Les blessures associées aux téléphones cellulaires en hausse


Même si l’étude est faite aux États-Unis, je crois que cela doit être assez similaire dans les autres pays. Ce ne sont pas juste des blessures dû à la distraction, quoique malheureusement, c’est un fait que ce soit utiliser son téléphone au volant, ne pas se rendre compte de son environnement en marchant est dangereux. Il y a aussi des causes d’explosion de la batterie qui ne sont pas si rares que cela et autres incidents qui ont fait augmenter les blessures au cou, tête (visage, nez etc..)
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Les blessures associées aux téléphones cellulaires en hausse

PHOTO MATT ROURKE, ASSOCIATED PRESS

Environ 56 % des blessés étaient des femmes et 39 % d’entre eux étaient âgés entre 13 et 29 ans. La vaste majorité des blessés, soit 94,1 %, ont reçu leur congé sans avoir été hospitalisés.

JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE

Environ 56 % des blessés étaient des femmes et 39 % d’entre eux étaient âgés entre 13 et 29 ans. La vaste majorité des blessés, soit 94,1 %, ont reçu leur congé sans avoir été hospitalisés.

(Montréal) Plus de 76 000 patients se sont rendus à une urgence américaine entre janvier 1998 et décembre 2017 après avoir subi une blessure à la tête ou au cou en utilisant leur téléphone cellulaire, estime une nouvelle étude publiée par le journal médical JAMA Otolaryngology – Head & Neck Surgery.

L’incidence de ce type de blessures a été multipliée par plus de dix pendant cette période.

41 % des accidents se sont produits à la maison. Un tiers des blessures ont été subies à la tête et un autre tiers au visage, y compris la région de l’œil et le nez. Un peu moins de 13 % des blessures étaient rapportées au niveau du cou.

Les chercheurs distinguent les blessures causées directement par le téléphone (comme l’explosion de la batterie ou le téléphone qui frappe le visage, soit 47 % du total) des blessures causées par l’utilisation du téléphone (et surtout attribuables à une distraction).

26 % des blessures étaient des lacérations et 25 % des contusions ou des éraflures, mais 18 % concernaient des blessures aux organes internes.

« Ce diagnostic [de blessure aux organes internes] référait le plus souvent à un traumatisme cérébral, écrivent les chercheurs de l’Université Rutgers. Puisque la majorité des patients n’ont pas été hospitalisés, nous supposons qu’il s’agissait de traumatismes légers. Les patients souffrant d’un traumatisme cérébral léger peuvent recevoir leur congé sans intervention additionnelle, mais ils sont quand même à risque d’un syndrome postcommotionnel. »

Les symptômes d’un syndrome postcommotionnel varieront de légers (maux de tête, nausée, fatigue) à graves (problèmes de mémoire, instabilité émotionnelle, dépression). Ces patients auront donc besoin d’un suivi médical après avoir reçu leur congé.

On fait également état de commotions cérébrales, de fractures et de « corps étrangers », à environ 3 % chacun.

Plus de 14 000 blessures ont été attribuées à des distractions, dont 7240 au moment où la victime conduisait en utilisant son téléphone cellulaire et environ un millier au moment où elle textait. 60 % des blessures causées par une distraction se sont produites dans le groupe d’âge 13-29 ans.

On rapporte aussi plus de 5000 blessures survenues pendant que la victime marchait en utilisant son téléphone intelligent — dont une centaine au moment où elle jouait à Pokémon Go.

« Les blessures à la tête et au cou associées à l’utilisation du téléphone cellulaire ont augmenté de façon marquée pendant une récente période de vingt ans, résument les auteurs de l’étude. Même si la plupart de ces blessures ne sont pas graves, certaines pourraient entraîner des complications à long terme. Il semble donc y avoir un besoin d’éduquer les patients concernant la prévention des blessures et les dangers de pratiquer une activité en utilisant ces appareils. »

On estime qu’environ 96 % des Américains sont propriétaires d’un téléphone cellulaire.

https://www.lapresse.ca/

Pourquoi on ne distingue pas toujours sa droite de sa gauche


Une question bête, mais cela est plus important que l’on croie. Bien sûr, nous savons si nous sommes droitiers ou gauchers, mais faire la différence au moment de stress, de bruits et autres distractions peut avoir de graves conséquences
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Pourquoi on ne distingue pas toujours sa droite de sa gauche

 

Quand on ne sait pas différencier chat gauche de chat droite | yomo 13 via Flickr CC License by

Quand on ne sait pas différencier chat gauche de chat droite | yomo 13 via Flickr CC License by

Gerard Gormley

Différencier sa gauche de sa droite semble être immédiat pour la plupart d’entre nous. Néanmoins une frange de la population éprouve des difficultés. Cela peut avoir de lourdes conséquences.

Avez-vous déjà eu du mal à distinguer votre droite de votre gauche? Par exemple, vous êtes en plein cours de conduite et l’instructeur vous demande de tourner à gauche et là, vous réfléchissez pour savoir dans quelle direction aller. Si cela vous est déjà arrivé, sachez que vous n’êtes pas seul, une part importante de la population connaît cette difficulté.

Distinguer sa droite de sa gauche est une action neuropsychologique complexe impliquant plusieurs fonctions neurologiques sophistiquées comme la capacité à intégrer des informations sensorielles et visuelles mais également celles du langage et de la mémoire. Pour certaines personnes, c’est une seconde nature mais pour d’autres un challenge considérable. Vous pouvez sur ce site (en anglais) réaliser un test pour voir comment vous vous en sortez.

Un cas pratique dans le domaine de la santé: quand un docteur ou un infirmier se tient devant un patient, leur côté droit fait face au côté gauche du patient. Ainsi, distinguer correctement la droite de la gauche mobilise la capacité de l’aire visuospatiale du cerveau à effectuer une rotation mentale des images.

Du loupé à l’erreur catastrophique

Ce n’est pas vraiment la fin du monde si vous prenez la mauvaise direction lors d’un voyage en voiture, en revanche, beaucoup d’autres situations peuvent avoir des conséquences bien plus graves. Certaines des erreurs les plus tragiques en médecine: quand une chirurgie a été réalisée sur le mauvais côté du corps d’un patient, retirer le mauvais rein ou amputer la mauvaise jambe. Malgré les systèmes de surveillance et de vérification pour minimiser ces risques, lorsqu’ils arrivent, l’erreur humaine en est bien souvent la cause.

L’erreur est une caractéristique inhérente au comportement humain. Parfois, nous nous trompons, simplement. Mais les problèmes de gauche et de droite pourraient être bien plus qu’un souci passager. Des indices suggèrent que ce problème toucherait majoritairement les femmes. La littérature scientifique indique en effet une meilleure fonction cérébrale visuospatiale chez les hommes.

Effet de distraction

Fait curieux: avoir un problème à distinguer sa droite de sa gauche n’arrive jamais lorsque nous sommes seuls. Les hôpitaux et autres lieux de soins sont des environnements de travail complexes et stressants. Les docteurs sont souvent distraits pendant qu’ils travaillent, parce qu’ils doivent répondre au téléphone, parce qu’ils entendent les bips des moniteurs cardiaques, ainsi que des collègues et des patients posant des questions. L’environnement clinique est très éprouvant.

Dans le cadre de nos travaux publiés dans le journal scientifique Medical Education, nous avons étudié l’impact de ces gênes sur des étudiants en médecine et leur capacité à distinguer la droite de la gauche. Nous les avons soumis au bruit ambiant normal d’un service de médecine puis nous les avons dérangés avec des questions médicales.

Nos découvertes furent saisissantes. Même le bruit de fond suffisait pour faire se tromper certains étudiants lorsqu’ils devaient faire leur choix droite-gauche. En leur posant des questions en même temps, l’impact était encore plus important. «L’effet de distraction» était le plus élevé pour les étudiantes âgées.

La capacité à déterminer sa propre capacité à distinguer la droite de la gauche était également peu performante. Ainsi, beaucoup d’étudiants pensaient être bon mais, une fois mesurés objectivement, ce n’était pas le cas.

Trucs et astuces

Les personnes éprouvant des difficultés à distinguer la droite de la gauche développent en général leurs propres trucs et astuces, par exemple ils placent leur pouce et leur index gauche à angle droit et vérifient qu’ils forment un L. Ces techniques sont néanmoins faillibles et ne fonctionnent pas dans tous les cas de figure.

Dans le domaine de la santé, l’éducation, dès la première année de médecine, doit faire comprendre aux étudiants les difficultés qu’ils pourraient avoir à prendre ces décisions et l’impact que peuvent avoir les distractions auxquelles ils seront soumis. Des stratégies doivent être développées pour réduire les situations de risque et rendre conscients les étudiants ainsi que les professeurs que certaines personnes sont plus enclines à avoir des problèmes de gauche et de droite.

Comme les personnes à risque ne pensent pas avoir de problème, la possibilité de tester cette capacité devrait être offerte aux étudiants à travers des tests psychométriques en ligne, par exemple. Cela pourrait pousser certaines personnes connaissant leur problème à agir avec encore plus de vigilance.

The ConversationMinimiser les distractions est également particulièrement important dans beaucoup de domaines. Par exemple, pendant les phases critiques d’un vol, les pilotes d’avion doivent suspendre toute conversation non essentielle afin d’éviter toute distraction inutile. Ces stratégies pourraient particulièrement bien s’adapter au domaine de la santé.

http://www.slate.fr/

Manipuler un objet… et se calmer!


Je n’ai pas encore vue sauf sur Internet le fidget spinner, une sorte de toupie que l’on manipule pour le faire tourner entre les doigts et qui permet de se concentrer. Il semblerait que pour certains comportements, que cet objet serait utile en autant que l’enfant ou même l’adulte en prenne conscience du pourquoi, qu’il a ce besoin de manipulation. Il y a d’autres objets qui peuvent faire l’affaire. À l’école, que je devais écouter un professeur, je dessinais sur mes cahiers, pour me concentrer sur le cours
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Manipuler un objet… et se calmer!

 

 

Le « fidget spinner », l'objet de modulation sensorielle de... (PHOTO FOURNIE PAR FDMT)

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Le « fidget spinner », l’objet de modulation sensorielle de l’heure

PHOTO FOURNIE PAR FDMT

ISABELLE AUDET
La Presse

Les enfants et les adolescents se ruent ces jours-ci sur le fidget spinner, tout petit objet qui tournoie entre leurs doigts. Outil attrayant, certes, mais qui favoriserait aussi la concentration. Au-delà de cet engouement, en quoi la manipulation d’un objet nous rend-elle plus attentifs ?

Le « fidget spinner » est présenté comme le jouet de l’année 2017 par le magazine Forbes aux États-Unis.

IMAGE TIRÉE DE TWITTER

Bien qu’il soit d’abord annoncé comme un outil favorisant la concentration, le fidget spinner connaît depuis le début de l’année un succès qui dépasse largement les besoins thérapeutiques. Tant et si bien que cette toupie nouveau genre est présentée comme le jouet de l’année 2017 par le magazine Forbes aux États-Unis.

« C’est vraiment la folie ! C’est la première fois que je vois ça. On a beaucoup de mal à en garder en stock », confirme Karine Gagner, présidente de FDMT, une entreprise spécialisée dans les outils d’apprentissage.

Au-delà du divertissement, cet objet tient-il ses promesses ?

« On peut en débattre, tempère-t-elle. Le faire tourner et ressentir la vibration dans sa main peut permettre à certains de mieux se concentrer. Mais est-ce l’idéal pour la salle de classe ? Je n’en suis pas convaincue, surtout qu’il y a un phénomène de nouveauté. »

Certaines personnes éprouvent effectivement un besoin irrépressible de manipuler de petits objets, de les déformer ou encore de les tourner dans tous les sens.

Ça aide à moduler notre niveau d’éveil, qui est éventuellement notre niveau de stress », explique Caroline Huard, ergothérapeute.

Ainsi, le fait de triturer un objet répond à un besoin – un besoin de se stimuler ou, au contraire, de se détendre.

« Disons qu’à un niveau d’éveil à zéro, je ne suis pas motivée du tout, et qu’à neuf ou dix, je suis en mode panique ; il faut que je me situe environ au niveau cinq pour bien fonctionner », explique-t-elle.

« Manipuler un objet permet de me garder éveillée, ou encore de me calmer si j’éprouve le besoin de me lever ou de courir partout. » – Caroline Huard, ergothérapeute

Balles de stress, objets de caoutchouc à mordiller, bracelets de plastique à déformer : ces outils permettent notamment à des personnes atteintes d’une affection comme un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ou un trouble du spectre de l’autisme de s’« autoréguler », et d’être disposées à écouter ou à travailler.

Ces objets connaissent aussi beaucoup de succès dans la population en général.

« Il y a plus de demande qu’il n’y en avait pour des personnes avec ou sans diagnostic, constate Mme Gagner. On est tous des êtres humains plus ou moins sensibles. Si j’assiste à une conférence pendant deux heures, c’est utile ! »

PAS UNE SOLUTION MAGIQUE

Il ne suffit toutefois pas d’un objet à manipuler pour régler un problème d’attention ou de stress, ajoute Caroline Huard :

« Disons qu’un enfant a accès à un spinner dans son coffre à crayons. S’il sent que quelque chose ne va pas, il va avoir le réflexe d’aller le chercher et de « gosser » avec. Ça peut l’aider, mais pour qu’il en retire des bienfaits, il doit y avoir une approche plus globale. On va amener l’enfant à être conscient qu’il est stressé, par exemple, et que c’est pour cette raison qu’il utilise cet outil. »

L’ergothérapeute précise que l’utilisation de ce type d’objet de modulation sensorielle demande un certain niveau de conscience. Elle invite notamment les enfants à comprendre quelles sont les raisons qui les poussent à les utiliser.

« Faire une utilisation inconsciente de cet outil ne fait que mettre un pansement sur un bobo. » – Caroline Huard

« Si l’enfant apprend à reconnaître ses besoins, il pourra se dire qu’à ce moment-là, il a plutôt besoin de se lever pour bouger un peu, ou encore de respirer pour mieux gérer son stress. C’est comme ça qu’on l’amène à devenir un adulte en meilleure santé », explique l’ergothérapeute.

L’ergothérapeute conseille d’utiliser différents outils sensoriels et de vérifier leur efficacité auprès des enfants afin d’éviter qu’ils ne soient qu’une distraction.

« Tenir un journal de bord peut être utile. Est-ce que l’anxiété baisse quand on utilise un objet en particulier ? Est-ce qu’elle remonte par la suite ? Ça peut nous aider. »

LE QUOTIDIEN DE FRÉDÉRIC

Les outils sensoriels font partie du quotidien d’Isabelle* et de son fils Frédéric, 10 ans. Le garçon vit avec un TDAH, des troubles orthographiques, mais aussi avec une douance. Résultat : il a du mal à se concentrer en classe et ses difficultés entraînent beaucoup d’anxiété.

« Je teste tous les objets parce que j’ai peur qu’il joue avec ces bébelles, mais ça fonctionne généralement bien, parce qu’il a vraiment besoin de bouger et de se calmer », raconte Isabelle, qui a elle-même une formation d’ergothérapeute.

Au quotidien, Frédéric utilise une chaise qui lui permet de bouger, une bague qui tournoie… et un fidget spinner aussi. Après plusieurs changements d’école, Frédéric et ses parents ont trouvé un environnement où l’utilisation des outils nécessaires à sa réussite ne pose aucun problème.

À la maison, Frédéric peut aussi bouger à sa guise. Trampoline, ballon d’exercice pour s’asseoir… tous les moyens sont bons.

« La meilleure façon pour lui d’apprendre ses mots en anglais, c’est de les réciter dans le hamac ! Ça fonctionne vraiment bien avec lui. » – Isabelle, mère de Frédéric

Sans installer de trampoline en classe, Caroline Huard suggère aux enseignants d’intégrer des pauses pour bouger toutes les 20 minutes au primaire.

« Ça n’a pas besoin d’être long. Trente secondes suffisent quand on remarque que tout le monde a envie de bouger », explique-t-elle.

Frédéric comprend très bien ce que les périodes pour bouger et les outils sensoriels lui apportent.

« Il me dit : « Maman, ces outils me gardent éveillé et intéressé à ce qui se passe autour de moi » », raconte Isabelle.

Une conscience qui échappe encore à beaucoup d’adultes.

« La plupart des adultes ne sont pas conscients de leur propre niveau d’éveil, constate Caroline Huard. On va toujours aller consulter son téléphone, on va se lever, on va grignoter, on va aller prendre un autre café… on va tous s’autoréguler quand notre niveau d’éveil n’est pas optimal. Ce sont des stratégies socialement acceptables, mais il faut identifier la cause sous-jacente. »

* Isabelle, la mère de Frédéric, nous a demandé de ne publier que leurs prénoms pour préserver l’anonymat de son fils.

Quelques bjets de modulation sensorielle

 

BALLE DE STRESS

C’est le classique des objets de modulation sensorielle.

Les boutiques spécialisées en offrent plusieurs modèles pour des sensations diverses, mais « celles que l’on trouve dans les [magasins à bas prix] fonctionnent aussi très bien », dit Caroline Huard, ergothérapeute.

TANGLE

Cet outil est fait de pièces de plastique reliées les unes aux autres. Il ressemble à un collier ou à un bracelet, mais sa conception à la fois souple et rigide permet à l’utilisateur de le tordre dans tous les sens.

CUBE RUBIK

Sans nécessairement le réussir, faire tourner les faces d’un Cube Rubik peut avoir un effet apaisant, fait remarquer Caroline Huard. Pour certains, le simple fait de manipuler l’objet peut aider à maintenir l’attention.

CURE-PIPE

Ce petit accessoire de bricolage peut aussi avoir des effets apaisants ou stimulants.

« C’est vraiment intéressant au niveau tactile, soutient Mme Huard. Dans une formation, on avait mis un cure-pipe sur notre bureau sans nous dire pourquoi, et tout le monde jouait avec ! »

PAPIER ET CRAYON

En griffonnant, certains semblent inattentifs, mais au contraire, ils sont plus concentrés que jamais.

« Je suggère parfois [aux enfants] de dessiner dans un cahier de mandalas, explique l’ergothérapeute. On leur demande de répéter ce qu’on a dit pour vérifier, et c’est souvent très efficace. »

http://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► Prédateurs : 8 actions qui font de vous une cible facile


C’est une bonne suggestion que se mettre dans la peau d’un voleur ou agresseur sur une place publique. Cela aiderait peut-être à être nous-même vigilant pour éviter de mauvaises aventures
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Prédateurs : 8 actions qui font de vous une cible facile

Les voleurs et agresseurs cherchent des victimes sans méfiance

 

La prochaine fois que vous vous promènerez dans une galerie marchande ou dans votre quartier, mettez-vous dans la peau d’un voleur ou d’un agresseur et demandez-vous :

«Qui est-ce que je ciblerai, et pourquoi ?»

En observant quelles sont les proies faciles, vous apprendrez à ne pas en devenir une vous-même.

Courir en écoutant de la musique

S’adonner à la course à pieds tout en ayant des écouteurs vissés aux oreilles prive la personne de l’un de ses cinq sens et la rend moins consciente des dangers qui l’entourent.

Déposer son sac partout

Les gens posent leurs sacs à l’arrêt de bus, à la caisse d’un magasin, n’importe où, puis se laissent distraire par une conversation téléphonique ou par l’horaire des bus. Et quelqu’un part avec leurs affaires. C’est aussi simple que ça !

Signer soi-même où se trouve son portefeuille

Regardez quelqu’un assez longtemps et il finira toujours par toucher une de ses poches pour s’assurer que son portefeuille y est toujours. C’est ce que guettent les pickpockets.

Les mamans qui bavardent joyeusement dans un parc

Elles sont tellement absorbées par leur discussion qu’elles ne voient même pas leurs enfants s’éloigner.

La grand-mère qui va encaisser son chèque de retraite

Elle le fait tous les deuxièmes vendredis du mois, à la même heure. Les criminels adorent !

Laisser la voiture portes ouvertes

Que votre voiture soit un tacot ou non, fermez-la ! Car quelqu’un pourrait se dissimuler dedans.

http://selection.readersdigest.ca/

Quand les SMS débranchent votre “sixième sens“


Parmi toutes les situations dangereuses quand on conduit une auto, c’est le texto qui gagnent la palme. C’est dans une partie du cortex qu’il y a un court-circuit et qui malheureusement cause des accidents souvent très graves et même mortels
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Quand les SMS débranchent votre “sixième sens“

 

Un des 59 volontaires testés dans un simulateur de conduite. ©Malcolm DcostaRatel

Un des 59 volontaires testés dans un simulateur de conduite. ©Malcolm Dcosta

Par Hervé

Pourquoi taper un texto en conduisant est-il la plus dangereuse des distractions ? Des chercheurs américains ont trouvé la réponse. Elle se niche dans le cortex cingulaire antérieur.

TEST. Quelle différence, pour un conducteur, entre des enfants qui vagissent sur le siège arrière et vous tapent sur le système, un passager qui vous bombarde de questions agaçantes et stressantes, et le fait de taper un texto ? Enorme. En fait, celle qui sépare une situation sûre d’un possible accident de voiture. Selon des chercheurs de l’université de Houston et de l’Institut de transport du Texas, l’usage du téléphone en conduisant induit des risques qui n’ont rien à voir avec d’autres situations potentiellement dangereuses. Pour parvenir à cette conclusion, Ioannis Pavlidis et Robert Wunderlich ont placé 59 volontaires devant un simulateur de conduite et… les ont distrait. De plusieurs manières. Soit en leur demandant de répondre oralement à des questionnaires divers et variés :

« Combien font 34+78 ? », « Épelez le mot “simultanément“ », « Donnez trois différences entre un chien et un chat », « Racontez la fois où vous avez triché à un examen ? », « Décrivez les relations avec votre mère ». Soit en les faisant pianoter sur leurs téléphones des réponses à des trivialités « Comment ça va ? », « Quel est ton prénom ? »

Un court-circuit du « 6e sens »

On le voit, les questions orales s’avéraient beaucoup plus complexes et demandaient un niveau de réflexion et d’implication mentale plus abouties que celles par SMS. A première vue, elles étaient donc plus à même de déconcentrer le conducteur. Et pourtant, ce sont celles par textos qui se sont avérées les plus dangereuses puisqu’elles augmentaient la probabilité de dévier de la route et de finir dans un platane. Comment expliquer ce paradoxe ?

La réponse est à chercher au niveau du cortex cingulaire antérieur (CCA) selon les chercheurs. Soit la partie du cerveau en charge de la gestion des dissonances cognitives. C’est un correcteur d’erreur automatique. Quand un individu est occupé à une tâche vitale et qu’il est distrait, le CCA intervient pour contrebalancer l’action potentiellement dangereuse induite par le conflit. En clair, c’est cette zone cérébrale qui corrige tout mouvement nerveux et fait en sorte que les bras du conducteur restent fermes et conservent une trajectoire en phase avec celle de la route. Seulement, dès que vous saisissez votre téléphone pour taper un SMS, le CCA est totalement perdu car il perd la connexion entre les yeux du conducteur et ses bras. Il s’avère dès lors incapable de corriger tout mouvement de gigue vers la droite ou vers la gauche par une action opposée. En somme, taper des textos provoque un court-circuit de votre sixième sens neural. Pensez-y la prochaine fois que vous vous trouverez sur la route, et commencez par éteindre votre portable…

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Votre enfant vous ignore quand il regarde la télé? Ce n’est pas de sa faute


Tout parent connaît ce genre d’expérience avec des enfants ou des adolescents qui sont captivé par la télévision ou internet
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Votre enfant vous ignore quand il regarde la télé? Ce n’est pas de sa faute

 

Le pouvoir de la télévision | Clemens v. Vogelsang via Flickr CC License by

Le pouvoir de la télévision | Clemens v. Vogelsang via Flickr CC License by

Repéré par Nadia Daam

Si votre enfant est si absorbé par l’écran de la télévision qu’il vous donne l’impression de parler dans le vide, sachez qu’il n’est pas responsable de cette (désagréable) attitude.

Si vous avez des enfants ou des adolescents à demeure, vous ne connaissez que trop bien la situation. Sinon, faites le test: collez un ado ou un pré-ado devant la télévision, face à son programme préféré. Parlez-lui («À table!», «Comment s’est passée ta journée?»). Répétez son nom plusieurs fois. Et observez. Le néant. Ce regard fixe à peine perturbé par quelques clignements de paupière. Cette bouche généralement entrouverte mais dont ne sortira aucun un mot. L’absence totale de réaction.

N’hésitez pas à répéter l’opération. Vous obtiendrez le même résultat. Tous les adultes auront fait cette expérience: quand des ados ou des enfants sont face à un écran de télé ou de tablette, l’expression «parler dans le vide» prend alors tout son sens, tant il est impossible d’obtenir une réaction de leur part. C’est énervant, hein? Mais ce ne serait pas (entièrement) de leur faute.

C’est ce que conclut une étude relayée par The Telegraph, qui visait à comparer les capacités à faire deux choses en même temps entre les adultes et les enfant. Pour ça,le College London Institute of Cognitive Neuroscience a réuni deux groupes. Le premier était composé de femmes de filles agées de 11 à 17 ans. Le second ne comptait que des femmes adultes de 22 à 30 ans. Les deux groupes ont eu à effectuer un exercice de mémoire tout en étant distraits par des interactions sociales. Et, bien que chaque personne ait dû faire des efforts pour se concentrer, les femmes ont largement mieux réussi l’exercice que les adolescentes et les pré-adolescentes.

Fonctions cérébrales

Pour compléter l’expérience, les deux groupes ont été soumis à d’autres tests évaluant leur capacité à communiquer tout en s’efforçant de mémoriser des séries de chiffres. Là aussi, les adultes s’en sont mieux sortis. L’équipe de chercheurs conclut:

«Faire plusieurs choses en même temps est à l’évidence plus difficile pour les adolescents. […] Globalement, les adolescents sont moins capables d’exécuter plusieurs tâches que les adultes quand ils sont soumis à une charge cognitive

Autrement dit, selon ces scientifiques, et comme le résume le Telegraph, les fonctions cérébrales permettant de traiter plusieurs informations de façon simultanée ne se développent correctement qu’à l’âge adulte. Donc les adolescents ne peuvent tout simplement pas penser à plusieurs choses en même temps comme le font les adultes.

Des résultats qui, a priori, vont à contre-courant de l’idée communément admise, par ailleurs entérinée par d’autres études, qui veut que les adolescents sont davantage capables que leurs aînés de faire plusieurs choses à la fois. En réalité, s’ils sont effectivement capables de regarder la télé tout en surfant sur internet, il leur est plus difficile d’avoir un contact oral quand ils sont absorbés par une activité.

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Quand notre cerveau se disperse


Nos intentions, ce que l’on veut faire, ce qu’on l’on veut avoir dans un avenir à court où à long terme. Certaines de ces intentions peuvent être brèves, une idée subite, mais tombent vite en compétions, car beaucoup de choses captent notre attention qui nous fait oublier. Bref, pourquoi certaines intentions sont plus faciles que d’autres à se rappeler ?
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Quand notre cerveau se disperse

 

François Richer

Chercheur en neuropsychologie, professeur à l’UQAM

On oublie la tâche qu’on avait entamée parce qu’on s’est mis à surfer sur l’internet. On oublie ce qu’on venait faire dans la cuisine. On oublie ce qu’on voulait dire. Pourquoi est-il si difficile de se souvenir de nos objectifs?

La capacité de se souvenir d’une intention ou d’un objectif au moment opportun est parfois appelée mémoire prospective parce qu’elle concerne des actions futures.

Se souvenir de nos intentions est une fonction essentielle, mais très sensible à la distraction. Parfois, on peut formuler une intention dans une pièce de la maison (ex: aller chercher un objet) et l’oublier le temps de changer de pièce. Nos intentions quittent rapidement notre conscience quand elles ont de la compétition. Toutes les choses qui captent notre attention peuvent nous faire penser à de nouveaux buts (objets qui trainent = ranger; sonnerie = répondre; message = lire; rencontre = socialiser…) dont certains peuvent être prioritaires. Mais avec autant de suggestions de nouveaux buts à chaque minute, il peut être ardu de faire parler nos priorités plus fort que toutes ces nouvelles tentations.

Les intentions semblent se perdre plus facilement dans le brouhaha de nos vies que les autres informations. C’est entre autres parce que nos intentions sont souvent des idées brèves, peu élaborées et fréquentes (ex: prendre un objet, aller quelque part, vérifier une information…). En plus, elles dépendent de petits signaux émotifs (des microémotions) comme une envie, un intérêt ou une inquiétude qui se bousculent constamment dans notre cerveau.

Se rappeler de se rappeler est un art. Notre cerveau fait continuellement éclore dans notre conscience des idées pertinentes à nos objectifs actuels qui servent de rappels mentaux. Quand on se lève pour payer au restaurant, notre cerveau allume souvent des pensées sur nos effets personnels qu’il ne faut pas oublier avant de partir, sauf si nos priorités penchent trop vers la suite de la conversation ou d’autres préoccupations même inconscientes. Quand on a une tâche non complétée, une date limite ou un rendez-vous, des rappels mentaux nous viennent généralement à l’esprit avec plus ou moins d’insistance, sauf quand on est submergé par les priorités.

Les rappels de notre cerveau (les alarmes mentales) sont essentiels, mais notre cerveau a évolué pour un rythme de vie plus lent et moins surchargé que le nôtre et dans notre monde ils ne fournissent pas. Le stress et le vieillissement peuvent rendre nos rappels mentaux beaucoup moins efficaces. Pour pallier partiellement ces lacunes, on a inventé les listes, les post-it, les agendas et les rappels électroniques, mais on ne peut pas employer ces béquilles pour tous nos buts, car on en a trop et ils changent souvent. Et plus on a d’urgences, moins il y a de place pour ce qui est important.

Se souvenir de nos intentions peut être volontaire ou involontaire. Notre cerveau fait continuellement des scénario du futur et s’en sert pour se rappeler ce qu’on voulait faire. On compte souvent sur des indices retenus à l’avance (ex : visage de mon fils = ne pas oublier de lui poser une question avant de partir) ou des indices qu’on ne peut rater dans notre environnement (ex: la pile de travail dans notre champ de vision). On peut aussi associer une intention à un intervalle (ex: faire un appel dans une heure) ou une période (ex: ce soir) en s’imaginant dans ce futur proche. Mais, la plupart du temps ce n’est pas la volonté qui nous rappelle nos intentions, elles apparaissent automatiquement soit parce qu’un lieu, un objet ou une phrase nous rappelle une intention ou plus souvent parce que notre inconscient nous rappelle une envie ou une inquiétude. Nos pensées spontanées sont souvent à propos de nos priorités et elles arrivent souvent au bon moment si on les écoute au lieu de les enterrer par de la stimulation et des urgences.

Pour des projets de longue haleine, ne pas se souvenir de ses intentions nous rend dispersés et improductifs. Pour plusieurs, le courrier, les interruptions et l’internet sont des causes de dispersion majeure. Pour d’autres, c’est l’évitement de l’effort, du stress ou de l’ennui qui les pousse vers d’autres buts plus ou moins futiles et les fait procrastiner sur les choses ‘à faire’.

C’est bien connu, finir quelque chose est bien plus difficile que de le commencer. Le suivi est critique dans la réalisation d’un objectif: se rappeler de revenir sur un dossier, de retourner à nos objectifs, de relancer les gens impliqués dans nos affaires. La plupart du temps, le stress des conséquences de ne pas terminer la tâche peut nous faire revenir à nos tâches les plus urgentes. Mais pour le reste, comment sort-on de la dispersion?

L’engagement émotionnel (passion, ambition, anticipation des résultats…) ramène notre attention sur les tâches qui l’inspirent et soutient notre envie de terminer les tâches importantes. Les gens qui ont un déficit d’attention ont des difficultés à soutenir leur intérêt pour certaines tâches moins stimulantes, mais beaucoup moins quand les enjeux sont majeurs ou que la passion (l’engagement émotionnel) est au rendez-vous. Pour ne pas diluer notre engagement émotionnel, on a tous intérêt à accorder une importance à nos priorités et à en réduire le nombre. En priorité, il faut réduire le nombre de pseudo-urgences et de pseudo-priorités dans nos vies.

Le temps est une denrée rare, une source de stress et un maître impatient. En plus, on a tendance à remplir le temps qu’il nous reste pour se stimuler ou pour éviter de penser à nos sources de stress. À ce rythme, on peut facilement devenir très affairé sans faire quoi que ce soit d’utile ou d’important. Mais notre cerveau a besoin de temps vide pour nous reconnecter à nos buts et faire éclore des idées pertinentes.

Il faut prévoir à notre agenda des pauses de notre agenda dans lesquelles on échappe aux sollicitations externes et aux préoccupations. Arrêter de travailler sur un projet et changer d’environnement aide à se souvenir de nos objectifs par rapport à ce projet et ainsi à penser à la marche à suivre. Retrouver ce qui nous mobilisait dans un objectif est aussi une bonne façon de retrouver notre engagement.

La dispersion c’est donc une question d’attention, de filtrage et d’effort, mais aussi une question d’engagement, d’émotions et de disponibilité.

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Quand peut-on utiliser un cellulaire en voiture?


Au printemps prochain, ceux qui seront fautifs avec un téléphone portable vont perdre 4 points de démérites sur leur permis de conduire. C’est un pensez-y bien ! Il faut savoir aussi que les embouteillages et les lumières rouges ne sont pas des occasions pour utiliser le téléphone
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Quand peut-on utiliser un cellulaire en voiture?

 

Photo :  CBC

Dès le printemps prochain, les conducteurs québécois qui utiliseront leur téléphone portable au volant se verront imposer une pénalité de quatre points d’inaptitude, plutôt que trois. Mais dans quelles circonstances peut-on utiliser un cellulaire en voiture?

D’après un reportage de Anne-Louise Despatie

Depuis 2008, le Code de la sécurité routière interdit d’avoir en main un appareil téléphonique en conduisant.

Le nombre de personnes à avoir commis cette infraction est passé de 11 485 en 2008, à un peu plus de 66 000 en 2013. Les hommes sont plus nombreux à céder à la tentation, dans une proportion de 70 %.

Or, de plus en plus de conducteurs utilisent un dispositif mains libres et un socle pour déposer le téléphone, afin d’éviter de faire ce que la loi interdit.

Mais quand utiliser un cellulaire au volant est-il légal? La journaliste Anne-Louise Despaties a interrogé sur ce sujet Alfredo Munoz, ex-policier et président fondateur de SOS Ticket.

M. Munoz conseille depuis 10 ans des conducteurs qui souhaitent contester une contravention.


1. Peut-on jeter un coup d’œil sur son téléphone pour regarder un message lorsque nous sommes immobilisés à un feu rouge?

« Vous avez le droit de le regarder en tout temps. Ce que vous ne pouvez faire, c’est de le tenir dans votre main », précise M. Munoz.

Ainsi, si un conducteur tient un téléphone dans sa main à un feu rouge, il est fautif.

« En tout temps il faut faire attention à ce qui se passe autour de nous, même quand on est arrêté à une lumière rouge », explique Alfredo Munoz.

Cela vaut aussi pour les bouchons de circulation : la personne est toujours considérée en état de conduite, même si le véhicule est immobilisé.

Et même si un conducteur n’effectue aucune opération sur son téléphone, « le seul fait de tenir en main un cellulaire tout en conduisant, peu importe l’utilisation qui en est faite, est une infraction », peut-on lire sur le site web de la Société de l’Assurance automobile du Québec (SAAQ).


2. Quand considère-t-on qu’un conducteur est bel et bien arrêté pour écrire un texto?

Sur le site web de la SAAQ, on précise que

l’automobiliste doit immobiliser son véhicule « dans un endroit où le stationnement est autorisé et où il est possible de le faire en toute sécurité, comme sur le bord d’une route où la vitesse maximale permise est de moins de 70 km/h, dans un stationnement ou dans une aire de service ».


3. Comme la technologie évolue, est-il permis de dicter un texto au volant?

« Tant et aussi longtemps qu’on ne le tient pas en main [le téléphone], c’est légal. Maintenant, est-ce la bonne chose à faire? Peut-être pas. Mais c’est légal », affirme Alfredo Munoz.

De fait, bien que l’utilisation d’un système mains libres soit permise, la SAAQ estime qu’elle augmente tout de même les risques d’accident et d’infraction à la sécurité routière.


Finalement, quant à l’utilisation du cellulaire au volant dans des circonstances particulières, comme les situations d’urgences, certaines situations sont toujours sujettes à interprétation. La loi étant encore jeune, la jurisprudence en matière de cellulaire au volant commence à se constituer.

D’autre part, l’ancien policier rappelle que l’idéal est d’éviter toute distraction au volant. Car si les dangers reliés aux appels téléphoniques ou à l’envoi de textos sont fort médiatisés, la SAAQ recense tout de même d’autres importantes sources de distractions au volant, comme la cigarette ou la nourriture.

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Écouteurs: une distraction mortelle sur les routes


Je ne comprends pas pourquoi que des jeunes, et même des plus vieux se coupent de leur environnement quand il marche, font du vélo ou autre avec des écouteurs aux oreilles. La concentration est pourtant importante quand on se déplace en dehors. Tant de vies de gâcher pour une chanson, une musique à tue-tête dans les oreilles
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Écouteurs: une distraction mortelle sur les routes

 

MONTRÉAL – De plus en plus d’adolescents et de jeunes adultes sont victimes de graves accidents, happés par des automobiles et des trains, parce qu’ils ont été distraits en écoutant de la musique avec leurs écouteurs, selon des chiffres obtenus du Bureau du coroner par TVA Nouvelles.

Chantal Blouin, une mère de famille qui a perdu sa fille de 18 ans de cette façon veut sensibiliser les autres jeunes à ce danger.

Kassandra Blouin-De Santis traversait la rue à pied le 5 février dernier. Elle n’a pas vu ni entendu un véhicule qui roulait à environ 50 kilomètres à l’heure. Elle était distraite et utilisait des écouteurs avec son lecteur de musique.

«Semblerait qu’elle aurait traversé la rue sur la lumière rouge, en courant, a raconté Chantal Blouin. Ils nous ont dit qu’elle avait ses écouteurs avec son capuchon. Connaissant Kassandra, je sais qu’elle écoutait la musique très forte.»

Victime d’un grave traumatisme crânien, elle n’a jamais repris connaissance et est morte un mois plus tard à l’Hôpital du Sacré-Coeur.

Critique d’un coroner

Le coroner Jean-Luc Malouin a récemment rendu public son rapport d’enquête sur la mort d’une autre adolescente, Marianne Brisebois, frappée par un train de banlieue, alors qu’elle se baladait en bordure de la voie ferrée en juillet 2012 à Sainte-Thérèse.

Elle n’aurait pas entendu le sifflet du train utilisé à cinq reprises parce qu’elle écoutait de la musique à un niveau sonore très élevé avec son iPod.

Dans son rapport, le coroner écrit que «le nombre d’accidents graves chez des piétons qui se déplacent avec des écouteurs ou casques aux oreilles a triplé en six ans, selon une étude américaine publiée dans la revue spécialisée Injury Prevention. Les victimes sont principalement des adolescents et de jeunes adultes».

En tout, 70 % des 116 accidents qui ont pu être répertoriés entre 2004 et 2011 ont été mortels. Au Québec, la SAAQ et la police n’ont pas encore de statistiques sur le sujet.

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Arrêter de procrastiné… tout de suite!


La procrastination de temps a autre ne fait pas de tord, mais quand cela devient une habitude, les ennuis peuvent arrivé, En effet, retarder ce qui doit se faire, fini par s’accumuler ainsi que les conséquences
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Arrêter de procrastiné… tout de suite!

  1. procrastiner
    istockphoto.com

Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut faire demain… ou après-demain? Quand on procrastine pour tout et pour rien, on nuit aux autres et à soi-même. Des stratégies pour venir à bout de cette (vilaine) habitude.

Linda s’apprête à commencer la rédaction de son rapport de projet. Mais avant, elle jette un oeil sur ses courriels. Tant qu’à y être, elle trie les 114 courriels qui encombrent sa boîte de réception. Puis, elle consulte les prévisions météo et son fil d’actualité Facebook. Ça y est, elle est prête à plonger dans son travail, mais son regard tombe sur le fouillis de son bureau. Elle fait de l’ordre. Avec tout ça, elle mérite un café. À la machine à café, elle pique une jasette avec une collègue. De retour devant l’écran, elle se dit qu’elle n’a pas la tête à écrire et qu’elle sera plus motivée demain. Un scénario familier?

«Tout le monde procrastine un peu, car c’est humain de chercher à éviter les tâches déplaisantes ou difficiles», dit Timothy A. Pychyl, professeur de psychologie à l’Université Carleton, à Ottawa, et directeur d’un groupe de recherche sur la procrastination.

Mais attention: retarder n’est pas toujours procrastiner. On peut vraiment manquer de temps. On peut aussi reporter certaines choses pour parer aux imprévus, gérer nos priorités, s’accorder un temps de réflexion, s’adapter à un changement. Ce sont des délais nécessaires. Avec la procrastination, au contraire, rien ne nous empêche d’agir maintenant… sauf nous-même.

Composer avec ses émotions

La procrastination est le report volontaire d’une tâche ou d’une action en faveur d’une activité plus agréable. Et cela, malgré les potentielles conséquences négatives, selon Timothy Pychyl, qui est aussi l’auteur de The Procrastinators Digest: A Concise Guide to Solving the Procrastination Puzzle (pas traduit). Pour environ 20 % des gens, cette habitude est chronique et affecte différentes sphères de leur vie.

«Ils ont de la difficulté à s’autodiscipliner et à composer avec les émotions négatives liées aux tâches difficiles, explique le chercheur. Ils procrastinent pour se sentir bien tout de suite, quitte à en payer le prix plus tard.»

Pas étonnant que l’impulsivité prédispose à la procrastination!

Quand on remet tout à plus tard, on s’expose à plusieurs conséquences. Au travail, on est moins performante et on risque de se mettre à dos les collègues qui attendent après nous. Nos aspirations personnelles et professionnelles en souffrent, car on tarde à poser les gestes nécessaires à l’atteinte de nos objectifs. Pour se rattraper, on travaille les soirs et les week-ends. Et on déçoit nos proches avec nos promesses non tenues.

«On est plus stressée parce qu’on se sent coupable d’agir ainsi, parce qu’on est insatisfaite de nous et parce qu’on est toujours à la dernière minute», constate Marie-Eve Landry, psychologue au service de soutien à l’apprentissage de l’Université de Montréal.

Sans compter qu’on a davantage de problèmes de santé, comme des rhumes, des maux de tête et de dos et des troubles gastro-intestinaux, selon la chercheuse Fuschia Sirois, de l’Université Bishop, à Sherbrooke. On savait déjà que le stress affaiblit le système immunitaire. Les travaux de la chercheuse ont aussi révélé que la procrastination s’étend aux bonnes habitudes de vie, comme faire de l’activité physique et bien manger, et que les retardataires chroniques tardent même à consulter le médecin. Bonne nouvelle: la procrastination, ça se soigne!

7 solutions pour ne plus procrastiner

1. Dompter nos pensées.

«Je le ferai plus tard», «Je travaille mieux sous pression», «C’est trop dur, trop long…», «Demain, je serai plus en forme, plus motivée, dans un meilleur état d’esprit…» Alouette!

Dès que surgit notre excuse habituelle pour procrastiner, on arrête nos pensées et on reconnaît qu’on cherche à fuir les émotions négatives générées par la tâche qu’on veut repousser. Timothy Pychyl suggère d’adopter un mot d’ordre, comme:

«Je ne remettrai pas cette tâche pour me sentir bien tout de suite, car j’en paierai le prix plus tard.»

On recentre aussi nos pensées vers des encouragements: «Tu peux le faire. Ça va bien aller. C’est moins ardu que ça en a l’air.»

2. Commencer, tout simplement. On justifie souvent notre inaction par notre manque de motivation. Or, la perception d’une tâche change une fois qu’on a commencé, selon M. Pychyl.

«Le premier pas est le plus difficile. Souvent, on réalise que c’est plus facile qu’on ne le pensait. La motivation vient pendant, pas toujours avant!»

En se forçant à commencer, on se donne la chance d’abattre la besogne. Même si on ne termine pas, on a au moins accompli quelque chose. On a une image plus positive de soi et on se sent plus en contrôle. La prochaine fois, on se mettra à l’ouvrage plus facilement. Variante: se dire qu’on travaillera 10 minutes et qu’on verra ensuite. Une fois qu’on est lancée, les chances sont bonnes qu’on continue. On recommence à procrastiner? On se rappelle qu’une tâche peut être ponctuée de plusieurs nouveaux départs.

3. Prendre une bouchée à la fois. On peut repousser une tâche parce qu’elle nous semble une montagne. Une méthode éprouvée consiste à la morceler, explique Marie-Eve Landry.

«Chaque étape réalisée améliore notre sentiment d’efficacité personnelle. On est encouragée et on se met ensuite au travail avec plus d’entrain.»

On a 11 boîtes de livres à trier? On commence par une. On a une lecture obligatoire pour l’université? On lit un chapitre par jour. Dans certains cas, il est nécessaire de doser nos attentes. Si nos propres exigences nous paralysent, on se demande si cette tâche nécessite vraiment la perfection.

4. Prévoir un plan de match.Quand on a l’intention de faire une chose qui nous rebute, on détermine quand et comment procéder. Par exemple:

«Lundi, je compile mes factures; j’achèverai mon rapport de dépenses mardi avant 15 h.» «Cette intention d’exécution favorise le passage à l’acte, dit Timothy Pychyl. On n’a pas à penser, choisir, tergiverser, car on a déjà pris la décision. Maintenant, c’est le temps d’agir.»

5. Rendre des comptes. On se promet depuis des lunes de faire de l’exercice? On s’inscrit au gym avec une amie. On est mariée depuis 5 ans et on n’a toujours pas monté notre album de mariage? On demande à notre soeur de nous en parler régulièrement. Parfois, il nous faut juste un peu de pression pour bouger…

6. Chasser les distractions. On se connaît: on sait à quoi on perd notre temps. Alors, on essaie d’éliminer ou de minimiser ces échappatoires: fermer la porte du bureau pour éviter d’aller se mêler aux conversations des collègues, éteindre notre cellulaire si on est accro aux textos, fermer notre boîte de courriels et nos sites chouchous (Facebook, Twitter, YouTube), etc. Une autre approche consiste à prévoir ce qu’on fera si on est tentée de remettre à plus tard:

«Si une amie me demande d’aller magasiner samedi, je lui dirai que je dois trier ce qui traîne dans le garage et je m’en tiendrai à ma décision.»

7. Se récompenser.

«Ça marche, même pour les adultes!» assure Marie-Eve Landry.

La promesse d’une soirée au cinéma ou au resto, ou même d’un bon verre de vin au souper peut nous aider à passer à travers une corvée ennuyante. On peut aussi se donner du souffle en s’octroyant des pauses récompenses planifiées:

«À 11 h, j’irai marcher 15 minutes, je donnerai un coup de fil à Isabelle, je regarderai telle émission, j’irai sur Facebook pendant 10 minutes.»

On s’y met ou pas?

Pour décider, on pense à une tâche qu’on remet présentement et on suit le guide.

Et vous, procrastinez-vous?

La réponse fut oui pour 92 % des répondants à un sondage mené sur coupdepouce.com. Quand on a demandé «Que faites-vous au lieu de terminer la tâche qui ne vous tente pas?», voici ce qu’ils ont répondu:

Pour en savoir plus

  • Procrastination. Pourquoi remet-on à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui?, par Piers Steel, Privé, 2010, 284 p., 27,95$.
  • Comment faire bouger son mammouth… et ne plus procrastiner, par Wendy Jago, Marabout, 2013, 252 p., 22,95 $.
  • Le site de Timothy Pychyl (en anglais): procrastination.ca.

http://www.coupdepouce.com