Trump promet de protéger le droit au port d’armes à feu


Dire qu’il y a des gens qui croient que Donald Trump devrait avoir le prix Nobel de la paix à cause de la Corée, alors qu’il est main dans la main avec la NRA. Ce que j’espère, que les étudiants qui ont vécu des tueries dût à la facilité d’avoir des armes à feu, vont continuer à se battre contre Donald Trump et le lobby des armes en espérant changer les choses aux prochaines élections. Ceui qui tient une arme à feu est un terroriste qui n’appartient pas nécessairement à une cause religieuse
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Trump promet de protéger le droit au port d’armes à feu

 

Donald Trump a prononcé un discours lors de... (PHOTO CARLOS BARRIA, REUTERS)

Donald Trump a prononcé un discours lors de la convention annuelle de la National Rifle Association (NRA), le 4 mai à Dallas.

PHOTO CARLOS BARRIA, REUTERS

 

Associated Press
DALLAS

Le président Donald Trump a réitéré vendredi son soutien aux membres de la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby américain des armes à feu duquel il s’était pourtant distancié il y a quelques mois.

« Mon administration et les conservateurs au Congrès avons été élus pour défendre vos droits », a déclaré le président devant des dizaines de milliers de militants enthousiastes de la NRA réunis à Dallas.

« Nous ne vous décevrons jamais et nous allons toujours protéger le deuxième amendement », a ajouté M. Trump, qui assistait à son quatrième congrès consécutif de la NRA.

M. Trump a promis que le deuxième amendement de la Constitution américaine, celui garantissant le droit au port d’armes à feu, serait protégé tant qu’il sera président.

Le président Trump a réitéré qu’il serait plus sécuritaire selon lui d’armer le plus de gens possible. Il a plaidé que les attentats de Paris en 2015 auraient été moins sanglants si les Parisiens avaient été plus armés.

« [Les terroristes] ont pris leur temps et ont abattu chaque personne une par une. Boom ! Viens ici. Boom ! », a-t-il illustré.

Il s’agissait du premier congrès de la NRA depuis la tuerie survenue en février dans une école secondaire de la Floride, qui avait suscité un mouvement de contestation contre le lobby des armes à feu. Dix-sept personnes, en majorité des adolescents, ont perdu la vie dans cette fusillade.

Armer les enseignants dans les écoles

Selon Donald Trump, pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, il faut accroître la sécurité dans les écoles et armer les enseignants dûment formés pour manier une arme.

« Toutes les personnes ici sont en faveur de la sécurité dans les écoles », a-t-il déclaré.

« Il n’y a aucun signal plus invitant pour un tueur de masse qu’un signal déclarant qu’une école est une zone sans armes », a-t-il soutenu.

« Mais en même temps, il n’y a aucune dissuasion aussi forte pour un individu malade que de savoir que son attaque mettra fin à sa vie, qui prendra fin dans l’échec le plus total. »

Donald Trump s’était distancié du lobby des armes à feu dans la foulée de la fusillade à l’école de Parkland, mais il est revenu sur ses positions depuis.

Lors d’une rencontre télévisée avec des élus à la fin du mois de février, deux semaines après le drame, M. Trump avait reproché à un sénateur républicain d’avoir « peur de la NRA » et avait promis d’obtenir des résultats dans la lutte contre la violence par armes à feu.

Le président avait toutefois précisé plus tard qu’il souhaitait modifier très modestement le système de vérification des antécédents pour se concentrer à mieux sécuriser les écoles.

M. Trump, qui était visiblement en terrain ami devant la NRA, en a par ailleurs profité pour vanter son bilan depuis qu’il est à la tête des États-Unis et a souligné l’importance pour les républicains de maintenir leurs acquis en vue des élections de mi-mandat, en novembre.

Il a incité les membres de la NRA à aller voter aux prochaines élections pour ne pas que les démocrates fassent des gains.

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Des Américains renoncent à leurs armes


Après les protestations des étudiants, des entreprises qui ont laissé tomber la NRA, des citoyens qui sont pourtant pro-arme ont décidé de détruire leur fusil d’assaut qui est le préféré de ceux qui sont utilisé dans les fusillades. Ce n’est qu’un petit groupe, mais peut-être que les mentalités changent, malgré les protestations du président de l’Association des propriétaires d’AR-15 des États-Unis, qui pour lui, c’est illogique. Sommes-nous en présence d’un changement de mentalité fait par le peuple et non le gouvernement ?
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Des Américains renoncent à leurs armes

 

AP

ATLANTA — Un résidant de l’État de New York a découpé son fusil AR-15 en pièces. Une femme du Connecticut a fait de même avec son arme de poing. En Floride, près du site de la récente fusillade, un homme a remis son fusil d’assaut aux policiers en leur demandant de le détruire.

Plusieurs Américains ont décidé de renoncer à leurs propres armes dans la foulée de la tuerie pendant laquelle un jeune de 19 ans a tué 17 personnes avec un fusil AR-15.

Le fusil AR-15 est l’arme qui semble la plus digne de mépris lors de ces destructions publiques, leurs propriétaires affirmant qu’ils adorent l’utiliser, mais qu’ils en ont maintenant assez.

Scott Pappalardo est l’un d’eux. Assis dans la cour de sa résidence de Scotchtown, dans l’État de New York, le fusil AR-15 qu’il possède depuis 30 ans sur les genoux, M. Pappalardo se présente comme un ardent défenseur du Deuxième amendement qui adore son AR-15.

Il dit toutefois en avoir soupé de toutes ces tueries.

«Et voilà, encore 17 vies perdues. Quand allons-nous changer? Quand allons-nous adopter des lois qui disent qu’une arme comme celle-ci n’est peut-être pas acceptable en société?», dit-il dans une vidéo mise en ligne sur Facebook. Pendant qu’on point du doigt la maladie mentale, les jeux vidéo et d’autres facteurs, ajoute-t-il, «ultimement, c’est une arme comme celle-ci qui fauche des vies».

Il s’éloigne ensuite de la caméra et utilise une scie pour découper son fusil. Il a mis ces images en ligne le 17 février avec le mot-clic #oneless (#unedemoins), qualifiant le tout de, «ma goutte dans un très gros seau». Cinq jours plus tard, les images avaient été «aimées» plus de 375 000 fois et partagées plus de 425 000 fois.

M. Pappalardo, un homme de 50 ans qui travaille dans le milieu de la construction, a confié à l’Associated Press que sa décision de détruire son arme a été un choix personnel difficile. Il adorait l’utiliser pour le tir à la cible. Il possède des armes depuis des décennies et on peut apercevoir sur son avant-bras un tatouage qui défend le «droit de posséder et de porter des armes».

«J’étais littéralement en amour avec cette arme, a-t-il dit. C’était comme abattre mon vieux chien malade pour qu’il arrête de souffrir. Et j’ai dit à ma femme avant de le faire, je ne peux pas croire que je suis sur le point d’aller dehors découper mon arme. Ça n’a pas été une chose facile à faire.»

Il explique toutefois qu’il ne veut plus être associé au fusil AR-15, qui a été utilisé non seulement lors de la tuerie en Floride, mais aussi lors de fusillades à Las Vegas, à Orlando et au Texas.

Le fusil AR-15 demeure malgré tout une arme extrêmement populaire aux États-Unis, et les propriétaires qui décident de détruire leur arme ne représentent qu’une infime portion du total.

Le président de l’Association des propriétaires d’AR-15 des États-Unis, Chris Waltz, a dénoncé des réactions instinctives qui ciblent erronément l’arme. Sa page Facebook est suivie par quelque 550 000 personnes et elle a ajouté environ 10 000 adhérents au cours des derniers jours.

«Ce n’est pas un problème d’arme. C’est un problème de société, croit-il. Il faut réussir à comprendre ce qui pousse ces jeunes à commettre ces actes.»

Détruire une arme «est complètement illogique», selon lui.

«Si vous êtes un propriétaire d’armes responsable et que vous avez acheté cette arme et que vous savez que vous n’êtes pas psychotique, alors pourquoi feriez-vous ça?, demande-t-il. On dirait presque une pièce de théâtre politique.»

Ben Dickman, qui habite près de l’école où a eu lieu la plus récente tuerie, a demandé aux policiers de détruire son fusil AR-57, une variante du fusil AR-15.

«J’aimais vraiment beaucoup tirer avec cette arme, mais je n’en ai pas besoin, a-t-il expliqué sur Facebook. J’ai d’autres armes avec lesquelles je peux tirer et avoir autant de plaisir.»

Son message est accompagné de photos de policiers prenant possession de l’arme et promettant de la détruire. Les réactions vont du tout au tout: on le félicite, on l’accuse d’être une mauviette, on le soupçonne d’avoir une maladie mentale.

Amanda Meyer, une résidante de New Haven au Connecticut, a eu une expérience similaire. Après les événements de la Floride, elle a finalement décidé de se débarrasser de l’arme de poing Sig Sauer P229 qu’elle a achetée il y a cinq ans.

«Je me suis simplement dit que c’était ridicule de s’attacher à un objet inanimé dont la seule fonction est de tuer des humains», a-t-elle dit à l’Associated Press.

Sa vidéo sur Facebook — où on la voit découper l’arme avec une scie — a été commentée et partagée des dizaines de milliers de fois. Certains lui ont promis qu’elle regrettera sa décision si jamais elle a besoin de se défendre.

Sa relation avec les armes est complexe: son frère s’est suicidé avec une arme à feu, elle habite à seulement quelques kilomètres de l’école Sandy Hook, et son cousin et sa femme ont survécu au massacre de 58 personnes à Las Vegas.

«La solution, du moins d’après les gens les plus calmes et les plus rationnels, est d’être plus gentils et plus respectueux et de mieux élever nos enfants, des trucs du genre, a-t-elle dit. Mais ces mêmes personnes vont ensuite dire qu’elles espèrent que quelqu’un entrera chez moi pour me tuer et prouver à tout le monde que j’avais vraiment besoin de cette arme.»

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