Le Saviez-Vous ► 13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression


Lors d’une dépression, il y a des mots, des phrases qui peuvent donner des indices sur l’état psychologique d’une personne. Bien sûr, cela dépend du contexte et tout ce qui entoure le climat de cette personne. Ce n’est pas tout le monde qui est outillée pour aider une personne dépressive d’où l’importance de demander de l’aide

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13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression

La dépression peut amener à se concentrer sur soi.MANGOSTAR/SHUTTERSTOCK

Tina Donvito

Nous utilisons tous de temps à autre les expressions et les mots suivants. Si vous remarquez que vous commencez à les utiliser souvent ou qu’une personne de votre entourage le fait, vous souffrez peut-être de dépression. Il pourrait être temps de demander de l’aide.

«Moi», «moi-même» et «je»

La dépression peut amener à se concentrer sur soi. Les gens qui ont des symptômes dépressifs utilisent plus de pronoms à la première personne (more first-person pronouns): cela révèle une augmentation de l’attention sur soi, selon une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science qui a analysé des forums en ligne.

«Quand on souffre de dépression, on ressent les choses intensément. Les dépressifs parlent donc davantage à la première personne: ‘je’, ‘moi’, ‘moi-même’», explique la psychologue Deborah Serani, auteure d’un livre sur le sujet (Living with Depression). «Les enfants et les adultes déprimés ont tendance à être introspectifs, parce que la maladie s’empare à la fois de leur esprit et de leur corps, de sorte que la conscience de soi augmente chez eux. Mais au lieu d’être positive, cette conscience de soi est négative et corrosive».

«Toujours» et «jamais»

L’étude montre aussi que les gens qui ont des symptômes dépressifs ont tendance à parler de manière absolue. La dépression mène fréquemment à des distorsions des modèles de pensées (appelées distorsions cognitives) qui affectent le ressenti. Tout devient blanc ou noir, par exemple. Si un de vos amis répète des phrases comme «Ça arrive toujours» ou encore «Je ne serai jamais capable de faire ça», soyez attentif.

Nous utilisons tous ce genre de phrases de temps en temps. Mais les dépressifs les utilisent systématiquement.

«Les lobes frontaux du cerveau sont affectés par la dépression, ce qui entraîne des perturbations du jugement, du mode de pensée et du raisonnement: tout est noir ou blanc ou c’est tout ou rien, explique Deborah Serani. Une fois que les symptômes de la dépression diminuent et que la personne va mieux, elle démontre un éventail plus grand de solutions, un bon jugement et une pensée moins rigide.»

Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Je devrais…»

Cette expression fait partie de l’arsenal de pensée qui consiste à voir tout en blanc ou noir chez les dépressifs quand ils réfléchissent à leur vie et à eux-mêmes.

«Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression, aussi ‘je devrais’ est un symptôme d’un mode de pensée étroit et rigide», explique Deborah Serani.

Les gens déprimés s’enlisent dans des pensées négatives et ont de la difficulté à penser de façon positive, selon une recherche publiée aux États-Unis par l’Association for Psychological Science. C’est un cercle vicieux: la pensée que vous «devriez» faire ou ressentir les choses différemment vous rend encore plus déprimé..

Mots qui expriment une émotion négative

Les personnes déprimées sont souvent incapables de nommer leur maladie par son nom. Dans une étude sur des adolescents, on montre qu’ils utilisent rarement le mot «déprimé» pour exprimer leurs sentiments, et se rabattent plutôt sur des mots d’émotion négative, comme se sentir «mal», «stressé» ou «fâché».

Ce peut être un signe de dépression, mais il ne faut pas sauter aux conclusions, car nous utilisons tous ces mots à l’occasion. Il faut donc reconnaître un schème de pensée, une tendance.

«J’entends de nombreux mots dans la bouche d’enfants et d’adultes déprimés, comme: mal, triste, impuissant, sans espoir, douloureux, perdu, inutile, vain, stupide, bloqué, sans amarres, à la dérive, souffrance, seul, peur, hésitant, fragile, désespoir, raconte Deborah Serani. Ces mots sont souvent utilisés par les patients pour se décrire et expliquer comment ils se sentent.»

«Je ne peux pas»

Cette expression est complexe, car souvent les personnes déprimées, au sens littéral, ne peuvent pas sortir du lit ni même s’habiller, et pire ne peuvent pas sortir de leur dépression. L’impossibilité d’accomplir les tâches quotidiennes est un des symptômes classiques de dépression, selon l’institut américain de Santé mentale (NIMH).

Ce «je ne peux pas» indique souvent une action qu’on ne peut pas faire, mais c’est aussi une utilisation négative du langage pour exprimer qu’on se sent déprimé.

Deborah Serani explique que les gens dépressifs diront: «je ne peux pas faire ça»,«je ne peux pas faire ces démarches»,«je ne peux pas faire mon travail»,«je ne peux pas sortir du lit»,«je ne peux pas faire avancer les choses». «La maladie de la dépression verrouille leurs possibilités.»

«C’est de ma faute»

La dépression apporte culpabilité et blâme de soi. Cela entre dans la tendance du tout ou rien chez les déprimés.

«La dépression crée des cycles de pensées négatives parce qu’elle affecte le fonctionnement du lobe frontal, qui est le siège du raisonnement et du jugement. C’est pourquoi beaucoup de déprimés se sentent coupables de ce qu’ils ressentent», dit Deborah Serani.

Dans une étude publiée dans les Archives of General Psychiatry, on a utilisé l’IRM pour montrer comment les sentiments de culpabilité chez les dépressifs se traduisent différemment dans le cerveau que chez les personnes qui ne sont pas déprimées. La culpabilité est dangereuse lorsque les personnes pensent «qu’elles sont un fardeau pour leur famille et leurs proches. Elles peuvent alors avoir des pensées suicidaires telles que: ‘Si je disparais, je ne serais plus un poids pour personne’. Il est vital de reconnaître un mode de pensée

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique.HALFBOTTLE/SHUTTERSTOCK

«Je vais bien»

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique qui vous permet néanmoins de fonctionner (high-functioning depression).

La recherche montre que, aux États-Unis, la stigmatisation (widespread stigma) de la maladie mentale empêche de nombreuses personnes de se faire soigner.

«La capacité de jugement étant altérée par la dépression, il devient difficile d’en parler ou de demander de l’aide, dit Deborah Serani. La maladie mentale stigmatise la personne atteinte, et son sentiment de honte l’empêche de parler de sa douleur. Elle fait comme si tout allait bien.»

D’autres personnes se sentent trop faibles ou trop vulnérables pour se faire aider.

«Je suis fatigué»

La dépression peut s’accompagner de symptômes émotifs et physiques.

Deborah Serani l’explique ainsi: «La fatigue et les douleurs sont reliées à l’inflammation qui accompagne la dépression et touche des connexions nerveuses et des substances neurochimiques.»

«Je me souviens que, lors de mon premier épisode dépressif grave à 19 ans, j’étais épuisée, raconte Deborah Serani. Ça me demandait tellement d’effort pour me retourner dans mon lit, sortir du lit, prendre une douche, manger et faire les petites choses quotidiennes.» La fatigue est physique et émotionnelle chez les déprimés. Ils diront: «mon état m’épuise tellement».

«Je veux être seule»

Les personnes déprimées peuvent s’isoler et leurs pensées négatives ont des répercussions sur leur cerveau.

«La neurobiologie de la dépression diminue beaucoup l’activité cérébrale, de sorte qu’une personne déprimée fuira les expériences stimulantes, préférant les pièces sombres, les lieux tranquilles et l’éloignement des autres, explique Deborah Serani. Or, il leur faut au contraire être en communication avec les autres, être dans la lumière au sens propre et figuré, et être stimulées par la présence des autres.»

Or les médias sociaux n’ont pas le même effet que les rencontres en personne: une forte utilisation des médias sociaux peut accompagner en fait la dépression chez les jeunes, selon une étude publiée dans Computers in Human Behavior.

L’isolation sociale ressentie par la personne qui souffre de dépression peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Tout le monde s’en fout»

Ce n’est pas seulement l’isolement qui est nocif, c’est aussi le sentiment de solitude, selon les études. L’isolation sociale ressentie par la personne déprimée peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient pas et n’attachent pas d’importance à sa présence. Ceci renforce son sentiment d’inutilité et l’entraîne un peu plus profondément sur le chemin de la dépression.

Quand on se sent seul, on pense que personne n’est là pour vous aider.

«Le sentiment d’impuissance est un autre symptôme de la dépression, poursuit Deborah Serani. Les enfants et les adultes déprimés ont une vision en tunnel (étroite): ils n’arrivent pas à avoir d’espoir dans l’avenir. Encore une fois, leurs lobes frontaux affectés diminuent la résolution des problèmes et la pose d’un jugement raisonnable.

«Je n’en ai pas envie»

La perte d’intérêt dans les choses qui vous donnaient du plaisir est un autre aspect du repli sur soi. Les déprimés diront «ce n’est plus amusant», ou ils n’auront plus le goût de faire une activité qu’ils aimaient.

«Les aspects psycho-émotifs de la dépression diminuent les sensations de joie et de bonheur. Le refus de faire des choses et la perte d’intérêt dans des activités importantes sont des signes significatifs de dépression, commente Deborah Serani.La dépression est une maladie d’épuisement. Ses symptômes siphonnent tout ce qui est bon, bien, heureux et possible.»

Selon des recherches, cette sensation d’engourdissement est due au dysfonctionnement du «système de récompense» du cerveau, qui empêche la libération de substances chimiques de bien-être. C’est pourquoi il faut éviter de dire à une personne dépressive «ressaisis-toi». 

«À quoi ça sert?»

La dépression est implacable, elle accable la personne et peut lui donner envie d’abandonner. Cette maladie compte parmi les principaux facteurs de risque de suicide, selon les CDC. Deborah Serani conclut:

«Si vous pensez que vous ne pourrez aller mieux, que rien ne peut changer, vous voulez que ça arrête. Et vous envisagez la mort comme le moyen d’améliorer les choses.»

Les gens qui parlent de l’absurdité de la vie, qui «en ont assez», qui se sentent «pris», qui ne peuvent «continuer» ou qui sont obsédés par la mort ont peut-être des pensées suicidaires. Si une personne que vous aimez ou vous-même parlez de cette façon, appelez le Centre de prévention du suicide au 1-866-APPELLE, pour demander de l’aide

«Les individus déprimés qui se sont fait soigner et ont retrouvé une pleine santé ne peuvent croire qu’ils ont voulu un jour s’ôter la vie.»

Quand une personne dépressive se sent mieux, ça ne veut pas dire que cette personne va mieux.RANTA IMAGES/SHUTTERSTOCK

«Je me sens mieux»

C’est une des idées fausses les plus dangereuses sur la dépression. Ironiquement, lorsqu’une personne qui traverse une dépression a pris la décision de mettre fin à sa vie, elle affirme parfois aller mieux, être plus calme ou en paix.

«Les études nous ont appris que le “retour à la santé” d’une personne qui affirme se sentir mieux peut nous distraire de son suicide imminent», explique Deborah Serani.

Vous croyez que la personne que vous aimez va mieux? Ils vaudrait peut-être mieux de demander à un médecin d’évaluer son état.

«Toute personne déprimée doit être traitée par un professionnel de la santé qui évaluera chaque étape de sa guérison dans le contexte d’une trajectoire positive.»

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La dépression peut être dissimulée derrière un sourire


La dépression est un sujet tabou pour certains alors parler de dépression atypique connu aussi sous le nom de dépression souriante, cela semble plus difficile à se rendre compte qu’une personne est vraiment malade. Ce genre de dépression ne parait pas, la personne sourit, continu sa routine et peut même apprécier les bons moments et les choses positives. Pourtant, ces personnes vivent leurs à l’intérieur et seule et pouvant aller jusqu’au suicide.
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La dépression peut être dissimulée derrière un sourire

Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash

Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash

Olivia Remes

Près de la moitié des personnes souffrant de dépression n’ont pas l’air aussi triste que l’on pourrait s’y attendre. Pourtant, elles courent un risque particulièrement élevé de suicide.

L’expression «dépression souriante» –qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs– est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles sur ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la dépression souriante est réellement un état pathologique.

Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation scientifique la plus proche pour décrire cette condition est «dépression atypique».

Dans les faits, une proportion importante de personnes déprimées, auxquelles leurs activités ne procurent plus de plaisir, parviennent à cacher leur état en souriant. Or ces personnes pourraient être particulièrement vulnérables aux tentations suicidaires.

Masque de bonheur

Il peut s’avérer très difficile de repérer les personnes souffrant de dépression souriante. Elles semblent en effet n’avoir aucune raison d’être tristes –elles ont un emploi, un appartement, voire peut-être des enfants, un ou une partenaire. Elles sourient quand vous les saluez et peuvent converser agréablement. Bref, face au monde extérieur, elles revêtent un masque et mènent une vie apparemment normale et active.

À l’intérieur, cependant, ces personnes se sentent désespérées et déprimées. Elles pensent même parfois à mettre un terme à tout cela. Paradoxalement, la force dont elles font preuve pour continuer à mener leur vie quotidienne peut les rendre particulièrement vulnérables à ces projets de suicide. En cela, la dépression souriante contraste avec d’autres formes de dépression, dans lesquelles les gens peuvent avoir des idées suicidaires mais manquer d’énergie pour les mettre en œuvre.

Malgré le masque de bonheur qu’elles portent vis-à-vis du monde extérieur, les personnes souffrant de dépression souriante sont parfois véritablement –et bénéfiquement– touchées par les événements positifs qui leur arrivent. Ceux-ci sont capables d’améliorer leur moral. Le fait de recevoir un SMS d’une personne dont elles attendaient des nouvelles ou d’être félicitées dans le cadre de leur travail peut ainsi les aider à se sentir mieux pendant quelques instants –avant de se sentir de nouveau déprimées.

Parmi les autres symptômes de cette affection, mentionnons la suralimentation, les sensations de lourdeur dans les bras et les jambes ou le fait d’être aisément blessé par la critique ou par le rejet. Les personnes souffrant de dépression souriante sont également plus susceptibles de se sentir déprimées le soir et d’avoir besoin de davantage d’heures de sommeil. Dans le cas des autres formes de dépression, l’humeur peut être plus mauvaise le matin, et le besoin d’heures de sommeil moindre que d’habitude.

Cette forme de dépression souriante semble plus fréquente chez les personnes ayant certains tempéraments. Elle est en particulier liée au fait d’être plus enclin à anticiper l’échec, à éprouver des difficultés à surmonter les situations embarrassantes ou humiliantes et à avoir tendance à ruminer ou à trop se focaliser sur les situations négatives qui se sont produites.

Le magazine Women’s Health a saisi l’essence même de la dépression souriante –la façade– lorsqu’il a demandé à des femmes de partager les photos qu’elles avaient diffusées sur leurs réseaux sociaux, en indiquant ce qu’elles avaient réellement ressenti au moment où elles avaient initialement pris ces images.

Dangereuse rationalisation

Il est difficile de déterminer exactement ce qui cause la dépression souriante. La dépression peut découler d’un certain nombre de facteurs, comme les problèmes professionnels, la rupture d’une relation ou le sentiment que la vie n’a pas de sens, ni de but.

La dépression est une affection très courante: une personne sur dix environ en est affectée. Parmi elles, 15% à 40% souffrent d’une forme atypique de dépressionas similable à une dépression souriante. Une telle dépression commence souvent tôt dans la vie, et peut durer longtemps.

Si vous souffrez de dépression souriante, il est particulièrement important d’obtenir de l’aide. Malheureusement, les personnes qui en sont affectées ne le font généralement pas, en premier lieu parce qu’elles ne réalisent pas qu’elles ont un problème –c’est en particulier le cas si elles parviennent à accomplir leurs tâches et à poursuivre leur routine quotidienne comme avant.

Ces personnes peuvent aussi se sentir coupables et rationaliser le fait qu’elles n’ont aucune raison d’être tristes. Conséquence: elles ne parlent pas de leurs problèmes, et finissent par avoir honte de leurs sentiments.

Comment briser ce cercle vicieux? Le point de départ est de prendre conscience que cette affection existe réellement, et qu’elle est grave. Ce n’est que lorsque nous cesserons de rationaliser nos problèmes parce que nous considérons qu’ils ne sont pas suffisamment graves que nous pourrons commencer à améliorer la situation.

Cette compréhension peut parfois suffire à changer les choses, car les personnes concernées vont alors rechercher de l’aide –ce qui va briser les chaînes de la dépression qui les entravaient jusqu’alors.

Sens de la vie

Il a aussi été démontré que la méditation et l’activité physique peuvent être source d’énormes bienfaits en matière de santé mentale. Une étude réalisée par l’Université Rutgers, aux États-Unis, a montré que les personnes pratiquant la méditation et le sport deux fois par semaine ont vu leur niveau de dépression baisser de près de 40% au bout de huit semaines seulement.

La thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à apprendre à modifier ses schémas de pensée et son comportement, est une autre option à envisager pour les personnes affectées par cette maladie.

Trouver un sens à sa vie s’avère également de la plus haute importance. Le neurologue autrichien Viktor Frankla écrit que la pierre angulaire d’une bonne santé mentale est d’avoir un but dans la vie.

 Selon lui, nous ne devrions pas viser un «état sans tension», dénué de responsabilité et de défi, mais plutôt nous efforcer d’atteindre un objectif.

Avoir un but permet de détourner l’attention de nous-mêmes, en la déplaçant sur quelque chose d’autre. Trouvez-vous un objectif valable et essayez de progresser vers lui régulièrement, même si ce n’est que pas à pas, chaque jour, car cette attitude peut avoir un impact positif.

Ce but peut aussi consister à prendre soin de quelqu’un d’autre. Lorsque nous cessons d’être sous les feux de la rampe et que nous pensons aux besoins et aux désirs d’autrui, nous sentons que notre vie a de l’importance. Il est possible d’y parvenir en faisant du bénévolat, en s’occupant d’un membre de notre famille voire, pourquoi pas, d’un animal.

Sentir que notre vie compte, qu’elle a de l’importance, c’est au final ce qui lui donne un but et un sens –ce qui peut faire une différence significative pour notre santé mentale et notre bien-être.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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Le Saviez-Vous ► Les 9 choses que la sueur dévoile sur vous et votre santé


La sueur peut signifier beaucoup de choses qu’à part avoir chaud. Il semble même, que la transpiration aurait une odeur particulière dans certaines situations, comme la peur, la maladie, les ondes positives ….
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Les 9 choses que la sueur dévoile sur vous et votre santé

 

Votre transpiration peut notamment démontrer que vous avez peur, que votre alimentation n’est pas équilibrée ou que vous vous sentez déprimé. Découvrez les 9 choses étonnantes que votre sueur peut révéler sur vous et votre santé.

PAR JULIANA LABIANCA

Vous manquez de sodium

La sueur peut en dire long sur votre forme physique et sur votre humeur. En outre, une transpiration salée peut signaler une carence en sodium de l’organisme. Votre sueur vous pique les yeux? Elle a un effet abrasif sur une écorchure? Votre sueur vous laisse-t-elle une sensation de brûlure sur la peau ou des marques blanches sur le visage ou les vêtements? Si vous répondez oui à l’une de ces questions, vous devriez augmenter la teneur en sodium de votre alimentation. Au besoin, salez légèrement vos aliments – œufs, légumes, viandes – et buvez des boissons énergisantes plutôt que de l’eau plate quand vous vous entraînez.

Vous devriez peut-être laisser tomber le café

Trop de java peut être responsable d’une transpiration abondante lorsque vous allez au travail le matin.

« Le café stimule la transpiration de deux façons », explique la Dre Liz Lyster du groupe médical Holtorf (Foster City, Californie) dans le Huffington Post. « La caféine stimule le système nerveux central et active les glandes sudoripares, de sorte que plus vous en prenez, plus vous transpirez. De plus, la chaleur qui se dégage du liquide peut vous réchauffer au point de vous faire transpirer. »

Si vous n’arrivez pas à vous libérer de votre dépendance au café, passez au décaféiné ou au café glacé

Vous appliquez votre antisudorifique au mauvais moment

« Un antisudorifique est plus efficace sur une peau bien sèche », explique le Dr David Pariser, fondateur et secrétaire de la société internationale d’hyperhidrose (International Hyperhidrosis Society). « Si vous l’utilisez le matin juste avant de partir ou tout de suite après la douche, vous aurez déjà commencé à transpirer ou vos aisselles pourraient être encore humides. Si la surface de la peau n’est pas sèche, la réaction chimique de l’aluminium que contient l’antisudorifique se produira en surface plutôt que dans les pores. Cela peut empêcher les glandes sudoripares de se boucher. »

Même si vous prenez votre douche le matin, appliquez de l’antisudorifique la veille avant de vous coucher. Sur une peau bien sèche, l’effet du produit peut durer quelques jours. Après la douche, appliquez un déodorant légèrement parfumé et le tour sera joué. Avez-vous déjà essayé ces façons inhabituelles de porter un déodorant ?

La sueur de la peur

Une analyse menée par l’armée américaine parle de l’odeur de la peur au sens littéral. Pour cette étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons de transpiration sur 20 parachutistes novices avant et pendant leur premier saut en tandem, ainsi que pendant un exercice sur tapis roulant pendant la même durée de temps. On a fait humer chacun des deux échantillons à des volontaires dont on observait le cerveau au scanneur. Les régions du cerveau associées à la peur étaient plus actives quand ils ont senti les échantillons pris dans l’avion qu’avec ceux du tapis roulant. Ces résultats se basent sur l’évolution des espèces : chez nos ancêtres, les phéromones associées à la peur pouvaient avertir les autres de l’imminence d’un danger

Vous combattez la maladie

Vous trouvez que votre voisine de cubicule ne sent pas la rose cette semaine ? Elle peut être malade. Une étude publiée dans Psychological Science a démontré que les personnes en bonne santé peuvent détecter le processus accéléré du système immunitaire chez celles qui combattent une infection. Selon l’étude, l’odeur joue un rôle important comme moyen d’alerte aux maladies contagieuses.

Votre entraînement va bien

Si vous constatez que vous transpirez plus tôt que d’habitude durant l’entraînement, cela ne veut pas dire que vous perdez de l’endurance. Au contraire. Dans une étude parue en 2010, les chercheurs ont noté que les personnes les plus en forme transpiraient plus abondamment et plus rapidement que les autres.

« Une grande forme physique vous permet de vous entraîner avec plus d’intensité ce qui génère plus de chaleur, et donc plus de transpiration », explique le Dr Craig Crandall, professeur en médecine interne au Centre médical de l’Université Texas Southwestern.

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Vous êtes déprimée

Chez les gens en bonne santé, les changements environnementaux qui causent de la peur, du stress, de la joie intense ou de la nervosité influent à la fois sur le volume de leur transpiration et sur l’odeur de celle-ci. Cependant, chez les personnes déprimées, la réaction aux stimuli serait moins soutenue. Une étude germano-suédoise a repéré cette réaction modérée chez 97 % de sujets déprimés qui se sont par la suite suicidés.

« C’est probablement le signe que certaines des cellules nerveuses de leur hippocampe avaient été altérées par la dépression et le stress négatif », écrit dans un communiqué de presse Lars-Hakan Thorelle, un des auteurs de l’étude. « Une personne déprimée fait preuve d’inaptitude biologique à réagir à son environnement, alors qu’une personne en bonne santé y est toujours prête. »

Vous émettez des ondes positives

Si vous souriez quand vous transpirez, les gens autour de vous vont se mettre à sourire aussi. C’est du moins ce qu’une étude néerlandaise suggère. Pour le prouver, les chercheurs ont fait sentir à 36 femmes des échantillons de sueur provenant de 12 hommes qui avaient regardé des vidéos épeurantes ou réconfortantes. La sueur devant l’horreur a provoqué chez les femmes une réaction qui mimait la peur, alors que celle de la bonne humeur donnait un sourire.

Vous êtes enceinte

Les futures mamans se plaignent de beaucoup transpirer pendant la grossesse. C’est la conséquence d’une augmentation de l’activité hormonale, du flux sanguin et du métabolisme, explique la Dre Mary L. Rosser. Les sueurs nocturnes se produisent pendant les trois premiers mois de la grossesse. Les bouffées de chaleur de la ménopause proviennent d’un même déséquilibre hormonal.

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Le froid d’hiver peut aussi stimuler votre créativité


Bien qu’en ce moment, la température est plus haute que la normale, certaines journées nous rappellent que nous sommes en automne et bientôt en hiver. Le froid n’a pas juste des côté négatif sur notre corps et notre créativité
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Le froid d’hiver peut aussi stimuler votre créativité

 

Le HuffPost  |  Par Marc Bonomelli

À moins d’être de ceux qui s’épanouissent avec la venue des journées froides, la période hivernale est synonyme pour beaucoup d’entre nous de maladies et de déprime.

« Le blues de l’hiver » est d’ailleurs connu dans la communauté scientifique sous le nom de « trouble affectif saisonnier ».

Provoqué par la baisse de l’ensoleillement, le raccourcissement des jours et la chute des températures, ce syndrome s’accompagne de symptômes tels que la perte de tonus, les troubles de la concentration, l’irritabilité, voire l’angoisse, le désespoir ou l’asocialité.

Mais il ne faut pas blâmer le froid pour tous les maux. Saviez-vous par exemple qu’il aide à la circulation du sang, qu »il est propice à la perte de poids et favorise le sommeil ?

La créativité chaude et la créativité froide

Mais l’une des vertus les plus surprenantes et méconnues du froid tient à ce qu’il peut stimuler la créativité, selon certains chercheurs.

D’après une étude parue en 2014 dans Acta Psychological, en effet, la température peut éveiller différents types de créativité. L’étude a été menée sur des enfants et des jeunes adultes provenant d’Europe ou d’Asie. Dans le cadre d’une série d’expériences, les scientifiques de l’Université de Tilburg à Singapour ont relevé que des individus ayant bu une tasse de thé chaude, ou se trouvant dans une pièce chauffée étaient meilleurs pour dessiner, trier des objets ou penser à des idées de cadeaux.

En revanche, le froid peut améliorer la créativité quand celle-ci se rattache à des compétences plus abstraites telles que saisir des métaphores. Les chercheurs singapouriens ont aussi demandé aux participants de trouver des noms de pâtes originaux et ceux exposés au froid ont eu de meilleures idées que les participants « chauds ».

En bref, l’étude, la seule sur le sujet pour l’instant, a conclu que la chaleur favoriserait une créativité plus relationnelle, quand le froid améliore des compétences créatives qui demandent une certaine prise de distance intellectuelle et des capacités d’abstraction.

Les pays du nord champions en créativité

Est-ce un hasard si dans le top 10 du Global Creativity index 2015, on retrouve le Danemark, la Suède, l’Islande, le Canada, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande?

Bien qu’aucune étude n’établisse officiellement de liens entre pays froid et créativité, (et que l’Australie se hisse en première place du top), cet article du Stockholm Invest argue que la capitale de la Suède doit pour beaucoup son effusion créative à la rudesse de son climat.

Y sont interviewés des startupers qui abondent en ce sens, à l’instar de Victoria Bastide, CTO de Lifesum, une application de santé et remise en forme.

«Comme tant de temps est passé à l’intérieur à cause du froid, il laisse beaucoup de temps pour arriver à des idées créatives et passionnantes», dit-elle.

L’excuse du froid pour justifier votre manque de créativité au bureau n’est plus valable, à moins de la brandir pour esquiver les conversations de machine à café.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?


Même si la neige est absente, du moins pour le moment, certaines personnes ont le cafard en cette période de l’année. La dépression saisonnière peut se traiter si cela devient un poids difficile à supporter
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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?

 

Nathalie Lacoste

Psychologue et Fondatrice du site Apprivoiserlestress.com

    Vous vous sentez fatigué, apathique, irritable et évitez depuis belle lurette d’aller vous geler le bout du nez dans la froideur qui s’est abattue sur le pays. Si l’hiver vous aigrit et sape votre moral, voici quelques outils anti-spleen hivernal qui vous aideront à soigner ce mal très courant et à retrouver l’énergie d’antan.

    La dépression saisonnière

    Au Canada, environ 18 % des gens vivent une «déprime hivernale» caractérisée par un manque d’énergie et une baisse de moral. Pour certains d’entre nous, ce petit coup de blues peut se transformer en véritable dépression saisonnière et nous empêcher de vaquer à nos occupations régulières.

    La dépression saisonnière – ou trouble affectif saisonnier – est une dépression liée au manque de lumière naturelle. Elle apparait chaque année, en automne ou en hiver, et se poursuit jusqu’au printemps et, pour être diagnostiquée, doit survenir pendant au moins 2 années consécutives.

    Le Dr Rosenthal, psychiatre et chercheur, a mis au jour l’existence de ce type de dépression particulière en démontrant que la luminosité avait un effet important sur l’humeur et sur l’horloge biologique. La lumière bloque la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil et favorise la sécrétion de sérotonine, laquelle agit contre la dépression.

    Le manque de lumière, caractéristique de nos hivers nordiques, provoque des dérèglements hormonaux qui, s’ils sont suffisamment importants, peuvent entrainer des symptômes de dépression. Ces symptômes surviennent le plus souvent d’octobre à mars, avec une remontée en novembre, décembre et janvier et, disparaissent éventuellement, naturellement, au printemps.

    Les symptômes de la dépression saisonnière

  • Fatigue chronique et somnolence durant la journée.

  • Irritabilité, tristesse, perte d’intérêt.

  • Niveau de stress plus élevé pouvant entrainer une consommation accrue d’alcool ou d’aliments sucrés.

  • Besoin plus important de sommeil.

  • Baisse de productivité.

  • Baisse de libido.

  • Tendance à s’isoler.

  • Si vous souhaitez prévenir et réduire les symptômes de la dépression saisonnière, voici des mesures préventives à mettre en pratique dès l’arrivée de l’automne.

    Mieux vaut prévenir que guérir

  • Sortez prendre l’air au moins 1/2 heure, chaque jour, afin de profiter des effets bénéfiques de la lumière extérieure à large spectre, laquelle favorise la sécrétion de sérotonine.

  • Ouvrez les rideaux de votre demeure afin de permettre à la lumière d’y pénétrer au maximum.

  • Peignez vos murs de couleurs pâles afin d’en augmenter la luminosité.

  • Pratiquez une activité physique à l’extérieur de manière régulière. Bouger permet de désintoxiquer son corps, de diminuer son niveau de stress et de se sentir mieux dans sa peau.

  • Écoutez de la musique entrainante qui vous donne envie de danser afin de vous sentir plus motivé.

  • Évitez de porter constamment des vêtements sombres et privilégiez les couleurs vives qui égayeront vos journées.

  • Consommez des poissons riches en oméga-3 ou des suppléments d’omega-3.

  • Lorsque ces mesures de base ne suffisent pas, il est recommandé de consulter votre médecin de famille afin d’obtenir un diagnostic clair et une thérapeutique adaptée. Dans l’éventualité où vous souffrez de dépression saisonnière, il vous prescrira possiblement :

    La luminothérapie pour retrouver votre énergie

  • Un traitement de luminothérapie consiste tout simplement à vous exposer chaque matin, pendant 30 minutes, en débutant graduellement par des séances de 10 à 15 minutes par jour, à une lumière blanche dont l’intensité lumineuse est de 10 000 lux.

  • Chez les enfants et les adolescents, la durée d’exposition maximale est de 15 à 20 minutes.

  • Vous devriez commencer à vous sentir mieux dès la première semaine, et vous constaterez l’effet maximal de ce traitement, et des changements biologiques mesurables, après environ 4 semaines d’utilisation.

  • La luminothérapie donne de bons résultats en cas de déprime hivernale. Elle favorise, de manière artificielle, la sécrétion de sérotonine, et peut rétablir certains dérèglements de l’horloge biologique. Elle est reconnue comme un traitement efficace par la communauté scientifique. En fait, 85 % des utilisateurs affirment en retirer des bénéfices et constatent une réduction de 50% de leurs symptômes, soit une efficacité équivalente aux antidépresseurs, sans les effets indésirables.

    Conseils pratiques avant de débuter un traitement de luminothérapie

  • Amorcez la luminothérapie dès le mois de septembre ou octobre, et poursuivez-la jusqu’au printemps.

  • Procurez-vous une lampe spécifiquement conçue pour la luminothérapie, en vous assurant qu’elle émet un spectre lumineux complet, qu’elle est dénuée de rayons ultraviolets, et qu’il s’agit d’une lampe de 10, 000 lux.

  • Assurez-vous de placer la lumière à la hauteur de vos yeux, à une distance de 40 cm à 60 cm.

  • Ne regardez pas la lampe directement.

Contre-indications: Les personnes âgées ou celles souffrant de glaucome ou consommant du lithium, doivent absolument consulter un médecin avant d’entreprendre ce type de traitement.

Effets secondaires indésirables possibles: Certaines personnes éprouvent des maux de tête, de l’agitation ou de la somnolence lors du traitement. Ces effets sont généralement peu prononcés et s’estompent avec le temps. Il suffit de réduire sensiblement le temps d’exposition.

Notez que certains programmes d’assurances personnelles ou collectives remboursent, en partie ou en totalité, avec une ordonnance médicale, le coût d’une lampe de luminothérapie qui varie entre 50$ et 500$.

Si vos symptômes persistent

Si vos symptômes persistent malgré un traitement de luminothérapie, votre médecin vous orientera possiblement vers la psychothérapie afin de travailler sur vos comportements et attitudes, et (ou) vous proposera, dans les cas les plus invalidants, la prise d’une médication antidépressive (Prozac, Zoloft, Effexor, Paxil ou Welbutrin).

Un mal moins connu: La dépression saisonnière estivale

Pour conclure, il est intéressant de mentionner que certaines personnes souffrent également de dépression saisonnière estivale, laquelle serait liée à la chaleur ou à la forte luminosité. On recommande alors certaines mesures de base, telles que la réduction de la lumière ambiante de la maison, les escapades dans des régions tempérées, l’utilisation de la climatisation, ou encore des traitements traditionnels contre la dépression, tels que la psychothérapie et la médication.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La journée la plus déprimante de l’année


Aviez-vous la déprime ce matin, ? Un air maussade peut-être ? L’hiver continu à faire des victimes. Personnellement, je trouve que le mois de janvier le pire mois de l’année. Il fait plus froid, et le temps parait plus long. Le fait de changer sa routine, aide à affronter ce mois et comme toujours bouger et sortir à l’extérieur sont les remèdes efficaces
Nuage

 

La journée la plus déprimante de l’année

 

TORONTO – Vous vous êtes levé avec du mauvais pied ce matin? Car non seulement il fait froid, mais c’est aussi le «Blue Monday», une journée considérée comme étant la plus déprimante de l’année.

Le Blue Monday est le troisième lundi du mois de janvier. Si certains disent qu’il ne s’agit que de pseudoscience, il n’en reste pas moins que les températures froides, le manque de vitamine D et le fait d’être un lundi peut en déprimer plus d’un.

Un sondage demandé par Météomédia a révélé que 43 % des Canadiens ont vécu ou vivent actuellement une déprime hivernale. L’enquête a aussi conclu que de janvier à mars, les Canadiens sont plus susceptibles de se sentir fatigués (54 %), léthargiques (35 %) et dépressifs (24 %) plutôt que de se sentir heureux (19 %) et remplis d’énergie (7 %).

Le conseiller en encadrement de vie Bruno LoGreco et Météomédia se sont associés afin de donner des conseils pour aider les gens à se rendre jusqu’au printemps.

1. Faire de l’activité physique: un programme d’exercice physique régulier accroît l’énergie ainsi que le mieux-être physique et mental, et contribue à évacuer le stress et l’anxiété.

2. Faire de la méditation: dix minutes par jour. Concentrez-vous, prenez de grandes inspirations par le nez et expirez lentement par la bouche.

3. Doses de vitamine D: prenez du soleil, allez faire une promenade lors de la pause et prenez avantage de la lumière du jour extérieure.

4. Exprimez votre créativité: pas besoin d’être un artiste. Créez quelque chose que vous aimez qui ne demande pas d’effort et qui est agréable (cuisiner, travailler le bois, etc.).

5. Cassez la journée en allant marcher ou en sortant du bureau. L’heure du lunch est un bon moment pour refaire le plein de nutriments dont le cerveau a besoin pour demeurer alerte durant l’après-midi.

http://fr.canoe.ca/

 

5 conseils pour le bien-être de votre chat pendant l’hiver


On se prépare pour la saison hivernale, autant l’être humain que les animaux. Les animaux domestiques ont besoin de soin particulier même s’ils restent à l’intérieure de la maison
Nuage

 

5 conseils pour le bien-être de votre chat pendant l’hiver

 

L’hiver ne va pas tarder à pointer le bout de son nez, et même si votre chat ne quitte jamais la maison, sachez que cette saison n’est pas la plus agréable pour nos chers et tendres félins.

Boules de poils, parasites, déprime… Quels sont les désagréments de cette saison pour nos matous et comment aider son chat à passer un doux et paisible hiver ?

Quelques conseils pour garder son chat en bonne santé et bien dans ses pattes pendant l’hiver :

1. Gare aux parasites

Les parasites ne prennent jamais de vacances, même pendant l’hiver ! Alors n’arrêtez pas de traiter votre chat, qui rappelons-le, doit être vermifugé au moins deux fois par an. Soyez au contraire très vigilent.

Car en cette saison où l’on recommence à chauffer sa maison, on favorise le développement et la prolifération des puces notamment.

Qu’il se balade à l’extérieur toute la journée ou ne quitte jamais la maison, un chat est toujours menacé par les puces qui peuvent passer sous la porte, par le balcon, etc.


© Flickr – jacme31

2. La déprime hivernale

Comme les humains, certains chats sont assommés par le coup de blues hivernal. Si votre vétérinaire peut lui prescrire des anti-dépresseurs, sachez qu’il existe d’autres solutions pour lutter contre cette déprime saisonnière et aider votre chat à se sentir mieux dans ses coussinets.

La luminothérapie

La baisse de luminosité agit sur votre moral ? Alors imaginez l’effet qu’elle peut produire sur les chats, qui sont encore plus sensibles que nous autres humains à la quantité de lumière qu’ils reçoivent !

De régulières séances de luminothérapie ne pourront lui faire que du bien, alors n’hésitez pas à opter pour cette méthode douce, naturelle et non invasive. Utilisées environ une demi-heure par jour, les lampes de luminothérapie permettent de réguler l’horloge biologique des hommes comme celle de animaux.

Du sport et des jeux

Un chat déprimé aura tendance à délaisser ses jouets, limiter ses déplacements au strict nécessaire et somnoler toute la longue journée. A vous de le stimuler ! Car il s’agit d’un cercle vicieux. Un chat qui ne fait plus d’exercice produit en effet moins d’endorphines, ces hormones qui procurent une sensation de bien-être.

Prenez donc chaque jour un peu de temps pour jouer avec votre chat. En plus de lui permettre de se dépenser, cette routine contribuera à calmer son anxiété.


© Flickr –  Emily

3. La mue hivernale

A l’automne, les chats perdent leur pelage estival pour en revêtir un plus épais. Mais bien souvent, sous l’effet du chauffage, les chats d’intérieur perdent ces poils. Pensez donc à bien brosser votre félin pendant cette période. Vous préserverez vos moquettes, tapis, vêtements et autres tissus, et surtout, vous éviterez à votre chat la formation de boules de poils.

Rappelons en effet qu’un chat passe environ 30% de son temps à se lécher pour faire sa toilette. Il ingurgite alors des poils morts qui s’agglomèrent dans son estomac. Des boules de poils souvent naturellement éliminées par le chat, mais qui parfois voyagent le long de son tube digestif et engendrent de sérieux troubles du système digestif.

4. Une alimentation adaptée

Si votre chat passe le plus clair de son temps à l’extérieur, il pourra être bon de modifier un peu son alimentation pour l’aider à mieux supporter le froid. Vous pouvez ainsi augmenter la quantité de protéines contenues dans ses repas.

5.  Des plantes d’hiver dangereuses

Lorsque dehors les arbres sont nus et les plantes dénuées de fleurs, on aime apporter un peu de nature et de couleur à son intérieur. Mais il faut faire très attention, car certaines plantes d’hiver sont toxiques pour les animaux.

C’est notamment le cas de la bruyère, du gui, du houx, de la rose de Noël (hellébore noir) ou encore du Poinsettia, ou étoile de Noël.

http://wamiz.com

Les problèmes liés au retour à l’heure normale


La fin de semaine du 3 novembre, on change d’heure au Québec. Nous allons gagner une heure de sommeil dimanche matin.Alors que les Français ce fut cette nuit Mais, même en ayant une journée de 25 heures, cela peut affecter notre routine en égratignant nos humeurs et surtout que cela signifie vraiment que nous entrons dans la période hivernale …
Nuage

 

Les problèmes liés au retour à l’heure normale

 

Photo Fotolia

Changer d’heure peut sembler banal, mais peut véritablement affecter le système de certains individus de tous âges.

C’est déjà le retour de ce moment où chaque personne effectuera presque simultanément un même geste simple, mais fort important : changer d’heure.

C’est dimanche prochain (3 novembre) à 3 :00 AM, donc dans la nuit de samedi à dimanche, que nous devrons revenir à l’heure dite « normale », et ainsi reculer de 60 minutes horloges et cadrans.

Mais selon Top Santé, plusieurs problèmes liés à ce changement peuvent survenir, peu importe l’âge.

Les enfants peuvent sembler de moins bonne humeur le matin, par exemple, ce simple changement d’une heure pouvant affecter leur cycle de sommeil et leur « routine » biologique.

Mais le phénomène peut également attaquer les parents et les adultes, dont certains disent ressentir une certaine fatigue, une déprime ou encore une baisse de régime au travail suivant le retour à l’heure normale.

Qu’on parle ici d’effet placebo ou de déprime hivernale, puisque ce changement d’heure annonce bel et bien l’arrivée de l’hiver, il ne faut jamais prendre nos symptômes et nos humeurs à la légère, croient les spécialistes.

On suggère plutôt de vaquer à nos occupations à notre rythme, d’éviter le stress et de ne pas hésiter à consulter, ne serait-ce qu’une fois, si les troubles de l’humeur ou les baisses d’énergie deviennent soudainement trop importantes.

http://sante.canoe.ca/

Tout est affaire de perspective.


Tout le monde connait des hauts et des bas .. et certains ruminent les mauvais moments et reste avec des sentiments négatifs, alors que d’autres essaient de voir les bons côtés  et passe a autre chose, eux sont généralement plus heureux .. L’attitude devant les évènements est ce qui fera pencher la balance
Nuage

 

Tout est affaire de perspective.

 

« Le Maître est d’une humeur sereine et ses disciples donnent libre cours à leur curiosité.
 
 -Vous arrive-t’il d’être déprimé? demandent-ils.
 
-Oui, parfois.
 
 -N’est-il pas vrai que vous êtes aussi toujours heureux?
 
-C’est vrai.
 
-Quel est votre secret?
 
-Tout peut être aussi bon ou mauvais que l’idée que l’on s’en fait. »
 
Anthony de Mello.

Le saviez-vous ► Expression : Avoir le cafard


C’est pas gai quand on a la déprime au menu, il y a de quoi a attirer le cafard sur nos grises journées … un brin de soleil pour redonner le sourire
Nuage

 

Avoir le cafard 

 

Avoir des idées noires, être déprimé.

 
Le mot cafard a quatre sens en français.

Le premier est oublié. Au XVIe siècle, il désignait une personne non ou peu croyante qui faisait croire qu’elle l’était profondément. Un bigot, un faux dévot ou un fourbe, donc.

Ce mot viendrait de l’arabe ‘kafir’ qui voulait dire ‘mécréant, renégat’.

Il désigne aussi une personne qui dénonce les autres (qui ‘cafarde’), sens qui vient probablement du précédent, par allusion à la personne qui a un comportement hypocrite ou fourbe.

Ensuite, il y a ce sympathique petit insecte marron ou noir qui s’agite avec de nombreux congénères dans les recoins sans lumières.

Là encore, le nom vient peut-être du premier sens de cafard, par comparaison au bigot vêtu de sombre et qui fait les choses en cachette.

Quant au cafard de notre expression, il semble que ce soit Charles Baudelaire qui l’ait introduit dans « Les Fleurs du Mal » en 1857. Tout comme il a popularisé le mot anglais ‘spleen’ avec le même sens de tristesse, de mélancolie.

Parlant du Démon :

«  Parfois il prend, sachant mon grand amour de l’Art,
La forme de la plus séduisante des femmes,
Et, sous de spécieux prétextes de cafard,
Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes. »

Maurice Rat, qui n’avait pas dû bien lire Baudelaire, place l’origine de cette expression plus tard, entre 1875 et 1900 dans les troupes d’Afrique et plus particulièrement dans la Légion Étrangère.

Peut-être est-ce parce qu’elle a été répandue là-bas par un légionnaire poète qui lisait les Fleurs du Mâle ? A moins que cela ne vienne du fait que, quand il y en a, les cafards sont légion et qu’ils grouillent comme les idées noires le font dans la tête.

http://www.expressio.fr