Le Saviez-Vous ► 10 symptômes que vous ne devriez pas ignorer


    Nous éprouvons tous des douleurs pour une raison ou une autre. Cependant, il y a des douleurs qui sont plus fortes, qui s’éternisent qui peuvent être un signe qu’il y a quelque chose qui clochent et qu’il serait bon d’aller consulter.
    Nuage

     

    10 symptômes que vous ne devriez pas ignorer

    Il nous arrive à tous d’expérimenter des douleurs occasionnelles ou des symptômes plus ou moins dérangeants. À moins d’être littéralement terrassés par la souffrance, plusieurs parmi nous attendent simplement « que ça passe. » Pourtant, certaines de ses douleurs peuvent être annonciatrices d’un problème sérieux dont les conséquences sont graves, parfois mortelles. Il devient donc important de consulter un professionnel de la santé au plus vite.

    Voici 10 de ces douleurs souvent sournoises dont il ne faut jamais négliger l’apparition :

    Mal de dos

    On parle ici d’une douleur très intense qui survient de manière soudaine, en s’accompagnant d’une sensation de brûlure. Elle peut être causée par une inflammation du nerf sciatique, un anévrisme de l’aorte thoracique ou la présence de pierres dans les reins, entre autres.

    Douleur abdominale

    Lorsque la douleur est particulièrement soudaine, aiguë et s’accompagne de fièvre, c’est que nous sommes en présence d’une infection. Selon la localisation, on pensera à une appendicite ou une pancréatite, un kyste ovarien ou une grossesse extra-utérine, par exemple.

    Douleur dans la poitrine

    Tout ce qui touche de près ou de loin à la région cardiaque doit être pris très au sérieux. Parfois la douleur s’étend au cou et à la tête, ou descend dans le bras, ou s’accompagne de vertiges et de vision floue. Il est impératif d’aller à l’urgence, à plus forte raison si vous êtes à risque de subir des complications cardio-vasculaires (parce que vous souffrez déjà d’obésité ou d’hypertension, par exemple.)

    Mal de tête

    À part si vous êtes déjà habitué aux migraines occasionnelles et/ou fréquentes, un mal de tête insupportable doit toujours être pris au sérieux. Il peut être causé par une, une méningite, une hémorragie ou même une tumeur cérébrale.

    Douleur dans les mollets

    Cela peut paraître étrange, mais une douleur aigüe qui apparaît dans les mollets et s’accompagne de gonflements, rougeur et inflammation, doit également être prise au sérieux : elle peut être causée par la présence de caillots de sang qui, en remontant les veines, peuvent se loger dans les poumons et causer une embolie pulmonaire.

    Pieds et jambes « qui brûlent »

    Ces douleurs sont le plus souvent causées par la présence de diabète qui n’a pas été diagnostiqué. Il est impératif d’y remédier, car le diabète non maitrisé est une affection sérieuse qui peut être fatale.

    Une respiration courte et douloureuse

    Si vous avez une grippe ou un rhume, il est normal d’expérimenter quelques difficultés à respirer. Toutefois, il ne faut pas négliger ce symptôme qui peut être causé par une embolie pulmonaire, une crise d’asthme ou une crise cardiaque, entre autres.

    Des saignements inhabituels

    Il peut s’agir de sang dans les selles, lorsqu’on tousse, qu’on vomit, de saignements de nez très fréquents et abondants, ou de menstruations qui s’éternisent… Toute forme de saignement inhabituel doit être prise au sérieux et nécessite la consultation d’un professionnel de la santé.

    Des flashs oculaires

    Si vous expérimentez soudainement des flashs de lumière, une vision trouble et floue ou des points de lumière devant les yeux qui ne disparaissent pas, il est nécessaire de voir un professionnel de la santé oculaire rapidement. Ces symptômes peuvent être causés par un détachement de la rétine, une maladie qui cause parfois la perte totale de la vision.

    Une confusion soudaine

    En cas de confusion et/ou de changements soudains dans la personnalité, d’agressivité inexpliquée ou d’incapacité à se concentrer qui survient, il faut rechercher une aide médicale au plus vite. Ces symptômes peuvent être causés par une hémorragie ou une tumeur cérébrale, ou encore par une crise cardiaque.

    Cécile Moreschi, rédactrice Canal Vie

    http://www.canalvie.com/

Cet homme avait 7 kg de métal dans l’estomac, dont 263 pièces et 100 clous


Un trouble alimentaire des plus inusité et néfaste pour le corps au risque d’en mourir. Espérons qu’après lui avoir sauvé la vie, l’homme sera aussi traité en psychiatrie
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Cet homme avait 7 kg de métal dans l’estomac, dont 263 pièces et 100 clous

Tu m’étonnes. Quand les médecins indiens de l’institut supérieur de médecine Sanjay Gandhi ont pratiqué une endoscopie sur Maksud Khan, 35 ans, tout s’est alors expliqué.

Comme le rapporte The Independent, l’homme, qui se plaignait de douleurs abdominales depuis trois mois, planquait une véritable quincaillerie. Près de 7 kilos de métaux ont été découverts dans son estomac, dont 263 pièces de monnaie, 100 clous, des lames de rasoir et des éclats de verre.

Maksud Khan n’avalait pas de telles denrées de gaieté de cœur. Dépressif d’après ses proches, son état l’avait poussé à adopter ces habitudes alimentaires dangereuses consistant à avaler du métal.

« Nous avons été choqués, c’est la première fois que nous rencontrons un tel cas », a déclaré Priyank Sharma, le docteur en charge de l’opération.

L’opération, fastidieuse, a été pratiquée juste à temps pour sauver Maksud Khan. Les objets ingérés avaient d’ores et déjà perforé son estomac, provoquant des saignements et une hémorragie interne – d’où les plaintes de douleurs abdominales. Les médecins ont alors retiré une à une les pièces métalliques avant de finalement venir à bout des 7 kilos.

L’homme, vraisemblablement victime de graves troubles psychologiques, était chauffeur de pousse-pousse. À chaque fois qu’un client le rémunérait, il avait pris l’habitude d’avaler les pièces de monnaies avec un verre d’eau.

Crédits : SWNS

 

Source : The Independent

http://www.ulyces.co/

Gluten 101


Avant de choisir un régime sans gluten, mieux vaut en parler avec son médecin à savoir s’il y a possibilité d’être intolérant ou sensible au gluten avant de bannir certains produits dans son alimentation, car il faut éviter les carences de certaines vitamines et minéraux
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Gluten 101

 

Gluten

Photo: iStock by Getty Images

Doit-on bannir le gluten de son alimentation? Et ces maux de ventre sont-ils un signe d’intolérance ou de sensibilité? Des réponses afin de dissiper toute confusion.

20 juin. 2017 Chantal Éthier

 

Qu’est-ce que l’intolérance au gluten ?

Le gluten est une protéine contenue dans le blé, l’épeautre, le kamut, le seigle et l’orge. C’est elle qui donne, entre autres, de la texture et du volume aux produits de boulangerie. Chez 1 % de la population, cette protéine entraîne une destruction d’origine inflammatoire de l’intestin grêle – on parle alors d’intolérance au gluten ou de maladie cœliaque.

« Avec pour conséquences des douleurs abdominales, de la diarrhée, des éruptions cutanées et des carences en vitamines et en minéraux », indique le Dr Idriss Djilali-Saïah, immunologiste au CHU Sainte-Justine.

Les symptômes varient d’un individu à l’autre et sont parfois si légers qu’ils passent inaperçus. Sur 10 personnes affectées, 9 ne le sauraient pas, selon la Fondation québécoise de la maladie cœliaque.

Pourquoi l’autodiagnostic est-il dangereux ?

La seule façon de savoir si l’on est atteint de la maladie cœliaque est de subir des tests sanguins et une biopsie de l’intestin. Retirer le gluten de son alimentation sans avoir reçu un diagnostic peut atténuer les symptômes, mais les dommages causés à l’intestin vont se poursuivre en sourdine.

« La moindre molécule de blé peut causer de l’inflammation, dit la nutritionniste Nicole LeBlanc. C’est une maladie sérieuse, qui ne se traite pas seulement en achetant du pain sans gluten. Pour éviter la contamination avec les céréales proscrites, par exemple, il faut utiliser un grille-pain différent de celui du reste de la famille. »

Sans être intolérantes, certaines personnes se disent « sensibles » au gluten. Est-ce possible ?

« Même si aucun test ne permet de le détecter, ce syndrome existe bel et bien », précise le Dr Idriss Djilali-Saïah.

Les symptômes ressentis sont similaires à ceux de la maladie cœliaque, mais sans les dommages à l’intestin grêle.

« Par contre, on a découvert une certaine forme d’inflammation de la paroi intestinale des gens sensibles au gluten. Et les biopsies de ces patients diffèrent légèrement de la normale. »

On croit qu’une flore intestinale perturbée et une paroi intestinale trop perméable feraient partie des causes. La sensibilité au gluten toucherait moins de 6 % de la population. Le tiers des gens atteints du syndrome du côlon irritable seraient en réalité sensibles au gluten. On a également découvert que le retrait de cette protéine améliore la condition des patients atteints de troubles inflammatoires de l’intestin, comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

Le blé contient-il plus de gluten qu’auparavant ?

Les experts ne s’entendent pas sur la question. Ce qui est certain, c’est que le pain en contient davantage, car on ajoute du gluten au moment de sa fabrication pour le rendre plus moelleux. Le blé et l’orge sont également utilisés comme agent épaississant ou rehausseur de goût dans les sauces, soupes, assaisonnements de légumes surgelés, saucisses, cretons

Les aliments sans gluten sont-ils plus santé ?

Pas nécessairement, d’après la nutritionniste Nicole LeBlanc.

« Pour donner de la texture au pain, aux biscuits et aux craquelins, le gluten est souvent remplacé par du gras, du sucre et de l’amidon. Alors, quand on opte pour une diète sans gluten, il faut d’abord choisir des aliments qui n’ont pas été transformés », dit-elle.

Est-ce que des maux de ventre après l’ingestion de pain ou de pâtes de blé sont un signe probant de sensibilité au gluten ?

« Certaines personnes qui se croient sensibles au gluten vont éviter le pain et se sentir effectivement mieux, explique le Dr Mickaël Bouin, gastroentérologue au CHUM. Mais, en fait, elles pourraient réagir aux fructanes, des sucres ­présents dans le blé, le seigle et l’orge. »

On a réuni sous l’acronyme FODMAPs des sucres difficiles à digérer qui, chez certains, provoquent des gaz et des douleurs abdominales. Le fructane en fait partie. (On trouve également ce sucre dans les oignons, les échalotes et les artichauts.)

Selon le Dr Bouin, la découverte des FODMAPs ne remet pas en question l’existence de la sensibilité au gluten.

« Certains malaises intestinaux ont des causes multiples qu’on commence seulement à mieux comprendre. »

Comment détecter le gluten qui se cache dans les aliments transformés ?

« Sur la liste des ingrédients, les mentions protéines végétales hydrolysées, extraits de levure, malt, sirop de malt ou amidon modifié ­signifient que ce produit peut contenir du ­gluten », explique la nutritionniste Nicole LeBlanc.

Que peut-on mettre dans son assiette quand on souffre d’intolérance ou de sensibilité au gluten ?

Des céréales naturellement sans gluten, comme le millet, le quinoa, le riz, le maïs, l’avoine non contaminée [cette céréale est souvent en contact avec le blé au moment de sa commercialisation]

De même que des produits nature : yogourt, viandes, poisson, fruits de mer, légumineuses, œufs, noix, graines, tofu, fruits et légumes.

 « J’ai moi-même reçu un diagnostic de maladie cœliaque il y a 17 ans, confie la nutritionniste. Et, croyez-moi, il y a tout de même moyen de bien manger… »

http://fr.chatelaine.com

Percée dans le traitement du syndrome du côlon irritable


Ceux qui souffrent du syndrome du côlon irritable, c’est-à-dire la maladie de Crohn ont maintenant un nouveau médicament qui semble atténuer les douleurs abdominales ainsi que les diarrhées
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Percée dans le traitement du syndrome du côlon irritable

 

Le syndrome du côlon irritable se manifeste essentiellement... (Photo Thinkstock)

Le syndrome du côlon irritable se manifeste essentiellement par des douleurs abdominales chroniques, des ballonnements et des urgences fécales.

PHOTO THINKSTOCK

 

JEAN SIAG
La Presse

Bonne nouvelle pour les personnes qui souffrent du syndrome du côlon irritable (SCI). Santé Canada vient d’approuver un nouveau médicament, le Viberzi, qui soulagerait les symptômes à la fois de douleurs abdominales et de diarrhées.

La nouvelle est importante quand on sait que le syndrome du côlon irritable (SCI) touche entre 4 et 6 millions de Canadiens, soit environ 12 % de la population.

Ce trouble du fonctionnement gastro-intestinal, que l’on qualifie souvent «d’hypersensibilité intestinale», se manifeste essentiellement par des douleurs abdominales chroniques, des ballonnements et des urgences fécales, mais à l’examen, il n’y a aucune anomalie ou inflammation – contrairement aux maladies inflammatoires intestinales (MII) comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.

Pour diagnostiquer un SCI, le Dr Marc Bradette, gastroentérologue à l’Hôtel-Dieu de Québec, explique qu’il doit y avoir un inconfort ou une douleur abdominale au moins trois jours par mois dans les trois derniers mois.

«Cette douleur est habituellement soulagée en allant à la selle, détaille-t-il. Le tiers sera constipé, le tiers alternera entre diarrhées et constipation, et le dernier tiers aura tendance à avoir des diarrhées.»

C’est ce dernier groupe, baptisé SCI-D, qui pourrait aujourd’hui bénéficier du traitement au Viberzi que Santé Canada vient d’approuver.

Moins de douleurs

«La nouveauté est qu’il atténue à la fois les symptômes de douleurs abdominales et de diarrhées, insiste le Dr Bradette. Jusqu’à présent, les personnes atteintes d’un SCI avec diarrhées pouvaient soulager leurs symptômes en prenant de l’Immodium, mais bien souvent leurs douleurs abdominales augmentaient. Ce qui est contre-productif puisqu’ils viennent d’abord nous voir à cause de la douleur.»

Évidemment, ces symptômes désagréables ont des répercussions importantes sur la vie sociale et professionnelle de ces personnes qui hésitent à s’éloigner de chez elles.

Le Viberzi, disponible au Québec depuis trois mois, agirait sur les récepteurs opioïdes de l’intestin en modulant le récepteur de la douleur, en ralentissant le transit et les sécrétions du côlon, ce qui diminuerait le risque de constipation, résume le Dr Bradette.

Une très bonne nouvelle, selon lui, puisqu’il ne pouvait pas grand-chose pour ses patients aux prises avec un SCI-D.

L’approbation du Viberzi repose sur les résultats d’essais cliniques menés auprès de 2425 adultes provenant du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni.

«Les études publiées dans le New England Journal of Medicine ont été bien faites, constate le Dr Bradette. Lorsqu’on regarde l’amélioration de la douleur abdominale et de la diarrhée, 50 % des personnes ont bien répondu au traitement, alors que le groupe placebo était à 25 %, ce qui est quand même bien. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans ce qu’on appelle les troubles digestifs fonctionnels pour lesquels nous n’avons pas de traitements miracles.»

Pas pour tout le monde

Les personnes atteintes de MII pourraient-elles bénéficier de ce traitement pour soulager leurs symptômes de diarrhées et de douleurs abdominales?

«Le Viberzi n’a pas été fait pour soulager des diarrhées seules. Pour cela, l’Immodium sera plus efficace, nous dit le Dr Bradette, ou le cholestyramine dans le cas de malabsorption des acides biliaires. C’est vraiment pour les gens qui ont des douleurs abdominales et des diarrhées. Par contre, 40 à 50 % des personnes qui ont des maladies inflammatoires ont aussi un syndrome du côlon irritable. Dans ces cas, ça pourrait être utile.»

Ceux qui souffrent du syndrome du côlon irritable avec constipation sont traités depuis plusieurs années avec un médicament appelé Constella, qui agit lui aussi à la fois sur la douleur et la constipation (SCI-C). Ceux qui ont un SCI avec des épisodes de diarrhées et de constipation en alternance sont les plus démunis. Ils doivent être traités en fonction de leur état du moment.

Selon Marc Bradette, le syndrome du côlon irritable devrait pouvoir être diagnostiqué en clinique, en fonction des symptômes énoncés plus haut.

«Quand j’étais étudiant, c’était un diagnostic d’exclusion, explique-t-il. Il fallait d’abord faire tous les examens à notre disposition. Quand on avait éliminé tous les autres scénarios et qu’on ne trouvait rien, on concluait à un SCI. Aujourd’hui, on s’est rendu compte que lorsqu’il n’y a ni inflammation, ni température, ni sang dans les selles et qu’il y a des douleurs abdominales trois jours par mois [soulagées par la défécation], on peut conclure que c’est un SCI.»

Quelques chiffres

Prévalence du syndrome du côlon irritable: 12,0 %

Prévalence des maladies inflammatoires: 0,6 %

Prévalence de la maladie coeliaque: 0,4 %

http://www.lapresse.ca/

10 symptômes à ne pas négliger


Quelques symptômes qui quelques fois peut-être anodines, mais s’ils sont constants ou reviennent souvent mieux vaut consulté un médecin. Cela dit, ces symptômes peuvent indiquer certaines maladies que seul un professionnel de la santé peut confirmer
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10 symptômes à ne pas négliger

PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Publié dans moietcie.ca le 28 février 2012

Fatigue persistante, perte de poids anormale, essoufflement constant… Certains symptômes doivent être pris au sérieux, car ils peuvent cacher un problème de santé. En voici 10 qui méritent qu’on aille voir un médecin.

1. Fatigue constante

Une fatigue persistante peut, bien sûr, être liée au surmenage, mais elle peut aussi être le signe d’un problème de santé. La fatigue est l’un des symptômes les plus difficiles à interpréter en médecine, car elle peut indiquer une foule d’affections, notamment l’anémie, le diabète, l’hypothyroïdie, la dépression, la mononucléose, le cancer, etc. Si l’on traîne une fatigue persistante, il vaut mieux prendre un rendez-vous avec son médecin traitant pour investiguer davantage.

2. Perte de poids inexpliquée

Il est anormal de perdre 5 kg ou plus sans suivre un régime ou faire d’exercice. Ce symptôme peut trahir une variété de problèmes de santé, comme la dépression, le cancer, l’hyperthyroïdie, le diabète et les troubles de l’appareil digestif.

3. Essoufflement anormal

À moins d’avoir pris beaucoup de poids ou d’être en très mauvaise forme physique, il n’est pas normal d’être essoufflée pour rien. Cela peut indiquer un problème de santé, comme une maladie pulmonaire, de l’anémie, un trouble de la glande thyroïde ou une maladie cardiovasculaire. Si l’essoufflement survient brusquement et qu’il s’accompagne de douleurs à la poitrine, on se présente à l’urgence.

4. Maux de tête intenses et fréquents

Il n’est pas normal de souffrir de maux de tête intenses et fréquents. Cela peut être relié à un mal de cou, à la prise abusive d’analgésiques ou à la migraine. En revanche, si on a un mal de tête soudain, intense et inhabituel qui s’accompagne de troubles visuels, d’engourdissements, de faiblesses ou de vertiges, on se rend rapidement à l’urgence. Cela peut annoncer un accident cérébrovasculaire (ACV). La rapidité d’intervention est alors très importante pour limiter les dommages au cerveau et prévenir la mortalité. Il existe aussi un médicament qui, lorsque prescrit dans les trois heures suivant l’ACV, peut renverser les dommages causés et, par conséquent, réduire la gravité des séquelles.

5. Fièvre persistante

Si notre fièvre dure depuis 48 à 72 heures, cela peut signifier qu’on souffre d’une infection rénale (pyélonéphrite), d’un cancer comme le lymphome ou d’une maladie chronique comme la tuberculose ou le VIH/sida. Si la fièvre est élevée (39 °C et plus) et qu’elle s’accompagne d’un mal de tête lancinant et de raideurs au cou, il pourrait s’agir d’une méningite. 

6. Selles inhabituelles

Si les selles rétrécissent au point d’atteindre le diamètre d’un crayon, cela pourrait signifier qu’une tumeur obstrue l’intestin. Du sang dans les selles peut provenir d’hémorroïdes, d’une fissure anale ou de polypes intestinaux, mais il peut aussi signaler la présence d’un cancer. À noter: l’ingestion de certains aliments très pigmentés comme les betteraves donne des selles de couleur rougeâtre. Les selles noires ne sont pas normales: elles peuvent indiquer un cancer ou un ulcère gastroduodénal. La consommation de comprimés de fer peut aussi donner des selles noires.

7. Douleurs abdominales aigues ou persistantes

Les douleurs abdominales peuvent être liées à de nombreux problèmes de santé. Si la douleur est soudaine et très intense, elle peut annoncer une appendicite ou la rupture d’un kyste ovarien, surtout si elle est accompagnée de vomissements et de fièvre. Les douleurs abdominales persistantes peuvent être liées au syndrome du côlon irritable, à des pierres au foie ou à un cancer du côlon, si elles s’accompagnent de constipation récente. Chez la femme plus âgée, les vagues douleurs abdominales peuvent signaler un cancer de l’ovaire.

8. Éclairs lumineux

Si notre vue est troublée par ce qui ressemble à des éclairs lumineux, cela peut être le signe que l’humeur vitrée tire sur la rétine et qu’il va bientôt s’en séparer. Mieux vaut consulter un ophtalmologiste afin de vérifier qu’il n’y a pas de déchirure de la rétine. Cela est encore plus urgent si on observe la présence de corps flottants (points noirs, petites mouches, fils d’araignée, etc.) dans notre champ de vision. Une déchirure de la rétine, la membrane qui tapisse la surface interne et postérieure de l’œil et qui renferme les cellules visuelles, est un problème très grave. Le liquide de l’humeur vitrée s’infiltre dans la brèche et va se localiser sous la rétine, ce qui peut occasionner un décollement de celle-ci et mener à une perte de vision partielle ou totale.

9. Indigestion qui ne se résorbe pas

Si on a toujours l’impression d’avoir l’estomac plein, même lorsqu’on mange peu, ou qu’on souffre continuellement d’inconfort gastrique, notamment de brûlures d’estomac, de sensations de ballonnement après avoir mangé, de nausées et de vomissements, on a peut-être un désordre gastro-intestinal (gastrite, ulcère de l’estomac, etc.) ou un cancer de l’estomac, du pancréas ou des ovaires.

10 Articulations chaudes, rouges et enflées

Des articulations chaudes, rouges et enflées peuvent être un signe d’arthrite rhumatoïde ou de goutte. Dans ces cas, il faut agir rapidement, car des médicaments administrés dans les premiers stades de la maladie permettent de freiner la détérioration des articulations causée par l’inflammation. Le gonflement peut aussi signaler une infection ostéo-articulaire qui peut être causée par une bactérie comme le staphylocoque. Ce type d’infection se traite à l’aide d’antibiotiques, mais peut être mortel si l’on tarde à intervenir.

Merci au Dr Harold Dion, omnipraticien à la Clinique médicale L’Actuel, pour sa précieuse collaboration

http://www.moietcie.ca

APPENDICITE: QUELS SONT LES SIGNES?


Tout le monde a mal au ventre un jour ou l’autre, mais certains maux devraient être pris au sérieux et voir même être pris en urgence pour éviter que la douleur et les conséquences empirent
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APPENDICITE: QUELS SONT LES SIGNES?

 

Appendicite: quels sont les signes?

Des douleurs atroces dans le bas-ventre en plein milieu de la nuit et vous atterrissez à l’hôpital?

L’appendicite est une cause fréquente d’intervention chirurgicale d’urgence.

Pas de panique: elle se soigne très bien…à condition d’être prise en charge à temps.

Qu’est-ce que l’appendicite?

 

L’appendicite est une inflammation de l’appendice, une partie de l’intestin située au niveau du caecum, la partie débutante du côlon.

L’appendicite est le plus souvent provoquée par l’obstruction de cet organe par un petit morceau de selles, un stercolithe, mais elle peut également être spontanée. On ne connaît d’ailleurs pas de moyens efficaces de prévenir l’appendicite ou de facteurs qui la favoriseraient. L’alimentation ne semble par exemple pas avoir d’impact particulier sur son apparition.

L’appendicite peut survenir à tout âge mais ne touche qu’extrêmement rarement les enfants en dessous de 3 ans.

Quels sont les symptômes de l’appendicite?

L’appendicite se manifeste le plus souvent dans un premier temps par une douleur abdominale assez généralisée et diffuse. Elle évolue en 12 à 24 heures en une forte douleur localisée dans la partie droite du bas-ventre. Des vomissements et une légère fièvre peuvent également accompagner lacrise d’appendicite.

Si la douleur persiste plusieurs heures, prenez contact – si possible – avec votre médecin traitant. Celui-ci pourra poser le diagnostic et éliminer d’autres causes potentielles du mal de ventre.

La douleur peut en effet avoir de multiples origines: gastro-entérite, infection urinaire, kyste ovarien, coliques… S’il soupçonne une appendicite, il vous redirigera vers l’hôpital le plus proche. Direction les urgences!

Appendicite: le traitement est chirurgical

 

Si le diagnostic d’appendicite est confirmé, un traitement chirurgical s’impose le plus souvent: l’appendicectomie.

Cette intervention s’effectue sous anesthésie générale et consiste à enlever purement et simplement l’appendice. Celui-ci joue un rôle dans la formation de certains types de cellules immunitaires durant la petite enfance mais cette fonction disparaît lorsque l’enfant grandit. Il est donc «inutile» – il ne joue d’ailleurs aucun rôle dans le processus de digestion – et son ablation ne pose pas de problème.

L’appendicectomie est un intervention bénigne qui nécessite 2 à 3 jours d’hospitalisation.

Appendicite: des risques de complications?

 

Bénigne mais indispensable!

Une appendicite non-traitée peut dégénérer et évoluer vers un abcès, voire dans des cas plus graves vers une péritonite, une infection grave du péritoine, la membrane qui tapisse l’abdomen. Afin d’éviter de telles complications, l’intervention est donc toujours effectuée en urgence.

Pendant la période de convalescence, soyez attentif à tous troubles digestifs ou à toute poussée de fièvre qui devront impérativement être signalés à votre médecin.

Finies, les cicatrices?

Bonne nouvelle: les chirurgiens réalisent désormais le plus souvent l’appendicectomie en pratiquant une laparoscopie.

Trois petites incisions suffisent pour insérer les instruments dans le ventre du patient ainsi qu’une petite caméra qui permettra de réaliser l’intervention sans «ouvrir».

Résultat? Finies les grandes cicatrices

Thomas Coucq, journaliste santé l
Sources :  Dr Maximilien Thoma, chirurgien urgentiste aux Cliniques universitaires Saint-Luc.

http://www.e-sante.be