé dont la posture est trop souvent mal menée et par le manque d’activité. Le corps ne prend pas une posture naturelle. Il est donc important de prendre conscience de notre position lorsque nous utilisons ces technologie
Nuage

Les tablettes à l’origine d’une épidémie de torticolis?

Santé - Les tablettes à l'origine d'une épidémie de torticolis?

© Shutterstock

Agence France-Presse
Laurent BANGUET
PARIS – L’engouement pour les tablettes numériques tactiles risque de rapidement se traduire par une recrudescence de torticolis et autres douleurs musculaires provoquées par une mauvaise posture, avertit une étude, qui déconseille vivement d’utiliser ces gadgets posés sur les genoux.

Les tablettes numériques ont beau être légères et maniables, «leur utilisation est fortement associée à des postures de flexion de la tête et du cou» par comparaison avec les ordinateurs de bureau classiques. Elles suscitent donc «de réelles inquiétudes sur le développement de douleurs du cou et des épaules», souligne Jack Dennerlein, chirurgien orthopédique et spécialiste en santé publique à Harvard (États-Unis) qui a dirigé cette étude.

 
Toutefois, la posture des utilisateurs de tablettes peut être grandement améliorée par les supports intégrés dans certains étuis ou si elle est placée sur une table, ce qui permet d’éviter un angle de vision trop bas, note l’étude publiée dans la revue internationale «Work: A Journal of Prevention, Assessment and Rehabilitation».

Les auteurs ont fait passer une série de tests à quinze utilisateurs expérimentés de tablettes tactiles, avec un iPad2 d’Apple et une Motorola Xoom. Chacune des tablettes, qui figurent parmi les meilleures ventes du secteur, était équipée d’un étui permettant d’ajuster l’angle de vision (de 15° à 73° pour l’iPad, de 45° à 63° pour son concurrent).

Quatre configurations analysées


Quatre configurations ont ainsi été analysées: tenue sur les genoux sans support, sur les genoux avec support, sur une table avec le support réglé sur le plus petit angle de vision et sur une table avec l’angle maximum.

À chaque fois, les chercheurs ont demandé à leurs cobayes d’exécuter des tâches simples et courantes (naviguer sur internet, jouer, répondre à des emails ou regarder un film) et ont mesuré la position de leur corps et leur angle de vision à l’aide de capteurs infrarouges.
La flexion de la tête et du cou variait considérablement selon la configuration mais était généralement plus importante que dans le cas d’un ordinateur de bureau ou portable, analyse l’étude.

Le seul cas où la posture s’approchait de la «neutralité» était lorsque la tablette était posée sur une table et son support relevé au maximum, ce qui évitait un angle de vision trop bas.


Recommandations



L’étude recommande donc d’éviter d’utiliser ces tablettes posées sur les genoux, au moins quand il s’agit de regarder un film. À l’inverse, utiliser la tablette trop relevée pour taper sur l’écran pourrait avoir des effets néfastes.

«Il est nécessaire de compléter l’évaluation par des études sur les effets des tablettes et de leur configuration sur les bras et les poignets», observe le Dr Dennerlein.

 

Le poids moyen de la tête chez l’adulte est de 4,5 à 5,5 kg. Dans la posture idéale, où l’on peut tracer une ligne droite entre l’oreille, l’épaule, la hanche, le genou et la cheville, ce poids est réparti sur l’ensemble du corps.


Mais lorsque l’on plie le cou vers l’avant pour regarder un écran, la tête se désaxe et le poids exercé sur le corps peut être multiplié par quatre.

L’étude, en anglais, est disponible gratuitement sur internet

 

http://fr.canoe.ca