Les bactéries résistantes coûtent cher en vies et en dépenses


Cela fait des années qu’on entend parler des bactéries résultantes aux antibiotiques, et cela empire. Pourtant, des gestes simples peuvent faire toute la différence…
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Les bactéries résistantes coûtent cher en vies et en dépenses

Les pays consacrent déjà en moyenne 10 % de... (Photo KENNY KATOMBE, REUTERS)

Les pays consacrent déjà en moyenne 10 % de leur budget de santé au traitement des bactéries résistantes aux antibiotiques.

PHOTO KENNY KATOMBE, REUTERS

Agence France-Presse

Paris

Les bactéries résistantes aux antibiotiques ne mettent pas seulement des vies en danger mais pèsent également sur les systèmes de santé : elles pourraient entraîner jusqu’à 3,5 milliards de dollars de dépenses annuelles d’ici 2050 dans chaque pays de l’OCDE, selon un rapport publié mercredi.

« Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, que le sida, que la tuberculose. Et elles coûteront encore davantage si les états n’agissent pas pour régler ce problème », a expliqué à l’AFP Michele Cechini, spécialiste de santé publique à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Selon lui, les pays consacrent déjà en moyenne 10 % de leur budget de santé au traitement des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Selon les projections du rapport, qui concerne 33 des 36 pays de l’OCDE, les bactéries résistantes pourraient tuer 2,4 millions de personnes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie d’ici 2050. 

Une étude distincte, parue lundi dans la revue The Lancet Infectious Diseases, chiffrait à 33 000 le nombre de morts imputables à ces bactéries en 2015 dans l’Union européenne.

Pourtant, on pourrait les combattre avec des « mesures simples » au coût modéré, selon l’OCDE :

« encourager une meilleure hygiène » (en incitant par exemple à se laver les mains), « mettre fin à la surprescription d’antibiotiques » ou encore généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale (auquel cas les antibiotiques sont inutiles) ou bactérienne.

Selon l’OCDE, ces mesures ne coûteraient que deux dollars par personne et par an et permettraient d’éviter trois quarts des décès.

« Les investissements consentis dans un vaste programme de santé publique incorporant certaines de ces mesures pourraient être amortis en une année seulement et déboucheraient sur une économie de 4,8 milliards de dollars par an », juge l’OCDE.

Les autorités de santé, à commencer par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alertent régulièrement sur le danger de la surconsommation d’antibiotiques, qui rend résistantes de redoutables bactéries. Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement menacés.

« Au Brésil, en Indonésie et en Russie, entre 40 et 60 % des infections sont déjà résistantes, contre 17 % en moyenne dans les pays de l’OCDE », souligne cette dernière.

Plus préoccupant encore, « la résistance aux antibiotiques prescrits en deuxième ou troisième intention devrait être supérieure de 70 % en 2030 aux niveaux relevés en 2005 ».

Ces antibiotiques sont pourtant ceux qui sont censés être utilisés en dernier recours, lorsqu’il n’y a plus aucune autre solution.

https://www.lapresse.ca

Pourquoi fait-on des cauchemars ?


Il y a les mauvais rêves et les cauchemars, et c’est dernier qui sont le plus souvent traumatisants. Ils sont plus présents à certaines tranches d’âge ou suite à des évènements négatifs. Certains reviennent fréquemment ce qui peut constituer un gros problème qui pourrait se soigner
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Pourquoi fait-on des cauchemars ?

 

Faire un cauchemar ou un mauvais rêve à l’âge adulte est plus fréquent qu’on ne le pense. Comprendre le mécanisme en jeu permet de traiter cette peur nocturne.

Quand nous dormons, notre cerveau travaille ! Si le rêve se définit comme étant une activité cognitive produite par le cerveau endormi, il est loin d’être bienveillant, au contraire. Deux tiers des rêves seraient négatifs, affirme le Pr Isabelle Arnulf, chef de service du département des pathologies du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).

Et cela ne doit surtout pas vous inquiéter. Avoir des rêves perturbés est un phénomène tout à fait normal. Voire thérapeutique, car, selon les chercheurs, il permettrait de digérer nos émotions négatives.

Digérer nos émotions négatives dans le sommeil

« Ce serait même l’une des fonctions du sommeil : reprendre les événements du quotidien et les retravailler pour les digérer sur un mode de possibilité plus embêtant, par exemple la jeune maman qui « rêve » que son bébé tombe du lit », explique le Dr Arnulf.

Autrement dit, nous imaginons le pire dans notre sommeil pour pouvoir mieux y faire face dans la réalité. Simuler la menace pour la neutraliser. C’est un processus complexe, une « drôle d’alchimie » qui nous fait associer des choses qui n’ont rien à voir entre elles pour les assimiler.

Quelle différence entre le mauvais rêve et le cauchemar ?

Le mauvais rêve devient cauchemar lorsqu’il vous réveille en pleine nuit. Il traduit l’échec de ce processus de « digestion ».

« L’émotion est tellement forte qu’elle réveille la personne et ne peut pas être digérée. Et tant qu’elle n’est pas digérée, le cauchemar revient. »

    Quelque 5% des adultes feraient des cauchemars récurrents.

    A quoi sont dus les cauchemars récurrents ?

  • Cette « maladie des cauchemars » survient principalement après une agression, un stress aigu, un traumatisme. C’est l’un des symptômes caractéristiques d’un stress post-traumatique.

  • Dans une moindre mesure, le cauchemar récurrent renvoie à un conflit entre deux personnes.

    Comment faire disparaître cette « maladie des cauchemars » ?

    La thérapie EMDR, basée sur la désensibilisation et le retraitement d’informations négatives par des mouvements des yeux, est généralement utilisée en cas de stress post-traumatique et donne de bons résultats.

    Si les cauchemars persistent, on a recours à la thérapie cognitive par répétition d’images mentales.

« La personne reprend le scénario habituel du cauchemar, et en change le cours au moment où il dégénère. Elle imagine une fin plus positive qu’elle doit visualiser et répéter deux fois par jour pendant dix minutes pendant une semaine”, explique le Pr Arnulf.

Le cauchemar disparaît quand le cerveau, à force de répétition, a appris à « emprunter un autre chemin ».  Quatre séances sont généralement nécessaires.

En dernière intention, en cas de résistance à cette thérapie cognitive, certains médicaments (à base d’adrénaline comme les hypertenseurs) peuvent être prescrits. A savoir : les somnifères sont inefficaces.

Et quand le cauchemar est agité ?

Chez le jeune adulte, entre 18 et 30 ans, ce type de terreurs nocturnes avec cris ou hurlements, se focalise autour d’un danger imminent : un train qui arrive sur soi, un plafond qui s’effondre, des bêtes sur le lit qui vous attaquent. L’hypnose est généralement efficace.

Autre population particulièrement concernées : les plus de 65 ans. 8% des seniors ont ce type de cauchemars agités, pouvant aller jusqu’à la chute du lit, avec des gestes violents pouvant conduire malgré soi à se blesser ou à blesser son conjoint. La spécialiste du sommeil insiste sur le fait qu’il est indispensable de prendre en charge ces personnes car ces cauchemars traduisent aussi un risque élevé de développer dans les cinq ans une démence ou une maladie de Parkinson.

Entre ces deux tranches d’âge extrêmes, il est beaucoup plus rare d’avoir des cauchemars agités. Ils sont alors dus au manque de sommeil ou au stress. C’est notamment le cas des jeunes mamans.     

A savoir : certains médicaments, comme les bêtabloquants, ceux contenant de la dopamine, certains antidépresseurs et somnifères (Stilnox ou zolpidem), favorisent la survenue de cauchemars. 

http://www.santemagazine.fr

«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»


On a tous fait cette réflexion sur l’argent destinée à l’exploration spatiale. Moi aussi à certains moments comme le projet de Mars One que je trouve pour le moment, peut-être possible un jour, mais pour le moment, il y aurait d’autres priorités. Cependant, il est clair que personne ne voudrait se passer de son téléphone portable, son ordinateur, sa calculatrice à énergie solaire, les micro-ondes, et encore bien des choses dans divers domaines, qui pourtant, ont été possible grâces aux explorations spatiales
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«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»

«À quoi ça sert, aller dans l’espace?»

Jean-Pierre Urbain

«Explorer l’espace, quel beau gaspillage. Imaginez tout ce que l’on pourrait faire avec cet argent dilapidé pour visiter des comètes qui puent et des planètes froides et désertiques.»

Ce sont des propos que l’on entend fréquemment.

Même les jeunes, en classe, se font les porte-paroles des adultes de leur entourage.

Mais de quoi en retourne-t-il?

D’abord la question de l’argent.

Regardons cela d’un peu plus près.

Le budget militaire des É.-U. est d’environ 20% des dépenses totales du pays. Le budget de la NASA est d’à peine un demi-pour cent (0,5%). Le Canada consacre 8% de ses dépenses à la Défense et l’Agence spatiale canadienne ne reçoit 0,14%.

Ce qui veut dire qu’en moyenne les dépenses militaires américaines coûtent à un Américain 6,40$ par jour et l’exploration spatiale 15 cents. Au Canada, chacun d’entre nous, en moyenne, paye chaque jour 1,60$ pour l’armement et 3 cents pour les activités spatiales. Si on devait récupérer des argents quelques parts, pour des causes humanitaires, c’est bien du côté militaire qu’il faudrait gruger. Les dépenses consacrées à l’exploration spatiale, au-delà de la découverte, engendrent de nombreuses retombées qui profitent à l’humanité dans son ensemble.

Les retombées

J’ai dressé une liste sommaire de ces retombés (économiques et pratiques) de l’exploration spatiale. De l’argent, ne l’oublions pas dépensé sur Terre.

Guidage des véhicules

Le GPS (Global Positionning System) est un système de navigation par satellite. Développé à la fin des années 1970, il mesure à tout moment et n’importe où sur la surface du globe les coordonnées (latitude, longitude et altitude) du porteur d’un appareil de réception.

De nos jours, le système GPS est utilisé pour le guidage automobile, la régulation du trafic des bus, du transport ferroviaire, de la navigation maritime et de la téléphonie mobile. Les services d’Urgences-santé et les pompiers abrègent leur temps de déplacement grâce aux informations précises de localisation du système GPS.

Couverture de survie

En 1960, les Américains mettent en orbite le ballon satellite Echo 1. Son but: réfléchir des ondes radio entre deux continents. Le ballon est recouvert d’un film de plastique aluminisé en Mylar, un isolant thermique. Aujourd’hui, ce matériau est le principal composant des couvertures de survies aux reflets dorés et argentés.

Les freins des trains à haute vitesse

Les composites en carbone utilisés pour les tuyères des propulseurs d’appoint des fusées entrent aujourd’hui dans la fabrication des disques de freins aux performances inégalées.

On retrouve ces disques sur nos voitures, augmentant d’autant la sécurité des déplacements.

Des textiles ignifugés

Mise au point d’un textile pare-flamme en fibres de Kevlar pour protéger les astronautes des effets calorifiques et des rayonnements thermiques. On utilise ces textiles dans l’équipement des pompiers.

Les ballons gonflables, les airbags

Cette technologie déclenchant le gonflage d’un ballon situé sous le tableau de bord du conducteur d’une voiture est née des systèmes spatiaux. On utilise cette technologie pour l’atterrissage de robots sur Mars (Sojourner, Spirit, Oportunity, Beagle2).

Le téléphone mobile

Le téléphone mobile via les relais satellites permet de contacter n’importe qui, n’importe où, même dans des zones géographiquement isolées.

La médecine à distance

Grâce aux communications par satellites, des spécialistes pourront à distance venir en aide à des médecins des régions éloignées et permettre efficacement d’établir des diagnostics précis et éclairés.

Simulateurs cardiaques

La mise au point de simulateurs cardiaques informatisés découle directement du développement des capteurs fixés aux astronautes pour observer l’évolution de leur métabolisme.

Nouvelles molécules pharmaceutiques

Les études sur la croissance des cristaux de protéines permet de mieux comprendre les interactions entre leurs différentes composantes, et permet de développer des médicaments plus efficaces, comportant moins d’effets secondaires pour le traitement des maladies telles le diabète, le cancer du sein, de la prostate. La recherche, entre autres sur les protéines, aidera à protéger les récoltes contre les maladies ou à atténuer la résistance des bactéries aux antibiotiques.

Imagerie médicale

On utilise l’effet Doppler pour mesurer la vitesse de circulation du sang dans les vaisseaux.

D’autres techniques comme la résonance magnétique, dérivée de l’imagerie spatiale, ont contribué à l’évolution des images médicales. La résonance magnétique a énormément bénéficié des progrès de l’imagerie spatiale.

Étude de l’évolution osseuse

Après quelques semaines dans l’espace, les os des astronautes s’affaiblissent. Ils sont comparables à ceux des personnes soufrant d’ostéoporose. En observant cette dégénérescence sur une courte période de temps, on peut bien comprendre le phénomène et développer des médicaments ou des traitements pour les personnes souffrant de cette cruelle maladie. Fort heureusement pour les astronautes, la détérioration osseuse est réversible. Quelques semaines après leur retour sur terre, leurs os sont revenus à leur état normal.

Recherche sur les protéines

Ces recherches effectuées dans l’espace pourront aider à protéger les récoltes contre les maladies ou atténuer la résistance des bactéries aux antibiotiques.

La météo

Les premiers satellites de prévision météorologique ont été lancés en 1960. Ils photographient les nuages, repèrent les cyclones, mesurent la température de l’atmosphère et la vitesse des vents. Ils contribuent à alerter les populations des zones que visiteront les tornades ou les cyclones et contribuent ainsi à sauver de nombreuse vies.

Satellites agricoles

Une gamme de capteurs opérant sur des longueurs d’onde judicieusement choisies permet d’identifier la végétation de façon sûre.

Cartographie

Les cartes géographiques établies à l’aide des photos satellites font apparaître de nombreuses formations dont les géographes ignoraient l’existence.

Recherche de l’eau

Repérer en infrarouge les courants souterrains.

La neige

Évaluer l’épaisseur des précipitations selon une échelle de brillance.

Balise de détresse Sarsat

Système de repérage des bateaux ou un avion en détresse initié en 1982. Ce système est le résultat de la collaboration du Canada, de la France, des États-Unis et de la Russie. Des centaines de milliers de balises de détresse équipent avions et navires de par le monde.

Des centaines de chaînes télévision

Des paraboles familiales permettent de capter des signaux satellites en provenance de la planète entière.

Dans la cuisine

À l’origine, le Teflon a été inventé pour protéger les satellites des différents chocs dans l’environnement spatial. Aujourd’hui, personne ne peut se passer de ces poêles ou casseroles à revêtement antiadhésif.

Les couches-culottes

Pour satisfaire des besoins naturels, les premiers cosmonautes étaient revêtus de combinaisons incluant des matériaux absorbants. Les entreprises de couches-culottes s’en sont inspirées pour protéger les fesses des bébés.

Le Velcro

Qui ne connaît pas le Velcro? Un système de fermeture composé de deux rubans qui peuvent s’agripper ensemble par contact. Bien qu’antérieur à l’exploration spatiale, le velcro a été rendu célèbre dans l’espace.

Les fauteuils roulants

Grâce aux matériaux composites développés pour la construction des engins spatiaux, le poids des fauteuils s’est allégé, passant de 50 kilos à 12 kilos.

Nouveaux alliages

On développe toutes sortes de nouveaux alliages pour construire des engins spatiaux. Ces alliages allient légèreté et robustesse. On les retrouve ensuite un peu partout dans nos automobiles, dans les appareils électroménagers, dans la composition de nos maisons.

Procédures de gestion nouvelles

Le programme Apollo nécessita la mise au point de concept de gestion novateur. Des milliers d’entreprises furent mises à contribution pour produire les différentes composantes. Il était crucial que toutes ces pièces soient prêtes à temps et livrées au bon endroit, intactes. La gestion de toutes ces activités disparates et réparties sur une très grande zone géographique a nécessité le développement d’outils de gestion fiables et performants. À titre d’exemple, les pieds des LEMS lunaires, avec des équipages, ont été fabriqués en banlieue de Montréal et ont été livrés conformes aux spécifications juste à temps.

Les outils sans fil

Tournevis, perceuse, couteau électrique, tous ont pour «parents» les outils qui servent à travailler en impesanteur. Au cours des sorties dans l’espace, les astronautes utilisent des équipements alimentés par des piles rechargeables. Pas de fil!

Les calculatrices de poche

Ces précieux assistants de la vie de tous les jours sont le résultat de la miniaturisation des appareils spatiaux. De plus celle qui fonctionne à l’énergie solaire profite des recherches déployées pour alimenter en énergie les véhicules spatiaux.

Les ordinateurs

Les ordinateurs à la maison ou en classe sont des milliers de fois plus puissants que ceux qui ont dirigé les hommes vers la Lune et les ont ramenés sains et saufs sur Terre. Nos maisons sont maintenant remplies de petits ordinateurs destinés à nous faciliter la vie ou à nous divertir. Cuisinières électriques, laveuses, téléviseurs, magnétoscopes, consoles de jeux contiennent de minuscules «puces» qui règlent leurs bons fonctionnements.

Les manette de jeux

Les manettes de jeu découlent directement des dispositif de contrôle des engins spatiaux.

Les détecteurs de fumée

Les détecteurs de fumée ont d’abord été mis au point pour les vols spatiaux habités.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Les dépenses


On s’entends que c’est plus de 2 millions de dollars qui sont mis à travers le monde pour les dépenses militaires, mais on se demande bien ou ils vont chercher leur l’argent alors que les services essentiels manquent cruellement de ressources
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Les dépenses

 

On gaspille 2 millions de dollars par minute en dépenses militaires dans le monde. Ceux qui disent qu’il n’y a pas d’argent sont des effrontés.

José Mujica

Froid hivernal L’hiver pourrait coûter 10 milliards $ au Québec


Il fait froid ces jours-ci,  quoique quand c’est un froid sec, cela est plus facile a affronté quand on bouge, quand on marche .. tant que le vent ne soit pas trop sanglant. Cependant, il coute plus cher de passer l’hiver avec toutes les conséquences qui s’ensuit
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Froid hivernal

L’hiver pourrait coûter 10 milliards $ au Québec

 

Froid hivernal - L'hiver pourrait coûter 10 milliards $ au Québec

Photo archives / Agence QMI

MONTRÉAL – Le froid ne fait pas que causer de l’inconfort. Ses inconvénients entraînent une facture énorme pour les Québécois. Le total pourrait atteindre 10 milliards $ par année, selon une estimation faite par Argent, à partir de diverses données actualisées en tenant compte de l’inflation.

Les coûts s’empilent rapidement. Par exemple, construire une maison dans un climat froid coûte environ 10% plus cher que dans le sud, parce qu’il faut mieux l’isoler.

Selon Hydro-Québec, le chauffage de l’habitation et l’eau chaude représentent les trois quarts de la facture d’électricité. Concrètement, ça représente de 1000 à 2000 $ par famille, dépendant de la taille et du type d’habitation.

Et pour la facture peut s’allonger de 500 $ pour ceux qui ont spa à la maison.

Avec près de 4 millions d’unités d’habitations au Québec, la facture totale de chauffage peut donc être estimée à 5 ou 6 milliards.

Les vêtements pour une famille de quatre personnes entraînent une dépense d’environ 3700 $ par an.

Par ailleurs, rouler l’hiver coûte plus cher puisque les voitures usent plus vite. Les pneus d’hiver, les pannes et les primes d’assurances plus élevées font gonfler les coûts d’environ 15 à 20%.

Le déneigement des rues, routes et autoroutes coûte environ 1 milliard $ par année à Transport Québec et aux municipalités.

L’hiver cause aussi une forme d’engourdissement économique : des milliers de travailleurs saisonniers se retrouvent au chômage. Des industries comme la pêche, le tourisme et la forêt tournent au ralenti ou cessent carrément de fonctionner pendant plusieurs mois.

L’impact économique est difficile à chiffrer, mais bien réel.

Les coûts de livraison des produits augmentent tout comme l’absentéisme au travail.

Sans compter le rhume et la grippe qui remplissent les salles d’urgence, mais qui font toutefois le bonheur des pharmaciens.

http://fr.canoe.ca

Finir ses études sans dettes : Étudiant et sans-abri


Aller aux études tout en choisissant de ne pas s’endetter en étant un sans-abri est extrême, encore chanceux que l’hiver n’a pas été si terrible cette année, qu’il n’a pas beaucoup eu de grand froids extrêmes a Montréal. Mais c’est un choix qui lui appartient
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Finir ses études sans dettes : Étudiant et sans-abri

 

Étudiant et sans-abri

Crédit photo : TVA Nouvelles

Shane Dussault, étudiant à l’Universi

TVA Nouvelles

Shane Dussault est étudiant en philosophie à l’Université McGill, mais il n’a pas d’adresse de résidence : il est sans-abri, par choix.

Il a choisi d’être sans-abri pour compléter ses études sans devoir un sou.

«Je n’aime pas trop les dettes, alors je veux limiter les dettes le plus possible. C’est une bonne façon de faire ça», explique Shane Dussault.

«Maintenant, j’ai assez de bourses pour payer pas mal toutes mes dépenses et j’utilise les prêts. Mais si je travaille à temps partiel l’été, je pourrais avoir tout payé pour la fin de l’année.»

Il dort à la belle étoile autour de l’université, hiver comme été.

«J’ai dormi ici au moins trois mois, je pense. C’est ma maison d’automne.»

Photo: TVA Nouvelles

Photo: TVA Nouvelles

Outre son sac de couchage, tout ce qu’il possède entre dans ce sac à dos, dont son ordinateur portable.

«C’est assez semblable à quelqu’un qui vit en résidence, sauf que je prends ma douche après être arrivé à l’école au lieu d’avant. Mon chandail, je le porte tous les jours. Je le lave peut-être une fois par mois. Mais ça marche!»

Malgré son mode de vie inhabituel, Shane ne se considère pas comme un bohème.

«À cause de l’université, je suis extrêmement sédentaire, dans le sens que je suis tout le temps à la bibliothèque. Je suis très pragmatique dans un sens. Je ne suis pas particulièrement idéaliste. Je ne m’identifie pas avec la gauche.»

Il ajoute que le milieu difficile dans lequel il a été élevé expliquerait un peu sa marginalité.

«J’ai été élevé un peu… Sans donner toute l’histoire, c’est un peu comme si je m’étais élevé moi-même pendant une grande partie de ma vie, donc je n’avais pas de normes à suivre.»

Il espère maintenant s’acheter un véhicule, au lieu de louer un appartement, question d’éviter à payer un loyer.

«Si je veux avoir des enfants un jour, là, peut-être que j’aurai besoin d’une maison.»

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Commande annulée → Pas de balles anti-stress pour les militaires canadiens


Je peux comprendre que les soldats vivent du stress, mais de la a dépenser pour des balles anti-stress en période ou on coupe dans les services publics c’est fort !!! Et ce même si nous n’étions pas dans une période économique difficile, ce genre de dépense est un vrai gaspillage des fonds publics
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Commande annulée → Pas de balles anti-stress pour les militaires canadiens

TVA Nouvelles avec AFP

Le ministre de la Défense, Peter MacKay, a annulé vendredi une commande passée en début de journée pour recevoir 20 000 boules de caoutchouc anti-stress destinées aux troupes canadiennes, à cause des nombreuses moqueries sur Internet.

Ces balles anti-stress devaient permettre aux soldats d’évacuer leur tension musculaire. La livraison était prévue pour mars.

L’armée avait commandé ces boules malgré des coupures importantes dans son budget, ce qui avait été très critiqué par les internautes, sur les réseaux sociaux.

Le ministre a finalement reconnu qu’il s’agissait d’une dépense inutile.

«Dès que le ministre MacKay a été mis au courant de ce contrat, il a demandé aux responsables d’annuler cette dépense inutile pour les contribuables canadiens», a déclaré à l’AFP en fin de journée un porte-parole du ministre de la Défense.

http://tvanouvelles.ca