Dénutrition : quel rôle pour les protéines de lait ?


En vieillissant, on manque des éléments pour garder nos os et organes en santé, tel que le calcium et la vitamine D. Souvent d’ailleurs les médecins vont prescrire du calcium et vitamine dans le même comprimé. Faut dire qu’à mesure l’âge avance, les produits laitiers, les protéines peuvent manquer cruellement
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Dénutrition : quel rôle pour les protéines de lait ?

 

Africa-Studio/Shutterstock.com

La dénutrition n’est pas uniquement un problème de pays en voie de développement. Elle concerne également la population des pays développés, principalement les personnes âgées.

Si, pour contrer ce phénomène, de nombreuses études rappellent l’importance de conserver de bons apports protéiques, une équipe néerlandaise s’est plus particulièrement intéressée à l’impact des protéines de lait.

En vieillissant, il n’est pas rare que la consommation alimentaire diminue, alors que les besoins nutritionnels, eux, augmentent. Les conséquences de la dénutrition chez les personnes âgées sont multiples. Citons notamment la perte de masse musculaire qui conduit rapidement à une dépendance pour les gestes du quotidien. Le cercle vicieux se met alors en marche, faisant la part belle aux chutes, aux états dépressifs, et surtout à la pérennisation d’un déséquilibre alimentaire aggravant la dénutrition déjà présente.

Pour contrer ce processus, plusieurs travaux ont déjà montré l’importance d’une consommation suffisante de protéines. La bonne santé des os, des muscles, des organes en dépend !

Poids corporel et capacités physiques

Des chercheurs de l’Université de Groningen aux Pays-Bas ont conduit une méta-analyse. Leur but : déterminer les effets d’un apport quotidien en protéines laitières (rencontrées dans le lait et ses dérivés), mais aussi d’une supplémentation en vitamine D sur l’état nutritionnel et la condition physique d’adultes de plus de 55 ans. Ainsi ont-ils passé au crible les résultats de 19 études !

Premier résultat,

« une supplémentation de 20g de protéines laitières par jour augmente le poids corporel des personnes âgées de 1,13 kilo en moyenne », notent les auteurs. « Un résultat particulièrement vrai chez les plus de 70 ans les moins bien nourris. »

Autre observation, concernant la vitamine D cette fois-ci.

« Un apport supplémentaire (entre 10 et 25 microgrammes par jour) a permis d’améliorer la condition physique des sujets âgés, comme l’a montré le Test chronométré du lever de chaise (Timed Up and Go). »

Prochaine étape pour les scientifiques, évaluer si la combinaison « protéines laitières + vitamine D » est plus efficace que lorsque chacune des 2 composantes est prise séparément.

  • Source : Supplemental protein from dairy products increases body weight and vitamin D improves physical performance in older adults: a systematic review and meta-analysis, Nutrient Research, 2017
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

 

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Lait végétal : quels dangers pour les bébés ?


 

C’est bien beau le végétalisme, mais il y a certaines points qu’il est important de savoir en ce qui a attrait à l’alimentation des enfants et des bébés. Par exemple, le lait, il est primordial pour la croissance du bébé, ce que les boissons végétales n’offrent pas ou du moins très peu et pouvant même entraîner la mort
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Lait végétal : quels dangers pour les bébés ?

Lait végétal : quels dangers pour les bébés ?

Un bébé en Belgique, nourri exclusivement au lait végétal, est mort de malnutrition et de déshydratation. Ces laits végétaux sont-ils à ce point dangereux pour la santé des bébés ?

Le bébé est mort de dénutrition et de déshydratation

Un couple belge végétarien et propriétaire d’un magasin biologique avait décidé de nourrir leur bébé exclusivement avec du lait végétal. Ils ont donc alterné avec du lait de maïs, de riz, d’avoine, de quinoa ou de sarrasin dans les biberons, de ses 4 à ses 7 mois. Alors que l’enfant souffrait de vomissements, les parents se sont rendus chez le médecin, qui leur a recommandé de se rendre aux urgences, mais l’enfant est décédé avant d’arriver.

Selon l’autopsie, le bébé est mort de dénutrition et de déshydratation. Ses parents sont donc poursuivis par la justice belge « pour refus délibéré de nourriture ».

Mais ces laits sont-ils à proprement parler dangereux pour les bébés ? En soi, non, mais ils ne permettent pas de couvrir intégralement les besoins nutritionnels spécifiques de l’enfant de moins de un an. Dans le lait végétal, par exemple, on ne trouve aucune trace de calcium, qui est pourtant indispensable pour la croissance des enfants.

Ne pas priver son enfant de laits d’origine animale

Si certains industriels ajoutent du calcium végétal dans ces laits, ce ne sera pas suffisant, dans la mesure où le calcium d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le calcium animal. Le lait végétal n’est pas mauvais, mais il ne peut en aucun cas devenir la nourriture exclusive des enfants de moins de un an. Et ce n’est pas parce que les parents ont choisi de renoncer à toute alimentation d’origine animale qu’ils doivent priver leurs enfants.

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), la consommation exclusive de ces laits végétaux peut en effet « entraîner, selon les cas, des insuffisances d’apports, des carences, voire des accidents sévères ». « Le risque est d’autant plus élevé que l’enfant est plus jeune et que la consommation de ces produits est prolongée, exclusive ou prépondérante », ajoute l’agence. 

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La malnutrition, la «nouvelle norme»


La malnutrition est la norme quel paradoxe ! À cause de la malbouffe, partout l’obésité prend de l’ampleur alors qu’ailleurs, c’est la malnutrition qui fait le plus de dégâts
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La malnutrition, la «nouvelle norme»

 

La malnutrition, la «nouvelle norme»

L’obésité et le surpoids progressent dans chaque région du monde.Photo Fotolia

La malnutrition devient la «nouvelle norme» dans le monde, l’obésité progressant pratiquement partout tandis que la dénutrition persiste dans les pays les plus pauvres, relève une étude dévoilée mardi.

La communauté internationale ne réussira pas à mettre fin à la malnutrition d’ici à 2030 si elle n’agit pas plus vigoureusement, estiment les auteurs duGlobal Nutrition Report, document établi par un groupe d’experts internationaux financé par des fondations philanthropiques et des organisations publiques.

Au moins 57 des 129 pays étudiés présentent des niveaux élevés tant de sous-nutrition – en particulier le retard de croissance et l’anémie – que d’obésité et de surpoids chez l’adulte, note ce rapport.

«Une personne sur trois souffre de malnutrition», relève Lawrence Haddad, coprésident du groupe auteur de ce rapport et chercheur associé à l’International Food Policy Research Institute, citée dans un communiqué de presse.

«Nous vivons dans un monde où être mal nourri est la nouvelle norme. Nous devons tous dire que c’est inacceptable.»

La malnutrition est responsable de près de la moitié des décès des enfants de moins de cinq ans et, conjuguée à des régimes alimentaires inadaptés, elle constitue le premier risque de santé publique, selon le rapport.

L’étude souligne que l’obésité et le surpoids progressent dans chaque région du monde et pratiquement chaque pays, représentant «un défi colossal».

Le nombre d’enfants de moins de 5 ans en surpoids approche désormais le nombre de ceux qui affichent un trop faible poids par rapport à leur taille.

«Nous sommes mal partis pour atteindre les objectifs en matière de nutrition», estime ce rapport. L’ONU a fixé dans ses objectifs de développement durable en 2015 de «mettre fin à toute forme de malnutrition» d’ici à 2030.

Exemple du retard pris, la baisse de l’anémie est si lente que l’objectif ne sera atteint qu’en 2130 au lieu de 2030. Les membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visent une baisse de 50 % de l’anémie chez les femmes d’ici à 2025.

L’ÉLÉMENT CLÉ DU SUCCÈS…

Des progrès sont cependant enregistrés, par exemple le nombre d’enfants de moins de cinq ans en retard de croissance recule partout, sauf en Afrique et Océanie.

Des changements modestes pourraient mettre de nombreux pays sur les bons rails pour atteindre les objectifs en matière de nutrition, ajoute ce rapport.

«L’élément clé du succès est l’engagement politique», relève Lawrence Haddad.

En termes budgétaire, l’effort à faire reste «significatif» puisqu’il faudrait consacrer 70 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de réduction en matière de retard de croissance, de malnutrition sévère, d’allaitement et de baisse de l’anémie.

Le Global Nutrition Report fait un état des lieux annuel des objectifs de nutrition pris en 2013 par les membres de l’OMS à l’horizon 2025.

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Vers une interdiction des mannequins anorexiques


Je ne sais pas si c’est la solution pour diminuer les problèmes de l’anorexie, mais je pense que cela est une bonne initiative que de mieux contrôler les agences de mode qui préfère les mannequins qui ont des troubles alimentaires et qu’en plus d’interdire la promotion de l’anorexie. La France ne serait pas la seule à agir ainsi, d’autres pays ont emboité le pas. Espérons par contre, que ces mannequins visés auront de l’aide si nécessaire
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Vers une interdiction des mannequins anorexiques

 

PARIS – Le gouvernement socialiste français s’est prononcé cette semaine pour l’interdiction du recours aux mannequins dénutris et l’apologie de l’anorexie en dépit de réserves des agences de mannequins.

Ces mesures font l’objet d’amendements à un projet de loi sur la santé en débat à compter de mardi au Parlement français. Lundi, la ministre française de la Santé Marisol Touraine a annoncé qu’elle soutiendrait ces amendements.

«Oui je vais soutenir» cette initiative, a-t-elle dit à la chaîne BFMTV.

«Je trouve que quand on est mannequin, on doit s’alimenter et prendre soin de sa santé. C’est un message important en direction des jeunes femmes, des jeunes filles qui voient en ces mannequins des modèles esthétiques», a-t-elle précisé.

Le premier des deux amendements en question, déposés par le député socialiste Olivier Véran, vise à interdire aux agences de mannequinat le recours à des mannequins lorsqu’ils sont diagnostiqués en état de dénutrition. Le parlementaire propose de modifier le code du travail afin de contraindre les agences à produire pour chaque mannequin un certificat médical prouvant que son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à une valeur donnée. Tout contrevenant s’exposerait à une peine de six mois d’emprisonnement et à 101 000 dollars d’amende.

Le Syndicat National des Agences de Mannequins (Synam) représentant «une quarantaine d’agences», a regretté que «cet amendement qui semble tout ignorer des travaux parlementaires précédents, propose une approche (…) uniquement franco-française».

«Les agences de mannequins françaises sont en permanence en concurrence avec leurs homologues européens. En conséquence, une approche européenne est indispensable», a-t-il souligné dans un communiqué.

Certains pays comme l’Espagne, l’Italie, la Belgique, le Chili ou Israël ont déjà pris des dispositions législatives ou réglementaires sur ce sujet.

Le deuxième amendement créerait notamment un «délit de valorisation de maigreur excessive» et viserait à interdire les sites internet qui font «l’apologie de l’anorexie».

Olivier Véran estime qu’en France, «entre 30 et 40 000 personnes» souffrent d’anorexie mentale. «Ce sont des adolescents dans 90% des cas. L’impact social de cette image que véhicule la mode, où des femmes doivent être maigres à un niveau pathologique pour être belles et défiler, est très fort», selon ce député.

«C’est évident que c’est un fléau, tous les amendements qui aideraient à faire en sorte qu’on ne fasse pas la promotion de l’anorexie, c’est toujours bien», a réagi Gérald Marie, ancien directeur Europe de l’agence Elite aujourd’hui à la tête de l’agence parisienne Oui Management, interrogé par l’AFP. «Mais il faut éviter de mélanger les choses. Il y a l’anorexie et il y a des filles qui sont fines, très fines, par tempérament et vous pouvez les faire manger toute la journée elles resteront fines». «Il faut arriver à bien déterminer l’anorexie, et voir que c’est un problème psychologique, psychiatrique», a-t-il relevé.

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