467 millions d’hectares de forêts découverts par des scientifiques


Grâce aux satellites Google, les scientifiques ont découvert une multitude de forêts qui laisse à penser que les zones arides ont un grand potentiel ainsi que la restauration des forêts
Nuage

 

467 millions d’hectares de forêts découverts par des scientifiques


 

Voilà une nouvelle à laquelle personne ne s’attendait : la Terre abriterait 467 millions d’hectares de forêts dont on ignorait totalement l’existence. Une découverte spectaculaire qui pourrait bousculer les perspectives écologiques à venir, et dans le bon sens !

Explications.

Source : Shutterstock

Missionnés par l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (la FAO), les scientifiques à l’origine de cette enquête ont notamment eu accès aux données satellites de Google. Ce qu’ils ont découvert a dépassé toutes leurs espérances.

L’objectif initial était d’établir un nouveau recensement des forêts, plus précis, dans les zones arides de notre planète. Conclusion : ces territoires accueilleraient 1 079 millions d’hectares de forêt, soit 467 de plus que ce qu’affirmaient les précédentes estimations !

Source : Shutterstock

À l’échelle du globe, ce chiffre correspond toute de même « à une augmentation de la superficie mondiale des forêts d’au moins 9%… »

Les scientifiques s’attendaient à toutes les conclusions, mais certainement pas à celle-là. Jean-François Bastin, chercheur belge au sein de la FAO et collaborateur scientifique de l’Université libre de Belgique :

« J’étais le premier étonné de ces estimations. C’est en effet surprenant de mettre encore en évidence aujourd’hui des superficies de forêt non rapportées précédemment pour une surface équivalente à la forêt amazonienne »

Source : Shutterstock

Comme le souligne un communiqué diffusé le 12 mai 2017 par l’Université libre de Belgique, certaines régions du monde ont été particulièrement riches en surprises :

« Les différences sont particulièrement importantes en Afrique où les chiffres sont doublés. »

Mais, au delà de son aspect éminemment spectaculaire, cette découverte est surtout synonyme de nouvelles perspectives pour la recherche et l’écologie, comme le souligne Jean-François Bastin :

« En révélant le réel potentiel des zones arides en termes de couverture forestière, nos résultats et notre méthode apportent de nouvelles informations pour mieux comprendre les incertitudes actuelles dans le bilan carbone de la planète, et permettent le développement d’actions nouvelles pour la conservation et la restauration des forêts, et par conséquent, pour la lutte contre la désertification et le . »

Source : Shutterstock

Autrement dit, ces forêts immenses devraient amener les scientifiques à reconsidérer deux points essentiels : d’une part, la capacité des terres arides à accueillir de nouvelles forêts et, d’autre part, la quantité de gaz à effet de serre que la Terre, grâce à ses arbres, est capable de capter…

http://positivr.fr/

Désertification: Le Canada abandonne les plus démunis de la planète


Je ne sais pas a quoi joue le premier Ministre du Canada en changeant du tout au tout sa politique .. que ce soit au Canada ou ailleurs dans le monde .. Le Canada est un des plus beaux pays au monde et nous avons la chance d’avoir une nature extraordinaire entourer d’eau .. et c’est justement pour cela qu’il ne faut pas oublier qu’ailleurs cette nature est quasi morte .. et qu’on en sait jamais ce que l’avenir avec les changements climatiques nous réservent
Nuage

 

Désertification: Le Canada abandonne les plus démunis de la planète

 

Karel Mayrand

Auteur du livre «Une voix pour la Terre: comment je me suis engagé pour la planète»

Le Canada vient d’annoncer en cachette, sans le signifier officiellement aux Nations Unies et aux Canadiens, qu’il se retire de la Convention des Nations Unies sur la lutte à la désertification.

Ayant eu la chance de travailler à maintes reprises avec cette convention de 2002 à 2008, et constaté moi-même dans le cadre de missions en Afrique l’importance du travail de coopération internationale réalisé par cet accord international, cette décision me désole particulièrement. Il ne fait aucun doute que par cette décision le Canada abandonne sa responsabilité envers les populations les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète.

Au terme de cette décision, 193 pays continueront de coopérer au sein de cette convention. Un seul pays au monde, le Canada, juge aujourd’hui que ce problème ne mérite pas son attention. Questionné sur ce retrait, le gouvernement a d’abord demandé à l’ACDI, une agence qu’il vient tout juste d’abolir, de justifier cette décision. Puis, finalement, on a justifié ce retrait par une volonté d’épargner les 300 000 $ que le Canada verse annuellement au fonctionnement de la coopération internationale sur la désertification. Un mauvais usage de fonds public d’après le gouvernement, qui a pourtant dépensé 87 fois plus en trois mois pour une campagne de publicité de 26 millions $ sur son plan d’action économique.

Mais ce désengagement a peut-être un bon côté : jamais n’a-t-on autant parlé de désertification au Canada. Il s’agit pourtant d’un problème aux proportions globales. La désertification n’est pas l’avancée des déserts, mais plutôt la dégradation des sols à travers le monde dans les zones arides, qui recouvrent 41% de la superficie de la planète. Cette dégradation entraîne pauvreté et insécurité alimentaire puisqu’elle a pour effet de diminuer les rendements agricoles. Les facteurs climatiques comme les sécheresses croissantes causent une partie du problème. Les mauvaises pratiques agricoles, qui contribuent à appauvrir les sols, en sont l’autre cause principale.

Dans Governing Global Desertification, un livre que j’ai édité en 2006 avec Pierre Marc Johnson et Marc Paquin, plusieurs chiffres parlent avec éloquence de l’importance de lutter contre la désertification. Les zones arides comprennent 44% de ses terres cultivées et 31% de la population mondiale. En Afrique seulement, 500 millions d’hectares de terres sont affectés par la dégradation des sols, incluant les deux tiers des terres agricoles productives du continent. Globalement, on estime les coûts de la désertification à plus de 40 milliards par année en production agricole perdue et en perte de ressources naturelles, alors que les coûts estimés d’une lutte efficace à la désertification sont de dix à vingt milliards par année.

Apparemment, ce rendement n’est pas suffisant pour justifier l’utilisation de fonds publics par le Canada.

Le lien entre la pauvreté extrême, l’insécurité alimentaire et la désertification rend encore plus essentiel un effort international. À travers le monde, plus de 1,2 milliard de personnes vivent dans la pauvreté extrême, dont 900 millions vivent dans des zones rurales. De ces populations, une grande proportion vit dans des zones arides, et 250 millions sont directement affectées par la désertification.

Similairement, 850 millions de personnes souffrent de malnutrition sur la planète. On estime que 44% des enfants victimes de malnutrition vivent dans les zones arides rurales et que la moitié des victimes de malnutrition sont des paysans. L’augmentation des rendements agricoles est la meilleure stratégie pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté dans le monde.

Les plus pauvres parmi les pauvres ont besoin de notre soutien. En se retirant de la Convention sur la désertification, le Canada échoue au test de la compassion la plus élémentaire pour des enfants qui souffrent de malnutrition et des familles qui luttent chaque jour pour les nourrir.

J’ai constaté moi-même, lors d’un voyage au Niger, combien le soutien international peut changer la vie de communautés entières. Près d’Agadez, un puits avait été construit, permettant à des femmes de faire pousser des palmiers dattiers, dont elles récoltaient les dattes, ce qui leur apportait un revenu supplémentaire. La plantation avait poussé dans le désert, véritable oasis financée par la coopération internationale. Grâce à ce projet, la communauté était un peu moins pauvre. Des exemples comme celui-ci, il en existe des milliers dans le monde. La coopération internationale produit des résultats concrets pour des gens qui en ont besoin.

J’ai pris part à plusieurs sessions de négociations internationales à travers le monde, de l’Argentine à la Namibie en passant par Cuba, Genève et Bonn. Le fait d’être Canadien me valait le respect et la considération des Africains, et plus largement des représentants de pays en développement qui voyaient en nous un allié précieux. Le Canada était l’un des pays qui pouvaient jouer le rôle de rassembleur, pour rapprocher le Nord et le Sud, les pays riches et les pays pauvres.

Cette époque est révolue, et comme Canadien je serai désormais perçu comme citoyen d’un pays qui abandonne les plus pauvres de la planète, qui refuse de travailler en équipe, qui tourne le dos au monde.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Cinq victimes du changement climatique


Au Québec, l’automne nous a offert plusieurs jours de douceurs qui n’était pas habituelle, nous avons apprécier ces belles journées mais, cela ne veut pas dire que c’est mieux ailleurs. Des pays vont souffrir probablement plus vite que nous des conséquences des changements climatiques
Nuage
 

Cinq victimes du changement climatique

Un Birman constate les dégâts causés à un pont par une inondation, en octobre dernier. De tels spectacles pourraient se multiplier en Birmanie dans les prochaines années.

Un Birman constate les dégâts causés à un pont par une inondation, en octobre dernier. De tels spectacles pourraient se multiplier en Birmanie dans les prochaines années.

Photo: AFP

 

Charles Côté
La Presse

Il est «injuste» de «demander aux plus pauvres et plus vulnérables de supporter seuls le poids le plus lourd de l’impact du changement climatique», a affirmé lundi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d’un forum au Bangladesh.

À deux semaines de la conférence de Durban sur le climat où on constatera encore une fois l’inaction dans le domaine, voici cinq pays jugés vulnérables aux changements climatiques.

Les Montréalais se réjouissent du temps inhabituellement doux en ce mois de novembre, un avant-goût de notre climat futur, mais les perspectives climatiques sont beaucoup moins réjouissantes pour les pays où les conditions de vie sont déjà très difficiles.

Selon le plus récent rapport sur la vulnérabilité aux changements climatiques (Climate Vulnerability Report 2010), les trois quarts des morts anticipées qu’on pourrait porter au compte du phénomène à l’horizon 2030 concernent les enfants d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.

Birmanie

Le pays de 60 millions d’habitants souffrira de plusieurs aspects du climat futur, comme les tempêtes tropicales plus dévastatrices, à cause entre autres de la hausse du niveau des océans, et les inondations. Le régime en place affirme agir en luttant contre la déforestation et en construisant des dizaines de barrages et digues pour tenter de prévenir les inondations et améliorer l’irrigation. Néanmoins, tous les voyants sont au rouge pour le pays à l’horizon 2030. Les Birmans subiront des effets aigus des changements climatiques dans les quatre aspects étudiés (santé, météo, perte d’habitat et économie).

Mozambique

La plus grande partie des 21 millions d’habitants du pays et ses principales infrastructures se trouvent dans les plaines côtières et sont donc vulnérables à la hausse du niveau de la mer. À l’intérieur des terres, la désertification attribuable au changement climatique touche 5000 personnes par année, un chiffre qui devrait tripler en 2030. Les solutions d’adaptation sont coûteuses pour ce pays où les trois quarts des habitants vivent avec moins de 2$ par jour.

Maldives

Comptant 345 000 habitants, cet archipel de 1190 îles de l’océan Indien culmine à 2,3 mètres. Autant dire qu’il est menacé d’être rayé de la carte. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) gardent leur tendance actuelle, les Maldives seront englouties bien avant la fin du siècle. La lutte contre l’érosion côtière accapare déjà 16% de toute l’économie du pays. Le tourisme, principale industrie nationale, souffre déjà, car les récifs coralliens qui attirent les plongeurs du monde entier sont endommagés par l’érosion. Les Maldives ont décidé de prêcher par l’exemple en devenant un pays «carboneutre», c’est-à-dire qui n’ajoute plus de carbone dans l’atmosphère.

République dominicaine

Destination bien connue des vacanciers québécois et pays qui jouit d’un niveau de vie enviable par rapport à son voisin Haïti, la République dominicaine a tout à perdre dans le climat de l’avenir. Son agriculture subira des pertes de 100 millions par année, avec la baisse des récoltes de riz et de maïs. Le tourisme pourrait aussi souffrir, en raison des effets de la hausse des océans sur les lieux de villégiature. Les récifs coralliens, attraction touristique majeure, sont «extrêmement vulnérables» aux conditions climatiques futures, ce qui toucherait en outre les pêcheries.

Guinée-Bissau

C’est le pays le plus vulnérable aux changements climatiques. Plus de 60% de son économie est liée à sa zone côtière, où les mangroves servent à la fois de protection pour les rizières et de pouponnière pour les crevettes, une des principales pêcheries commerciales du pays. Et ces mangroves sont menacées par la hausse des océans, même si le pays de 1,4 million d’habitants n’est pas dans une région exposée aux cyclones.

http://www.cyberpresse.ca