Ce produc­teur de foie gras médaillé élimine les cane­tons inutiles avec cruauté


Juste le fait de gaver de force des oies est pour moi, une cruauté animale, alors quand en plus on brûle le bec, tuent sans ménagement, laisse mourir de faim des canetons etc … le foie gras devrait banni de l’alimentation
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Ce produc­teur de foie gras médaillé élimine les cane­tons inutiles avec cruauté


Crédits : L214

par  Servan Le Janne

Derrière la médaille d’or reçue au concours géné­ral agri­cole par le produc­teur de foie gras du domaine de la Peyrouse, en Dordogne, se cachent des méthodes écœu­rantes

Dans une vidéo parta­gée par l’as­so­cia­tion L214 ce mercredi 11 décembre, on peut voir des employés de cet établis­se­ment ratta­ché au lycée agri­cole de Péri­gueux jeter les femelles dans un bac d’équar­ris­sage, où elles meurent de faim ou d’étouf­fe­ment. Les mâles partent de leur côté au gavage, précise Le Monde.

Classé « patri­moine gastro­no­mique protégé » depuis 2006, le foie gras est produit à partir des cane­tons, les canettes ayant le foie trop petit et nervuré. La loi française permet de les élimi­ner à condi­tion de le faire immé­dia­te­ment, par gazage ou broyage. Au domaine de la Peyrouse, des œufs non éclos sont parfois jetés dans une benne où les nouveaux-nés meurent par étouf­fe­ment ou de faim.

« Nous avions déjà filmé dans des couvoirs et des salles de gavage, mais les pratiques de cet établis­se­ment consti­tuent un délit », juge Sébas­tien Arsac, porte-parole de L214. « Il ne s’agit pas d’une pratique isolée : les images ont été tour­nées en octobre et novembre, à la suite d’un premier signa­le­ment cet été. »

Des inspec­teurs de la direc­tion dépar­te­men­tale de la cohé­sion sociale (DDCSPP) ont d’ailleurs constaté « le recours à une méthode non régle­men­taire d’eu­tha­na­sie par asphyxie des canettes à l’is­sue du sexage ».

Mise en demeure de régu­la­ri­ser ses méthodes, l’ex­ploi­ta­tion s’est équi­pée d’un outil de broyage selon son direc­teur, François Héraut.

Source : L214/Le Monde

https://www.ulyces.co/

Dordogne : un couple condamné à faire taire les grenouilles


Quand tu restes à la campagne et que tu ne tolères pas les bruits naturels des animaux, mieux vaut déménger en ville. Franchement ! L’être humain empiète sur le terrain des animaux et rien donner en retour ? Quand on est rendu à ne plus tolérer des cris d’enfants qui s’amusent dehors, les chants des oiseaux à l’aube, ou encore les croassements des grenouilles, c’est qu’on est atteint d’une grande intolérance
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Dordogne : un couple condamné à faire taire les grenouilles

 

PAR CHLOÉ DURAND-PARENTI

Le coassement des grenouilles installées dans leur mare indispose leurs voisins. La justice ordonne la mise à mort du plan d’eau.

 

Nul n’est censé ignorer la loi, alors sachez-le : le coassement des grenouilles peut être considéré comme du tapage nocturne ! Ces bruyants batraciens peuvent ainsi, s’ils ont élu domicile chez vous, vous valoir une condamnation devant un tribunal. Cette mésaventure vient de survenir à Annie et Michel Pecheras, un couple vivant à Grignols, un petit hameau situé en Dordogne, non loin de Périgueux.

Leurs voisins, exaspérés par les quelques dizaines de grenouilles installées dans leur mare, ont porté plainte il y a maintenant plusieurs années, exigeant la mise à mort du plan d’eau de 300 mètres carrés. En 2012, statuant en première instance, le tribunal de Périgueux les a déboutés de leur demande, donnant raison aux Pecheras. Seulement voilà : saisie à son tour, la cour d’appel de Bordeaux, elle, n’a pas suivi. Elle a considéré que le chant des rainettes à la saison des amours (qui dure environ deux mois), évalué à 63 décibels par un expert, constituait une réelle nuisance sonore. Elle a condamné Annie et Michel Pécheras à combler leur mare.

Une mare plus que centenaire

Le couple est dans l’incompréhension.

« C’est un endroit très paisible. Moi, je viens me reposer ici une demi-heure tous les soirs », raconte Annie, citée par France Bleu Périgord, les larmes aux yeux à l’idée que ce « petit paradis » puisse disparaître. « On est à la campagne, c’est malheureux de ne pas pouvoir supporter le bruit des animaux », renchérit son mari.

Selon eux, la mare est inscrite au cadastre du village depuis plus d’un siècle. Aussi le couple envisage-t-il de se pourvoir en cassation, en dépit des importants frais de justice qu’ils ont déjà été contraints d’engager. Tous deux espèrent parvenir à faire reconnaître l’utilité de leur mare.

« Si les pompiers doivent venir éteindre un feu, c’est le point d’eau le plus proche », argue Michel, qui a également contacté l’association de défense des animaux sauvages pour l’aider à défendre cette « zone humide » menacée.

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Le sosie de l’oiseau de Twitter gravé sur un silex il y a 35 000 ans


L’oiseau de Twitter aurait un jumeau vieux de plus 35 000 ans. À cette époque très lointaine le copyright n’existait pas …
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Le sosie de l’oiseau de Twitter gravé sur un silex il y a 35 000 ans

 

Une gravure retrouvée en Dordogne fait penser à l'oiseau de Twitter. - AFP PHOTO / INRAP / BOURGUIGNON - ORTEGA

Une gravure retrouvée en Dordogne fait penser à l’oiseau de Twitter. AFP PHOTO / INRAP / BOURGUIGNON – ORTEGA

Le petit oiseau bleu emblématique de Twitter a un ancêtre vieux de… 35 000 ans.  Des archéologues ont effet mis au jour en Dordogne la gravure d’un petit oiseau sur un morceau de silex, étrangement similaire au logo du réseau social.

 

Un art « ludique »

L’œuvre a vraisemblablement été sculptée par un Aurignacien durant la période du Paléolithique supérieur, sur le site de la doline de Cantalouette, près de Bergerac.

« L’œuvre diffère fondamentalement des autres expressions artistiques contemporaines comme celles de la grotte Chauvet car elle n’est pas faite pour perdurer », a expliqué l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) qui a fait analyser la gravure de 5 centimètres sur 5 en Espagne.

Selon les experts, cela montre que les créations artistiques de l’époque n’étaient « pas exclusivement liées au renforcement des réseaux sociaux et aux croyances mais (étaient) aussi des expressions créatives éphémères voire ludiques ».

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