Québécois pour les nuls


Moi, qui pensais que je parlais d’un français pas si pire (enfin mieux parler que j’écris), mais cette Française avec un côté québécois, me fait rendre compte que j’utilise beaucoup plus d’expression québécoise que j’imaginais
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Québécois pour les nuls

Une jeune Parisienne du nom de Solange a préparé un petit cours linguistique pour les touristes français qui nous rendent visite.

C’est avec une approche charmante, amusante et authentique qu’elle explique les expressions populaires du dialecte québécois.

C’est un petit cours improvisé et divertissant qui fera certainement du bien à nos cousins français qui vivent présentement des moments difficiles.

http://www.insoliteqc.com/

Le Saviez-Vous ► Les langues à travers le monde


Combien de langue parlez-vous ? Savez-vous combien de langue et de dialecte existe présentement sur notre planète ?. Connaitre sa langue est important, car c’est notre histoire, notre science qui vit à travers la langue parlée, mais connaitre aussi d’autres langue, est un plus sur la route de la connaissance .
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Les langues à travers le monde

 

Cliquer sur la carte pour agrandir

Au total, il y aurait 7102 langues et dialectes connus à travers le monde.

Cette infographie représente les 23 langues qui sont « maternelles » pour au moins 50 millions de personnes.

On peut voir que c’est le Chinois qui est le plus parlé dans le monde, avec presque de 1,2 milliard de personnes, dont près de 848 millions attribué au seul Mandarin. Vient ensuite l’Espagnol avec 399 millions d’usagers, puis l’Anglais qui comptabilise 335 millionsde Shakespeariens.

Autre chiffre intéressant, ces 23 langues sont parlées par environ 4,1 milliards de personnes sur 7,2 milliards de personnes vivant sur terre à l’heure actuelle.

Les couleurs représentées sur cette infographie sont à mettre en relation avec la carte du monde en haut à droite qui nous montre de quelle partie du monde chaque langue tire ses racines.

Alors si comme moi vous n’êtes pas encore hyperpolyglotte (oui oui ce mot existe !), à vos cahiers, Bescherelle, cassettes, DVD ou autres pour vous améliorer !

Record à battre : l’ancien gouverneur de Hong Kong, M. John Browing parlait une centaine de langues et en comprenait environ 200… À oui quand même ! Chapeau !

http://www.unecartedumonde.fr/

Dictionnaire parlant L’informatique et l’internet au secours des langues menacées


Quelle belle initiative et un projet qui j’espère aura un grand avenir … Cette conservation des langues pour qu’elles puisse être encore vivante aujourd’hui et demain permet a chaque communauté culturelle de se reconnaitre car par la langue maternelle, on apprendre son histoire, sa science, ses légendes, son identité
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Dictionnaire parlant
L’informatique et l’internet au secours des langues menacées

Dictionnaire parlant - L'informatique et l'internet au secours des langues menacées

© Shutterstock

Agence France-Presse 
Jean-Louis SANTINI

 

VANCOUVER – L’informatique et internet sont mobilisés pour sauver des langues menacées de disparition, des équipes de linguistes créant entre autres logiciels et dictionnaires parlant en ligne, selon des projets présentés vendredi lors d’une conférence à Vancouver.

Plus de la moitié des quelque 7 000 langues et dialectes encore parlés sur la planète auront disparu d’ici la fin du siècle, victimes des changements culturels, de répression gouvernementale et d’autres facteurs, estime-t-on dans les milieux scientifiques.

David Harrison, professeur de linguistique à l’Université Swartmore (Pennsylvanie, est), est l’un des principaux responsables de la création de huit dictionnaires spécialisés dans le cadre d’un projet sponsorisé par la Société National Geographic, qui édite le célèbre mensuel.

Il a présenté ses travaux lors de la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), qui se tient depuis jeudi à Vancouver (ouest du Canada) et se poursuivra jusqu’à lundi.

«L’effet positif de la mondialisation fait qu’il est possible d’avoir aujourd’hui une langue parlée par peu de personnes et dans quelques lieux très isolés qui puisse, grâce à la technologie numérique, avoir une présence et une audience planétaire», a expliqué David Harrison devant la presse, en marge de la conférence de l’AAAS.

«L’extinction de langues n’est pas inévitable», a-t-il insisté, relevant «une tendance à la revitalisation linguistique depuis ces dix dernières années dans le monde entier».

«De petites communautés linguistiques ont été confrontées à de faux choix lorsqu’on leur disait que leur langue était dépassée et qu’elles devaient y renoncer pour pouvoir embrasser la modernité», a déploré ce linguiste.

Désormais, «ces groupes linguistiques prennent conscience qu’ils peuvent aussi être des citoyens du monde, apprendre des langues globales comme l’anglais, tout en conservant leur langue traditionnelle et les vastes connaissances» ancestrales qui y sont attachées, a souligné M. Harrison.

Les huit dictionnaires créés pour chacune des langues menacées sur lesquelles il a travaillé contiennent plus de 32 000 mots au total.

Ils comptent aussi des photos d’objets culturels et au moins 24 000 enregistrements sonores de phrases et de mots prononcés par des personnes parlant couramment ces langues.

L’une d’elles est le Siletz Dee-ni, parlé uniquement dans une tribu amérindienne d’Oregon (nord-ouest des États-Unis). Un de ses membres, Alfred «Bud» Lane, l’un des derniers à la parler couramment, a vanté les mérites de cette initiative vendredi.

«Le dictionnaire parlant est, et restera, l’un des meilleurs moyens dont nous disposons pour sauver le Siletz», a-t-il expliqué à la presse via une téléconférence.

«Nous enseignons la langue dans l’école de la vallée de Siletz deux jours entiers par semaine et maintenant nos jeunes l’apprennent plus vite que je ne pouvais l’imaginer», a précisé cet Amérindien.

Parmi les autres langues retenues dans le projet de dictionnaire de la Société National Geographic, figure aussi le Matukar Panau de Papouasie Nouvelle Guinée, parlé par 600 personnes dans deux uniques villages, et qui n’avait jamais été écrit ou enregistré.

Au Canada, des efforts sont déployés pour traduire les logiciels de Microsoft dans la langue Inuit, permettant à toutes les générations de cette communauté d’utiliser leur langue via leur ordinateur.

L’informatique a aussi permis aux Canadiens parlant l’Ojibwé d’utiliser Facebook.

«On compte désormais 2 700 utilisateurs de Facebook parmi les 10 à 12 000 personnes parlant cette langue», a précisé Margaret Noori, spécialiste de la culture amérindienne à l’Université du Michigan (nord).

http://fr.canoe.ca