Une veste «intelligente» pour diagnostiquer la pneumonie


En Ouganda, la pneumonie tue environ 24 000 enfants de moins de cinq ans par an, avec le manque de laboratoire et de médecins (un pour 24 000), il est difficile d’établir un diagnostic fiable et le différencier avec le paludisme ou la tuberculose. Des ingénieurs ougandais ont inventé un prototype (une veste intelligente) qui serait capable de diagnostiquer plus vite qu’un médecin et minimisant les risques d’erreurs humaines.
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Une veste «intelligente» pour diagnostiquer la pneumonie

 

Une veste «intelligente» pour diagnostiquer la pneumonie

Le Mama-Ope peut effectuer un diagnostic plus rapidement qu’un médecin.Photo Isaac Kasamani / AFP

Une équipe d’ingénieurs ougandais a inventé une «veste intelligente» capable de diagnostiquer la pneumonie plus rapidement qu’un médecin et devant permettre de mieux combattre une maladie qui fait plus de victimes infantiles qu’aucune autre au monde.

L’idée est venue à Olivia Koburongo, 26 ans, après que sa grand-mère fut tombée malade. Trimbalée d’hôpital en hôpital, celle-ci est décédée avant même que la pneumonie ne soit diagnostiquée.

«Il était alors trop tard pour la sauver», regrette la jeune ingénieure. «C’était trop difficile de suivre la trace de ses signes vitaux, de comment elle allait. C’est comme ça que j’ai pensé à une manière d’automatiser tout le processus pour suivre l’évolution de sa santé».

Olivia a présenté son concept à son camarade Brian Turyabagye, 24 ans, diplômé comme elle d’une école en ingénierie des télécommunications.

Ensemble et avec une équipe de docteurs, ils ont créé le «Mama-Ope» («mother’s hope», l’espoir de la mère), un équipement utilisé pour les jeunes enfants. Il est composé d’une «veste intelligente» biomédicale et d’une application pour téléphone mobile qui effectue le diagnostic.

Le Mama-Ope est très simple d’utilisation. L’enfant a simplement à enfiler la veste, dont les capteurs permettront de mesurer certains paramètres, comme les bruits émis par les poumons, la température ou le rythme de la respiration.

«Ces informations sont envoyées à l’application mobile qui les compare à des données connues pour estimer la gravité de la maladie», explique Brian.

La pneumonie, une maladie respiratoire, tue environ 24 000 enfants ougandais de moins de cinq ans par an, qui pour la plupart souffrent déjà de paludisme, selon le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef).

Le manque d’infrastructures et de laboratoires capables d’effectuer les tests nécessaires dans les communautés pauvres signifie que le personnel de santé ne peut compter que sur un simple examen clinique pour établir son diagnostic.

UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE

La veste, qui n’en est encore qu’à l’état de prototype, peut diagnostiquer la pneumonie trois fois plus vite qu’un docteur, tout en réduisant le risque d’erreur humaine, selon une étude produite par ses inventeurs.

Traditionnellement, les médecins utilisent un stéthoscope pour écouter les bruits anormaux venant des poumons. Mais s’ils diagnostiquent le paludisme ou la tuberculose, qui peuvent aussi induire une détresse respiratoire, l’erreur peut se révéler fatale pour le patient.

«Le problème que nous essayons de résoudre est de diagnostiquer la pneumonie à un stade précoce, avant que cela ne devienne sérieux. Et nous essayons aussi de résoudre le problème du manque d’effectifs dans les hôpitaux, parce qu’actuellement le ratio docteur/patient dans le pays est de un pour 24 000», explique Olivia.

Selon Brian, leur matériel devrait bientôt être introduit dans les principaux hôpitaux d’Ouganda, avant d’équiper les centres de soins plus isolés.

«Une fois que l’information obtenue est emmagasinée dans le « cloud » (en ligne), ça signifie qu’un médecin qui n’est même pas dans la zone rurale, qui n’est même pas sur le terrain, peut avoir accès à l’information concernant n’importe quel patient et cela aide à prendre une décision en toute connaissance de cause», ajoute-t-il.

Ils travaillent également à faire breveter leur équipement, qui a été retenu parmi les candidats pour le prix africain 2017 de l’Académie royale britannique d’ingénierie.

«Une fois que ça marchera (en Ouganda), nous espérons que ce sera lancé dans d’autres pays africains et dans d’autres endroits du monde où la pneumonie tue des milliers d’enfants», indique Olivia.

Selon l’Unicef, la plupart des 900 000 décès annuels d’enfants de moins de cinq ans dus à la pneumonie ont lieu en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.

C’est plus que les principales autres causes de décès infantiles, comme la diarrhée, le paludisme, la méningite ou le sida.

http://fr.canoe.ca/

Un symptôme ? Google proposera des diagnostics potentiels


Présentement, mieux vaut consulter quand on doute des symptômes, néanmoins Google test aux États-Unis, son moteur de recherches pour les symptômes, proposant l’automédication ou une suggestion de consulter un médecin. Enfin, il faut quand aussi se fier à notre jugement et ne jamais oublier qu’Internet n’aura pas le dernier mot, en fait d’analyse fait par un rendez-vous chez le médecin
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Un symptôme ? Google proposera des diagnostics potentiels

 

Google a annoncé, le 20 juin, le lancement d’une nouvelle fonctionnalité facilitant la recherche d’informations médicales en ligne.

Le moteur de recherche, sur lequel près de 1 % des requêtes sont liées à des symptômes médicaux, proposera prochainement des fiches d’informations « fiables » sur les diagnostics potentiels liés aux symptômes.

Ces fiches, qui comportent notamment des suggestions de traitements en automédication et des signes qui devraient inciter à consulter un médecin, ont été conçues en collaboration avec des médecins de la Havard Medical School et de la Mayo Clinic.

La liste de symptômes a été créée à partir des conditions de santé mentionnées dans les résultats de recherche qui ont été vérifiées au moyen des informations médicales « de haute qualité » recueillies auprès de médecins pour le Google « Knowledge Graph » qui est une base de connaissances, ajoutée au moteur en 2012, pour améliorer les résultats de recherche au moyen d’informations sémantiques.

La fonctionnalité sera d’abord testée en anglais sur l’application de recherche pour smartphones (iOs et Android) aux États-Unis.

Psychomédia avec source : Google Official Blog.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Le tricorder de Star Trek, c’est pour bientôt !


Ce ne sera pas tout à fait comme le tricorder de Star Trek, mais quand même cela sera une technologie plus accessible a tous. Reste à savoir si ces appareils seront fiables, et ce, sans que le réseau une cible des hackers
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Le tricorder de Star Trek, c’est pour bientôt !

 

Le Qualcomm TRicorder XPrize, un moniteur continu des signes vitaux portable, est ce qui se rapproche du célèbre Tricorder utilisé par M. Spock dans Star Trek. ©Elena Sender

Le Qualcomm TRicorder XPrize, un moniteur continu des signes vitaux portable, est ce qui se rapproche du célèbre Tricorder utilisé par M. Spock dans Star Trek. ©Elena Sender

Par Elena Sender

Le Tricorder, ce scanner médical de Star Trek, devient réalité. Rencontre avec l’un des finalistes du X-Prize qui récompensera de 10 millions de dollars le meilleur prototype fonctionnel.

Quand Monsieur Spock, héros de Star Trek, doit faire le bilan de santé d’un membre d’équipage de l’Enterprise, il sort son « tricorder » médical, un petit scanner multifonctions qu’il promène le long du corps du malade. Celui-ci lui fournit alors les constances vitales et traite les données.

En janvier 2016, la réalité rattrapera la fiction ! Le premier prix de la fondation américaine X-Prize récompensera, en effet, un prototype de Tricorder fonctionnel, lui offrant un soutien financier jusqu’à sa mise sur le marché. Soit 10 millions de dollars.

Le Qualcomm TRicorder XPrize a lancé le défi en 2012 :

« développer un outil pratique capable de diagnostiquer quinze problèmes médicaux et capter des paramètres clés pour une meilleure information de santé. »

 Le vainqueur devra être à même d’évaluer les pathologies « n’importe où, rapidement et efficacement » pour répondre à la question « Que dois-je faire ? » et déterminer s’il faut faire ou non appel à un médecin. Et ce afin de faire de chacun de nous un « PDG de sa santé » selon les mots de Peter Diamandis, fondateur du X-Prize, sur la scène du colloque Exponential Medicine 2015 qui a eu lieu à San Diego (Etats-Unis) début novembre 2015.

Sept finalistes, sur plus de trois cents participants, sont encore en lice dont la start up canadienne Clouddx qui a présenté son prototype à San Diego : leVitaliti qui préfigure ce que pourrait bien être la médecine du futur… du moins pour ceux qui pourront se l’offrir.

Diagnostiquer certaines maladies automatiquement

Robert Kaul, PDG de Clouddx, arbore derrière la nuque un collier muni de deux capteurs se positionnant au niveau des pectoraux. Une oreillette bleue orne son oreille.

 « C’est le moniteur continu des signes vitaux portable(Wearable Continuous Vital Sign Monitor), explique-t-il. Il capte la tension, le pouls, la température corporelle, mais aussi la fréquence respiratoire, le nombre de pas effectués, le nombre de calories dépensées. » 

L’outil renseigne aussi sur les cycles de sommeil. À l’en croire, toutes ces données sont envoyées sur un serveur « sécurisé » dans le cloud.

L’utilisateur peut ainsi « surveiller ses paramètres vitaux et voir leur évolution sur la semaine, le mois, l’année ».

Le médecin pouvant aussi à l’avenir y être connecté pour appeler son patient dès qu’un signe l’alarme.

« L’outil est complété par une station fixe, poursuit Robert Kaul, incluant un tensiomètre qui établit un score d’anomalies du rythme cardiaque – qui donne l’alerte au-delà de 25% d’anomalies – et des tests in vitro. »

Cinq tests sanguins et urinaires sont en effet disponibles pour mesurer des variables telles que le taux de glucose, d’hémoglobine, de cholestérol, mais aussi la mononucléose ou l’hépatite A. Sur la station fixe, un otoscope prend une photo des tympans, qu’il envoie sur le serveur « diagnostic », pour la comparer à une banques de données. Idem pour la gorge. L’idée étant de réagir au plus vite en cas de problème.

« Si je présente les symptômes d’une attaque cardiaque, la rapidité avec laquelle je peux alerter les secours me donnera les meilleures chances de survie », poursuit Robert Kaul.

Si Vitaliti emporte les 10 millions de dollars du prix, il devrait être disponible dès 2016 (la station fixe en 2017) pour un prix compris, selon ses concepteurs, entre 300 et 500 dollars. Mais la start-up canadienne voit plus loin

. Pour 2025, elle assure que son tricorder sera « petit, léger et autonome pendant plusieurs jours. Il reconnaîtra son possesseur et sera capable de diagnostiquer les pathologies les plus simples automatiquement. » Clouddx entend aussi y intégrer d’autres fonctionnalités comme « la radiologie, la pharmacologie et les données génétiques ».

Vers une hypocondrie générale ?

Ce monitoring permanent ne risque-t-il pas d’ouvrir une ère  d' »hypocondrie générale » comme le craint le philosophe Jean-Michel Besnier ? Et ne menace-t-elle pas la précieuse relation médecin-patient ?

« Les médecins sont trop occupés et surchargés, répond Robert Kaul. Notre ‘robot docteur’ est fait pour les aider le médecin, pas les remplacer. » 

Le futur selon Star Trek donc. Et tous, nous arboreront une oreillette bleue

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http://www.sciencesetavenir.fr/

Diagnostiquer une pneumonie avec son téléphone mobile


J’ai comme l’impression que les applications qu’on peut avoir sur les téléphones mobiles vont servir de plus en plus dans le domaine de la santé et qui pourraient peut-être une aide qui feraient diminuer l’occupation des urgences, qui sait !!
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Diagnostiquer une pneumonie avec son téléphone mobile 

 

Mesurer le niveau d’oxygène dans les vaisseaux sanguins? Il y a désormais une application mobile pour ça.

Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique ont inventé l’oxymètre, un détecteur qui permet d’envoyer des données médicales directement sur son téléphone portable, lesquelles seront ensuite déchiffrées par une application.

Pour le professeur Mark Ansermino, l’une des plus grandes difficultés des pays en développement est la distance qui sépare les malades d’un médecin. Les téléphones mobiles, de plus en plus communs, pourraient en partie pallier cet obstacle.

« Les patients ne meurent pas à l’hôpital. Ils meurent à la maison. » Le Pr Mark Ansermino

À la suite de la lecture des données envoyées par l’oxymètre, l’application développée par le professeur Ansermino et l’ingénieur Guy Dumont proposerait une série de questions permettant à celui qui assiste le malade d’agir plus rapidement.

« Les gens meurent des difficultés de poser un diagnostic, de traiter les patients, de les trier – c’est-à-dire prendre la décision de les amener quelque part d’autre – et des obstacles au transport. Le téléphone surmonte tous ces éléments. »— Le Pr Mark Ansermino

L’un des exemples utilisés par les chercheurs est celui de la pneumonie, une inflammation qui tue deux millions d’enfants chaque année. La série de questions proposées a pour objectif de différencier une grippe d’une pneumonie. « L’enfant respire-t-il rapidement? Est-ce qu’il fait de la fièvre? »

« Il y a de grandes inégalités en matière de soins de santé. Je suis convaincu que la technologie peut réduire cet écart.   » — Le Pr Mark Ansermino

http://ici.radio-canada.ca

Évaluer les futures aptitudes linguistiques des enfants


Un outil intéressant mais je redoute un peu quand on étiquettes des enfants, avant même l’âge scolaire quoique d’un autre côté pourvoir diagnostiquer plus vite ceux qui auraient des problèmes de langage pourraient avoir avoir plutôt l’aide pour évoluer
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Évaluer les futures aptitudes linguistiques des enfants

 

© Shutterstock

Agence QMI

Un test permet d’évaluer avec précision les futures aptitudes linguistiques des tout-petits, selon une étude réalisée par des chercheuses de l’Université Concordia, à Montréal.

Le test intitulé Language Use Inventory (LUI), ou Inventaire de l’utilisation du langage, évalue le langage des enfants de 18 à 47 mois. Il permet de faire le point sur le vocabulaire employé par les enfants dans différentes situations, notamment dans les interactions avec les autres, les jeux, ou ses propos sur le monde qui l’entoure.

Les conclusions de l’étude démontrent que le LUI permet de déterminer quels sont les enfants qui connaissent des difficultés langagières et d’évaluer leur aisance future à communiquer.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheuses Diane Pesco et Daniela O’Neill ont analysé les données récoltées auprès de 348 enfants de cinq ou six ans, dont les parents avaient répondu aux questions du LUI quelques années auparavant. Elles ont ensuite examiné les corrélations entre les scores que les petits avaient obtenus au test et ceux qu’ils avaient enregistrés à des tests langagiers passés plus tard.

Les enfants qui faisaient piètre figure au LUI quant à leurs compétences linguistiques sont plus susceptibles de réaliser encore une fois un faible score vers l’âge de cinq ou six ans, et risquent davantage de présenter un trouble de langage au moment d’intégrer le système scolaire.

Les chercheuses soulignent que le diagnostic précoce d’un retard en matière de langage chez un tout-petit permet à ses parents de chercher de l’aide avant que le problème ne devienne trop important

http://sante.canoe.com

Un nouvel appareil indolore contre le cancer de la peau


La technologie fait des grands pas dans le diagnostics du cancer de la peau, qui jusqu’ici quand il était déclaré, le cancer avait fait beaucoup de ravages …
Il sera probablement plus vite soigner avec ce nouveau moyen
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Un nouvel appareil indolore contre le cancer de la peau

Un nouvel appareil indolore contre le cancer de la peau

Un mélanome sur la peau d’une personne atteinte du cancer

Photo: AP

Agence France-Presse

Un nouvel appareil, appelé Verisante Aura, vient d’être lancé au Canada, il permet de déterminer si un grain de beauté suspect est un mélanome en quelques secondes. Il pourrait ainsi aider les dermatologues à sauver des vies, et, bonus de taille, sans douleur ni biopsie.

Jusqu’à présent, il fallait obligatoirement qu’un dermatologue examine le grain de beauté suspecté de mélanome, la forme la plus létale de cancer de la peau, pour établir si une biopsie était nécessaire. Les patients dont le mélanome n’est pas traité à temps voient leur espérance de vie réduite à moins d’un an, la pression est donc forte pour les médecins qui doivent établir le bon diagnostic rapidement.

Pour faciliter le diagnostic, il suffit de tenir le Verisante Aura à proximité du grain de beauté. Grâce à une technique appelée la spectroscopie Raman, qui distingue les vibrations de différentes molécules, reconnaissant ainsi les concentrations de molécules qui caractérisent le mélanome. Développé par des chercheurs de la British Columbia Cancer Agency, l’appareil vient de recevoir l’aval de Santé Canada pour sa commercialisation, selon une annonce de l’entreprise le 19 octobre. Verisante voudrait aussi s’implanter en Europe et en Australie d’ici la fin de l’année, et en a fait la demande auprès des autorités.

Elle prévoit ensuite d’obtenir le feu vert de la Food and Drug Administration pour une commercialisation aux États-Unis. Parmi les dernières innovations dans le domaine de la détection du cancer de la peau, on note une appli iPhone appelée FotoFinder, annoncée le 20 octobre. Ce nouveau service permet aux médecins de charger des photos de grains de beauté grossis vingt fois afin d’en référer à des spécialistes internationaux du cancer de la peau, permettant ainsi aux patients d’avoir le point de vue d’autres experts n’importe où dans le monde.

 

 

http://www.cyberpresse.ca