Le Saviez-Vous ► Le chevalier d’Eon, homme ou femme ? Ce que disent les archives sur son sexe


Si le chevalier Eon ne m’est pas vraiment inconnu, c’est bien grâce aux mots croisés. Alors qu’il maîtrisait parfaitement l’art du déguisement allant jusqu’à se travestir au sexe opposé, il a fini par mettre le doute sur sa véritable identité sexuelle chez certaines personnes.
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Le chevalier d’Eon, homme ou femme ? Ce que disent les archives sur son sexe


Par Léia Santacroce

Le chevalier d’Eon peint par Thomas Stewart.© Philip Mould / Wikimedia Commons.

Charles d’Eon de Beaumont, diplomate de Louis XV passé maître dans l’art du travestissement, a toujours maintenu l’ambiguïté sur son sexe. Dans un ouvrage paru début octobre sur les archives diplomatiques françaises, le ministère des Affaires étrangères fait la lumière sur cette affaire.

Pour fêter les 10 ans du transfert des archives du Quai d’Orsay à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le ministère des Affaires étrangères a fait paraître début octobre un ouvrage qui fourmille de pépites historiques : Archives diplomatiques françaises : conservation, mémoire, découvertes (éditions La Martinière).

Parmi les documents présentés : le compte-rendu d’autopsie du chevalier d’Eon (1728 – 1810), tour à tour soldat, espion et diplomate de Louis XV. En attestent les mots du chirurgien et les dessins du peintre Charles Turner : le maître du travestissement était bel et bien doté d’un « organe masculin parfaitement développé », dixit Cédric Lefebvre, archiviste interrogé par France Inter.

Sans contrefaçon, le chevalier d’Eon était un garçon

Roi du déguisement (notamment célébré par Mylène Farmer dans sa chanson Sans Contrefaçon), Charles d’Eon de Beaumont est auréolé de moult légendes. Travesti en femme, il serait notamment parvenu à approcher la tsarine Elisabeth Ire à Saint-Pétersbourg et à la convaincre de faire alliance avec la France pendant la guerre de Sept ans (1756-1763).

Ont suivi des années en Angleterre, un temps comme secrétaire de l’ambassade de France, avant de se brouiller avec le roi.

« L’ancien agent secret se mue alors en agent provocateur, arborant des vêtements féminins dans tout Londres et affirmant à qui veut l’entendre avoir toujours été une femme. De quoi renforcer sa légende et le mystère qui l’entoure », peut-on lire sur le site de France Inter.

Un mystère aujourd’hui levé.

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Accident mortel en Angleterre: poursuite contre l’épouse d’un diplomate américain


J’encourage les parents dont le fils est décédé suite à un accident de la route causé par une femme d’un diplomate américain en Angleterre, à ne pas baisser les bras et continuer à dénoncer l’injustice dont ils font face. Ce n’est pas une excuse qu’une personne n’est pas habitué de conduire à gauche qu’il n’est pas responsable des accidents qu’il pourrait causer. Si cela avait été un simple touriste, il aurait été arrêté et juger un point c’est tout.
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Accident mortel en Angleterre: poursuite contre l’épouse d’un diplomate américain

PHOTO REUTERS

Les parents de Harry Dunn, Charlotte Charles et Tim Dunn, lors d’une entrevue à Manhattan le 15 octobre.

(Washington) La famille d’un jeune motocycliste mort après un accident de la route en Angleterre va poursuivre aux États-Unis la conductrice en cause, épouse d’un diplomate américain, et le gouvernement de Donald Trump qui refuse de l’extrader, a indiqué un porte-parole de la famille.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Harry Dunn, 19 ans, a été mortellement blessé dans la collision de sa moto avec une voiture dans le Northamptonshire, le 27 août. La conductrice du véhicule, Anne Sacoolas, 42 ans, roulait du mauvais côté de la chaussée en sortant d’une base militaire où était stationné son mari. Invoquant l’immunité diplomatique, elle est repartie aux États-Unis avant d’avoir pu être interrogée par la police britannique.

Les parents du jeune homme, Charlotte Charles et Tim Dunn, exhortent depuis les États-Unis à lever l’immunité de Mme Sacoolas pour qu’elle retourne en Grande-Bretagne afin d’y être jugée.

« Nous engageons des poursuites au civil contre Mme Sacoolas et les États-Unis pour des dédommagements ainsi que contre l’administration Trump pour sa conduite hors-la-loi et sa tentative de dissimulation », a indiqué dans un communiqué le porte-parole de la famille, Radd Seiger.

Le gouvernement américain « est fermement décidé non seulement à violer les lois internationales, les règles et les conventions sur l’immunité diplomatique mais n’a aucune considération ni souci du bien-être de la famille de Harry, ni aucune intention réelle de trouver une solution », a ajouté M. Seiger, qui se trouve actuellement aux États-Unis.

Mme Sacoolas « a reconnu sa responsabilité (dans l’accident) donc cela la rend responsable d’un grave crime. C’est une fugitive en fuite », a-t-il déclaré à l’AFP, indiquant qu’un procès pénal aux États-Unis n’était « pas une option ».

Cette affaire, qui rencontre un fort écho au Royaume-Uni, a provoqué des tensions entre Londres et Washington.

Donald Trump a évoqué un « accident horrible », le mettant sur le compte de la fatalité et de la difficulté pour un automobiliste américain de s’habituer à la conduite à gauche en Grande-Bretagne.

La visite de Charlotte Charles et Tim Dunn à la Maison-Blanche, le 15 octobre, a provoqué une polémique quand M. Trump a incité en vain les parents d’Harry à rencontrer Mme Sacoolas, qui se trouvait dans une pièce à côté entourée de photographes.

M. Seiger avait alors dénoncé une « opération de communication » du président américain.

Mme Charles avait ensuite affirmé être prête à rencontrer Anne Sacoolas, mais uniquement « sur le sol britannique ».

Elle « doit revenir (en Angleterre) et affronter le système judiciaire », avait-elle souligné.

La famille a déjà entamé des poursuites contre le gouvernement britannique, qu’elle accuse d’avoir laissé la conductrice quitter le pays.

La police anglaise a annoncé il y a une semaine l’envoi prochain d’enquêteurs aux États-Unis pour interroger Mme Sacoolas.

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Trump critiqué pour sa gestion d’un accident mortel sur une route anglaise


Je trouve cela tellement déplacé de la part de Donald Trump d’invité des parents endeuillé dans le but de rencontrer la personne qui est la cause de leur peine. Je ne comprends pas non plus que l’immunité diplomatique permet à une personne responsable d’un accident ayant causé la mort dans un pays étranger puisse s’en sortir haut la main. En Angleterre, la conduite est contraire qu’en Amérique. Alors imaginé les rôles inversé que le père, ou la mère serait venu aux États-Unis et aurait eu un accident similaire. Eux n’auraient jamais pu dire qu’ils sont protégés par l’immunité diplomatique. Personne ne devrait être au-dessus des lois.
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Trump critiqué pour sa gestion d’un accident mortel sur une route anglaise

PHOTO EDUARDO MUNOZ, REUTERS

Tim Dunn et Charlotte Charles

(Washington) Les parents d’un jeune Britannique tué en Angleterre dans un accident de la route ont regretté mercredi la façon dont ils ont été reçus à la Maison-Blanche par Donald Trump, qui les a incités, en vain, à rencontrer la femme d’un diplomate américain responsable du drame.

Publié le 16 octobre 2019 à 11h59

SÉBASTIEN BLANC
AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette réception de Charlotte Charles et Tim Dunn a été « organisée à la va-vite par des imbéciles en roue libre », a dénoncé, en référence aux conseillers de la Maison-Blanche, le porte-parole des deux parents, Radd Seiger.

Harry Dunn, 19 ans, est mort dans la collision de sa moto avec une voiture dans le Northamptonshire, en Angleterre, le 27 août. La conductrice du véhicule, Anne Sacoolas, 42 ans, roulait du mauvais côté de la chaussée. Invoquant une immunité diplomatique, cette mère de trois enfants est repartie aux États-Unis.

Charlotte Charles et Tim Dunn demandent depuis justice et exhortent les États-Unis à lever l’immunité diplomatique de Mme Sacoolas pour qu’elle retourne en Grande-Bretagne afin d’y être jugée.

M. Seiger a accusé M. Trump d’avoir tenté mardi soir une « opération de communication » en invitant les parents endeuillés à la Maison-Blanche sans les prévenir que Mme Sacoolas se trouvait dans la pièce d’à côté, entourée de photographes. 

« Tendu et agressif »

Pressés par M. Trump de rencontrer Mme Sacoolas, les parents d’Harry ont décliné

A cette occasion Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale du président, s’est montré « extrêmement tendu et agressif et il a fait mauvaise impression lors de cette entrevue qui exigeait une approche prudente et de la sensibilité », a affirmé Radd Seiger.

Les deux parents, interviewés mercredi sur la chaîne américaine CBS, ont confirmé avoir été surpris d’abord de voir Donald Trump – ce qui n’était pas prévu – et d’entendre sa proposition de rencontrer la femme responsable de la mort de leur fils.

« Il a présenté ses condoléances. Il semblait chaleureux et il était accueillant, ce qui était appréciable. Mais il ne lui a pas fallu longtemps pour lâcher dans la conversation qu’Anne Sacoolas se trouvait dans le bâtiment », a relaté la mère d’Harry, qui a estimé que la Maison-Blanche n’était « pas le lieu » adapté. 

Désaccord diplomatique

« Nous sommes toujours prêts à la rencontrer, mais cela doit être sur le sol britannique, en présence de psychologues et de médiateurs, et pas simplement pour notre bien mais pour le sien aussi », a ajouté Mme Charles.

Cette affaire qui rencontre un fort écho au Royaume-Uni est source d’un vif désaccord diplomatique entre Londres et Washington.

Les parents d’Harry ont reçu le soutien du gouvernement britannique et jusqu’au premier ministre Boris Johnson, qui est lui-même publiquement monté au créneau.

Interrogé la semaine dernière, Donald Trump avait évoqué un « accident horrible », le mettant sur le compte de la fatalité. 

Mercredi, il a expliqué qu’il était difficile pour un automobiliste américain de s’habituer à la conduite à gauche en Grande-Bretagne.

« Vous allez en Europe et on roule à l’envers. C’est très compliqué si vous êtes originaire des États-Unis, vous décidez de faire un virage à droite alors que vous êtes censé le faire à gauche », a déclaré le locataire de la Maison-Blanche.

« Ma rencontre avec la famille a été… très belle d’une certaine façon. Ils ne voulaient pas rencontrer la personne en question, mais notre entrevue a été très bonne », a-t-il assuré.

M. Trump a indiqué s’être entretenu de l’affaire avec Boris Johnson. 

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Les diplomates américains de Cuba ont bel et bien subi «quelque chose» au cerveau


C’est étrange, ces quarantaines de diplomates américains à Cuba,et leurs familles ont des problèmes des problèmes d’équilibre et de vertige, de coordination, de mouvement des yeux, ainsi que de l’anxiété, de l’irritabilité Alors côté canadiens, ils ne sont que 14. Les tests démontrent bien que cela n’est pas imaginaire, mais ils n’affirment pas non plus que cela est une attaque acoustiques.
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Les diplomates américains de Cuba ont bel et bien subi «quelque chose» au cerveau


Les États-Unis ont rappelé la majorité de leur personnel diplomatique de La Havane...

KRIANGKRAI THITIMAKORN VIA GETTY IMAGESLes États-Unis ont rappelé la majorité de leur personnel diplomatique de La Havane en septembre 2017.

Entre 2016 et 2018, des diplomates en poste à La Havane ont souffert de maux divers dont des problèmes d’équilibre et de vertige, de coordination et de mouvement des yeux.

  • Agence France-Presse

Les cerveaux d’une quarantaine de diplomates américains victimes de phénomènes mystérieux à Cuba montrent des différences par rapport à un groupe témoin, ont annoncé mardi des chercheurs qui les ont analysés par imagerie médicale à la demande du gouvernement américain.

L’étude publiée par le Journal de l’Académie américaine de médecine (Jama) et menée par des professeurs et médecins de l’université de Pennsylvanie ne permet pas de dégager une cause aux symptômes observés chez les diplomates entre fin 2016 et mai 2018.

Mais elle confirme que “leurs cerveaux ont subi quelque chose qui a causé ces changements”, dit à l’AFP Ragini Verma, professeure de radiologie à l’université de Pennsylvanie, et spécialiste de l’imagerie médicale.

«Ce n’est pas imaginaire»

“Ce n’est pas imaginaire”, avance-t-elle. “Cela s’est bien produit dans leur cerveau. Tout ce que je peux dire c’est que la vérité reste à trouver”.

“Ce qu’il s’est passé n’est pas dû à un antécédent médical”, ajoute la spécialiste.

Entre fin 2016 et mai 2018, des diplomates en poste à La Havane, ainsi que des membres de leurs familles, ont souffert de maux divers incluant des problèmes d’équilibre et de vertige, de coordination, de mouvement des yeux, ainsi que de l’anxiété, de l’irritabilité et ce que des victimes ont appelé un “brouillard cognitif”.

Les Etats-Unis ont rappelé la majorité de leur personnel diplomatique de La Havane en septembre 2017.

Certains sont aujourd’hui rétablis, mais d’autres restent en rééducation, selon Ragini Verma.

Washington n’a jamais établi publiquement la nature du phénomène, ni confirmé qu’il pourrait s’agir d’énigmatiques “attaques acoustiques” ou micro-ondes, comme la presse américaine s’en est fait l’écho, sans toutefois apporter aucune preuve. Cuba rejette toute responsabilité.

14 Canadiens

Le Canada a de son côté dénombré 14 “victimes” et également rappelé la majorité de son personnel en janvier.

A la demande du département d’Etat américain, 44 diplomates et membres de leurs familles ont été envoyés à partir de mi-2017 au centre des traumatismes cérébraux de l’université de Pennsylvanie pour subir des examens par imagerie par résonance magnétique (IRM).

Les chercheurs ont comparé les résultats à ceux de 48 personnes comparables de groupes témoins. Les différences sont statistiquement significatives et concernent la matière blanche du cerveau, ainsi que le cervelet, la partie qui contrôle les mouvements.

Un porte-parole du département d’Etat a dit saluer “l’implication de la communauté médicale dans ce problème incroyablement complexe. La priorité du département reste la sûreté, la sécurité et le bien-être de son personnel”.

La chercheuse Ragini Verma insiste sur l’importance de suivre l’ensemble des patients régulièrement pour suivre l’évolution des changements dans leurs cerveaux.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Face à la colère de Trump, l’ambassadeur britannique aux États-Unis démissionne


Je ne connait pas la politique entre le Royaume-Uni et les États-Unis, mais je trouve pitoyable que l’ambassadeur Kim Darroch a donné sa démission suite à la colère de Doanld Trump pour l’avoir qualifié d’incompétent, instable et unique dans son dysfonctionnement. Donald Trump, ne ce gène pourtant pas a insulter et de manquer totalement de tact tout le monde qu’il n’aime pas ou qu’il ne sont pas de son avis. C’est Donald Trump qui devrait démissionner.
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Face à la colère de Trump, l’ambassadeur britannique aux États-Unis démissionne

L'ambassade du Royaume-Uni à Washington.... (PHOTO AP)

L’ambassade du Royaume-Uni à Washington.

PHOTO AP


CLARA WRIGHT
Agence France-Presse
Londres

Le courroux de Donald Trump a eu raison de l’ambassadeur britannique aux États-Unis Kim Darroch, qui a annoncé sa démission mercredi après la fuite de mémos diplomatiques peu flatteurs à l’égard du président américain.

Dans ses rapports publiés dans la presse samedi, Kim Darroch jugeait Donald Trump «instable» et «incompétent» et l’administration américaine «unique dans son dysfonctionnement».

Ces fuites ont provoqué une tempête : Donald Trump a assuré lundi qu’il n’aurait «plus de contact» avec Kim Darroch, qu’il a qualifié de «type très stupide», et a vertement critiqué la première ministre conservatrice sortante Theresa May qui a affiché son soutien au diplomate.

«Depuis la fuite de documents officiels provenant de cette ambassade, il y a eu beaucoup de spéculations sur mon poste et la durée de mon mandat d’ambassadeur. Je veux mettre fin à cette spéculation. La situation actuelle m’empêche de remplir mon rôle comme je le souhaiterais», a écrit le diplomate dans une lettre adressée à Simon McDonald, chef des services diplomatiques britanniques.

Theresa May a jugé «très regrettable» sa démission, mercredi lors de la séance hebdomadaire de questions au Parlement.

Kim Darroch

AFP

«Un bon gouvernement dépend de la capacité des fonctionnaires à donner des conseils francs et complets. Je veux que tous nos fonctionnaires aient la confiance nécessaire pour le faire», a ajouté la dirigeante dont les velléités de cultiver la «relation spéciale» avec les États-Unis ont subi un nouveau coup de canif.

Cette annonce a également provoqué un certain émoi quant à ses conséquences négatives sur la fonction diplomatique.

«Affaiblir notre pays»

«Si le Royaume-Uni ne peut pas protéger les communications diplomatiques et que cela coûte leur carrière aux gens alors que tout ce qu’ils font c’est exécuter les souhaits du gouvernement, nous allons voir la qualité de nos émissaires se dégrader, leur influence diminuer et cela affaiblira notre pays», a dénoncé Tom Tugendhat, président de la Commission parlementaire des Affaires étrangères.

Kim Darroch, 65 ans, est l’un des diplomates britanniques les plus expérimentés avec une carrière longue de 42 ans. Il était arrivé en poste à Washington en janvier 2016, avant la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Perçu comme un europhile, il avait auparavant servi comme représentant permanent du Royaume-Uni à Bruxelles de 2007 à 2011.

Le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn a également «regretté» la démission de Kim Darroch qui «a rendu un service honorable et de qualité».

L’ex-chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, donné gagnant de la course pour remplacer Theresa May et qui vante ses «bonnes relations» avec Donald Trump, était très critiqué pour avoir refusé de défendre l’ambassadeur lors d’un débat télévisé mardi soir face à son concurrent, le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt. Ce dernier s’est dit «scandalisé» des fuites des rapports du diplomate.

Mercredi, M. Johnson a fini par dire regretter le départ d’un «diplomate exceptionnel».

«Tragédie personnelle»

Le chef du parti du Brexit, Nigel Farage s’est lui félicité de ce départ, estimant qu’il était «temps de nommer à ce poste un non partisan du maintien dans l’UE qui veut nouer un accord commercial avec l’Amérique».

Le gouvernement britannique espère en effet nouer un accord ambitieux avec Washington après le Brexit.

Londres a ouvert une enquête pour trouver le ou les responsables ayant permis la publication par le Mail on Sunday des rapports confidentiels et envisage des poursuites judiciaires.

«Nous poursuivrons le coupable avec tous les moyens à notre disposition», a déclaré mercredi Simon McDonald, devant la Commission des affaires étrangères.

Il a qualifié l’affaire du «plus grande violation de confiance» jamais rencontrée dans ses services. 

«C’est une tragédie personnelle pour un ami et un collègue», a-t-il ajouté. Et «c’est quelque chose qui nous fera réfléchir à nos façons de travailler», a-t-il souligné, encourageant les diplomates à «se montrer encore plus prudent sur la façon dont ils transmettent leurs informations les plus sensibles».

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Des grillons derrière les «attaques acoustiques» à Cuba?


Les attaques acoustiques que les diplomates américains avaient eu des effets secondaires pouvant aller à la migraine, des nausées et des lésions au cerveau, entendus dans des appareils acoustiques à Cuba. Le bourdonnement serait peut-être un chant d’accouplement d’une espèce de grillon. C’est quand même assez surprenant.
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Des grillons derrière les «attaques acoustiques» à Cuba?

 

Les «attaques accoustiques» dont des diplomates américains ont été victimes, selon Washington, sont «une manipulation» a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères cubain après une étude concluant à un son produit par des grillons. 

Les autorités américaines affirment qu’au moins 24 personnes au sein de leur ambassade à La Havane ont souffert entre fin 2016 et août 2017 de migraines, nausées et légères lésions cérébrales, qu’elles pensent avoir été causées par des appareils acoustiques perfectionnés.

Les États-Unis ont retiré en réponse plus de la moitié de leur personnel diplomatique à Cuba, suspendu leurs activités consulaires à La Havane, et ordonné l’expulsion de 15 diplomates cubains du territoire américain, provoquant une crise diplomatique entre les deux pays.

Deux biologistes se sont penchés sur un enregistrement d’un bourdonnement censé faire partie de ces attaques acoustiques et ont conclu que le bruit en question correspondait au chant d’accouplement du grillon à queue courte de De Geer, présent dans les Caraïbes.

«La manipulation des soit-disant incidents de santé des diplomates américains continue», a affirmé mardi soir le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez, à la télévision d’État.

Si le gouvernement de Donald Trump «possède une seule preuve, un seul argument qui lui permette d’affirmer qu’il s’agit (…) d’un fait délibéré de quelconque nature, qu’il présente des preuves», a ajouté M. Rodriguez, soutenant qu’il s’agit d’un «prétexte pour affecter encore plus les relations bilatérales».

Un grillon à queue courte de De Geer.

WIKICOMMONS

Rendue publique la semaine dernière, cette étude de deux biologistes n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique, ni évaluée par des pairs. Elle ne s’intéressait pas directement à la cause des problèmes de santé rencontrés par les diplomates, et les chercheurs n’excluent pas l’éventualité d’attaques acoustiques par ailleurs.

«Bien que déroutants, les sons mystérieux à Cuba ne sont pas physiquement dangereux et ne constituent pas une attaque acoustique», avance l’étude d’Alexander Stubbs, doctorant à l’université de Berkeley en Californie, et de Fernando Montealegre-Zapata, enseignant en biologie sensorielle à l’université de Lincoln, en Grande-Bretagne.

Les deux chercheurs ont étudié un enregistrement réalisé par un employé du gouvernement américain, envoyé à l’US Navy et diffusé ensuite par l’agence Associated Press, et l’ont comparé à une base de données de l’université de Floride.

Le chant du grillon à queue courte de De Geer – dont le rythme des battements d’ailes compte parmi les plus élevés de l’espèce – correspond à l’enregistrement en termes «de durée, de fréquence de répétition des battements, du spectre de puissance, du taux de stabeilité des battements et d’oscillations par battement», indique l’étude.  

Ses auteurs font le parallèle avec le mystère de la «pluie jaune» lors de la Guerre froide. Les États-Unis avaient accusé en 1981 l’Union soviétique de mener des attaques chimiques en Asie du Sud-Est, alors que des chercheurs ont conclu que ces «pluies» étaient en fait des excréments d’abeilles.

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Des diplomates étrangers soupçonnés de crimes


Voila une justice a deux vitesse flagrante .. comment on peut commettre des crimes et être autant protéger et ceux qu’on peut expulsé a cause de leur méfaits préfère renoncer a l’immunité diplomatique… Pourquoi, la justice est plus sévère ailleurs ? Notre justice donne des sentences bonbon ?  Moi je suis pour l’expulsion quand les preuves prouvent qu’ils ont commis des crimes ..
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Des diplomates étrangers  soupçonnés de crimes

 

Un tribunal canadien ne peut condamner ou même se pencher sur le dossier de présumés criminels bénéficiant de l’immunité diplomatique. En théorie, le seul recours du Canada est de déclarer qu’il s’agit de personnes indésirables et de les faire expulser de son territoire.

PHOTO: ROBERT SKINNER, LA PRESSE

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Les diplomates étrangers en poste au Canada ne sont pas tous des enfants de choeur. Le ministère fédéral des Affaires étrangères a répertorié plus de 30 crimes allégués commis par ces individus ou leur famille depuis 2009, dont des agressions armées, une agression sexuelle sur un mineur et une fraude présumés.

Ce compte, établi grâce à des documents obtenus par la Loi sur l’accès à l’information, n’inclut pas les infractions au Code de la route et aux autres lois provinciales.

Plus de 24 dossiers concernant des diplomates et leur famille ont aussi été transmis aux services de protection de l’enfance au cours de ces trois années.

Par exemple, la fille d’un diplomate employé par un consulat de Toronto «fait face à 34 chefs d’accusation en lien avec» l’utilisation frauduleuse de cartes de crédit «obtenues illégalement», indique un rapport daté de juin 2010.

Afin de protéger l’identité des individus soupçonnés de crimes, les documents ne permettent jamais de savoir à quelle ambassade ou quel consulat ils sont liés.

Le «troisième secrétaire» d’une ambassade d’Ottawa, pour sa part, était soupçonné en 2009 d’avoir délibérément blessé un policier qui lui demandait de stopper son véhicule; il lui aurait foncé dessus.

En mai 2011, un agent diplomatique faisait l’objet «d’une enquête du Service de police d’Ottawa pour agression sexuelle» sur un enfant «mineur et sous la garde d’une personne qui bénéficie de l’immunité».

Immunité diplomatique

La plupart des individus ciblés par ces accusations bénéficient de l’immunité diplomatique, ce qui signifie qu’un tribunal canadien ne peut les condamner ou même se pencher sur leur dossier. En théorie, le seul recours du Canada est de déclarer qu’il s’agit de personnes indésirables et de les faire expulser de son territoire.

«La règle a été intégrée dans la loi canadienne», a expliqué àLa Presse Claude Emanuelli, professeur de droit international à l’Université d’Ottawa.

Le spécialiste relate notamment le cas d’un diplomate russe qui avait quitté le Canada dans la controverse, en 2001, après avoir tué une piétonne et en avoir grièvement blessé une autre au volant de sa voiture. Il avait refusé de se soumettre à l’alcootest.

En pratique, les documents obtenus par La Presse montrent que le ministère des Affaires étrangères demande souvent à l’ambassade concernée de retirer l’immunité diplomatique afin que l’individu puisse être jugé ici. Cette demande serait accordée assez fréquemment.

Si elle peut paraître incongrue, l’immunité diplomatique a été instaurée pour éviter que des fautes personnelles ne se transforment en disputes entre États, selon le professeur Emanuelli.

«Pour le bien des relations entre États, on doit accorder une immunité aux représentants des États étrangers», a-t-il affirmé.

– Avec la collaboration de William Leclerc

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