Enquête sur les femmes autochtones : le rapport dénonce un « génocide canadien »


En 40 ans, des milliers de femmes et de filles autochtone (le nombre pourrait être plus élevé.) ont disparu ou assassiné sans que des enquêtes sérieuses soient engagées. La justice ne semble pas existé pour ces femmes. Le rapport qualifie cela comme un génocide canadien, alors qu’avant ils parlaient de génocide culturel qui à mon avis est plus ciblé pour les Premières Nations. Ces femmes ont le droit à la sécurité et au respect comme toutes les femmes canadienne.
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Enquête sur les femmes autochtones : le rapport dénonce un « génocide canadien »


Deux femmes autochtones se réconfortent lors d'une séance de témoignages de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

Deux membres d’une famille se réconfortent lors d’une séance de témoignages de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées à Winnipeg, en 2017. Photo: La Presse canadienne / John Woods

Laurence Niosi

Les Autochtones sont victimes d’un génocide qui vise particulièrement les femmes, lit-on dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) dont Radio-Canada a obtenu copie. Les commissaires lancent 18 « appels à la justice » en guise de recommandations, dont la création d’un ombudsman et d’organismes de surveillance de la police.

« Comme de nombreux témoins l’ont exprimé, ce pays est en guerre et les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones sont en état de siège », écrivent les commissaires en introduction du rapport, qui doit être présenté aux différents paliers de gouvernement lundi.

Dans ce rapport de 1192 pages, qui se divise en deux volumes, le mot « génocide » est cité 122 fois. Un terme que la commissaire Michèle Audette avait déjà employé en entrevue à Radio-Canada pour décrire le sort de centaines de femmes disparues et assassinées, et qui va plus loin encore que la Commission de vérité et de réconciliation. Le rapport de la Commission de 2015 avait plutôt parlé d’un « génocide culturel » à l’endroit des peuples autochtones.

« Même si le génocide canadien vise tous les peuples autochtones, il cible particulièrement les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA [NDLR : Bispirituel, lesbienne, gai, bisexuel, transgenre, queer, en questionnement, intersexe et asexuel] autochtones », lit-on dans le sommaire du rapport.

Le fondement de ce génocide, poursuit le rapport, repose sur les structures coloniales, comme en font foi la Loi sur les Indiens, la rafle des années 1960, ou encore le système de pensionnats autochtones.

« Ce colonialisme, cette discrimination et ce génocide expliquent les taux élevés de violence contre les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA autochtones », écrivent les commissaires.

Le génocide, selon les Nations unies, se manifeste notamment par le meurtre de membres du groupe visé ou encore l’atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale des membres du groupe.

Le rapport des commissaires s’appuie sur les témoignages de 2380 personnes recueillis à travers le pays depuis le début de l’enquête, en 2016.

Critiquée par les familles notamment, l’enquête a été ponctuée de dizaines de démissions et de licenciements. Les commissaires auraient voulu une prolongation de leur mandat de deux ans « pour faire le travail correctement » et entendre tous les survivants. Ils ont fini par avoir six mois.

Création d’un poste d’ombudsman

Dans le document, les commissaires formulent 18 « appels à la justice » regroupant 231 recommandations qui touchent des domaines aussi vastes que la sécurité, la santé ou encore l’industrie minière.

Parmi ces appels, les commissaires demandent la création d’un ombudsman national « des droits des Autochtones et des droits de la personne », de même que la mise sur pied « d’un tribunal des droits des Autochtones et des droits de la personne ».

Le rapport exige également des gouvernements fédéral et provinciaux la mise sur pied d’organismes autochtones civils de surveillance de la police. Des organismes « robustes et bien financés » qui veilleraient à superviser notamment les enquêtes qui touchent les Autochtones.

Le rapport demande en outre aux différents paliers de gouvernement de mettre en place un plan d’action national qui toucherait l’éducation, la santé, l’emploi, la sécurité et les soins de santé.

En guise de conclusion, les commissaires estiment qu’il faut « un véritable changement de paradigme » pour abolir « le colonialisme qui règne au sein de la société canadienne, dans tous les ordres de gouvernement et dans les institutions publiques ». Un changement de paradigme pour mettre fin à la normalisation de la violence et à une « indifférence lamentable » de la société même sur le sort de ces femmes, écrit le rapport.

Plus d’un millier de femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées dans les 40 dernières années, mais la Gendarmerie royale du Canada et des organismes autochtones estiment que ce chiffre serait beaucoup plus élevé.

Avec des informations de Yannick Donahue, de Jean-François Villeneuve et de Guy Bois

https://ici.radio-canada.ca/

80 journalistes ont été tués en 2018


La profession journaliste n’est pas de tout repos et ni sans risque. Une hausse de journalistes mort et dont plus de la moitié est carrément sont assassiné encore cette année. Beaucoup ont été emprisonnées, ou pris en otage et d’autres sont disparus.
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80 journalistes ont été tués en 2018

 

The Associated PressLe meurtre du journaliste Jamal Khashoggi a été l’un des plus médiatisés en 2018.

Après trois années de baisse, les violences contre les journalistes sont reparties à la hausse en 2018, avec 80 journalistes tués à travers le monde, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié mardi.

L’an dernier, 65 journalistes avaient été tués pour avoir exercé leur mission d’information.

Parmi les victimes cette année, 63 journalistes professionnels, soit une hausse de 15%, 13 journalistes non professionnels (contre 7 l’an dernier) et 4 collaborateurs de médias, souligne l’ONG basée à Paris, déplorant une violence «inédite» contre les journalistes.

Au total, plus de 700 journalistes professionnels ont été tués ces dix dernières années, selon RSF.

Plus de la moitié des journalistes tués ont été «sciemment visés et assassinés», à l’instar de l’éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi, assassiné au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre, et du journaliste slovaque Jan Kuciak tué le 21 février.

«La haine contre les journalistes proférée, voire revendiquée, par des leaders politiques, religieux ou des businessmen sans scrupules a des conséquences dramatiques sur le terrain et se traduit par une hausse inquiétante des violations à l’égard des journalistes», déplore Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

«Démultipliés par les réseaux sociaux, qui portent à cet égard une lourde responsabilité, ces sentiments haineux légitiment ces violences et affaiblissent, un peu plus chaque jour, le journalisme et, avec lui, la démocratie», s’inquiète-t-il, cité dans un communiqué.

Les victimes sont majoritairement des hommes (77) travaillant localement (75 journalistes locaux).

C’est l’Afghanistan qui a été le pays le plus meurtrier pour les journalistes cette année avec 15 journalistes tués, détrônant la Syrie qui occupait cette place depuis 2012 et reste deuxième pays le plus dangereux avec 11 journalistes tués.

Le 30 avril, un double attentat à Kaboul a tué neuf journalistes, parmi lesquels le photographe de l’AFP Shah Marai Fezi et des reporters de Radio Free Europe et Tolo News. Cet attentat est le plus important commis contre des journalistes depuis le massacre de Maguindanao en 2009 aux Philippines, dans lequel au moins 32 journalistes avaient été tués.

Autre fait notable pour RSF, près de la moitié des journalistes se sont fait tuer dans des pays en paix, comme le Mexique (9 journalistes assassinés, 3e pays le plus dangereux), l’Inde (6 morts) et les Etats-Unis (6 morts) qui font leur entrée dans ce sombre palmarès après la fusillade sanglante contre la rédaction du Capitol Gazette.

Par ailleurs, le nombre de journalistes détenus dans le monde est lui aussi en hausse, souligne RSF: 348 contre 326 en 2017 (+7%), une augmentation qui concerne particulièrement les journalistes non professionnels.

Cinq pays détiennent à eux seuls plus de la moitié des journalistes emprisonnés: l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Turquie et la Chine, plus grande prison de journalistes du monde avec 60 journalistes détenus, dont les trois quarts sont des non-professionnels.

«Avec le durcissement de la réglementation concernant internet, ces journalistes sont emprisonnés, dans des conditions souvent inhumaines, pour un simple post ou un billet d’information sur les réseaux sociaux ou une messagerie privée», regrette l’ONG.

Le nombre d’otages a lui aussi augmenté de 11% avec 60 journalistes captifs à ce jour contre 54 l’an dernier. Cinquante-neuf d’entre eux sont retenus au Moyen-Orient (Syrie, Irak et Yémen). Parmi eux, six sont des étrangers.

Enfin, RSF a enregistré trois nouveaux cas de journalistes disparus au cours de l’année, deux en Amérique latine et un en Russie. RSF considère qu’un journaliste est porté disparu lorsqu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour déterminer s’il a été victime d’un homicide ou d’un enlèvement, et qu’aucune revendication crédible n’a été diffusée.

http://journalmetro.com/

Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017


On proteste contre la pollution, la déforestation enfin, tout ce qui nuit à l’environnement derrière nos claviers et nous faisons notre maigre part. Malheureusement, des gens sont morts pour avoir protégé l’environnement, soit par des activistes ou des gens sans appartenance à un groupe qui veulent protéger leur terre, leurs rivières, leurs forêts. Soit par des gens sans scrupules pour veulent accroitre leurs productions ou par des militaires ou autre. D’autres subissent des menaces des violences sexuelles ou disparait pour avoir voulu protéger la terre. Ceux qui ont le pouvoir de décider n’ont t’ils rien à offrir à leurs descendants ? Ne veulent-ils pas que leurs petits enfants puissent profiter d’espace naturel, et sans être malade pour manger de simples pommes ?
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Au moins 207 défenseurs de l’environnement tués en 2017

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et... (Ana MENDES, CIMI VIA AFP)

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

ANA MENDES, CIMI VIA AFP

 

CATHERINE HOURS

Agence France-Presse

Paris

Pour s’être opposées à des projets miniers, forestiers ou agro-industriels, au moins 207 personnes ont été tuées dans le monde en 2017, année la plus meurtrière pour les défenseurs de l’environnement, selon Global Witness.

Ce bilan, publié mardi, est sans doute bien en deçà de la réalité, souligne l’ONG britannique. Et il surpasse celui de 2016 qui, avec au moins 200 morts, était déjà une année record.

Leaders autochtones, rangers chargés de protéger la faune sauvage ou « personnes ordinaires » défendant leur terre ou leur rivière, ces victimes ont été recensées dans 22 pays, à 60 % en Amérique latine.

Le Brésil a connu la pire année, avec 57 meurtres. Mexique et Pérou ont vu les exactions passer en un an respectivement de 3 à 15 et de 2 à 8. La Colombie en a compté 24. Rapporté à sa population, le Nicaragua est le plus affecté (4 meurtres).

En Afrique, sur 19 meurtres (12 en RDC), 17 étaient liés à du braconnage ou des activités minières illégales.

De l’autre côté de la planète, 48 personnes ont été tuées pour les seules Philippines, du jamais vu dans un pays asiatique, selon ce rapport.

Au total, un quart des homicides (au moins 46, deux fois plus qu’en 2016) sont liés à l’« agrobusiness ». Quarante ont eu lieu sur fond de disputes minières (33 en 2016), 26 en lien avec l’abattage de forêts, et un nombre record de 23 personnes, surtout des rangers africains, ont été tuées en tentant de protéger les animaux des braconniers.

Pour Global Witness, « le lien » est clair entre cette violence et nos produits de consommation courante :

« agriculture de masse, mines, braconnage, abattage forestier… alimentent en composants et ingrédients les rayons de nos supermarchés, qu’il s’agisse d’huile de palme pour les shampooings, de soja pour le boeuf ou de bois pour nos meubles ».

« Ceux qui défendent leurs terres face à une agriculture destructrice » subissent en particulier une recrudescence d’attaques, s’alarme l’ONG, qui « appelle gouvernants, mais aussi entreprises à agir ».

« Des activistes locaux sont assassinés tandis que des gouvernements et des entreprises privilégient les profits rapides par rapport à la vie humaine », déplore dans un communiqué Ben Leather, pour Global Witness.

Des progrès ont été faits ces dernières années (comme l’adoption de lois protectrices au Mali ou au Burkina Faso), « mais plus doit être fait ». « Et nous, consommateurs, devons exiger que les firmes prennent leurs responsabilités », insiste l’ONG, qui effectue ce travail de recensement depuis 2002.

Tout un arsenal

Le rapport, intitulé « À quel prix ? », retrace l’engagement du Colombien Hernan Bedoya, tué de 14 tirs par un groupe paramilitaire, pour s’être dressé contre la culture d’huile de palme et de banane sur les terres de sa communauté.

Aux Philippines, c’est le massacre par des militaires de huit villageois opposés à l’extension d’une plantation de café.

L’armée assure avoir répl;iqué à une attaque de la branche militaire du parti maoïste.

« Aucun de ses membres n’a été retrouvé parmi les morts », mais plutôt le leader des opposants aux champs de café et sa famille, objecte Global Witness, rappelant que le gouvernement Duterte a annoncé son intention d’allouer 1,6 million d’hectares de terre aux plantations industrielles.

Il n’y a pas que les meurtres, ajoute l’ONG, qui décrit tout l’arsenal pour bâillonner les opposants : menaces de mort, interpellations, poursuites, cyberattaques, violences sexuelles, disparitions…

Au Brésil, des fermiers armés de machettes et fusils ont blessé 22 indiens Gamela, dont ils convoitaient les terres. Certaines victimes ont eu la main tranchée.

Personne n’a été traduit en justice, « signe d’une culture d’impunité et d’inaction du gouvernement à l’égard des activistes environnementaux », dénonce Global Witness : « au contraire, le pouvoir s’active pour affaiblir les lois protégeant les droits sur les terres et les autochtones, tout en facilitant l’exploitation des écosystèmes par les corporations ».

Pour l’écrivaine canadienne Margaret Atwood, auteur du très noir roman d’anticipation « La servante écarlate », « ces histoires (…) sont choquantes individuellement. Collectivement, elles montrent une épidémie de violence contre les défenseurs de la Terre. » « Cette violation des droits de l’Homme appelle une protestation vigoureuse », a-t-elle réagi auprès de Global Witness.

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L’IA retrouve 3 000 enfants à Delhi


Impressionnant ! En 4 jours, l’intelligence artificielle grâce à un logiciel de reconnaissance faciale a ou retrouvé près de 3 000 enfants porter disparus en Inde C’est un autre moyen très efficace d’utiliser cette technologie pour une bonne cause.
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L’IA retrouve 3 000 enfants à Delhi

 

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Une IA de reconnaissance faciale a permis de retrouver la trace de 3 000 enfants disparus à Delhi.

(CCM) La police de Delhi a testé avec succès un logiciel de reconnaissance faciale de dernière génération. Son but : retrouver la trace d’enfants disparus, un fléau dans cette mégalopole indienne. En quelques jours, l’IA a permis d’identifier plus de 3 000 enfants.

Dans ce pays de 1,3 milliard d’habitants, 50 000 disparitions d’enfants sont reportées chaque année. Pour combattre ce fléau, le ministère de l’Intérieur indien a conçu TrackChild, une base de données qui traite les photos des enfants disparus. A l’origine du projet, l’organisation de l’enfance Bachpan Bachao Andolan a lancé le développement du logiciel. Elle a également décidé de lancer un premier essai grandeur nature avec la police de Delhi. Sur une période de 4 jours en avril, le logiciel a identifié 2 930 enfants, la plupart étant hébergés dans des orphelinats de la ville.

Après un tel succès, la Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant souhaite élargir ce dispositif de recherche d’enfants disparus à base d’intelligence artificielle et de reconnaissance faciale. La Bachpan Bachao Andolan a également pris l’initiative d’ouvrir aux citoyens indiens la consultation de la base de données TrackChild. Ce test mené à Delhi n’est pas sans rappeler celui de la police de Zhengzhou, qui avait équipé ses agents de lunettes connectées.

Photo : © Shanti Hesse – Shutterstock.comhttps://www.commentcamarche.net/

Une application pour aider lors des disparitions d’enfants


L’an dernier 7 025 enfants ont disparus, mais la majorité était des fugues au Québec. Enfant-Retour a mis en ligne une application pour les mobiles qui permet de mettre des photos récentes et informations et description de l’enfant. En cas de besoin, ces informations peuvent être envoyées par texto ou courriel immédiatement à la police.
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Une application pour aider lors des disparitions d’enfants

 

Capture d'écran de l'application offerte sur le site...

Capture d’écran de l’application offerte sur le site d’App Store d’Apple.

 

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne

Pour que les parents d’enfants disparus ne perdent aucune seconde avant de pouvoir les signaler à la police, le Réseau Enfants-Retour a lancé vendredi une application qui permet d’emmagasiner à l’avance photos et description physique dans les téléphones intelligents.

SIGN4L est l’application que les parents espèrent ne jamais utiliser, a fait valoir Pina Arcamone, la directrice générale du Réseau enfants-retour, lors d’une conférence de presse vendredi, organisée dans une école primaire de Montréal.

L’application est disponible dès maintenant.

Elle est gratuite et téléchargeable en français et en anglais. Les parents peuvent y conserver des photos récentes de leurs enfants, ainsi qu’une description physique assez détaillée. En cas de disparition, l’information peut être transmise immédiatement par texto ou courriel à la police.

Des parents qui sont en détresse lorsque leur enfant ne rentre pas à la maison à l’heure prévue ou qui disparaît dans un centre commercial bondé peuvent avoir de la difficulté à le décrire adéquatement. Et n’auront pas forcément de photos récentes sous la main pour remettre aux autorités. Puisque tout le monde ou presque trimbale son téléphone cellulaire en tout temps – même en vacances – l’application peut épargner les précieuses secondes qui comptent lors d’un enlèvement.

Et pour des fins de sécurité, les informations ne sont pas conservées dans une banque de données : seuls les parents et les gardiens y ont accès, précise le Réseau Enfants-Retour.

En 2017, au Québec seulement, 7025 enfants ont été signalés comme disparus, dont la majorité était des fugues.

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La police indienne identifie près de 3.000 enfants disparus grâce à la reconnaissance faciale


La reconnaissance faciale il y a des pour et contre, mais quand en Inde il y a environs 200 milles enfants disparus, il est clair qu’il faut une technologie efficace. Ils ont utilisé la reconnaissance facile sur 45 milles enfants et on pu identifier 6,5 %, chose qui serait quand même impossible vue l’ampleur des disparitions de le faire aux méthodes conventionnelles.
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La police indienne identifie près de 3.000 enfants disparus grâce à la reconnaissance faciale

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Un enfant indien devant un graffiti, à Bombay, le 16 mars 2018 | Indranil Mukherjee / AFP

Repéré par Léa Polverini

Une organisation de protection de l’enfance a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour permettre de retrouver les enfants disparus du pays.

Repéré sur The Independent

Il aura fallu seulement quatre jours à la police de New Delhi pour identifier 2.930 enfants disparus. La performance le doit à l’usage de la technologie de reconnaissance faciale.

Le 6 avril, le ministère du Développement des femmes et des enfants annonçait que l’une des hautes cours du pays venait de commander le test d’un logiciel de reconnaissance faciale.

Réaliser un travail manuel impossible

Utilisé sur près de 45.000 enfants de New Delhi, il a donc permis d’en identifier 6,5% comme étant portés disparus, à partir de la base de données TrackChild mise en place par le ministère, qui regroupe les photos d’enfants disparus et retrouvés et certaines informations mises à disposition par la police.

«L’Inde compte actuellement presque 200.000 enfants disparus, et autour de 90.000 qui sont hébergés dans diverses institutions de protection de l’enfance. Il est presque impossible pour quiconque de parcourir manuellement les photos afin de les faire correspondre à chaque enfant», a déclaré à The Better India Bhuwan Ribhu, le porte-parole de Bachpan Bachao Andolan (BBA), une organisation indienne de protection de l’enfance.

C’est cette organisation qui lancé le développement du logiciel, en travaux depuis près de deux ans. Alors que le projet de poursuivre cette utilisation des technologies de reconnaissance faciale pour identifier d’autres disparus est poussé par la BBA et encouragé par la Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant indienne, cela ne va pas sans poser des questions vis-à-vis de la politique de confidentialité.

Il y a une semaine, en Chine, un homme souffrant de maladie mentale ayant disparu depuis plus d’un an avait été retrouvé par sa famille grâce au réseau de surveillance fonctionnant par reconnaissance faciale. Si ce dernier peut permettre de retrouver la trace de disparus, il demeure un outil de contrôle aux potentialités redoutables.

http://www.slate.fr/

Chine : des parents retrouvent leur fille 24 ans après sa disparition


Disons que laisser un enfant de 3 ans seul sur le bord de la route, ce n’est pas prudent, mais peut-être qu’en Chine, du moins à cette époque n’était pas une chose rare. Déjà, qu’une année a cherché un enfant disparu, c’est extraordinaire de retrouver sa fille 24 ans plus tard.
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Chine : des parents retrouvent leur fille 24 ans après sa disparition

 

Un couple de parents chinois a retrouvé sa fille ce mardi, 24 ans après la disparition de celle-ci.

Mingqing Wang n’a jamais abandonné ses recherches pour retrouver sa fille, Qifeng, après sa disparition quand elle avait tout juste trois ans dans le centre-ville de Chengdu rapporte The Independent.

A cette époque Monsieur Min et sa femme vendaient des fruits au bord de la route, dans le sud-ouest de la Chine. Le père était parti changer de la monnaie, quand, à son retour, sa petite fille n’était plus là. Le couple a cherché sa fille pendant des années, sans succès malgré avoir posté une multitude d’annonces et d’appels à témoins.

Une rencontre qui va tout changer

Il y a trois ans, le père décide de se reconvertir en chauffeur de taxi, tout en mettant à profit son activité pour continuer les recherches. Il colle des photos de sa fille disparue dans son véhicule et n’hésite pas à distribuer des avis de recherche à tous ses passagers. C’est grâce à sa rencontre avec un dessinateur de la police, touché par son histoire, que tous ses efforts vont enfin porter leurs fruits.

Le policier réalise alors un croquis de sa fille à partir d’une photo, tout en essayant de vieillir la petite fille de 24 années. Le portrait représentant Qifeng à presque 30 ans est lui aussi distribué et diffusé sur internet. Portrait qui va finir par tomber entre les mains d’une certaine Kang Ying, bouleversée par ce dessin lui ressemble tant.

Des retrouvailles, 24 ans après

En effet, Kang Ying se reconnaît. Elle est persuadée que c’est elle sur cet avis de recherche. Pour preuve, elle porte la même cicatrice sur le front. Plus tard, des tests ADN montreront qu’elle partage le même que celui de la petite fille disparue.

La jeune femme raconte alors qu’enfant, elle a été recueillie par un couple qui l’a adoptée après l’avoir trouvée seule, au bord de la route. Aujourd’hui, elle vit dans la province de Jilin, à 1000 km de ses parents biologiques. Cependant, ce mardi 3 avril, après un long voyage en avion, la jeune femme a pu les rejoindre. Des retrouvailles évidemment bouleversantes

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https://www.ladepeche.fr/

Trop d’enfants autochtones disparus au Québec, dit Michèle Audette


Dans les années 50 des enfants autochtones ont été dans des pensionnats dans le but de les « civilisés, ils ont été violentés, violés et beaucoup ont disparus ou sont morts de façon suspectes. Ceux qui ont survécu ont eu des séquelles qu’ils ont répétés envers leur propre famille. De plus, il y a des enfants, des filles et des femmes qui ont aussi disparus, ou assassinés sans que la police agisse pour trouver les coupables. Encore, aujourd’hui, les femmes et les filles autochtones ne sont  malheureusement pas une priorité. Espérant que ce genre d’enquête puisse changer les choses
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Trop d’enfants autochtones disparus au Québec, dit Michèle Audette

 

La commissaire Michèle Audette au dernier jour des audiences de l'ENFFADA, à Montréal.

La commissaire Michèle Audette au dernier jour des audiences de l’ENFFADA, à Montréal Photo : Radio-Canada/Charles Contant

La portion québécoise de l’Enquête nationale sur les filles et les femmes autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) soulève plusieurs questions sur les disparitions d’enfants dans les années 1950 et 1960, a affirmé Michèle Audette. La commissaire faisait le bilan des audiences à Montréal, deuxième arrêt québécois de l’enquête après Maliotenam, en novembre dernier.

Un texte de Laurence Niosi

« On a des enfants qui tombent malades et ne reviennent plus jamais à la maison. Comment le système de santé à l’époque n’a-t-il à peine donné d’information aux parents de ces enfants? », s’est-elle demandé, ajoutant que ces disparitions ont touché de nombreuses communautés autochtones du Québec.

En début de semaine, il a notamment été question de deux enfants algonquins, disparus après avoir été traités dans le même hôpital d’Amos dans les années 1950.

Par ailleurs, la commissaire estime que la police locale autochtone au Québec doit en faire plus dans le cas de disparitions ou de morts suspectes.

« Est-ce un manque d’infrastructures, de ressources ou de formation pour savoir quand on intervient quand il y a une mort suspecte? Quelle est la relation que [la police locale] doit avoir avec la Sûreté du Québec? », s’interroge-t-elle.

Depuis le début des audiences, 700 personnes ont témoigné, dont 70 à Montréal cette semaine. Les commissaires espèrent une prolongation du mandat de l’enquête de deux ans pour pouvoir entendre 700 autres témoins.

Un secret gardé pendant 40 ans

Les audiences se sont terminées vendredi avec le témoignage de familles qui ont perdu des proches. Une femme aurait été assassinée sans qu’il y ait enquête policière; l’autre s’est enlevé la vie.

Beatrice Reuben Trapper a gardé un terrible secret pendant presque 40 ans. Sa soeur Kathleen n’est pas morte par noyade, comme le croyaient ses proches dans la communauté algonquine de Pikogan, en Abitibi-Témiscamingue. Elle aurait plutôt été assassinée.

En 1967, le corps de Kathleen Kistabish Reuben, âgée de 43 ans à l’époque, a été retrouvé dans la rivière Harricana, qui borde la communauté algonquine. Sa tête était écrasée, et l’eau n’avait pas pénétré dans ses poumons, ce qui porte à croire qu’elle ne s’est pas noyée, affirme sa famille. Deux hommes ont en outre été aperçus traînant le corps vers la rivière.

Aux dires de Beatrice, ses parents savaient cela, mais ils ont demandé à la Sûreté du Québec (SQ) de ne pas enquêter pour ne pas infliger plus de douleur à la famille.

« Son sourire, son rire me manquent tellement », a affirmé entre deux sanglots la femme de 76 ans, qui s’exprimait en cri, sa langue natale.

Il y a deux ans, Beatrice a finalement décidé de partager le secret qu’elle cachait à sa famille depuis 40 ans.

« Ça a été comme un coup de masse », a raconté, ému, le fils de Kathleen, Maurice Kistabish, qui avait 19 ans au moment des faits.

Maurice a peu connu sa mère, puisqu’il a passé sept ans de sa vie dans un pensionnat autochtone. Quand il est retourné chez lui, il n’a pu revoir sa mère que deux années avant sa mort.

Les allégations de la famille de Kathleen Kistabish Reuben sur le comportement de la SQ, qui n’aurait jamais fait d’enquête en bonne et due forme, ont fait sourciller la commissaire Audette.

« La SQ n’a-t-elle pas une obligation de savoir qui a fait ça? », a-t-elle affirmé à Radio-Canada.

Traumatismes intergénérationnels

Plus tard en après-midi, les membres de la famille de Jacky Lalonde, qui s’est enlevé la vie il y a quelques années, ont pris la parole pour parler de ce douloureux chapitre de leur vie. La soeur de Jacky, Theresa Lalonde, a raconté que leur mère a vécu les pensionnats autochtones, où elle a été battue par les soeurs. Elle a ensuite répété ces comportements violents avec ses enfants.

« Ma mère nous a élevés avec ce qu’elle connaissait. Elle savait comment battre et boire », a raconté Theresa.

La mère de Theresa et de Jacky a en outre épousé un homme (leur père) qui a abusé de ses enfants « depuis qu’ils sont en couche ». Leur père n’a jamais avoué ses torts.

Les audiences de l’ENFFADA se poursuivent au Manitoba la semaine prochaine.

http://ici.radio-canada.ca/

Enfants atikamekw hospitalisés… puis portés disparus


C’est vraiment stupéfiant des dossiers qui sortent du noir des Premières Nations au Canada. D’autres fait ont ressortis au Québec, des enfants, des bébés amérindiens ont hospitalisés et ont disparus par la suite dans les années 60. Ces enfants ont été placés sans le consentement des parents dans des familles d’accueils ou adoptés. Pour certain, après quelques années on retrouvé leur famille biologique, malheureusement un mur s’est dressé entre eux : la langue. La langue maternelle est une histoire de famille, d’un peuple qui est parfois difficile de reconquérir
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Enfants atikamekw hospitalisés… puis portés disparus

 

Le reportage d’Anne Panasuk

Pierre-Luc, Maggie, Lauréanna, Diane, Marcel sont des enfants fantômes. Des enfants atikamekw qui ont disparu alors qu’ils recevaient des soins à l’hôpital. Des enfants jamais oubliés, mais pleurés en silence.

Un texte d’Anne Panasuk d’Enquête

À la fin des années 60 et durant la décennie 70, les enfants atikamekw qui avaient besoin de soins médicaux étaient envoyés à l’hôpital par hydravion, sans leurs parents. Mais après leur hospitalisation, certains ont disparu, placés dans des familles blanches sans le consentement de leurs parents. L’un d’entre eux a même été déclaré mort alors qu’il était toujours vivant.

En Haute-Mauricie, il n’y a pas une communauté, pas une famille atikamekw qui ne soit touchée par le drame de perdre la trace d’un enfant. Voici trois histoires que l’on nous a racontées.

LA FAMILLE PETIQUAY

La famille Petiquay dans son campement

La famille Petiquay Photo : Radio-Canada/Alphonse Mondello

À la fin des années 60, Diane Petiquay a été hospitalisée à l’hôpital de La Tuque à l’âge de six mois pour une pneumonie. Mais au lieu de revenir à ses parents et dans sa communauté, elle a été placée dans une famille d’accueil blanche, sans le consentement de ses parents.

« On a trouvé un document aux services sociaux. Les raisons qu’ils avaient marquées étaient : “abandon des parents” », raconte Jacinthe, la soeur de Diane.

Sa mère, qui parle seulement atikamekw, a bien signé ce document… qui était écrit en français.

« Le curé lui disait que c’était pour qu’elle puisse être soignée, explique Jacinthe, outrée. Mais c’est pas du tout pareil, c’est pas la même chose. »

De passage à l’hôpital, la mère se serait fait dire que sa fille ne voulait plus la voir.

Diane, que l’on voit sur la photo en bas à droite, a retrouvé sa famille atikamekw à l’adolescence. Si elle a découvert une fratrie, elle ne peut pas communiquer avec elle en atikamekw.

« Il y a un manque quelque part. Il y a un manque qu’on ne pourra jamais récupérer », explique-t-elle.

 


 

LA FAMILLE AWASHISH

Suzanne Awashish pose avec sa fille

Suzanne Awashish, soeur de Marcel, et sa fille Photo : Radio-Canada/Alphonse Mondello

Dans la communauté d’Opitciwan, le jeune Marcel Awashish s’est cassé le bras en jouant au pied d’un lit métallique. Il a été envoyé à l’hôpital d’Amos, puis a disparu durant des années.

« Comment ça se fait qu’il s’est retrouvé à Montréal avec juste un bras cassé? s’interroge encore aujourd’hui sa soeur Suzanne. Ça a l’air qu’il était déjà sur la liste en adoption. Une chance que l’on a réussi à le retrouver à temps, sinon on l’aurait perdu. On l’aurait jamais revu. »

Mais lorsque Marcel a été retrouvé, il ne parlait qu’anglais.

Quand je l’ai revu, il avait grandi, puis il parlait l’anglais. Je ne pouvais pas lui parler. On ne comprenait pas ce qu’il nous disait. Suzanne Awashish

Il avait perdu sa langue maternelle et le français, langue seconde des Atikamekw.

 


 

LA FAMILLE ECHAQUAN

La famille Echaquan

Les parents de Lauréanna (à gauche) Photo : Famille Echaquan (courtoisie)

Lauréanna a été envoyée à l’hôpital de Joliette en 1973, alors qu’elle n’était qu’un nourrisson.

Après avoir pris du mieux et avoir été placée dans un foyer d’accueil, le temps que les parents puissent venir la chercher, l’enfant est morte soudainement. Les parents ont fait 200 km en hydravion dans l’espoir de la ramener pour l’enterrer dans la communauté.

Ils soutiennent qu’on leur a montré un enfant qui n’était pas le leur et qu’on a procédé à l’inhumation très rapidement sur place.

La famille est méfiante. Malgré l’avis de décès, elle est encore sur la liste des Indiens inscrits, comme si elle était vivante. Lauréanna est-elle vraiment morte?

Plus de 40 ans plus tard, nous avons cherché le lieu de l’enterrement au cimetière de Joliette, présumant que leur fille avait été enterrée dans la fosse commune pour les « corps non réclamés ». Mais les parents ont toujours soutenu que ce n’était pas là.

Nous avons finalement découvert un témoin de l’enterrement, une ex-travailleuse sociale qui était sur les lieux, impuissante, qui confirme les dires des parents. Lauréanna a été enterrée à côté du cimetière, dans un champ, comme un chien.

http://ici.radio-canada.ca/

Un couple suisse retrouvé dans la glace 75 ans après sa disparition


Une découverte qui permet a des enfants de faire leur deuil après la disparition de leurs parents, il y a 75 ans. Ils ont été retrouvés momifié par la glace dans une station de ski en Suisse avec leurs effets personnels.
Nuage

 

Un couple suisse retrouvé dans la glace 75 ans après sa disparition

 

Des restes de vêtements, de souliers et une bouteille en verre dans la neige

Des restes de vêtements des deux disparus dans le domaine skiable Glacier 3000, dans le sud de la Suisse Photo : La Presse canadienne/Keystone

Un couple disparu depuis 75 ans dans le massif des Diablerets, dans le sud de la Suisse, a été retrouvé momifié dans les neiges d’un glacier, à 2615 m d’altitude, ont rapporté mardi les médias helvétiques.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Les deux corps, visiblement bien conservés, ont été retrouvés gisant côte à côte, au milieu des restes d’effets personnels, dont deux sacs à dos, une bouteille, un livre et une montre, a déclaré le directeur du domaine skiable Glacier 3000, Bernard Tschannen, au quotidien Le Matin.

La découverte a été faite jeudi dernier par un employé de la station, selon M. Tschannen, qui a précisé qu’« il s’agissait d’un homme et d’une femme portant des vêtements datant de la période de la dernière guerre » mondiale.

La glace les a parfaitement préservés et leurs affaires étaient intactes. Bernard Tschannen, directeur du domaine skiable Glacier 3000

Le couple serait tombé dans une crevasse, avance comme hypothèse le directeur du domaine skiable Glacier 3000.

Les deux corps ont réapparu sur le glacier en raison de la fonte des neiges.

Selon le journal suisse, il s’agirait d’un cordonnier de 40 ans, Marcelin Dumoulin, et de son épouse Francine, institutrice de 37 ans, qui étaient partis à pied le 15 août 1942 du village de Chandolin pour nourrir leur bétail dans les Alpes.

Les deux disparus avaient prévu de rentrer le soir même, selon l’un des sept enfants du couple. Les recherches pour les retrouver avaient été abandonnées après deux mois et demi et les enfants, placés en famille d’accueil.

La plus jeune fille, aujourd’hui âgée de 79 ans, a déclaré au journal Le Matin que la nouvelle lui avait amené un « profond sentiment de calme », et elle veut organiser à ses parents les funérailles qu’ils méritent.

« Nous avons passé notre vie à les rechercher […] Nous ne croyions pas pouvoir leur organiser un jour les obsèques qu’ils méritaient », a confié Marceline Udry-Dumoulin, qui avait 4 ans au moment de la disparition de ses parents.

La police compte effectuer des tests ADN, selon ce que la nièce de Mme Udry-Dumoulin, Marilyn Dumoulin, a déclaré à l’AFP.

 

Merci à Jack pour la vidéo

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