Le Saviez-Vous ► 8 animaux que vous ne verrez qu’en Australie


 

En Australie, existe des animaux bien particulier qu’on ne voit pas ailleurs, sauf malheureusement dans des zoos ou des gens ont décidé d’avoir un animal exotique chez eux. Tout le monde connait le kangourou, le diable de Tasmanie, ou encore le koala, mais d’autres sont moins bien connu.
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8 animaux que vous ne verrez qu’en Australie

8 ANIMAUX QUE VOUS NE CROISEREZ QU’EN AUSTRALIE!

par Patrick

L’Australie est cette grande île d’Océanie bien connue dans le monde pour sa Grande Barrière de Corail, ses kangourous, son Opéra de Sydney…

Mais savez-vous que, grâce à l’isolement de ce grand territoire depuis plus de 150 millions d’années, l’Australie a développé une faune unique avec des animaux absolument inédits et introuvables dans d’autres pays ? Ainsi, voici 8 animaux que vous ne rencontrerez qu’en Australie !

1. L’ornithorynque

Ce surprenant mammifère à bec de canard, queue de castor, pattes de loutre et qui pond des œufs émerveille tous les touristes par son aspect si original ! Timide et discret, il est réparti sur toute la côte ouest de l’Australie. L’espèce est quasi menacée, il est donc nécessaire de la préserver et de respecter son environnement.

ornithorynque

Crédits : iStock

2. Le kangourou arboricole

Saviez-vous qu’une espèce de kangourou vit dans les arbres ? À l’origine, les macropodidés (famille des marsupiaux) vivaient dans les arbres et ont évolué plus tard sur terre. Il existe cependant encore une espèce plus petite que ses cousines, le kangourou arboricole, qui vit encore dans les arbres de l’Australie ! On peut la rencontrer dans l’extrême nord-est de l’île, dans la région du Queensland.

kangourou arboricole dendrolague

Crédits : Richard Ashurst/Wikipédia

3. Le koala

Avec le kangourou, le koala est le symbole de l’Australie ! Dans le Queensland, on les retrouve dans de nombreux parcs, mais on peut aussi les voir dans la nature, surtout sur la Great Ocean Road dans le Victoria et à Magnetic Island.

koala

Crédits : Jimmy Baikovicius/Free Stock Photos

4. Le quokka

C’est comme un kangourou miniature. Le quokka est complètement inoffensif. Il n’hésite s’ailleurs pas à approcher les humains et irait même jusqu’à vouloir s’amuser avec eux ! Il affiche également un petit rictus, ce qui lui a valu le surnom de l’« animal le plus heureux du monde ». Cet animal vit sur Rottnest Island, à l’ouest de l’Australie. Il faut tout de même faire attention à ce petit marsupial car il est classé vulnérable sur l’échelle d’extinction.

quokka

Crédits : Barney Moss/Flickr

5. Le wombat

Le wombat est le cousin du koala ! Cette petite boule de poil ne vit qu’en Australie et il est assez rare de l’observer en journée, car il passe les siennes à dormir. Lors de randonnées, il est possible de tomber sur ses crottes carrées qui témoignent de sa présence. C’est en Tasmanie qu’il sera le plus probable de le rencontrer.

wombat

Crédits : JJ Harrison/Wikipédia

6. Le kookaburra

Ce martin-chasseur bien propre à l’Australie a la particularité d’avoir un chant proche d’un rire ! On l’appelle l’oiseau rieur et on peut l’entendre partout en Australie dans les zones boisées et à proximité de zones dégagées où il peut chasser.

kookaburra

Crédits : GDW.45/Wikimedia Commons

7. Le casoar à casque

Ce grand animal vit dans le nord-est de l’Australie et compte parmi les espèces d’oiseaux les plus vieilles au monde ! Le casoar n’a presque pas évolué depuis l’époque des dinosaures (il a juste perdu ses ailes). Il est fréquemment observé dans la forêt tropicale de Daintree au nord de Cairns (Daintree National Park). L’espèce est vulnérable, il ne faut pas la déranger.

casoar

Crédits : bernswaelz/Pixabay

8. Le diable de Tasmanie

Ce petit marsupial très connu notamment grâce au personnage de dessins animés Taz des Looney Tunes vit sur l’île de Tasmanie au sud de l’Australie. Malheureusement, l’espèce subit un cancer de plus en plus fréquent, l’espèce est gravement en danger et il est assez difficile de pouvoir les observer.

diable de tasmanie

Crédits : pen_ash/Pixabay

Source

https://animalaxy.fr//

Le tigre de Tasmanie a définitivement disparu


Des animaux disparaissent sur la surface de la terre … le commerce illégal n’est pas le seul accusé, il y a les espèces évasives qui font tellement de ravage et l’Australie en sait quelque chose .. car il est a le triste records des animaux disparus dans son territoire
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Le tigre de Tasmanie a définitivement disparu

 

Ressemblant à un chien, le tigre de Tasmanie... (PHOTO AFP)

Ressemblant à un chien, le tigre de Tasmanie a été décimé par les fermiers qui l’accusaient de tuer leurs moutons. Le dernier spécimen connu, capturé en 1933, est mort en 1936 dans un zoo de Hobart et il est classé éteint par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) depuis 1982.

PHOTO AFP

Agence France-Presse
Bangkok

Tigre de Tasmanie, kangourou-rat du désert ou bandicoot à pieds de porc ont une chose en commun : personne n’en a vu la queue d’un depuis des années. Et pour cause, ces espèces sont éteintes et leur commerce international n’est donc plus interdit.

Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), réunis à Bangkok depuis dimanche, ont retiré jeudi sans vote six espèces australiennes de son annexe I – qui interdit le commerce planétaire.

La plus emblématique est le tigre de Tasmanie. Ressemblant à un chien, il a été décimé par les fermiers qui l’accusaient de tuer leurs moutons. Le dernier spécimen connu, capturé en 1933, est mort en 1936 dans un zoo de Hobart et il est classé éteint par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) depuis 1982.

Par précaution, il avait malgré tout été inscrit à l’annexe I de la CITES dès l’entrée en vigueur de celle-ci en 1975, tout comme le wallaby à queue cornée ou le bandicoot-lapin à queue blanche.

Quant à la roussette d’Okinawa, elle n’a probablement jamais existé, un seul spécimen ayant été collecté au 19e siècle.

D’autres espèces éteintes seront examinées d’ici la fin de la conférence, le 14 mars, comme le Caracara de Guadalupe au Mexique et la chouette à joues blanches de Nouvelle-Zélande.

«C’est terriblement triste», a commenté Colman O’Criodain, du Fonds mondial pour la nature (WWF), notant malgré tout que le commerce n’avait rien à voir avec ces disparitions.

En Australie, «cela reflète ce qui s’est produit lorsque les Européens sont arrivés sur le continent», a-t-il souligné, évoquant l’introduction d’espèces invasives comme les chats et les renards.

«L’Australie a une triste histoire, avec de nombreuses extinctions, en particulier de petits mammifères», a reconnu Deb Callister, chef de la délégation australienne. Sont également sur la liste «deux grenouilles fascinantes, qui élevaient leurs petits dans leur bouche, donc assez uniques», a-t-elle ajouté à l’AFP.

Mais personne n’en a plus trouvé depuis les années 1980. «L’Australie n’est pas fière de ce record d’extinctions, mais c’est un héritage dont nous avons appris» pour protéger aujourd’hui les espèces menacées.

Parmi elles, le diable de Tasmanie, un marsupial frappé par un cancer contagieux de la face qui a décimé 90 % de sa population, et qu’il est peut-être possible de sauver.

C’est une des premières fois que la CITES retire autant d’espèces éteintes de ses listes, qui en protègent quelque 35 000.

«Il va probablement y en avoir d’autres», a commenté David Morgan, scientifique de la Convention, qui a lancé une mise à jour des listes.

http://www.lapresse.ca

Cancer épidémique Le diable de Tasmanie en voie d’extinction


Parce que les diables de Tasmanie peuvent être dangereux pour l’être humain, ils ont été confiné sur un île limitant ainsi la variété génétique. Le système immunitaire est donc affaiblit.
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Cancer épidémique

Le diable de Tasmanie en voie d’extinction

 

Cancer épidémique - Le diable de Tasmanie en voie d'extinction

Le diable est une espèce en danger de mort dont la population est estimée à quelques milliers.

©Greg Wood / Archives / AFP

 

TOMALLA STATION – Le diable de Tasmanie, petit marsupial nocturne et carnivore, est victime d’un cancer contagieux et incurable qui décime l’espèce. Avant son extinction, jugée inéluctable, des Australiens ont créé un refuge où se reproduisent des spécimens sains.

Sur le flanc des collines de Barrington Tops, au nord de Sydney, à «Devil Ark» (l’arche du diable), des scientifiques élèvent des individus mâles et femelles qui repeupleront un jour l’île du sud-est de l’Australie dont ils portent le nom.

Le cancer de la face qui les menace d’une disparition complète d’ici cinq ans entraîne la mort en trois à six mois. La contagion se fait par morsures, lorsque les diables se battent pour défendre leur pitance ou leur territoire.

«Ses chances de survie semblent aujourd’hui minces. La maladie a été découverte en 1996: 15 ans plus tard, la population a diminué de 91%», s’alarme l’écologiste Tim Faulkner, de l’Australian Reptile Park.

Pour l’heure, «il n’y a aucun espoir de traitement, aucun espoir de vaccin et aucun espoir d’un ralentissement de la contagion», dit-il.

Classé comme nuisible quand il proliférait, le diable est désormais une espèce en danger de mort dont la population est estimée à quelques milliers, jusqu’à 20 ou 30 000.

Le diable, baptisé ainsi par les colons britanniques qui s’effrayaient de ses cris impressionnants, n’a pas toujours été l’emblème de la seule Tasmanie. Il hantait jusqu’au 17ème siècle des régions entières d’Australie.

Son confinement sur l’île a érodé sa diversité génétique et donc son système immunitaire, le rendant vulnérable aux maladies: leurs anticorps sont incapables de reconnaître les cellules cancéreuses, observe la généticienne Kathy Belov.

Son équipe de l’université de Sydney étudie la tumeur dans l’espoir -infime- de trouver un vaccin ou un traitement. Les scientifiques parient davantage sur la constitution d’une banque génétique et l’élevage des diables.

«En l’espace de 30 ans et de quelques générations, nous espérons disposer de diables susceptibles d’être relâchés dans la nature et capables de chasser et de se débrouiller», explique-t-elle.

«Des diables heureux»

«Devil Ark» est une sorte de vaste ferme de 500 hectares bâtie sur la commune de Tomalla Station, au coeur d’un parc national, don de la famille Packer qui a fait fortune dans les casinos et les médias.

Le refuge, dont le nom fait référence à l’arche de Noé qui a permis selon l’Ancien Testament de sauver les espèces pendant le Déluge, accueille une centaine de diables et en espère 350 d’ici 2016, puis un millier dans les années suivantes.

Les petits animaux s’ébattent dans des enclos à végétation dense proche de leur habitat naturel. Nourris le soir de carcasses de kangourous et autres proies, on les laisse dormir la journée.

Ils sont répartis sur la base d’un «catalogue d’étalons» censé optimiser la reproduction – chaque enclos contient entre six et dix individus, des mâles pour moitié. Une méthode payante puisque 24 «diablotins» ont vu le jour en 2011.

«Ils se sentent bien ici, tout indique que ce sont des diables heureux et en bonne santé», se réjouit un soigneur, Adrian Good.

Loin des affres de leurs congénères condamnés à mort sur l’île de Tasmanie, les diables de Tomalla Station peuvent se mordre sans crainte, pour un bout d’enclos ou une femelle, ainsi que leur commande leur instinct.

«Ces comportements sauvages sont essentiels pour leur survie quand ils seront relâchés», souligne Adrian Good.

L’expérience de l’arche est unique en son genre, affirme Tim Faulkner, car la réintégration dans leur habitat naturel d’espèces sauvages élevées en captivité est une gageure pour la plupart d’entre elles. Elle pourrait toutefois être utilisée pour d’autres espèces endémiques australiennes, comme le koala.

http://fr.canoe.ca