Interdiction d’interdire coupe afro, tresses et dreadlocks en Californie


Les noirs américains peuvent être discriminés à cause de leurs cheveux aux États-Unis. Ils n’ont pas le droit d’avoir des coupes afro, ou des dreadlocks, c’est pour moi, une interdiction incompréhensible. Il était donc le temps de redonner aux noirs ce droit de faire ce qu’ils veulent avec leurs cheveux sans qu’on leur interdise l’école, leur compétions sportives, un logement voir même un travail. Sauf que cela sera effectif qu’en janvier, je trouve que c’est long pour avoir un droit qui devrait être acquis.
Nuage


Interdiction d’interdire coupe afro, tresses et dreadlocks en Californie


Interdiction d'interdire coupe afro, tresses et dreadlocks en

PEATHEGEE INC VIA GETTY IMAGES

C’est le premier État américain à interdire «la discrimination raciale fondée sur les cheveux».

  • AFP

La Californie est devenue mercredi le premier Etat américain à interdire “la discrimination raciale fondée sur les cheveux” avec une loi qui autorise de fait le port de la coupe afro, des tresses ou des dreadlocks à l’école ou sur le lieu de travail.

Cette loi vise explicitement à protéger les Noirs américains qui sont parfois en butte à des règlements vexatoires. Elle a été adoptée à l’unanimité par les deux chambres californiennes et doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain.

La loi a été rédigée et portée par la sénatrice démocrate de Los Angeles Holly Mitchell, elle-même noire et arborant fréquemment des micro-tresses.

“Cette loi protège le droit des Californiens noirs à porter leurs cheveux naturels, sans pression pour se conformer à des normes euro-centrées”, a expliqué l’élue.

“Pour nous, c’est un symbole de qui nous sommes. Quand je me faisais des dreadlocks voici quinze ans, je savais que c’était une déclaration à la fois sociale et politique adressée au monde extérieur”, a-t-elle expliqué.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a quant à lui évoqué ce lycéen contraint, en décembre dernier dans le New Jersey, par un arbitre de couper ses dreadlocks s’il voulait prendre part à une compétition de lutte, sous peine d’être déclaré forfait.

L’adolescent avait le choix entre “perdre une compétition sportive et perdre son identité”, a déploré M. Newsom.

“Ca se passe sur le lieu de travail, dans les écoles, pas seulement lors de compétitions sportives, chaque jour partout en Amérique, de manière voilée ou flagrante”, a ajouté le gouverneur mercredi en signant cette nouvelle loi.

Selon le texte, les cheveux “restent une cause répandue de discrimination raciale avec des conséquences économiques et sanitaires graves, spécialement pour les individus noirs”.

Ils ne pourront plus désormais être invoqués pour refuser un emploi, un logement, etc., pas plus que le sexe, la religion ou l’origine ethnique.

Les employeurs pourront toujours faire appliquer certains règlements liés à la sécurité ou à l’hygiène, comme le port d’un filet sur les cheveux, pourvu qu’ils ne soient pas discriminatoires et s’appliquent à tout le monde, soulignent les services du gouverneur dans un communiqué.

La ville de New York a adopté une législation similaire au début de l’année.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un chien accusé d’être raciste pour une raison à peine croyable


Faire perdre du temps au policier pour accusé un animal de raciste est vraiment inimaginable. Ou les gens vont-ils chercher autant de stupidités ? Ces personnes devraient payer une amende pour ce genre de conneries.
Nuage

 

Un chien accusé d’être raciste pour une raison à peine croyable

 

On aura vraiment tout entendu !

C’est au Royaume-Uni que s’est déroulée cette drôle d’histoire il y a seulement quelques jours de cela. Tout a commencé lorsqu’un homme a contacté la police de sa ville pour déposer une plainte.

En cause ? Un chien appartenant à un voisin qui a fait ses besoins dans son jardin. Mais ce n’est pas tout. L’homme a bien expliqué à la police que le geste du chien était raciste et il a porté plainte dans ce sens.

Le même soir, un député à tenu à condamner fermement cette plainte et toutes les autres du même style qui ralentissent considérablement le travail de la police et ne sont rien d’autre qu’une immense perte de temps.

Des plaintes loin d’être rares

Car ce genre de plainte pour « discrimination raciale » sont assez fréquentes. En une année, c’est en moyenne 2500 appels de ce style qui sont comptabilisés par la police, ce qui est loin d’être négligeable.

Et ce ne sont pas toujours les chiens les coupables puisqu’un homme qui a trouvé un rat mort dans son jardin a aussi porté plainte pour racisme, de même pour un homme dont la lettre avait été un peu abîmée par la Poste ou un chien qui a aboyé sur un voisin…

Actuellement, la loi oblige les agents de police à enregistrer toutes les plaintes pour racisme, même si elles ne sont pas du tout ou bien peu justifiées.

https://wamiz.com/

Viola Desmond: le billet de 10$ en circulation lundi


C’est une façon originale pour souligner la bravoure d’une femme qui a opté pour se battre pour ses droits. En effet, c’est la première femme noire qui sera sur un billet canadien et qu’en plus, l’image sera verticale.
Nuage

 

Viola Desmond: le billet de 10$ en circulation lundi

 

Le nouveau billet comportant une photo de Viola Desmond sera mis en circulation lundi, et la soeur de la militante des droits civiques sera la première personne à l’utiliser.

Wanda Robson effectuera le premier achat officiel avec le nouveau billet de 10 $ à l’occasion d’une cérémonie qui se tiendra au Musée canadien pour les droits de la personne à Winnipeg.

La femme de 91 ans devrait acheter un livre qu’elle a coécrit avec le professeur Graham Reynolds de l’Université du Cap-Breton sur la vie et l’héritage de Viola Desmond.

Mme Robson a indiqué qu’elle donnera le livre à sa petite-fille de 12 ans pour qu’elle puisse en apprendre davantage sur l’histoire de sa grand-tante.

Mme Desmond sera la première femme noire à figurer sur un billet de banque canadien.

Elle a été arrêtée en 1946 après avoir refusé de quitter la zone réservée aux Blancs du Roseland Theatre à New Glasgow, en Nouvelle-Écosse. Cet événement a été souligné maintes fois par la suite comme l’une des illustrations marquantes de la discrimination raciale dans l’histoire canadienne.

Mais ce n’est qu’après la mort de Viola Desmond en 1965 que son histoire a été largement racontée.

Depuis lors, elle a reçu de nombreux honneurs, notamment un traversier à son nom à Halifax et une étoile sur l’allée des célébrités canadiennes.

Mme Robson espère que le nouveau billet de banque sensibilisera encore plus à ce que sa soeur a vécu et constituera un « pas de géant » dans la poursuite du travail de Viola Desmond pour l’égalité.

https://www.lapresse.ca/

Une compagnie aérienne américaine a créé une salle de pause «réservée aux blancs»


En 2017 un employé fait une plainte contre la compagnie Southwest Airlines au Texas, contre la discrimination raciale. Il y avait une salle de repos réservé pour les blancs ! Bon, depuis elle s’est reconvertie en bureau. Il est quand même insensé qu’aujourd’hui encore, il existe ce genre de situation. Et il semble que ce ne soit pas la première fois que cette compagnie aérienne est discriminatoire.
Nuage

 

Une compagnie aérienne américaine a créé une salle de pause «réservée aux blancs»

 

Un Boeing 737 de Southwest Airlines | Southwest 737 via Wikimedia Commons License by

Un Boeing 737 de Southwest Airlines | Southwest 737 via Wikimedia Commons License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

L’information provient d’une plainte pour discrimination remplie par un employé de Southwest Airlines qui a été licencié en 2017.

 

«On pourrait penser qu’en 2018, ça n’arrive pas. Mais ça arrive». Jamel Parker a 31 ans.

Il a intenté un procès contre la compagnie américaine Southwest Airlines et a indiqué que cette dernière avait une salle de repos réservée au blanc à l’aéroport de Houston, au Texas.

Si la salle de repos n’existe plus depuis un ou deux ans, c’est seulement parce que des rénovations l’ont transformé en bureau d’un supérieur. Mais Jamel Parker l’affirme dans le Houston Chronicle, Southwest Airlines était au courant de cette salle de repos discriminante.

Bien qu’il n’y ait aucun signe sur la porte, «les employés noirs connaissait son existence».

Quand il a intégré la compagnie, en 2013, son supérieur (également noir) l’avait prévenu à propos de la salle de repos.

«”C’est juste mieux d’éviter ça”, est à peu près ce qu’il m’a dit», se souvient l’employé licencié.

En plus de cette histoire, Jamel Parker affirme que la compagnie aérienne traite les gens différemment en fonction de leur race. S’il a été licencié pour avoir omis de signaler un problème avec un cordon d’alimentation, les employés blancs étaient simplement sanctionnés pour des infractions similaires, a-t-il indiqué.

Ce n’est pas la première fois que Southwest Airlines est accusé de discriminations raciales. Une femme blanche avait dû prouver que son fils métis d’un an était bien le sien avant de monter dans un avion pour Denver, rappelle CNN. Le média américain raconte aussi l’histoire d’un autre voyageur, qui avait été refusé d’un avion après avoir parlé en arabe avec son oncle.

La société n’a pas répondu sur le sujet. Elle s’est contentée d’une simple déclaration.

«Nous ne tolérons aucune discrimination, et nous cultivons un lieu de travail qui reflète les clients que nous servons. Southwest Airlines est un employeur qui respecte l’égalité des chances et se targue d’un environnement de travail ouvert et inclusif, qui se classe régulièrement parmi les meilleurs lieux de travail au monde».

http://www.slate.fr/

Les algorithmes qui prédisent les crimes marchent-ils vraiment?


Je ne suis pas vraiment rassuré si la police utilise des algorithmes qui prédisent des crimes, et des personnes qui avec leur casier judiciaire seraient des risques potentiels. Et pour ce qui est des résultats, cela ne semble pas être vraiment concluant
Nuage

Les algorithmes qui prédisent les crimes marchent-ils vraiment?

 

EMMANUEL DUNAND / AFP

EMMANUEL DUNAND / AFP

Repéré par Alix Fieux

Difficile pour une population de concevoir qu’elle peut être contrôlée, simplement par ce qu’un logiciel aura fiché certains individus comme «suspects».

Prédire où et quand se dérouleront les prochains crimes d’une grande ville, c’est possible. En tout cas, c’est bien ce qu’espèrent les services de police d’une dizaine de grandes villes américaines (et du monde entier) qui se sont déjà équipées d’un logiciel de police prédictive, nous raconte le magazine Aeon.

Comment fonctionne-t-il? L’outil recense en une même base de données tous les lieux et l’heure des crimes déjà commis dans la ville concernée, mais aussi les cercles de personnes qui seraient susceptibles de commettre des infraction (d’après leur casier judiciaire et même leurs fréquentations). À partir de ces informations, un calcul de probabilité est fait et des algorithmes mathématiques directement transmis au services de police leur permettent de connaître les probabilités du lieu et de l’heure des prochains délits.

Les logiciels comme PredPol et Hunchlab, parmi les plus utilisés aux États-Unis, permettent notamment d’avertir les patrouilles de police des risques de cambriolages, de vols, d’agressions et d’homicides dans les quartiers repérés comme «les plus chauds» par l’outil informatique et de les inciter à surveiller davantage certains profils susceptibles de commettre une infraction.

Les défenseurs des libertés individuelles sont sceptiques

Jusqu’à présent, certaines communes comme Los Angeles et Atlanta ont vu leur taux de criminalité baisser depuis la mise en place des services de police prédictive. Toutefois, si l’objectif est parfaitement louable, comment de telles probabilités peuvent-elles rester compatibles avec les libertés et droits fondamentaux de chaque citoyen? Comment éviter de tomber à l’avenir dans l’arrestation arbitraire ?

Le magazine Science, fait valoir que ce type de logiciels pourrait permettre à des agents de police d’arrêter des individus n’ayant aucune raison valables d’être suspectés, mais simplement interpellés parce qu’ils se trouvaient dans les «zones à risques» définies par les algorithmes prédictifs. Un rapport d’investigation du département de police de Baltimore, ville dans laquelle le jeune Freddie Gray trouvait la mort il y a plus d’un an suite aux blessures infligées lors de son arrestation, aborde également ce danger. Selon ses auteurs, des arrestations arbitraires auraient un effet désastreux sur la confiance déjà  tenue qui relie certaines populations et la police aux États-Unis. 

L’Union américaine pour les libertés civiles craint que ce type de données encourage les discriminations raciales, partant du postulat qu’une communauté présente plus de risques criminels qu’une autre. Elle se demande aussi à moyen et long terme comment il sera possible pour les civils de faire confiance à une justice mathématiques et arbitraire qui serait rendue non pas par des humains, mais par des données informatiques limitées. Et pour quels résultats?

Cercle vicieux

À Chicago, le retour d’expérience démontre que malgré la mise en place d’une police prédictive, le nombre d’homicides n’a pas diminué. Pire, un rapport en vient même à la conclusion que les personnes fichées comme «suspectes» d’après les algorithmes n’avaient en réalité aucune raison précise d’être considérées comme plus dangereuses que les autres. 

Pour Jennifer Lynch, qui travaille à la Fondation Frontière Électronique de Californie, il existe même un risque de prophéties auto-réalisatrices. En se rendant sur les lieux de contrôle déjà plus méfiants et plus agressifs, les policiers pourraient ne faire qu’accroître des tensions déjà existantes. Une question déjà très sensible aux États-Unis et un véritable enjeu sécuritaire pour les années à venir.

http://www.slate.fr/