Une alimentation trop riche en sucre transforme le cerveau


Le sucre !!! Cette substance diabolique ! En fait, nous avons besoin de sucre pour notre mémoire, notre cerveau en demande, le hic ce ne sont pas tous les sucres qui sont bons pour nous. Malheureusement, l’industrie alimentaire l’ont bien compris, et ils se sont mis a faire toutes sortes de produits pour qu’on achète plus et encore plus et ils ont axé sur les mauvais sucres en créant ainsi une sorte de dépendance
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Une alimentation trop riche en sucre transforme le cerveau

Les adultes canadien·nes consomment en moyenne plus du triple de la limite quotidienne de 25 grammes de sucre ajouté recommandée par l'Organisation mondiale de la santé. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Les adultes canadien·nes consomment en moyenne plus du triple de la limite quotidienne de 25 grammes de sucre ajouté recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Amy Reichelt

La consommation d’aliments sucrés a des incidences sur la mémoire et le comportement.

Nous adorons les gâteries sucrées. Mais trop de sucre dans notre alimentation peut causer un gain de poids et l’obésité, le diabète de type 2 ainsi que la carie dentaire. Nous savons qu’il vaut mieux éviter les bonbons, la crème glacée, les biscuits, les gâteaux et les boissons gazeuses, mais il est parfois très difficile d’y résister. C’est comme si notre cerveau était programmé pour avoir envie de ces aliments.

Mes recherches en neurosciences portent sur la façon dont l’alimentation moderne obésogène –qui entraîne l’obésité– modifie le cerveau. Je veux comprendre comment ce que nous mangeons change notre comportement et si les transformations cérébrales peuvent être atténuées par d’autres aspects du mode de vie.

Le corps fonctionne au sucre –au glucose pour être précis. Ce terme vient du grec glukos, qui signifie doux. Le glucose alimente les cellules qui nous composent, y compris celles du cerveau (les neurones).

Le sucre et les poussées de dopamine

Nos lointains ancêtres étaient des charognards. Comme les aliments sucrés constituent une excellente source d’énergie, l’évolution a fait en sorte que nous les trouvions particulièrement bons. Les aliments au goût désagréable, amer ou aigre peuvent être toxiques, avariés ou pas assez mûrs, et donc entraîner des maladies.

C’est ainsi que pour maximiser nos chances de survie en tant qu’espèce, nous avons un système cérébral inné qui nous porte à aimer les aliments sucrés qui nous donnent de l’énergie.

Lorsqu’on mange des aliments sucrés, le système de récompense du cerveau –appelé système dopaminergique mésolimbique– est activé. La dopamine est une substance chimique libérée par les neurones qui signale qu’un événement est positif. Quand le système de récompense se déclenche, il renforce des comportements qu’on est ensuite plus susceptible de répéter.

Les poussées de dopamine provoquées par la consommation de sucre favorisent un apprentissage rapide, ce qui nous porte à préférer ces aliments.

Aujourd’hui, notre environnement regorge d’aliments sucrés et riches en énergie. Il n’est plus nécessaire de partir à leur recherche, car on en trouve partout. Malheureusement, notre cerveau est toujours semblable à celui de nos ancêtres sur le plan fonctionnel, et il aime vraiment le sucre. Mais que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu’on en mange trop?

Le sucre peut-il reprogrammer le cerveau?

Le cerveau remodèle continuellement ses connexions par un processus appelé neuroplasticité. Cette reconfiguration peut se produire dans le système de récompense. L’activation répétée de la voie de la récompense par des drogues ou une grande quantité d’aliments sucrés amène le cerveau à s’adapter à une stimulation fréquente, ce qui conduit à une forme de tolérance.

Pour ce qui est des aliments sucrés, cela signifie qu’on doit en manger plus pour obtenir le même sentiment de satisfaction –une caractéristique typique de la dépendance.

La dépendance alimentaire est un sujet controversé parmi les scientifiques et les clinicien·nes. S’il est vrai que l’on peut devenir physiquement dépendant de certaines drogues, on se demande si ça peut être le cas pour la nourriture alors qu’on en a besoin pour la survie élémentaire.

Le cerveau veut du sucre, encore et encore

Indépendamment du besoin de se nourrir pour alimenter le corps, beaucoup de gens éprouvent des fringales, en particulier lorsqu’ils sont stressés, affamés ou simplement confrontés à un bel étalage de gâteaux dans un café.

Pour résister à ces envies, on doit réfréner sa tendance naturelle à vouloir se faire plaisir avec des mets savoureux. Un réseau de neurones inhibiteurs permet de réguler nos comportements. Ces neurones sont concentrés dans le cortex préfrontal –une zone du cerveau impliquée dans la prise de décision, la maîtrise des impulsions et la capacité de retarder la récompense.

Les neurones inhibiteurs constituent le système de freinage du cerveau. Ils libèrent le GABA, un acide aminé. La recherche sur des rats a montré que la consommation d’aliments riches en sucre peut altérer les neurones inhibiteurs. Les rats nourris au sucre arrivent plus difficilement à contrôler leur comportement et à prendre des décisions.

Ainsi, notre alimentation peut influencer notre capacité à résister aux tentations, ce qui explique pourquoi il est si difficile de changer de régime.

Dans le cadre d’une étude récente, on a demandé à des gens d’évaluer leur désir de manger des amuse-gueules hypercaloriques lorsqu’ils ont faim par rapport au désir ressenti quand ils viennent de manger. Les personnes qui consomment régulièrement des aliments riches en matières grasses et en sucre ont répondu avoir davantage envie d’amuse-gueules, et ce, même lorsqu’elles n’avaient pas faim.

Cela porte à croire que la consommation régulière d’aliments à haute teneur en sucre pourrait amplifier les fringales –créant ainsi un cercle vicieux qui nous pousse à en manger toujours plus.

Le sucre et la formation de la mémoire

L’hippocampe –une zone importante pour la mémoire– est une autre région du cerveau touchée par les régimes riches en sucre.

La recherche a démontré que les rats qui mangent des aliments riches en sucre sont moins susceptibles de se rappeler s’ils ont déjà vu des objets à des endroits précis.

Les transformations induites dans l’hippocampe par le sucre sont une réduction de la formation de neurones, essentiels pour coder les souvenirs, ainsi qu’une augmentation des substances chimiques liées à l’inflammation.

Comment protéger votre cerveau du sucre?

L’Organisation mondiale de la santé recommande de limiter la consommation de sucres ajoutés à 5% de notre apport calorique quotidien, ce qui représente environ 25 grammes (six cuillères à café).

Sachant que l’adulte canadien·ne mange en moyenne 85 grammes (20 cuillères à café) de sucre par jour, on voit qu’il s’agit d’un gros changement pour beaucoup de gens.

Il est important de noter que les capacités de neuroplasticité du cerveau lui permettent de se réinitialiser dans une certaine mesure après avoir réduit sa consommation de sucre, et l’exercice physique peut améliorer ce processus. Les aliments riches en acides gras oméga-3 (présents dans l’huile de poisson, les noix et les graines) sont également neuroprotecteurs et peuvent stimuler les substances chimiques du cerveau nécessaires à la formation de nouveaux neurones.

Bien qu’il ne soit pas facile de briser des habitudes comme celle de s’offrir un dessert après chaque repas ou un café avec deux sucres, votre cerveau vous remerciera d’avoir fait des gestes positifs.

Le premier pas est souvent le plus difficile, mais les changements dans l’alimentation deviennent en général de plus en plus faciles avec le temps.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr

Les abeilles aussi ressentent du bonheur


Es-ce que les abeilles éprouvent vraiment du bonheur en se nourrissant de sucre ? Peuvent-elles donc avoir des émotions ? Ce qui est certain, les abeilles aux sucres sont plus optimiste pour se nourrir
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Les abeilles aussi ressentent du bonheur

Une abeille en quête de bonheur ?

Selon les chercheurs, le sucre agirait sur l’activité et l’excitation des abeilles.

© AUSLOOS/SIPA/16052417 AUSLOOS/SIPA

Par Julie Lacoste

Le sucre vous rend heureux ? Cet effet serait également présent chez les abeilles.

BONHEUR. Les abeilles seraient capables de ressentir du bonheur et de faire preuve d’optimisme, selon une étude révélée dans Science en 2016. Afin de démontrer cela, des chercheurs ont effectué des tests sur 24 abeilles et les ont placées dans une chambre fermée. À l’intérieur, quatre tubes sont disposés, l’un à côté de l’autre. Les abeilles sont préalablement conditionnées pour entrer dans le seul tube coloré, contenant soit de l’eau (tube vert), soit de l’eau sucrée (tube bleu). Au début de l’expérience, la moitié des abeilles reçoit de l’eau sucrée et l’autre moitié ne reçoit rien.

Le sucre, facteur d’optimisme

Les résultats ont montré que les abeilles ayant reçu du sucre au début de l’expérience entrent plus rapidement dans le tube coloré à la recherche de nourriture. Cela montrerait qu’elles sont plus optimistes vis-à-vis de ce qu’elles pourraient trouver au bout du tube, que celles n’ayant pas reçu de récompense. Le sucre agirait donc non seulement sur l’activité et l’excitation des abeilles, mais également influencerait leur propension à faire des choix et à réagir face à certaines situations. Une autre expérience, menée par le Dr. Clint Perry et son équipe à l’Université du Queen Mary à Londres a confirmé ces résultats. Il a simulé l’attaque d’une araignée-crabe sur 35 abeilles dont la moitié avait reçu une solution sucrée et l’autre non. Ils se sont aperçu que les abeilles ayant bénéficié d’une récompense retournaient se nourrir quatre fois plus rapidement après l’attaque que celles qui n’avaient rien obtenu préalablement. Le sucre aurait donc généré un sentiment positif chez ces abeilles, diminuant ainsi leur pessimisme face à de futurs événements.

 

 De réelles émotions ?

Afin de découvrir ce qui générait réellement cet état, les scientifiques ont injecté un inhibiteur neurochimique de la dopamine, molécule responsable du plaisir, chez ces abeilles. Tout effet positif observé chez celles-ci a alors disparu, montrant que la dopamine serait, d’une part, à l’origine de ce phénomène, et d’autre part, bien présente chez ces insectes, tout comme chez les humains ou chez d’autres mammifères.

Mais comment être sûr que les abeilles ressentent réellement du bonheur et que ces résultats ne sont pas seulement des indicateurs de modifications physiologiques et comportementales ? Les scientifiques s’interrogent encore. Ce qui est certain, c’est que si émotion il y a, il serait très intéressant d’étudier l’histoire évolutive des sentiments chez les animaux et de faire le parallèle avec notre propre évolution.

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Pourquoi tout nous tombe sur les nerfs?


Sommes-nous rendu une société intolérante ? Le stress, l’impatience face aux bruits, à l’attente, aux enfants, la rage au volant et la liste est longue. Nous avons tellement d’informations en une seule journée, on interagie avec les gens avec un bref instant qu’il est frustrant de ne pas avoir de réponse dans l’immédiat. On ne sait plus attendre avec un monde qui tourne autour beaucoup plus vite. Faut-il réapprendre la courtoisie, la patience, le lâcher-prise ?
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Pourquoi tout nous tombe sur les nerfs?

 

Sommes-nous devenus plus intolérants face aux petites choses irritantes de la... (Photo thinkstock)

PHOTO THINKSTOCK

OLIVIA LÉVY
La Presse

Sommes-nous devenus plus intolérants face aux petites choses irritantes de la vie ? Le bruit des voisins est insupportable ? Les bouchons de circulation sont atroces ? Les transports en commun bondés ? Le quotidien est devenu un véritable enfer ? Pourquoi ? La faute au stress ? Au manque de temps ? Au manque de savoir-vivre ?

L’IMPATIENCE

Pour la Dre Johanne Lévesque, neuropsychologue, nous vivons désormais dans une société de l’instantané. Attendre est devenu impossible, voire intolérable.

« Le côté instantané des communications fait en sorte qu’on est de plus en plus impatient. Regardez dans quel état vous êtes quand vous n’avez pas de réponse instantanée à un courriel ou à un texto ! »

Elle explique que d’un point de vue cérébral, il y aurait un déséquilibre de la dopamine.

« C’est le messager chimique responsable de l’inhibition, de l’attente. La dopamine est aussi le neurotransmetteur le plus important dans le plaisir et la motivation. Comme on n’est plus habitué à patienter, 15 minutes vont sembler une éternité parce que désormais, la production de dopamine n’est déclenchée que pour des événements agréables et stimulants », affirme la neuropsychologue.

La peur de manquer quelque chose nous rend aussi plus impatients. Les gens s’activent sans cesse pour ne rien manquer et sont toujours connectés à leurs cellulaires.

« Il y a 100 ans, l’être humain recevait en une année la même quantité d’information qu’on reçoit aujourd’hui en une journée ! », soutient la Dre Johanne Lévesque.

LES COLÈRES SPONTANÉES

« Sur le stress chronique, ce qu’on sait, c’est que si vous prenez un rat [on ne fait pas de tests sur ce sujet sur les humains], et que vous le stressez tous les jours, qu’est-ce qui va arriver ? Sa réponse de stress biologique va diminuer, car il va s’habituer à ce même stress quotidien, mais il va y avoir un prix à payer : il va devenir 10 fois plus réactif à tout nouveau  » stresseur « , explique Sonia Lupien, fondatrice et directrice du Centre d’études sur le stress humain (CESH). Et chez l’humain, ce sera pareil. On va réagir au quart de tour à des choses qui nous laissaient indifférents. On appelle ça les colères spontanées, c’est un indice que le cerveau envoie, et qui signifie qu’il y a un stress chronique. »

 Les rages au volant sont un bel exemple de colères spontanées.

L’AUGMENTATION DES INTERFÉRENCES

« On n’a jamais été autant en interaction les uns avec les autres. En étant aussi proches, il est évident que le bruit des voisins va nous déranger. Les études démontrent qu’il y a plus de stress en milieu urbain que rural, car il y a plus d’interférences, ce qui pourrait expliquer cette sensibilité et irritabilité face aux autres », soutient Sonia Lupien.

Elle cite les recherches du Dr Irwin Sarazon qui a conclu que le stress résultait d’une interférence. Par exemple, lors d’un concert, si une personne de grande taille s’assoit devant et vous bloque la vue, c’est une interférence. C’est désagréable, ça gâche votre plaisir et ça vous cause du stress.

« Si vous êtes déjà à un niveau de stress élevé et que vous êtes dérangé par des interférences à répétition, vous serez évidemment plus irritable, mais le sujet n’a pas été étudié de cette façon », explique Sonia Lupien.

La spécialiste du stress estime que le festival des cônes orange n’est autre que de l’interférence cognitive à temps plein sur des milliers de gens.

« C’est un laboratoire humain sur le stress. Jour après jour, les gens se retrouvent devant des situations imprévisibles et se disent : où vais-je encore rester pris et quel sera mon retard ? C’est la recette parfaite où on joue avec nos nerfs. »

MANQUE DE SAVOIR-VIVRE

Il n’y a aucun doute, il y a un manque de civilité et de courtoisie au quotidien. La politesse est en déclin.

« Quand on sort de chez soi, on se rend compte qu’il y a des décalages dans le savoir-vivre. On se demande si la politesse se transmet encore ou qu’elle est chose du passé », déplore Julie Blais Comeau, spécialiste de l’étiquette.

Sur les trottoirs, elle remarque que les gens ont la tête penchée sur leur téléphone intelligent, écouteurs dans leurs oreilles, ne voient et n’entendent plus rien et foncent donc dans les passants !

« Il y a des campagnes de publicité qui ont pour thème la courtoisie au volant et dans les transports en commun. Pourquoi ? Parce qu’on a oublié les règles de base ! Il faut nous les rappeler à coups de publicité ! Vous imaginez ! On ne met plus les clignotants, on dépasse n’importe comment, on se bat pour entrer dans l’autobus et dans la rue les voitures éclaboussent les passants ! »

Elle suggère le retour des cours de respect et de civilité à l’école.

PERFORMANCE, PRESSION ET MANQUE DE TEMPS

« Dans le contexte actuel de la conciliation travail-famille, les gens manquent de temps. Le travail déborde sur les moments passés en famille, car les exigences sont plus élevées, les échéances plus serrées, on demande d’être très performants, et c’est stressant. Le marché du travail est précaire et les revenus incertains, alors les employés sont sous pression », explique Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences de l’administration, TELUQ.

Du côté de la famille, la professeure indique que les ruptures familiales sont de plus en plus nombreuses et qu’on demande aux enfants d’être toujours plus performants.

LES EMPLOYÉS EN MAL DE RECONNAISSANCE

En ressources humaines, Diane-Gabrielle Tremblay observe qu’il y a une grande absence de reconnaissance.

« J’entends souvent dans les enquêtes que le travail accompli n’est jamais reconnu à sa juste valeur alors que ça ne coûte rien de féliciter ses employés à qui on en demande toujours plus ! Pourquoi les cadres ne donnent pas cette reconnaissance tant demandée et qui fait toute la différence ? », s’interroge-t-elle. 

Le télétravail, une ou deux fois par semaine est une des pistes de solution pour avoir des employés plus heureux et donc moins irritables, au quotidien.

« Les études sont très positives et démontrent que les gens ne sont pas dérangés, qu’ils ne perdent pas de temps dans les transports et veulent conserver ce qu’ils considèrent comme un avantage. C’est dommage, car on ne considère pas assez le télétravail, alors qu’il y a un vrai intérêt, un taux de performance élevé et moins de stress », estime Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’école des sciences de l’administration, TELUQ.

ON TOLÈRE MOINS LES ENFANTS

« Dans une société vieillissante, on perçoit les enfants comme le choix des adultes qui en sont les uniques responsables. C’est très néo-libéral comme approche alors que dans d’autres cultures, les enfants font partie de la vie de la collectivité, tout le monde participe à leur bien-être, l’État, la municipalité et ils sont, en quelque sorte, la responsabilité de tous, ce qui n’est pas le cas ici, constate Stéphanie Gaudet, professeure de sociologie à l’Université d’Ottawa. Nous vivons dans une société qui individualise tous nos choix, c’est certain qu’on est plus intolérant parce qu’on se dit, quand on voit des enfants agités, qu’il n’est pas normal que les parents ne les contrôlent pas, car ils ont fait le choix d’en avoir ! »

LE MODE DE VIE EN SOLO

28 % des Canadiens 33 % des Québécois.

On vit plus que jamais seul, c’est le mode de vie

« Évidemment, ça a un impact sur notre façon d’être, car cette individualité fait en sorte qu’on tolère moins les autres », observe la professeure.

LA CULTURE MARCHANDE

« La culture marchande fait ressortir le côté individualiste. Je suis un client, j’ai payé pour mon billet d’avion, j’ai droit à avoir un vol calme, car quand on paye pour un service, on veut qu’il soit adéquat. […] La culture de la consommation est valorisée, de nombreux ménages canadiens sont endettés, notre mode de vie fait en sorte qu’on n’a pas de marge de manoeuvre pour faire face aux imprévus de la vie : un enfant en difficulté, des parents malades et tout déraille. Toute l’organisation de la société n’aide pas les individus. C’est chacun pour soi, chacun à sa place, ça manque d’humanité », se désole la sociologue.

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>Comment rester calme ou éviter de s’énerver ?

Le fameux « lâcher-prise » est de mise. On ne peut pas tout faire et tout maîtriser, tout le temps ! Il faut faire des choix et accepter ses limites. Si les colères spontanées deviennent récurrentes, c’est peut-être le temps de prendre un moment de réflexion.

« Il faut diminuer notre réponse au stress, aller faire une marche et perdre l’énergie mobilisée, car c’est ce qui fait en sorte que nous sommes tendus. Fondamentalement, il va falloir un jour changer de mode de vie, car quand vous êtes en colère, dites-vous que la seule personne qui souffre, c’est vous » estime Sonia Lupien, directrice du Centre d’études sur le stress humain.

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Un vaporisateur nasal testé contre la dépendance aux jeux de hasard


Un vaporisateur nasal qui pourrait aider ceux qui sont dépendant des jeux de hasard. Si les études sont concluantes, je suis certaines que des casinos vont voir ce nouveau moyen de mauvais augure
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Un vaporisateur nasal testé contre la dépendance aux jeux de hasard

 

 

Sur cette photo, le casino de Montréal.... (MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE)

Sur cette photo, le casino de Montréal.

MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

 

Agence France-Presse

Un pschitt dans les narines et l’envie de jouer disparaît: des chercheurs finlandais ont annoncé lundi lancer une étude unique en son genre pour mesurer l’efficacité d’un vaporisateur nasal contre la dépendance aux jeux de hasard.

Le vaporisateur contient du naloxone, un traitement d’urgence des overdoses aux opiacés qui permet d’agir sur la production de dopamine, un neurotransmetteur lié au plaisir, au rôle central dans les dépendances.

« Jouer répond à un comportement très impulsif (…). Le besoin de jouer est immédiat, c’est pour cette raison que nous cherchons un médicament à effet rapide (…). Le vaporisateur nasal agit en quelques minutes », a expliqué à l’AFP Hannu Alho, professeur de toxicologie à l’Institut national de la santé et du bien-être de Helsinki.

Chaque volontaire – M. Ahlo compte en rassembler 130 – pourra utiliser son vaporisateur pendant trois mois. La moitié d’entre eux recevra un vaporisateur placebo.

Selon le chercheur, l’étude est la première en son genre. Des scientifiques avaient auparavant essayé d’utiliser une substance similaire au naloxone, en gélules, mais le traitement n’était pas efficace, au moins une heure s’écoulant avant que le médicament ne fasse effet.

Les résultats de l’étude devraient être connus dans un an et demi.

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Un gène du bonheur uniquement chez la femme


C’est récent comme étude et demande d’être approfondie, mais il semble que le bien-être pourrait être génétique du moins pour les femmes,(toutes les femmes n’ont pas nécessairement ce gène)  qui dus par un gène particulier, alors que chez l’homme ce gène favoriserait l’agressivité. Cependant, il y a quand d’autres facteurs qui doivent rentrer en ligne de compte et les hommes ont leurs moyens pour être heureux .. Et parait-il que ces messieurs éprouveraient un sentiment de bien-être quand ils font du ménage. C’est bon à savoir ! Non ? 😉
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Un gène du bonheur uniquement chez la femme

 

Par Janlou Chaput, Futura

 

Les femmes auraient droit à un gène du bonheur qui produit presque l’effet inverse chez l’homme. Cet allèle particulier procure du bien-être quand il est présent en un exemplaire, et encore plus lorsqu’il est en deux copies !

Les hommes et les femmes pourraient ne pas demeurer libres et égaux en bonheur. En effet si cet état de plénitude a une forte composante génétique, la gent féminine jouirait d’un avantage sur son homologue masculine. Un allèle particulier du gène Maoa (monoamine oxydase A) procurerait du bien-être chez la femme alors qu’il favoriserait l’agressivité chez l’homme. Comment est-ce possible ?

Le contexte : le bien-être génétique

La génétique s’immisce vraiment partout et joue parfois en notre faveur. Ainsi, des études menées auprès de jumeaux indiquent qu’elle explique entre 35 et 50 % des variations de bonheur entre les individus. La joie de vivre est donc en partie dans l’ADN.

Si d’une part cela justifie le fait que tout le monde n’a pas la même conception du plaisir, l’aptitude au bonheur est également dépendante du sexe. En effet, de précédents travaux tendent à montrer que les femmes se déclarent plus heureuses que les hommes, même si elles sont davantage victimes de troubles de l’humeur et de l’anxiété.

Pourquoi ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre une équipe de chercheurs de l’University of South Florida en évaluant l’effet de différentes versions d’un même gène, nommé Maoa, sur le bien-être des hommes et des femmes.

Mais cet effet ne se constate pas chez les individus masculins. Au contraire, cet allèle avait déjà été surnommé par quelques scientifiques le « gène du guerrier » du fait de l’agressivité qu’il engendre. Il est également associé à l’alcoolisme et au comportement antisocial. Même séquence ADN, effets presque opposés !

Le bonheur serait aussi codé dans l'ADN, en partie dans certaines formes du gène Maoa des femmes. Les hommes ont-ils eux aussi un équivalent ? © Maurizio de Angelis, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Le bonheur serait aussi codé dans l’ADN, en partie dans certaines formes du gène Maoa des femmes. Les hommes ont-ils eux aussi un équivalent ? © Maurizio de Angelis, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Dans ce travail publié dans Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry, les auteurs relatent leur protocole. Une analyse génétique de la version de Maoa de 345 volontaires (193 femmes et 152 hommes) était mise en parallèle à un questionnaire dans lequel les cobayes devaient déclarer leur niveau de bonheur.

De façon surprenante, l’allèle qui conduit à une expression moindre de l’enzyme était associé au bonheur chez les femmes. Celles possédant une seule version disaient être plus heureuses que celles qui en étaient dépourvues. Mais ces premières étaient dépassées dans l’intensité du bien-être par les femmes homozygotes, c’est-à-dire dotées de deux de ces allèles.

Où résiderait l’efficacité de Maoa ? Ce gène code pour une enzyme qui découpe des neurotransmetteurs importants, comme la sérotonine et la dopamine. Or ces molécules contribuent au bonheur et sont même à la base de certains antidépresseurs. Cet allèle correspond à la forme la moins active, celle qui préserve davantage ces neurotransmetteurs de la famille des monoamines, leur permettant d’augmenter leur efficacité et d’améliorer le bien-être.

Reste à résoudre la question de la spécificité de genre : pourquoi les hommes n’en bénéficient pas ? Les auteurs suggèrent que les hauts niveaux de testostérone annihilent cet effet. Mais cela reste à prouver.

L’œil extérieur : c’est quand le bonheur ?

Si le bien-être moral dépend évidemment du contexte, la génétique y contribue également. Cependant, ce domaine de recherche étant récent, les scientifiques creusent afin de combler les nombreuses lacunes auxquelles ils doivent faire face. Ils supposent par exemple que le bonheur ne dépend pas d’un gène ni d’un groupe de gènes, mais plutôt de l’interaction entre plusieurs de ces groupes, rendant les situations encore plus complexes qu’elles ne le sont déjà.

Cependant, tout ne tient quand même pas dans les gènes. Et les hommes aussi ont leur façon d’être heureux. Ce n’est pas un collectif féministe qui le dit mais bel et bien une étude scientifique : ils éprouvent davantage de bien-être lorsqu’ils font le ménage

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Voilà ce qui se passe en vous après avoir mangé un Big Mac


En bref, il n’y a rien de bon de manger un big mac ou tout autre malbouffe du même genre, surtout quand c’est trop souvent. La digestion est difficile et plus long sans compter les effets négatifs sur le corps
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Voilà ce qui se passe en vous après avoir mangé un Big Mac

 

Voilà ce qui se passe en vous après avoir mangé un Big Mac

Que se passe-t-il dans votre corps après avoir mangé un Big Mac?

Quels effets provoque la malbouffe sur notre corps? Vilipendé par les nutritionnistes et les adeptes de la nourriture bio, le Big Mac n’a pas bonne presse. Accusé d’être à l’origine de désordres dans notre organisme, le célèbre hamburger de chez McDonald’s n’est pas ce que l’on pourrait appeler «un menu diététique». Mais est-il si mauvais que cela?

DES CONSTATATIONS DIFFICILES À DIGÉRER 

Selon une récente étude, voilà comment réagit votre corps lors de la digestion d’un Big Mac. Composé de deux tranches de pain dans lesquelles viennent s’insérer un boulette de boeuf haché, une tranche de cheddar, des feuilles de laitue, ainsi que des oignons et des cornichons, il faut déjà  savoir que ce hamburger fait généralement pas moins de 520 calories.

Dix minutes après avoir avalé la dernière bouchée de votre hamburger, le niveau de sucre dans le sang augmente et notre cerveau déclenche aussitôt la production de dopamine. La molécule du plaisir par excellence, qui procure un sentiment de bien-être et de satisfaction.

Dix minutes encore plus tard, voilà que le fructose et le sel contenus dans le burger rentrent à leur tour en scène. Lorsqu’ils se trouvent en trop grande quantité dans l’organisme, ces deux-là  menacent d’obésité, d’hypertension, de diabète ou encore de maladies cardiaques.

Une demi-heure après avoir terminé votre Big Mac, votre corps commence à souffrir d’un début de déshydratation. En cause: les 950 milligrammes de sodium (le sel) cachés dans le hamburger.

Une heure après, c’est cette fois votre taux de sucre dans le sang qui se met à chuter. Résultat: une sensation de faim irrépressible vous assaille à nouveau.

Enfin, sachez qu’il vous faudra peut-être trois jours au lieu des 24 à 72 heures habituelles pour digérer complètement votre repas. La cause? La présence d’acides gras trans qui auront également une incidence sur l’augmentation du «mauvais» cholestérol (LDL), sur les risques cardiovasculaires, ainsi que sur l’apparition de certains cancers.

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► La maladie de Parkinson: une histoire de l’évolution des traitements


L’histoire de la maladie de Parkinson est assez récente du moins la description des symptômes ainsi que les traitements pour atténuer l’évolution de la maladie
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La maladie de Parkinson: une histoire de l’évolution des traitements

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

Le premier médecin à fournir une description détaillée de la maladie se nommait James Parkinson. Il était le fils de John Parkinson, lui-même médecin chirurgien à Londres vers le milieu des années 1760 jusqu’à la fin des années 1780 où il cède son cabinet à son fils James. Celui-ci était d’ailleurs doté d’un esprit encyclopédique assez remarquable. C’était un véritable touche-à-tout. Par exemple, il déclarait à qui voulait l’entendre que tous les médecins devraient connaître la sténographie, méthode qu’il pratiquait lui-même pour écrire les dossiers de ses patients, ses articles scientifiques et ses livres.

Tout en s’occupant de ses patients, le Dr Parkinson s’intéressait de près à la politique. Il s’est fait le défenseur des milieux défavorisés doublé d’un antimonarchiste actif. Selon certains historiens, il fut même un artisan de la Révolution française. Il a d’ailleurs publié plus d’une vingtaine de pamphlets politiques entre 1783 et 1795. Élu pour siéger à la Chambre des communes du gouvernement britannique, il demeurait néanmoins membre de sociétés secrètes anglaises reconnues pour leurs visions anarchiques. Tant et si bien qu’il fut convoqué devant le Conseil privé pour être questionné concernant un complot d’assassinat contre le roi d’Angleterre (Georges III). Heureusement, l’affaire n’alla pas plus loin et le docteur mit fin à ses implications politiques dès 1795.

De 1799 à 1817, il signa trois traités médicaux d’importance : le premier sur la goutte (1799), l’autre sur la péritonite et le troisième sur la paralysie tremblante (ou agitante, selon les sources). Son traité intitulé An Essay on the Shaking Palsy parut à Londres en 1817 et fit histoire. Il y décrivait de façon claire et précise les symptômes de six patients souffrant de cette affection. Le plus surprenant est que le docteur Parkinson n’examina réellement qu’un seul de ces patients. Pour les autres, il ne s’agissait que d’observations faites au hasard dans les rues. Plus de 60 ans plus tard, le médecin français Jean-Martin Charcot donnera le nom maladie de Parkinson à cette maladie en son honneur.

Il partagera la dernière partie de sa vie entre la médecine, la géologie et la paléontologie. Il publia d’ailleurs un livre portant sur une introduction à l’étude des fossiles. Il participe à la fondation de la Geological Society of London.

L’autre grand nom dans la description de la maladie de Parkinson est un neurologue français: Jean-Martin Charcot (1825-1893). Œuvrant à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, il y contribuera de manière remarquable à l’étude de la physiologie et de la pathologie du système nerveux. C’est lui qui, comme nous l’avons vu, donnera le nom de maladie de Parkinson en hommage à son premier descripteur.

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson.

Les causes

Dès 1919, un médecin russe, le Dr Konstantin Tretiakof, grâce à des autopsies sur des patients atteints, montre que la maladie origine d’un mauvais fonctionnement de la partie la plus profonde du cerveau au niveau du tronc cérébral dans une région appelée locus niger ou encore substance noire. Il y observe une perte de neurones et une dépigmentation. En 1920, l’encéphalite épidémique de von Economo fait de nombreuses victimes, plusieurs de ceux qui y survivent se révèlent atteints de la maladie de Parkinson. Il devient alors possible de discerner entre la maladie de Parkinson (idiopathique) et le syndrome parkinsonien.

Le remède

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson. Après des études en médecine, tôt le Dr Carlsson oriente sa carrière vers la recherche en pharmacologie plus particulièrement en neurophysiologie et en neuropharmacologie. Lorsque ce chercheur parle pour la première fois du rôle de la dopamine dans le cerveau en 1957, il est pratiquement perçu dans la communauté scientifique comme un hérétique. Dans une entrevue qu’il accorda à l’éditeur en chef de la Fondation Nobel le 9 avril 2008, Carlsson énumérera les résistances du milieu scientifique auxquelles il a dû faire face à ses débuts (pour l’entrevue complète, le lecteur peut consulter ce site).

Il faut bien se rappeler que jusqu’à la fin des années 1950, deux thèses pour expliquer le fonctionnement cérébral s’affrontaient. Il y avait les tenants de la thèse électrique qui étaient de loin les plus nombreux et qui croyaient que le signal nerveux voyageait entre les neurones par l’influx électrique. Il y avait aussi ceux, une très faible minorité, dont faisait bien sûr partie Carlsson, qui croyait que la chimie pouvait aussi y avoir un rôle à jouer. Chaque époque a ses dogmes. L’autre auquel Carlsson devait faire face était que la dopamine n’était pas du tout acceptée comme un neurotransmetteur. En effet, cette substance n’avait aucun effet sur d’autres tissus, contrairement à l’acétylcholine qui pouvait faire réagir des fibres cardiaques ou musculaires in vitro. Elle était alors considérée comme un composé inactif, un métabolite utile dans la synthèse de la noradrénaline. Notre chercheur avait donc une bonne côte à remonter pour faire accepter ses hypothèses.

Pour y parvenir, il s’associa avec un autre chercheur, Nils Hillarp, et décida de prouver l’exactitude de sa thèse en travaillant avec une molécule reconnue pour son action sur les réserves de neurotransmetteur dans le cerveau: la réserpine. Utilisée d’abord comme antidépresseur chez l’humain et sédatif chez les chevaux, cette molécule, lorsqu’administrée à fortes doses détruit les réserves de dopamine au cerveau provoquant des syndromes parkinsoniens. L’utilisant chez des animaux de laboratoire, Carlsson put démontrer qu’une administration de L-dopa (ou Lévodopa), un précurseur immédiat de la dopamine, arrêtait les symptômes du Parkinson. Ces résultats spectaculaires convainquirent rapidement la communauté scientifique et ouvrirent la voie à toute une série de recherche sur les neurotransmetteurs. Ils donnèrent aussi un élan extraordinaire aux recherches en neuropharmacologie. En 2000, Arvid Carlsson, Paul Greengard et Eric R. Kandel se virent attribuer le Prix Nobel de Médecine ou de Physiologie pour leurs découvertes.

Moins de 10 ans plus tard, soit en 1967, un chercheur autrichien, Oleh Hornykiewiez démontre que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une perte massive de la dopamine. Mais la L-dopa était difficile d’administration, car il fallait utiliser de très fortes doses pour qu’une partie de celles-ci puissent atteindre les zones du cerveau visées et les résultats demeuraient mitigés. La même année un autre pas sera franchi par le scientiste américain Georges C. Cotzias et son équipe. Au lieu d’administrer de fortes doses, ils eurent l’idée de fragmenter la dose en plusieurs traitements. Ainsi en donnant de faibles doses de L-dopa à chaque deux heures, ils réussirent à obtenir une disparition quasi complète des tremblements chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Les lettres de noblesse de la Lévidopa étaient dès lors signées.

La lévodopa demeure, comme nous l’avons souligné, le médicament de première ligne pour le traitement de la maladie de Parkinson. Mais après plusieurs années d’utilisation (en général de 3 à 5 ans), les patients connaîtront des fluctuations du médicament (effet ON OFF) ainsi que des épisodes de figements (freezing) et des mouvements involontaires, dyskinésies, peuvent aussi commencer à se manifester. D’autres médicaments pouvant retarder l’apparition de ces symptômes sont alors utilisés comme les inhibiteurs de la MAO B (mono-amine oxydase B) ou rasagiline. Ceux-ci peuvent être employés dans les tout premiers stades de la maladie et permettent de repousser dans le temps la prise de la lévodopa. Les inhibiteurs de la COMT (catéchol-0-méthyltransférase) sont aussi utilisés en même temps que la L-dopa afin d’empêcher que celle-ci ne soit dégradée avant d’atteindre le cerveau. Ceci permet indirectement d’augmenter la quantité de dopamine au cerveau donc de diminuer les doses le lévodopa et retarder ou ralentir les périodes ON-OFF. L’amantadine peut aussi être utilisée de manière concomitante avec la lévodopa. Elle permet de diminuer les dyskinésies. Enfin, on a encore parfois recours aux anticholinergiques, surtout chez les patients plus jeunes qui ont des problèmes légers dans les tout premiers stades de la maladie.

La découverte de la dopamine constitue donc une étape capitale dans l’acquisition des connaissances sur le fonctionnement du cerveau humain.

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Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: de la catoche à la maladie de Parkinson


Kampavata, la catoche cela vous dit quelque chose ? Ce sont les anciens noms de la maladie de Parkinson. Ce qui est le plus surprenant, il y a plus de 6000 on connaissait la maladie mais aussi le remède et ce n’est que que dans les années 1960 que le médicament réapparu
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Il était une fois la maladie: de la catoche à la maladie de Parkinson

 

Bien sûr, la maladie est plus connue sous le nom du médecin britannique Parkinson. Mais elle existait bien avant et son remède principal aussi. Tous deux furent longtemps tombés dans l’oubli.

L’Antiquité

En Inde, il y a plus de 6 000 ans, on retrouvait le terme Kampavata. Dans le vaste traité médical de l’Ayurvéda, on décrivait plusieurs maladies présentant des tremblements. L’une d’entre elles ressemble beaucoup au Parkinson. Les tremblements alors étaient attribués à Vata, représentation des éléments de l’air et de l’éther liés à la circulation, la respiration et les fonctions motrices entre autres. On proposait alors comme traitement une plante: la Mucuna Pruriens aussi connue vulgairement sous le nom de haricot de velours ou de pois Mascate. Ce qui n’est pas dénué de bon sens, la partie interne de la gousse contient de la dihydroxyphénylalanine mieux connu sous le nom de Lévodopa qu’on utilise actuellement. Puis pour plus de 6 000 ans, la maladie et son remède disparaissent des écrits médicaux.

Il faudra attendre plus de 200 ans après Jésus-Christ pour la voir réapparaitre sous la plume de Claudius Galien qui décrivit à son tour diverses maladies avec tremblements. Parmi celles-ci, on trouve cette description: il s’agit d’une affection cérébrale avec sopor, engourdissement, rigidité et immobilité du tronc et des membres, enfin avec écartement des paupières et fixité du regard. Le patient git sur son lit, rigide, comme fait de bois, tremblant, constipé, et ayant des problèmes psychiatriques. Galien nomme cette maladie: la catoche, d’un verbe latin signifiant retenir, saisir.

Puis on oublie à nouveau

De nouveau la maladie semble passer aux oubliettes, si bien qu’on en retrouve la trace seulement en 1680 alors que John Aubrey, un écrivain et érudit anglais surtout connu pour ses recueils de courtes biographies, relatait dans l’une de celles-ci que le philosophe Thomas Hobbes souffrait de paralysie tremblante des mains. Aubrey écrivait au sujet de Hobbes:

«Il n’a plus pu écrire lisiblement depuis 1665 ou 1666. J’ai pu l’observer dans certaines des lettres qu’il m’a écrites.» (Référence : Aubrey, John, Briefs Lives, Clarendon Press, Oxford, England, 1898. P.352)

Puis un médecin méconnu

Le docteur Ferenc Papai Pariz, un médecin hongrois, écrivit un texte qui pour la première fois dans l’histoire décrivait parfaitement la maladie de Parkinson selon ses quatre signes distincts: le tremblement au repos, la rigidité, la lenteur du mouvement et l’instabilité posturale. Mais le livre de Pariz a été publié en Hongrie et ne connut qu’une diffusion des plus limitées, autrement, il serait fort à parier que la maladie porterait le nom de Papai Pariz. Ce texte a été découvert seulement en 2010 par le neurologue hongrois Daniel Bereczki, professeur à University Medical School, Debrecen. (Référence : Berezki, Daniel, The description of all four cardinal signs of Parkinson’s disease in a Hungarian medical text published in 1690, Parkinsonism & Related Disorders, Volume 16, Issue 4, Elsevier, Canada, May 2010, pp 290-293)

Et enfin Parkinson

James Parkinson était le fils de John Parkinson, lui-même médecin chirurgien à Londres vers le milieu des années 1760 jusqu’à la fin des années 1780 où il céda son cabinet à son fils James. Celui-ci était d’ailleurs doté d’un esprit encyclopédique assez remarquable. C’était un véritable touche-à-tout. Ainsi, il déclarait à qui voulait l’entendre que tous les médecins devraient connaître la sténographie, méthode qu’il pratiquait lui-même pour écrire les dossiers de ses patients, ses articles scientifiques et ses livres.

De 1799 à 1817, le docteur Parkinson signa trois traités médicaux d’importance: le premier sur la goutte (1799), l’autre sur la péritonite et le troisième sur la paralysie tremblante (ou agitante, selon les sources). Son traité intitulé An Essay on the Shaking Palsy) parut à Londres en 1817 et fit histoire. Il y décrivait de façon claire et précise les symptômes de six patients souffrant de cette affection. Le plus surprenant est que le bon docteur n’examina réellement qu’un seul de ces patients. Pour les autres, il ne s’agissait que d’observations faites au hasard dans les rues.

Mais le docteur Parkinson voulait bien caractériser cette maladie, méconnue selon lui. Il écrivit:

«Parmi les diagnostics incorrects, la confusion et l’emploi vague du terme de la paralysie tremblante, c’est Galien qui a marqué son caractère particulier par un terme approprié: catoche.» (Réf : Parkinson, James. An Essay on the Shaking Palsy, Sherwood, Neely and Jones, London, England 1817)

L’autre grand nom dans la description de la maladie de Parkinson est un neurologue français: Jean-Martin Charcot (1825-1893). Œuvrant à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, il y contribuera de manière remarquable à l’étude de la physiologie et de la pathologie du système nerveux. C’est donc plus de 60 ans plus tard, que ce célèbre médecin donnera le nom maladie de Parkinson à cette maladie en son honneur.

Les causes

Dès 1919, un médecin russe, le Dr Konstantin Tretiakof, grâce à des autopsies sur des patients atteints, montra que la maladie origine d’un mauvais fonctionnement de la partie la plus profonde du cerveau au niveau du tronc cérébral dans une région appelée locus niger ou encore substance noire. Il y observe une perte de neurones et une dépigmentation. En 1920, l’encéphalite épidémique de von Economo fait de nombreuses victimes, plusieurs de ceux qui y survivent se révèlent atteints de la maladie de Parkinson. Il devient alors possible de discerner entre la maladie de Parkinson (idiopathique) et le syndrome parkinsonien.

Et le remède

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson. Lorsque ce chercheur parle pour la première fois du rôle de la dopamine dans le cerveau en 1957, il est pratiquement perçu dans la communauté scientifique comme un hérétique.

À cette époque et jusqu’à la fin des années 1950, deux thèses pour expliquer le fonctionnement cérébral s’affrontaient. Il y avait les tenants de la thèse électrique qui étaient de loin les plus nombreux et qui croyaient que le signal nerveux voyageait entre les neurones par l’influx électrique. Il y avait aussi ceux, une très faible minorité, dont faisait bien sûr partie Carlsson, qui croyait que la chimie pouvait aussi y avoir un rôle à jouer.

Mais il faut croire qu’il avait raison: en 2000, Arvid Carlsson, Paul Greengard et Eric R. Kandel se virent attribuer le Prix Nobel de Médecine ou de Physiologie pour leurs découvertes. En 1967, un chercheur autrichien, Oleh Hornykiewiez démontre que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une perte massive de la dopamine. Mais la L-dopa était difficile d’administration, car il fallait utiliser de très fortes doses pour qu’une partie de celles-ci puissent atteindre les zones du cerveau visées et les résultats demeuraient mitigés.

La même année, un autre pas sera franchi par le scientiste américain Georges C. Cotzias et son équipe. Au lieu d’administrer de fortes doses, ils eurent l’idée de fragmenter la dose en plusieurs traitements. Ainsi en donnant de faibles doses de L-dopa toutes les deux heures, ils réussirent à obtenir une disparition quasi complète des tremblements chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Les lettres de noblesse de la Lévidopa étaient dès lors signées.

La lévidopa était devenue et demeure le traitement de première ligne contre la maladie de Parkinson. C’est un détour historique de plus de 8 000 ans entre la médecine ayurvédique qui traitait le Kampavata avec le haricot de velours (contenant de la Lévidopa) et la médecine moderne qui administre aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson le Lévidopa. Comme quoi, la vérité finit toujours par s’imposer…

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Les différences entre les introvertis et les extravertis, selon la science


Que nous soyons intravertis ou extrovertis tout se joue avec les neurotransmetteurs et le système nerveux. Pour ma part, je sais que je suis introvertie, mais quand je travaillais, bien intégré au groupe, c’était tout à fait le contraire ..
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Les différences entre les introvertis et les extravertis, selon la science

 

INTROVERTED

Je me tiens debout au beau milieu de la foule devant la scène miteuse d’un petit club. Mes deux amis, tous deux extravertis, m’encadrent et se balancent, le sourire aux lèvres, en rythme avec les fredonnements du chanteur indé. Je me suis bien amusée, mais, là, je rêve de rentrer chez moi pour retrouver mon lit. La musique forte, la foule compacte d’étrangers et les interminables discussions tout au long de la nuit m’ont épuisée. La soirée a été trop longue et trop intense, pour une introvertie comme moi.

Je préférerais savourer la solitude paisible de mon appartement. Rien que moi, sans le moindre bruit, peut-être un bon livre ou Internet pour m’aider à me recentrer et recharger les batteries après une telle dose de contacts. Mes amis extravertis, eux, pourraient sans doute rester et papoter encore longtemps après le rappel. Au moment de partir, ils se sentiront rechargés à bloc et n’auront pas besoin de période de récupération. Alors, pourquoi ma réaction est-elle à ce point différente de la leur dans une situation similaire? La réponse réside dans un certain nombre de différences-clés liées au fonctionnement du cerveau des introvertis.

La dopamine

L’une des différences majeures entre le cerveau des introvertis et celui des extravertis est la façon dont nous réagissons au neurotransmetteur qu’est la dopamine. Ce composé chimique nous pousse à chercher des récompenses extérieures, comme un salaire, une promotion, un partenaire ou un projet professionnel très convoité. Avec la dopamine, introvertis et extravertis se montrent plus bavards, plus attentifs à ce qui les entoure et prêts à prendre des risques et à explorer leur environnement.

La quantité de dopamine secrétée est la même chez un introverti et un extraverti. Tous deux en produisent la même quantité, mais les circuits de récompense activés par la dopamine ne réagissent pas de la même manière. Selon Scott Barry Kaufman, directeur de l’Imagination Institute, l’activité chimique serait plus importante dans le cerveau d’un extraverti.

À l’idée de récupérer le numéro de téléphone d’une personne qui nous plaît ou d’obtenir une promotion au travail, par exemple, les extravertis sont bien plus stimulés que les introvertis. Une poussée d’émotions positives les fait vibrer, alors que les introvertis se sentent plutôt débordés par leurs émotions.

Pour mes amis, le bruit et la foule des spectateurs font simplement partie du plaisir. En réalité, l’intensité de cette stimulation leur sert de signal : ils ont atteint leur objectif (la récompense étant les contacts humains et la fête toute la nuit). Pour moi, plus la soirée tire en longueur, plus le vacarme devient source de gêne, de fatigue, voire de souffrance, à mesure que grandit la saturation sensorielle.

L’acétylcholine, clé de la différence des introvertis

Dans l’ouvrage Quiet Kids: Help Your Introverted Child Succeed in an Extroverted World, Christine Fonseca explique que les introvertis préfèrent un autre neurotransmetteur, l’acétylcholine. À l’instar de la dopamine, l’acétylcholine intervient aussi sur le plaisir, à la différence qu’elle nous procure une sensation de bien-être pendant l’intériorisation. Elle décuple notre capacité à réfléchir, à méditer et à nous concentrer intensément sur une seule chose pendant une période assez longue. Elle aide aussi à comprendre pourquoi les introvertis apprécient les environnements calmes : il est plus facile d’intérioriser lorsqu’on ne subit aucun stimulus extérieur. Quand je me détends chez moi, en toute tranquillité, plongée dans un livre ou à regarder Netflix, je me délecte des effets de l’acétylcholine.

Des systèmes nerveux différents

Une autre explication pour assembler le puzzle de la différence entre introvertis et extravertis se situe dans le système nerveux, écrit le Dr Marti Olsen Laney dans son livre The Introvert Advantage: How to Thrive in an Extrovert World. L’acétylcholine est liée au système nerveux parasympathique, que l’on appelle aussi « SNAp » ou système vagal, responsable d’activités comme la digestion et le repos. Lorsque nous le sollicitons, notre organisme économise de l’énergie et nous nous coupons de notre environnement. Nos muscles se détendent, nous emmagasinons de l’énergie, nous digérons les aliments, nos pupilles se rétractent pour ne laisser passer qu’un minimum de lumière, le rythme cardiaque ralentit et la pression sanguine baisse. En gros, notre corps se prépare à l’hibernation et à la contemplation, deux phénomènes que les introvertis apprécient le plus.

Extravertis comme introvertis utilisent ces deux systèmes à différents moments et sollicitent tout autant les deux types de neurotransmetteurs. Mais, comme on pouvait s’y attendre, les extravertis ont tendance à favoriser l’autre partie de leur cerveau : le système nerveux sympathique ou orthosympathique, en charge des instincts de survie, comme la fuite, l’attaque ou l’immobilisation. Cette partie de l’encéphale nous encourage à faire de nouvelles découvertes et nous rend actifs, audacieux et curieux. Le cerveau, alerte, se concentre sur ce qui nous entoure. Les taux de glycémie et d’acides gras libres augmentent pour nous fournir davantage d’énergie, et la digestion ralentit. Notre capacité de réflexion est limitée et nous nous préparons à prendre des décisions très rapides. Alors que les extravertis se délectent des émotions positives générées par la dopamine lorsqu’ils sollicitent le système nerveux sympathique, les introvertis, comme moi, y voient un trop grand stimulus.

Les introvertis sont-ils asociaux?

Si vous vous méprenez sur l’introversion, vous pouvez penser que les introvertis sont asociaux, solitaires ou impolis. Pendant le concert, je me suis précipitée vers la porte d’entrée à la première occasion, abandonnant mes deux amis dans la salle. J’imagine qu’ils sont partis à contrecœur après la dernière chanson, une fois les lumières rallumées et après que le videur les a poussés dehors sans autre forme de procès. De mon côté, étant donné la façon dont fonctionne le cerveau des introvertis, il semble logique qu’après plusieurs heures de stimulation et de communication, j’aie éprouvé le besoin de m’isoler. Non pas que je n’apprécie pas les autres, mais les rapports sociaux me demandent plus d’efforts et me fatiguent plus vite que les extravertis. Bien installée à la maison, dans un environnement calme et familier, je me suis détendue et la pression est retombée. J’irai sans le moindre doute à un autre concert et je ressortirai avec des extravertis, mais seulement quand j’aurai pris le temps de me retrouver seule au calme pour me ressourcer. Et pas avant!

Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on écoute de la musique ?


Personnellement, j’écoute que rarement, très rarement la musique, alors qu’il semble que cela a un effet positif pour la mémoire et le corps. Encore faut-il que ce soit le genre de musique qu’on aime
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Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on écoute de la musique ?

 

. La musique rythme notre quotidien. Que ce soit au réveil, sous la douche, en voiture, pendant une séance de sport, à l’apéro ou encore en soirée, elle est partout. En plus du plaisir auditif qu’elle nous procure, la musique que vous écoutez peut affecter votre manière d’agir et de penser !

Ça met de bonne humeur

Écouter de la musique a un effet positif sur notre cerveau et peut nous remonter le moral en moins de deux. Lorsque nous écoutons un morceau qui nous plaît, notre cerveau libère de la dopamine, qui améliore notre bonheur. En revanche, ça fonctionne uniquement si vous avez l’envie d’être heureux. Quelqu’un de « triste » ou « dépressif » ne ressentira pas forcément de changement dans son humeur.

On travaille mieux

Les gens qui travaillent en musique seraient plus enclins à mieux travailler du fait qu’ils effectueraient leurs tâches avec plus d’entrain. On appelle cela « l’effet Mozart » depuis une étude réalisée en 1993. Cependant, comme l’affirme une étude canadienne depuis, que l’effet de la musique sur le travail ne dépend pas du genre musical écouté. Un individu qui ne supporte pas la musique classique ne travaillera pas mieux en écoutant une symphonie de Mozart. Le mieux étant d’écouter un genre musical que vous aimez.

Les souvenirs reviennent

Qui n’a jamais associé une musique à un événement marquant de sa vie ? La musique peut avoir un lien fort avec la mémoire et la formation de souvenir. Écouter les mêmes morceaux souvent, aide à entraîner la mémoire (se souvenir du rythme et des paroles). En libérant de la dopamine dans la zone du cerveau reliée à la sensation de « récompense », elle faciliterait la formation d’association et donc de souvenirs.

On fait du sport plus longtemps

En plus de faire passer le temps plus rapidement, écouter de la musique lors de la pratique d’une activité physique aurait un effet bénéfique sur l’organisme, notamment au niveau de l’endurance et de la motivation.

Le docteur Jeannette Bicknell explique à Yahoo Santé que « la musique peut nous aider à travailler plus longtemps en augmentant la capacité physique et l’amélioration de la performance ».

Une playlist bien choisie pour un entraînement pourrait pousser le coeur à battre 180 fois par minute !

Écouter de la musique, c’est donc bon pour le moral, mais aussi pour le corps ! Il serait dommage de s’en priver !

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