Dépression saisonnière : c’est peut-être à cause de la couleur de vos yeux


Une tentative d’explication pour les dépressions saisonnières serait la couleur des yeux. Mais, cela n’explique pas tout, l’ermitage pendant l’hiver est aussi une cause à la dépression saisonnière.
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Dépression saisonnière : c’est peut-être à cause de la couleur de vos yeux

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

Vous avez des yeux marron et le blues pendant la période hivernale ? Ne cherchez plus, il y a peut-être un lien entre les deux ! Les yeux sombres, qui sont moins sensibles à la lumière que les yeux clairs, semblent associés à un risque plus important de dépression saisonnière.

Notre humeur varie en fonction des saisons, mais ce phénomène est plus marqué chez certaines personnes qui souffrent d’une dépression saisonnière ou « trouble affectif saisonnier » (TAS).  Pendant les mois d’hiver, cette dépression récurrente se caractérise par une mauvaise humeur, de la fatigue, une tendance à l’endormissement et un isolement de l’individu.

La prévalence de ce trouble reste assez floue ; en général, on estime que 1 à 10 % de la population en souffre. Quand les symptômes sont légers, le TAS est plutôt qualifié de « blues de l’hiver ». Les causes exactes de cette dépression saisonnière restent peu précises, même si un lien avec la baisse de la luminosité, des jours plus courts, est suspecté.

Dans un article paru The Conversation, Lance Workman, professeur de psychologie à l’université du sud du pays de Galles, propose une autre explication : la couleur des yeux influencerait le risque de dépression saisonnière. C’est, en tout cas, ce que son équipe a prouvé dans une publication de la revue Open Access Journal of Behavioural Science & Psychology.

175 étudiants de deux universités, l’une au Pays de Galles, et l’autre à Chypre, ont participé à ces travaux. Ils vivaient donc à des latitudes différentes (51° et 35° Nord, respectivement). L’objectif était, entre autres, de tester l’hypothèse selon laquelle, plus on s’éloigne de l’équateur, plus on risque la dépression saisonnière. Il existe un questionnaire, le SPAQ (Seasonal Pattern Assessment Questionnaire), qui sert à diagnostiquer la dépression saisonnière : un score élevé à ce questionnaire indique un TAS plus sévère. D’après les résultats obtenus dans cette étude, la latitude n’avait pas d’effet contrairement à la couleur des yeux. En effet, les participants aux yeux clairs obtenaient des scores plus bas au questionnaire que ceux qui avaient les yeux sombres : les yeux marron étaient plus déprimés.

À l’arrière de l’œil, dans la rétine, se trouvent des cellules photoréceptrices, les cônes et les bâtonnets. Ces cellules envoient un message à des neurones qui le transmettent à d’autres neurones, dont l’information transite par le nerf optique. © sakurra, Fotolia

À l’arrière de l’œil, dans la rétine, se trouvent des cellules photoréceptrices, les cônes et les bâtonnets. Ces cellules envoient un message à des neurones qui le transmettent à d’autres neurones, dont l’information transite par le nerf optique. © sakurra, Fotolia

    L’évolution aurait favorisé les yeux bleus aux latitudes élevées

    Mais, comment la couleur des yeux peut-elle influencer notre humeur ? Dans l’œil, les cellules photosensibles de la rétine transforment l’information visuelle en signal électrique qui permet au cerveau de reconstituer une image. Certaines cellules de la rétine envoient à l’hypothalamus, une région du cerveau, un signal sur la quantité de lumière.

    Les personnes ayant les yeux plus clairs libèrent moins de mélatonine pendant l’automne et l’hiver

    Comme les yeux clairs sont plus sensibles à la lumière, pour Lance Workman, « cela signifie qu’ils n’ont pas besoin d’absorber autant de lumière que les yeux bruns ou foncés avant que cette information n’atteigne les cellules rétiniennes. Ainsi, les personnes ayant les yeux plus clairs libèrent moins de mélatonine pendant l’automne et l’hiver. Ce mécanisme pourrait donner aux personnes aux yeux clairs une certaine résilience au trouble affectif saisonnier (bien qu’une proportion plus faible puisse toujours souffrir de TAS). »

    Le saviez-vous ?

    La mélatonine est produite la nuit par l’organisme et donne un signal sur l’alternance jour/nuit. Une hypothèse est que les personnes souffrant de TAS produisent trop de mélatonine en hiver. La mélatonine est fabriquée à partir de sérotonine.

    Pour le chercheur, les yeux bleus seraient la conséquence d’une mutation qui a aussi donné une peau plus claire. Cette évolution génétique aurait permis aux populations de produire plus de vitamine D, à partir des radiations du soleil dans des régions qui sont moins ensoleillées en hiver. Cette mutation pourrait donc aussi être considérée comme une adaptation « anti-TAS » des hommes préhistoriques lorsqu’ils ont migré vers le Nord.

    Mais la couleur des yeux n’est certainement pas la seule cause de la dépression saisonnière. Les personnes qui restent trop à l’intérieur sont aussi plus sujettes à ce trouble. Aussi, en hiver, sortez de chez vous pour profiter de la lumière lorsque le temps est ensoleillé. La luminothérapie est aussi connue pour traiter la dépression saisonnière.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les personnes aux yeux marron sont plus sujettes à la dépression saisonnière.

  • Leurs yeux de couleur foncée sont moins sensibles à la lumière.

  • Les yeux clairs auraient été acquis au cours de l’évolution par les populations préhistoriques qui ont migré à des latitudes septentrionales.

https://www.futura-sciences.com/

3 trucs pour combattre la déprime saisonnière


Nous sommes saison plus froide donc, des journées d’ensoleillement plus courte. Cela peut affecter notre humeur et provoquer une dépression saisonnière. Il y a des moyens pour se remettre d’aplomb pour se redonner de l’énergie en hiver
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3 trucs pour combattre la déprime saisonnière

 

3 trucs pour combattre la déprime saisonnière

La chute de la durée d’ensoleillement peut peser sur le moral.Photo Fotolia

C’est prouvé, l’arrivée de l’hiver, les jours raccourcis et donc le déficit d’ensoleillement sont reliés à plus de détresse mentale. Dans certains cas, on peut même parler de dépression saisonnière, condition qui nécessite des traitements. Mais il y a certains trucs pour vous aider à combattre le blues de l’hiver.

Une étude américaine a récemment démontré que la durée de temps entre le lever et le coucher du soleil influençait plus que tout autre facteur de l’environnement (comme la température, la pluie ou la pollution) l’humeur.

Cette conclusion a quelque peu surpris les chercheurs.

«Lors d’une journée pluvieuse, ou plus polluée, les gens présument qu’ils ressentiraient plus de détresse. Mais nous n’avons pas constaté cela. […] La seule chose qui est réellement significative est la durée de temps entre le lever et le coucher du soleil.»

PRENDRE PLUS DE LUMIÈRE

Si l’hiver qui approche signifie moins d’ensoleillement, il est alors important de profiter du peu que l’on a.

 «Le fait d’avoir moins de lumière qui nous arrive quotidiennement a un impact sur le niveau d’énergie et ça contribue au sentiment de fatigue ressenti» affirme Dre Johanne Lévesque, neuropsychologue.

 Il est donc important d’aller jouer dehors et de s’exposer aux rayons du soleil. Et quand ce n’est pas suffisant, s’acheter une lampe est une bonne idée.

 «La fameuse luminothérapie, ça marche pour vrai», rappelle Dre Lévesque.

Au travail, vous pouvez vous installer près d’une fenêtre. À la maison, ouvrez les rideaux.

BIEN DORMIR

Plus facile à dire qu’à faire dans une société qui est en privation chronique de sommeil. Mais il importe de le rappeler: dormir suffisamment est absolument nécessaire pour une humeur stable.

«Il faut s’assurer de bien dormir pour que nos capacités à gérer nos émotions soient optimales, explique Dre Johanne Lévesque. Quand on est fatigué, les premières régions qui sont affectées sont les régions frontales, là où se passe l’autorégulation émotionnelle.»

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

Le sport est souvent considéré comme un antidépresseur naturel.

Il favorise notamment la sécrétion de sérotonine, un neurotransmetteur qui influe sur la régulation de l’humeur, en plus d’induire «une détente physique, mentale et émotionnelle», selon la Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke.

En bonus: vous dormirez mieux après avoir fait du sport et ça vous donnera même potentiellement l’occasion d’aller dehors et prendre du soleil.

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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?


Même si la neige est absente, du moins pour le moment, certaines personnes ont le cafard en cette période de l’année. La dépression saisonnière peut se traiter si cela devient un poids difficile à supporter
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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?

 

Nathalie Lacoste

Psychologue et Fondatrice du site Apprivoiserlestress.com

    Vous vous sentez fatigué, apathique, irritable et évitez depuis belle lurette d’aller vous geler le bout du nez dans la froideur qui s’est abattue sur le pays. Si l’hiver vous aigrit et sape votre moral, voici quelques outils anti-spleen hivernal qui vous aideront à soigner ce mal très courant et à retrouver l’énergie d’antan.

    La dépression saisonnière

    Au Canada, environ 18 % des gens vivent une «déprime hivernale» caractérisée par un manque d’énergie et une baisse de moral. Pour certains d’entre nous, ce petit coup de blues peut se transformer en véritable dépression saisonnière et nous empêcher de vaquer à nos occupations régulières.

    La dépression saisonnière – ou trouble affectif saisonnier – est une dépression liée au manque de lumière naturelle. Elle apparait chaque année, en automne ou en hiver, et se poursuit jusqu’au printemps et, pour être diagnostiquée, doit survenir pendant au moins 2 années consécutives.

    Le Dr Rosenthal, psychiatre et chercheur, a mis au jour l’existence de ce type de dépression particulière en démontrant que la luminosité avait un effet important sur l’humeur et sur l’horloge biologique. La lumière bloque la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil et favorise la sécrétion de sérotonine, laquelle agit contre la dépression.

    Le manque de lumière, caractéristique de nos hivers nordiques, provoque des dérèglements hormonaux qui, s’ils sont suffisamment importants, peuvent entrainer des symptômes de dépression. Ces symptômes surviennent le plus souvent d’octobre à mars, avec une remontée en novembre, décembre et janvier et, disparaissent éventuellement, naturellement, au printemps.

    Les symptômes de la dépression saisonnière

  • Fatigue chronique et somnolence durant la journée.

  • Irritabilité, tristesse, perte d’intérêt.

  • Niveau de stress plus élevé pouvant entrainer une consommation accrue d’alcool ou d’aliments sucrés.

  • Besoin plus important de sommeil.

  • Baisse de productivité.

  • Baisse de libido.

  • Tendance à s’isoler.

  • Si vous souhaitez prévenir et réduire les symptômes de la dépression saisonnière, voici des mesures préventives à mettre en pratique dès l’arrivée de l’automne.

    Mieux vaut prévenir que guérir

  • Sortez prendre l’air au moins 1/2 heure, chaque jour, afin de profiter des effets bénéfiques de la lumière extérieure à large spectre, laquelle favorise la sécrétion de sérotonine.

  • Ouvrez les rideaux de votre demeure afin de permettre à la lumière d’y pénétrer au maximum.

  • Peignez vos murs de couleurs pâles afin d’en augmenter la luminosité.

  • Pratiquez une activité physique à l’extérieur de manière régulière. Bouger permet de désintoxiquer son corps, de diminuer son niveau de stress et de se sentir mieux dans sa peau.

  • Écoutez de la musique entrainante qui vous donne envie de danser afin de vous sentir plus motivé.

  • Évitez de porter constamment des vêtements sombres et privilégiez les couleurs vives qui égayeront vos journées.

  • Consommez des poissons riches en oméga-3 ou des suppléments d’omega-3.

  • Lorsque ces mesures de base ne suffisent pas, il est recommandé de consulter votre médecin de famille afin d’obtenir un diagnostic clair et une thérapeutique adaptée. Dans l’éventualité où vous souffrez de dépression saisonnière, il vous prescrira possiblement :

    La luminothérapie pour retrouver votre énergie

  • Un traitement de luminothérapie consiste tout simplement à vous exposer chaque matin, pendant 30 minutes, en débutant graduellement par des séances de 10 à 15 minutes par jour, à une lumière blanche dont l’intensité lumineuse est de 10 000 lux.

  • Chez les enfants et les adolescents, la durée d’exposition maximale est de 15 à 20 minutes.

  • Vous devriez commencer à vous sentir mieux dès la première semaine, et vous constaterez l’effet maximal de ce traitement, et des changements biologiques mesurables, après environ 4 semaines d’utilisation.

  • La luminothérapie donne de bons résultats en cas de déprime hivernale. Elle favorise, de manière artificielle, la sécrétion de sérotonine, et peut rétablir certains dérèglements de l’horloge biologique. Elle est reconnue comme un traitement efficace par la communauté scientifique. En fait, 85 % des utilisateurs affirment en retirer des bénéfices et constatent une réduction de 50% de leurs symptômes, soit une efficacité équivalente aux antidépresseurs, sans les effets indésirables.

    Conseils pratiques avant de débuter un traitement de luminothérapie

  • Amorcez la luminothérapie dès le mois de septembre ou octobre, et poursuivez-la jusqu’au printemps.

  • Procurez-vous une lampe spécifiquement conçue pour la luminothérapie, en vous assurant qu’elle émet un spectre lumineux complet, qu’elle est dénuée de rayons ultraviolets, et qu’il s’agit d’une lampe de 10, 000 lux.

  • Assurez-vous de placer la lumière à la hauteur de vos yeux, à une distance de 40 cm à 60 cm.

  • Ne regardez pas la lampe directement.

Contre-indications: Les personnes âgées ou celles souffrant de glaucome ou consommant du lithium, doivent absolument consulter un médecin avant d’entreprendre ce type de traitement.

Effets secondaires indésirables possibles: Certaines personnes éprouvent des maux de tête, de l’agitation ou de la somnolence lors du traitement. Ces effets sont généralement peu prononcés et s’estompent avec le temps. Il suffit de réduire sensiblement le temps d’exposition.

Notez que certains programmes d’assurances personnelles ou collectives remboursent, en partie ou en totalité, avec une ordonnance médicale, le coût d’une lampe de luminothérapie qui varie entre 50$ et 500$.

Si vos symptômes persistent

Si vos symptômes persistent malgré un traitement de luminothérapie, votre médecin vous orientera possiblement vers la psychothérapie afin de travailler sur vos comportements et attitudes, et (ou) vous proposera, dans les cas les plus invalidants, la prise d’une médication antidépressive (Prozac, Zoloft, Effexor, Paxil ou Welbutrin).

Un mal moins connu: La dépression saisonnière estivale

Pour conclure, il est intéressant de mentionner que certaines personnes souffrent également de dépression saisonnière estivale, laquelle serait liée à la chaleur ou à la forte luminosité. On recommande alors certaines mesures de base, telles que la réduction de la lumière ambiante de la maison, les escapades dans des régions tempérées, l’utilisation de la climatisation, ou encore des traitements traditionnels contre la dépression, tels que la psychothérapie et la médication.

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Comment lutter contre la déprime saisonnière du chat ?


Les animaux aussi peuvent faire des dépressions saisonnières. Les chats entre autres peuvent passer l’hiver a dormir, aller à la litière et manger sans plus
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Comment lutter contre la déprime saisonnière du chat ?

 

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : Mad Wraith – Flickr

Comme les humains, les chats ont parfois de vrais coups de blues lorsque l’hiver arrive. Très sensibles à la lumière qu’ils reçoivent, ils ont tendance à manquer d’énergie, devenir agressifs, changer d’humeur et de comportement.

Mais rassurez-vous, combattre la déprime saisonnière du chat est tout à fait possible. Quelques conseils pour aider votre matou  ::

Des médicaments ?

Certains vétérinaires prescrivent des antidépresseurs, tels que le Prozac (réconcile en version animale), aux animaux ayant le moral en berne.

« Attention toutefois les antidépresseurs peuvent entraîner des lésions hépatiques, il faut faire un bilan sanguin tous les mois pour vérifier que le chat tolère le traitement. » nous rappelle Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat.

Ces médicaments sont réellement efficaces. Mais cela ne signifie pas que vous pouvez administrer à votre compagnon vos propres médicaments.

Certains traitements pour humains sont très dangereux pour les animaux. Si votre chat vous semble déprimé, ou malade, direction le cabinet de votre vétérinaire !

La luminothérapie

Si vous préférez les méthodes douces, il en existe aussi pour aider les chats à traverser cette période difficile que peut être l’hiver.

En  manque de soleil, un matou peut perdre entrain et énergie. Alors pourquoi ne pas lui offrir des séances de luminothérapie. Non-invasif et économique, ce traitement est lui aussi vraiment efficace.

chat lumière
Les chats sont très sensibles à la quantité de lumière qu’ils reçoivent. (© Flickr – Nicholas Erwin)

Les lampes permettent en effet de réguler l’horloge biologique, qu’il s’agisse de celle des animaux ou des hommes. Installez votre chat une demi-heure par jour sous une lampe spéciale, et il se sentira bien mieux.

Les fleurs de Bach

« Les fleurs de Bach ou l’homéopathie peuvent aussi aider de façon douce et naturelle les chats à passer l’hiver. Il suffira de donner quelques gouttes tous les jours, de la fleur adaptée en fonction du caractère du chat » souligne Marie-Hélène Bonnet.

Elle conseille notamment le châtaignier (2 gouttes par jour déposées sur sa nourriture ou dans un bol d’eau s’il est donnée de façon ponctuelle). N’hésitez pas à faire appel à un spécialiste du comportement félin, qui saura vous aider àchoisir les fleurs de Bach adaptées à votre compagnon.

Des jeux et du sport

Ce n’est un secret pour personne, faire de l’exercice, c’est bon pour le moral ! Là encore, cela est aussi vrai pour les animaux que pour leurs maîtres.

Si votre matou passe ses journées à faire la sieste, s’il délaisse ses jouets et ne se lève que pour manger et faire ses besoins : il est temps de réagir ! Ne laissez pas votre compagnon devenir apathique. Ce ne serait pas lui rendre service, bien au contraire.

Quand un chat cesse de se dépenser, il ne produit plus d’endorphines, une hormone du plaisir. Il perd alors tout enthousiasme, et s’installe un cercle vicieux.

chat jouet
Ne laissez pas votre chat devenir apathique, stimulez-le ! (© Flickr – Tambako)

En stimulant votre félin, avec de nouveaux joujoux, des séances de jeu, mais aussi la mise en place d’une routine rassurante, vous lui permettrez de se sentir bien mieux dans ses pattounes.

« Des jouets olfactifs, en utilisant  les produits que les chats aiment, comme la menthe, vont les inciter à jouer plus qu’une simple balle ou une souris. Faites vos jeux vous-mêmes avec un tube de comprimés vide, nettoyé, percé et dans lequel on peut placer une feuille de menthe, un morceau de poisson séché, des croquettes… » nous conseille Marie-Hélène Bonnet.

http://wamiz.com/

Dépression saisonnière : mythe ou réalité ?


Les journées qui sont plus courtes et les nuits plus longues peuvent avoir un impact négatif chez certaines personnes. Si c’est le cas, mieux vaut en parler à son médecin si l’état s’aggrave, mais de bien profiter de la lumière du jour pour recharger nos batteries
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Dépression saisonnière : mythe ou réalité ?

 

dépression © Creative Commons

dépression © Creative Commons

Dans leur livre Anti-dépresseurs, le vrai du faux, deux psychiatres français chassent les idées reçues sur la dépression et ses traitements, et notamment sur la fameuse « dépression saisonnière ».

Alors que la dépression représente la deuxième cause d’invalidité dans les pays occidentaux*, elle reste souvent considérée comme un état d’âme passager ou une simple crise existentielle. Pourtant, au cours des deux dernières décennies, la psychiatrie a beaucoup bénéficié des avancées spectaculaires des neurosciences qui ont montré de façon incontestable que la dépression est une maladie à part entière, que traitent les antidépresseurs. Comment diagnostique-t-on cette pathologie ? Quels en sont les symptômes ? Pourquoi faut-il prendre des anti-dépresseurs ? Quels sont leurs limites et leurs effets indésirables ? Les réponses sont à découvrir dans le livre Antidépresseurs, le vrai du faux, rédigés par deux médecins psychiatres, Adeline Gaillard et David Gourion. Ces spécialistes tordent le cou aux nombreuses idées reçues qui circulent au sujet de la dépression et de ses traitements. Sciences et Avenir vous fait découvrir l’une des thématiques abordées dans ce livre : la dépression saisonnière. Extrait.

La dépression saisonnière, une réalité ?

« Notre humeur est influencée par le rythme des saisons, par la durée et la luminosité des journées.

Qui n’a jamais ressenti la morosité de l’hiver et l’euphorie des jours d’été ? Au-delà des variations physiologiques de l’humeur, certaines personnes présentent des dépressions dont les récurrences dépendent des saisons. Les dépressions apparaissent alors quasi annuellement, le plus souvent en automne-hiver, au moment où la durée d’ensoleillement est faible, puis les symptômes se dissipent à l’arrivée des beaux jours.

Nos collègues psychiatres anglo-saxons disent que ces dépressions sont « atypiques », car leur présentation habituelle diffère des dépressions plus classiques. Dans la dépression saisonnière, la fatigue est souvent intense, plus rien n’éveille l’intérêt, le sommeil et l’appétit augmentent, avec une prise de poids et une appétence particulière pour les aliments sucrés. Les jambes sont lourdes. L’humeur est irritable et très sensible au rejet si bien que les patients s’isolent pour ne plus voir personne.

Du reste, l’ensoleillement influence les comportements chez l’animal : quand les jours se mettent à raccourcir, la marmotte doit faire des stocks de graisse et ralentir son métabolisme afin de survivre aux températures hivernales. La dépression saisonnière n’est pas sans rappeler un état atténué d’hibernation. La réduction du temps d’exposition au soleil entraînerait des déséquilibres au niveau de notre horloge biologique interne au sein de laquelle la mélatonine, l’hormone du sommeil, joue un rôle central. Des études menées dans différentes populations du globe montrent d’ailleurs que les risques de développer une dépression saisonnière augmentent à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur.

L’exposition à la lumière peut aider les personnes souffrant de dépression saisonnière à condition que la dépression soit légère (les formes sévères, souvent révélatrices d’une bipolarité, ne répondent pas bien à la luminothérapie). Cette exposition peut se faire de manière naturelle ou par des lampes de luminothérapie. Néanmoins, cela n’est pas suffisant dans les formes de dépression sévère. »

http://www.sciencesetavenir.fr/

5 conseils pour lutter contre le blues de l’hiver


L’hiver, même si c’est une saison que plusieurs n’apprécient pas, il faut vivre avec cette saison. Dès l’automne, il y a des moyens pour passer ces longs mois avec moins d’appréhension
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5 conseils pour lutter contre le blues de l’hiver

 

5 conseils pour lutter contre le blues de l'hiver

La dépression saisonnière affecte 3 à 5 % des habitants de l’hémisphère Nord.Photo Fotolia

Manque de lumière, froid, fatigue et moral en berne sont autant de symptômes réunis sous le nom de dépression saisonnière, un mal qui affecte 3 à 5 % des habitants de l’hémisphère Nord dès l’automne.

Astuces et solutions pour y échapper.

La SAD («Seasonal Affective Sisorder» en anglais, ou dépression saisonnière hivernale) serait liée à un déséquilibre biochimique et à une absence de sérotonine, un neuro-transmetteur régulant l’humeur, l’appétit ou le sommeil, ont récemment confirmé des chercheurs de l’European College of Neuropsychopathology. D’où une réaction inégale de chaque individu à l’arrivée de l’hiver.

Le manque de luminosité et les jours raccourcis ont également une influence considérable sur notre horloge biologique car la mélatonine, une hormone secrétée avec la lumière, assure de multiples fonctions de notre métabolisme dont celle de réguler l’humeur.

Pour retrouver le moral et passer le cap de cette saison en douceur, quelques conseils s’imposent:

FAIRE DU SPORT, SI POSSIBLE EN PLEIN AIR

C’est prouvé scientifiquement: l’activité physique est bénéfique contre la dépression et ses symptômes. Elle est également idéale pour mieux dormir, aide à réguler l’humeur et dope les défenses immunitaires. Trois séances de sport dans la semaine, au moins 30 minutes par jour et en extérieur pour s’exposer à une bonne luminosité aident à combattre le blues de l’hiver.

Marche, vélo et course sont recommandés. On peut aussi profiter des sports d’hiver pour s’adonner au ski, au patin à glace ou à la marche nordique.

TESTER LA LUMINOTHÉRAPIE

Certaines études s’accordent à dire que cette lumière non invasive et non toxique réduirait de plus de 50% la dépression saisonnière. De nombreuses lampes à la lumière et à l’intensité proches de la lumière naturelle sont aujourd’hui commercialisées. Une cure d’exposition à cette forte lumière blanche sans UVA ni UVB pendant au moins 6 semaines donne de bons résultats et améliore sensiblement l’humeur.

PENSER AUX PLANTES

Les fleurs de millepertuis contiennent de la mélatonine et de la sérotonine, qui jouent un rôle dans la régulation de l’humeur. Ces plantes sont traditionnellement utilisées pour traiter la dépression. Disponibles en infusion, en teinture, en huile ou sous forme de gelules, elles doivent être prises en cures d’au moins 6 semaines.

Voir la lumière du jour en se réveillant active la sécrétion de cortisol, une hormone qui régule le métabolisme et aide à la synchronisation jour nuit.

Ouvrir fenêtres et rideaux pour laisser pénétrer la lumière au maximum dans l’habitat dès le matin est un bon geste à prendre. Les murs aux couleurs pâles et les miroirs accentuent cet effet lumineux.

Le simulateur d’aube qui émet une lumière douce et graduelle jusqu’au réveil permet quant à lui d’augmenter le cortisol pour un éveil naturel et plus serein.

CONSOMMER FRUITS, LÉGUMES, POISSONS ET CHOCOLAT NOIR

Riches en omégas 3 et en vitamine D, le poisson (en particulier les poissons gras et fruits de mer) est un bon remède contre la dépression saisonnière et joue un rôle non négligeable dans la régulation de l’humeur. Pour faire le plein en magnésium et lutter contre la fatigue ou le stress, noix, noisettes et chocolat noir font leur effet.

Enfin, les vitamines des fruits (agrumes riches en vitamine C) et des légumes verts (chou et épinards en particulier) aideront à rester en bonne santé et à préserver tonus et vitalité tout au long de l’hiver.

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L’anxiété automnale, vous connaissez?


C’est un côté intéressant à observer lors des changements de saison, surtout quand la rentrée sonne c’est la fin des vacances, des routines qui reprennent avec tout ce que cela peut comporter
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L’anxiété automnale, vous connaissez?

 

Le HuffPost  |  Par Sandra Lorenzo


En août, alors que les températures sont encore franchement estivales, les couleurs changent. Comment? Déjà? Oui, c’est l’heure, les feuilles jaunissent. L’été vit ses derniers moments. Certains se frottent les mains en imaginant les fournitures scolaires neuves et de nouveaux projets excitants. D’autres traînent des pieds et pleurent la fin des beaux jours. Puis, la rentrée arrive et les habitudes s’imposent à nouveau. En quelques jours, tout le bénéfice des vacances semble s’être évaporé.

« Cela m’arrive chaque année, explique Therese Borchard, sur le Huffington Postaméricain, quand je vois les premières feuilles dorées tomber du chêne devant notre maison, mon anxiété remonte en flèche. Je pensais que ma dépression était de retour, mais après avoir vécu la même expérience pendant plusieurs années, je sais maintenant que je vais vivre ma crise d’anxiété automnale : une sensation de nervosité qui part de mon ventre, qui commence la dernière semaine d’août et qui dure pendant quelques semaines en septembre ».

Anxiété automnale ou blues hivernal? Ce n’est pas la même chose. La dépression saisonnière ou le blues hivernal également appelé trouble affectif saisonnier est un mal bien connu dû principalement au manque de luminosité pendant l’hiver. En automne, il est un peu trop tôt pour en ressentir les effets, on parle donc d’anxiété automnale.

Être indulgent avec soi-même

Ce terme a été popularisé par une thérapeute du Pays de Galles, Ginny Sculy qui s’était aperçue que ses patients, elle y compris, souffraient de crises d’anxiété pendant cette période de l’année.

« En deux semaines, j’ai eu affaire à 15 patients qui avaient tous les mêmes symptômes », expliquait-elle en 2013 au site d’informations Wales Online. « Mes patients se disaient anxieux, alors que ce n’était pas dans leurs habitudes et n’arrivaient pas à connaître l’origine de cette anxiété. Ils avaient l’impression d’anticiper quelque chose sur lequel ils ne pouvaient pas mettre le doigt. »

Pour ne pas s’enfermer dans cette anxiété, Therese Borchard préconise d’être indulgent avec soi-même dans cette période délicate. À la rentrée, il est souvent question de nouveaux projets, de bonnes résolutions à adopter et à suivre coûte que coûte. Inutile de vouloir à tout prix multiplier les nouvelles activités et engagements que vous traînerez jusqu’en juin comme un boulet.

« Ne vous méprenez pas, essayer de nouvelles choses EST très bon pour votre cerveau, nuance-t-elle. Une petite nouveauté peut créer de nouvelles synapses dans notre cerveau et nous rendre plus intelligent et heureux. Mais c’est à vous de vous tourner vers des activités qui vont vraiment vous détendre plutôt qu’augmenter votre stress. Au lieu de m’engager à écrire un autre article par semaine pour un nouveau site ou collaborer à un projet de livre, j’ai décidé de profiter de mon temps pour suivre un programme de yoga sur 30 jours et d’apprendre à cuisiner de bons plats. »

Des objectifs à portée de main pour apprécier la nouveauté et ne pas trop regretter la fin de l’été. Courage, plus que quelques semaines avant le blues hivernal.

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Surmonter les blues de l’hiver


Les journées plus courtes en hiver affectent beaucoup de personnes et certains ont des troubles affectifs saisonniers (dépression saisonnière). Certains vont jusqu’à s’isoler pendant plusieurs mois, couper tout contact et prendre du poids. Heureusement, aujourd’hui, il existe des moyens simples pour améliorer leur qualité de vie
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Surmonter les blues de l’hiver

Par Anna Sharratt,

L’envie de dormir commence en septembre pour Ingrid Mraz. Lorsque les journées commencent à se refroidir et à raccourcir, elle a de plus en plus envie de dormir, elle a des envies de sucre et elle se sent anxieuse. Ingrid souffre de troubles affectifs saisonniers ou TAS depuis qu’elle a 31 ans.

«Ce problème fait en sorte que je m’isole du reste du monde pendant au moins la moitié de l’année, et que je mange trop, ce qui me fait prendre du poids; je me sens donc peu attrayante et mes vêtements ne me font plus» explique Ingrid, qui est adjointe aux programmes de l’Association des troubles de l’humeur de l’Ontario (Mood Disorders Association of Ontario).

«Je ne garde pas le contact avec mes amis comme je le fais pendant les mois d’été et les rendez-vous galants représentent tout un défi pour moi, car je ne m’aime pas lorsque je suis dans cet état.»

Ingrid, qui est âgée de 46 ans, souffre de TAS environ huit mois par année, de septembre à mars, au moment où arrive le printemps. Elle souffre d’une forme grave de la maladie, qui touche 2 % des Canadiens, selon Robert Levitan, scientifique chevronné et chef de section au Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto.

Souffrez-vous de troubles affectifs saisonniers?

Contrairement à Ingrid, de nombreux Canadiens — environ 3 à 5 % — souffrent d’une forme bénigne de troubles affectifs saisonniers, qui sont un état dépressif se manifestant lorsque le nombre d’heures d’ensoleillement diminue, que les journées raccourcissent et que la température baisse brusquement. Chez les personnes qui sont atteintes de TAS, les neurotransmetteurs du cerveau, substances chimiques régulant le sommeil, l’humeur et l’appétit, ne fonctionnent pas normalement, selon l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM). Les personnes qui souffrent de TAS présentent donc les symptômes suivants :

1. Envie de dormir excessive pendant la journée. Dès la fin du mois d’août, mais plus souvent à partir de novembre, les personnes qui souffrent de TAS ressentent un manque d’énergie et une fatigue excessive. Le seul fait de se lever le matin relève du défi.

2. Envie d’aliments riches en sucres et fécules. Si vous vous apercevez soudainement que vous avez constamment envie d’un beigne, d’un bagel, d’un biscuit ou de purée de pommes de terre et que vous consommez beaucoup plus de ces aliments tout en ressentant d’autres symptômes des troubles affectifs saisonniers, il est possible que vous en soyez atteint.

3. Pensées dépressives. Les TAS mènent essentiellement à une dépression clinique bénigne, selon l’ACSM.

4. Décrochage face aux activités sociales. Les personnes qui souffrent de TAS ont souvent le goût d’«hiberner», explique M. Levitan, et évitent de participer à des activités dans le cadre de leur travail, à des soirées ou autres événements sociaux.

5. Anxiété ou désespoir. Dans les cas plus graves de TAS, on peut noter la présence d’irritabilité, d’anxiété et même de désespoir.

6. Prise de poids. Si vous prenez plus que quelques livres seulement à l’arrivée de l’hiver chaque année, c’est possible que ce soit attribuable aux TAS.

Mais il y a une bonne nouvelle. Des traitements existent et peuvent vous aider à fonctionner normalement.

Illuminez votre vie

Heureusement, les personnes atteintes d’une forme bénigne de TAS — et même celles qui sont plus gravement atteintes — répondent à des traitements comme la luminothérapie, la pharmacothérapie ou la psychothérapie.

Le truc qu’on utilise le plus souvent pour faire croire à l’organisme que c’est le printemps ou l’été est l’utilisation d’une lumière vive spéciale qui est filtrée pour éliminer les dangereux rayons UV. M. Levitan recommande de s’exposer à cette lumière pendant une demi-heure chaque matin.

«Si la personne peut se lever à six ou sept heures, c’est encore mieux» explique-t-il, car la lampe lui fournira l’«ensoleillement» supplémentaire dont son organisme a besoin.

La constance est la clé, dit M. Levitan. «Si vous utilisez la lampe à n’importe quel moment de la journée, vous modifiez les signaux que reçoit votre cerveau.»

Cela signifie donc qu’il ne faut pas l’utiliser à 8 heures un matin et à 10 heures le lendemain, par exemple, ce qui pourrait, selon lui, aggraver les symptômes de TAS.

D’autres traitements qui peuvent apporter un soulagement sont les modifications aux habitudes alimentaires, la prise de suppléments comme les Oméga 3 et la vitamine D et l’exercice, qui produit la sérotonine, l’hormone du bien-être. L’acide aminé tryptophane, qui est maintenant disponible sous forme de cachet, favorise aussi le sommeil et la relaxation chez plusieurs des patients de M. Levitan.

Ingrid est allée encore plus loin.

«Depuis que j’ai fait l’acquisition d’une lampe pour la luminothérapie, j’ai aussi acheté un simulateur d’aurore, qui est en fait une lampe en forme de demi-sphère qui s’allume lentement pour simuler l’aube d’une journée radieuse de mai» dit Ingrid.

Elle précise qu’elle utilise cette lampe, qui s’allume juste avant le réveil pour rétablir l’horloge biologique, seulement pendant la période de l’hiver où les journées sont les plus sombres.

Si ces traitements ne fonctionnent pas, il existe aussi des antidépresseurs pour traiter les TAS, explique M. Levitan, de même que la psychothérapie. Mais il rappelle qu’il faut impérativement consulter son médecin avant d’entreprendre n’importe quel traitement.

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5 conseils pour le bien-être de votre chat pendant l’hiver


On se prépare pour la saison hivernale, autant l’être humain que les animaux. Les animaux domestiques ont besoin de soin particulier même s’ils restent à l’intérieure de la maison
Nuage

 

5 conseils pour le bien-être de votre chat pendant l’hiver

 

L’hiver ne va pas tarder à pointer le bout de son nez, et même si votre chat ne quitte jamais la maison, sachez que cette saison n’est pas la plus agréable pour nos chers et tendres félins.

Boules de poils, parasites, déprime… Quels sont les désagréments de cette saison pour nos matous et comment aider son chat à passer un doux et paisible hiver ?

Quelques conseils pour garder son chat en bonne santé et bien dans ses pattes pendant l’hiver :

1. Gare aux parasites

Les parasites ne prennent jamais de vacances, même pendant l’hiver ! Alors n’arrêtez pas de traiter votre chat, qui rappelons-le, doit être vermifugé au moins deux fois par an. Soyez au contraire très vigilent.

Car en cette saison où l’on recommence à chauffer sa maison, on favorise le développement et la prolifération des puces notamment.

Qu’il se balade à l’extérieur toute la journée ou ne quitte jamais la maison, un chat est toujours menacé par les puces qui peuvent passer sous la porte, par le balcon, etc.


© Flickr – jacme31

2. La déprime hivernale

Comme les humains, certains chats sont assommés par le coup de blues hivernal. Si votre vétérinaire peut lui prescrire des anti-dépresseurs, sachez qu’il existe d’autres solutions pour lutter contre cette déprime saisonnière et aider votre chat à se sentir mieux dans ses coussinets.

La luminothérapie

La baisse de luminosité agit sur votre moral ? Alors imaginez l’effet qu’elle peut produire sur les chats, qui sont encore plus sensibles que nous autres humains à la quantité de lumière qu’ils reçoivent !

De régulières séances de luminothérapie ne pourront lui faire que du bien, alors n’hésitez pas à opter pour cette méthode douce, naturelle et non invasive. Utilisées environ une demi-heure par jour, les lampes de luminothérapie permettent de réguler l’horloge biologique des hommes comme celle de animaux.

Du sport et des jeux

Un chat déprimé aura tendance à délaisser ses jouets, limiter ses déplacements au strict nécessaire et somnoler toute la longue journée. A vous de le stimuler ! Car il s’agit d’un cercle vicieux. Un chat qui ne fait plus d’exercice produit en effet moins d’endorphines, ces hormones qui procurent une sensation de bien-être.

Prenez donc chaque jour un peu de temps pour jouer avec votre chat. En plus de lui permettre de se dépenser, cette routine contribuera à calmer son anxiété.


© Flickr –  Emily

3. La mue hivernale

A l’automne, les chats perdent leur pelage estival pour en revêtir un plus épais. Mais bien souvent, sous l’effet du chauffage, les chats d’intérieur perdent ces poils. Pensez donc à bien brosser votre félin pendant cette période. Vous préserverez vos moquettes, tapis, vêtements et autres tissus, et surtout, vous éviterez à votre chat la formation de boules de poils.

Rappelons en effet qu’un chat passe environ 30% de son temps à se lécher pour faire sa toilette. Il ingurgite alors des poils morts qui s’agglomèrent dans son estomac. Des boules de poils souvent naturellement éliminées par le chat, mais qui parfois voyagent le long de son tube digestif et engendrent de sérieux troubles du système digestif.

4. Une alimentation adaptée

Si votre chat passe le plus clair de son temps à l’extérieur, il pourra être bon de modifier un peu son alimentation pour l’aider à mieux supporter le froid. Vous pouvez ainsi augmenter la quantité de protéines contenues dans ses repas.

5.  Des plantes d’hiver dangereuses

Lorsque dehors les arbres sont nus et les plantes dénuées de fleurs, on aime apporter un peu de nature et de couleur à son intérieur. Mais il faut faire très attention, car certaines plantes d’hiver sont toxiques pour les animaux.

C’est notamment le cas de la bruyère, du gui, du houx, de la rose de Noël (hellébore noir) ou encore du Poinsettia, ou étoile de Noël.

http://wamiz.com

Pourquoi la lumière est vitale pour notre santé


La lumière naturelle et même artificiel est important dans notre vie. En hiver, la lumière est encore plus importante pour éviter la dépression, favoriser le sommeil et avec l’âge de mieux vieillir
Nuage

 

Pourquoi la lumière est vitale pour notre santé

 

Si notre imaginaire associe la lumière à la vie, c’est qu’il y a des raisons ! Nous avons en effet besoin d’elle pour bien voir, bien grandir, bien vieillir et rester de bonne humeur.

La lumière aide à avoir une bonne vue

Deux récentes études, à Taiwan et au Danemark, ont montré que les enfants qui jouent beaucoup à l’extérieur ont moins de risque de développer une myopie. La lumière boosterait la dopamine, un neurotransmetteur nécessaire au fonctionnement de la rétine.

Que se passe-t-il quand on manque de lumière ?

 » On rapproche l’objet de ses yeux, ce qui entraîne un phénomène d’hyperaccomodation « , explique le Pr Christian Corbé.

Insensiblement l’œil grandit et devient trop long : c’est la myopie. Les veilleuses nocturnes favorisaient aussi la myopie. Sans compter qu’une bonne vision, donc un bon éclairage, participent au développement cérébral. Mais il n’y a pas que l’œil qui a besoin de lumière pour bien grandir. Sans lumière, pas de vitamine D, or cette vitamine est essentielle à la croissance ostéo-articulaire.

En pratique : on multiplie les activités de plein air pour les enfants, on limite leur accès aux écrans, on veille à ce que leur chambre dispose d’un bon éclairage le soir, et on maintient la pénombre pendant la nuit.

La lumière booste le moral

C’est en 1984 qu’un psychiatre américano-sud-africain le Dr Norman Rosenthal a identifié le phénomène de dépression saisonnière. Il a en effet montré que la lumière jouait un rôle essentiel dans la régulation de nos horloges biologiques. On l’utilise aujourd’hui pour lutter contre la dépression hivernale ou pour remettre nos pendules à l’heure après un décalage horaire. La stimulation de la rétine par les rayons lumineux entraîne une réaction du cerveau qui produit notamment de la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle dans la sensation de bien-être.

En pratique : marcher tous les jours à l’extérieur : même par temps gris, il y a plus de lumière dehors que chez soi ! Opter pour des murs blancs qui réfléchissent bien la lumière est une bonne idée. En cas de fragilité, on peut utiliser un simulateur d’aube ou une lampe de luminothérapie.

La lumière aide à mieux vieillir

Conserver un bon sommeil est un des meilleurs moyens de rester vif et actif. Or, rappelait le Pr Françoise Forette, gériatre, directrice de l’ILC (Centre international sur la longévité) à l’occasion d’une journée organisée par l’AFE (Association française de l’éclairage), ce rythme veille-sommeil est souvent perturbé avec l’avancée en âge : on dort le jour et on fait des insomnies la nuit.

S’exposer à la lumière dans la journée aide à réguler son rythme veille-sommeil. Et la gérontologue de souligner les nombreux impacts positifs de la lumière chez les personnes âgées :

« cela permet de mieux voir l’environnement et d’éviter les chutes, de lire et d’avoir des activités intellectuelles stimulantes, de freiner l’ostéoporose, de lutter contre la dépression qui est un véritable fléau chez les seniors ».

Par ailleurs, précise le Pr Christian Corbé, ophtalmologiste des hôpitaux, président du collège Santé de l’AFE, un bon éclairage améliore les facultés d’attention.

En pratique : on ouvre ses volets en grand dès le matin, on se promène tous les jours, si possible aux heures les plus lumineuses de la journée, on élimine les vieilles ampoules 40 watts et on les remplace par des éclairages plus puissants.

http://www.topsante.com/