Hong Kong: la police menace d’utiliser des balles réelles


Quand une population perds sa liberté, il faut s’attendre à des manifestations. À Hong Kong, la violence est devenue à l’ordre du jour pour accéder un à la démocratie. Des étudiants s’efforcent de faire tomber l’économie et prennent tous les moyens possibles pour manifester. Plus le temps passe, plus les actions, la violence augmentent.
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Hong Kong: la police menace d’utiliser des balles réelles

Hong Kong: la police menace d’utiliser des balles réellesPhoto: Anthony Kwan/Getty ImagesManifestation à Hong Kong le 17 novembre 2019

La police de Hong Kong a prévenu dans la nuit de dimanche à lundi qu’elle envisageait l’utilisation de «balles réelles» face aux «armes létales» utilisées contre elle durant les affrontements autour d’un campus devenu ces dernières heures la principale base arrière de la contestation pro-démocratie.

Après qu’un policier a été blessé dimanche par une flèche tirée par un manifestant autour de ce campus cerné par des barricades en flammes, la police a lancé dans la nuit son avertissement sur l’utilisation de «balles réelles», le premier de ce type depuis le début des protestations.

Depuis juin, l’ex-colonie britannique de 7,5 millions d’habitants est secouée par la pire crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, nourrie par la mainmise grandissante de Pékin et le recul des libertés, une contestation qui a atteint cette semaine de nouveaux sommets de violence.

Les médias officiels ont plusieurs fois averti que l’armée chinoise, stationnée dans la région semi-autonome, pourrait intervenir pour mettre au pas la contestation.

Le président Xi Jinping a adressé cette semaine sa mise en garde la plus claire à ce jour, affirmant que la contestation menaçait le principe «Un pays, deux systèmes» qui a présidé à la rétrocession.

«Besoin d’une base»

Dimanche soir, des centaines d’activistes étaient retranchés dans l’Université polytechnique de Hong Kong (PolyU), à Kowloon, où ils ont allumé de grands feux pour empêcher la police de la reprendre et maintenir le blocage du Cross Harbour Tunnel, tunnel routier desservant l’île de Hong Kong fermé depuis mardi.

Dans la matinée, des partisans du gouvernement pro-Pékin s’étaient rassemblés pour déblayer les barricades bloquant l’entrée du tunnel, mais des manifestants sont intervenus pour les en empêcher, entraînant de premiers heurts avec la police.

Au crépuscule, la police tentant de reprendre le contrôle d’un pont piétonnier qui enjambe le tunnel a été accueillie par un déluge de cocktails Molotov qui ont causé des incendies, brûlant le pont et un véhicule blindé.

A Kowloon, des militants se cachant derrière des parapluies ont lancé jusque dans la nuit des cocktails Molotov vers la police, qui lançait des gaz lacrymogènes.

Auparavant des militants avaient repoussé la police qui tentait de pénétrer sur le campus en tirant des pierres avec une catapulte depuis le toit de PolyU.

Un journaliste de l’AFP a vu sur un toit faisant face à la police un détachement d’archers masqués armés d’arcs de compétition et flanqués de guetteurs utilisant des jumelles. Des archers masqués patrouillaient le campus, selon lui.

La police, dénonçant l’utilisation d’«armes létales», a diffusé des photos montrant une flèche plantée dans le mollet d’un de ses agents, qui a été hospitalisé.

«Me battre jusqu’au bout»

Les manifestants cherchent à garder le campus comme base pour lancer de nouvelles actions lundi

Nous avons besoin «d’une base pour entreposer notre matériel et nous reposer la nuit, avant la bataille du lendemain matin», a expliqué Kason, un étudiant.

«J’ai peur. Il n’y a pas de sortie, tout ce que je peux faire c’est me battre jusqu’au bout», a confié un autre militant.

Ils ont promis de poursuivre lundi les blocages pour «étrangler l’économie» d’un des principaux hubs financiers de la planète, désormais en récession.

Un tract posté sur un forum préconisait pour lundi «une action à l’aube»: «Levez-vous tôt, visez directement le régime, étranglez l’économie pour accroître la pression».

La contestation était montée d’un cran lundi dernier avec une nouvelle stratégie baptisée «Eclore partout» («Blossom Everywhere»), qui consiste à multiplier les actions – blocages, affrontements, vandalisme – pour éprouver au maximum les capacités de la police.

Conséquence: un blocage général des transports en commun, qui a considérablement compliqué la vie des employés allant au travail. Les autorités ont dû fermer des écoles et de nombreux centres commerciaux.

Le gouvernement a annoncé que les écoles demeureraient fermées lundi.

Le mouvement avait débuté en juin par le rejet d’un projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine. Le texte a été suspendu en septembre, mais la mobilisation avait entretemps considérablement élargi ses revendications pour demander le suffrage universel, plus de démocratie et une enquête sur les violences policières.

Soldats chinois dans la rue à Hong Kong

La détermination des manifestants s’est heurtée à l’intransigeance des autorités, faisant basculer la région dans une spirale de violence.

Deux personnes ont été tuées depuis le début du mois.

Samedi, des soldats de la garnison de l’Armée populaire de libération (APL) sont brièvement sortis de leur caserne à Hong Kong pour participer au nettoyage des rues. Une apparition rarissime – l’armée chinoise fait normalement profil bas à Hong Kong – et fortement symbolique: la dénonciation des ingérences chinoises dans les affaires hongkongaises est au coeur des revendications des manifestants.

Le gouvernement local a indiqué n’avoir «pas sollicité» l’aide des soldats chinois, qui ont «pris cette initiative eux-mêmes».

Après cette initiative, l’activiste pro-démocratie Joshua Wong a appelé dimanche le gouvernement allemand à cesser d’entraîner l’armée chinoise, dans un entretien au quotidien allemand Bild. Amnesty International, cité par Bild, a abondé dans son sens, estimant que « le gouvernement allemand devrait (…) cesser immédiatement toute coopération militaire » avec la Chine.

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États-Unis: interrogations sur la «stabilité» du pays sous Trump


Quand j’étais jeune, ma grande soeur m’avait offert 2 livres, dont un était l’histoire des civilisations. J’ai remarqué que les civilisations qui étaient fort socialement, économiquement et militairement finissaient à l’apogée de leurs forces finissaient par décliner. C’est le même sentiment que j’ai avec les États-Unis, le déclin américain surtout si Donald Trump reste au pouvoir pour un deuxième mandat. Plusieurs personnes autant Américains qu’étranger doivent surement sentir cette instabilité du pays
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États-Unis: interrogations sur la «stabilité» du pays sous Trump

États-Unis: interrogations sur la «stabilité» du pays sous TrumpPhoto: Chip Somodevilla/Getty ImagesDonald Trump

L’ancien directeur de la CIA John Brennan, connu pour ses critiques virulentes de Donald Trump, s’est interrogé dimanche sur la stabilité des États-Unis sous sa présidence, en l’accusant de corrompre les institutions du pays.

M. Brennan, qui était en poste sous l’ancien président Barack Obama, a averti dans une interview sur la chaîne NBC que «les principes démocratiques sur lesquels ce pays est fondé (étaient) en train de s’éroder».

Interrogé sur la manière dont la CIA pourrait évaluer la stabilité du gouvernement, il a affirmé que «nous le considérerions comme un gouvernement très corrompu qui est sous l’emprise en ce moment de ce puissant individu qui a pu corrompre les institutions et les lois de ce pays».

«Je pense que ce n’est plus une démocratie si un autocrate (…) l’a entre ses mains», a-t-il ajouté.

Accusant les républicains d’être «malléables», M. Brennan a aussi jugé qu’«au vu de la polarisation du pays, il y a juste une énorme instabilité politique ici qui consume le gouvernement en ce moment».

«Donc oui, je pense qu’il y a une vraie question autour de la stabilité», a-t-il affirmé.

Ces propos interviennent alors que M. Trump est menacé par une procédure de destitution pour avoir demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d’un appel téléphonique le 25 juillet, de l’aider à rassembler des informations compromettantes sur le démocrate Joe Biden, bien placé pour l’affronter en 2020.

M. Trump avait révoqué l’an dernier l’habilitation secret défense de M. Brennan, qu’il a qualifié de «pire directeur de la CIA de l’histoire de notre pays».

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«La plus grande menace, c’est l’indifférence», déclare Obama


Aux élections québécoises je suis bien embêtée pour savoir a qui je vais donner mon vote, par contre, si j’étais américaine, je profiterai de ces élections législatives pour enlever des plumes au gouvernement Donald Trump.
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«La plus grande menace, c’est l’indifférence», déclare Obama

« La plus grande menace pour notre démocratie n'est... (photo John Gress, REUTERS)

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« La plus grande menace pour notre démocratie n’est pas Donald Trump […] : c’est l’indifférence, le cynisme », a déclaré l’ancien président Barack Obama dans un discours passionné, très largement applaudi, à l’Université de l’Illinois, vendredi.

PHOTO JOHN GRESS, REUTERS

Agence France-Presse

WASHINGTON

L’ancien président Barack Obama a dénoncé vendredi le comportement des républicains qui soutiennent Donald Trump sans réserve et n’ont pas le cran pour défendre « les institutions qui font que notre démocratie fonctionne ».

« Qu’est-il arrivé au parti républicain ? » a-t-il lancé depuis l’Illinois, lors de sa première intervention politique dans la course aux élections de mi-mandat dans moins de deux mois.

L’ex-président démocrate de 57 ans a vivement dénoncé l’idée selon laquelle « tout ira bien parce qu’il y a des gens au sein de la Maison-Blanche qui, secrètement, ne suivent pas les ordres du président ».

« Ce n’est pas comme cela que notre démocratie doit fonctionner ! » a-t-il tonné, en référence aux récentes révélations du journaliste d’enquête Bob Woodward sur le fonctionnement erratique de la Maison-Blanche sous Donald Trump.

Après avoir dressé un tableau très sombre de la situation politique aux États-Unis, l’ancien président a aussi exprimé son espoir.

« Dans cette noirceur politique, je vois un réveil des citoyens dans le pays », a-t-il affirmé, lançant un vibrant appel à tous les démocrates à se rendre aux urnes lors des élections législatives de novembre.

« Vous devez voter, car notre démocratie dépend de vous ! » a-t-il lancé.

« Si vous pensez que les élections n’ont pas d’importance, j’espère que les deux années écoulées ont modifié votre perception », a-t-il martelé.

« La plus grande menace pour notre démocratie n’est pas Donald Trump […] : c’est l’indifférence, le cynisme », a-t-il encore dit dans un discours passionné, très largement applaudi.

Relativement discret depuis son départ de la Maison-Blanche le 20 janvier 2017, le 44e président des États-Unis a manifestement l’intention de s’impliquer dans la campagne pour soutenir les démocrates pour les élections législatives à venir.

Il sera en Californie samedi et dans l’Ohio jeudi pour soutenir les candidats de son camp.

En jeu lors des élections du 6 novembre : les 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers de ceux du Sénat, et les postes de gouverneurs dans 36 États.

Les sondages prédisent une « vague bleue » (démocrate), et les républicains, aujourd’hui aux commandes du Congrès, redoutent de perdre la Chambre des représentants.

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Démocratie vs dictature


Des fois la démocratie, on finie par croire qu’il y a quelques ressemblances avec la dictature. Enfin, au moins on sait qu’aux 4 an chez-moi, on peut changer qui va déplumer le peuple.
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Démocratie vs dictature

 

 

“La différence entre une démocratie et une dictature, c’est qu’en démocratie tu votes avant d’obéir aux ordres, dans une dictature, tu perds pas ton temps à voter”

Charles Bukowski

Pour la première fois, les enfants pourront «voter» le 1er octobre


En octobre, le Québec sera en mode élection, je ne crois pas que le gouvernement de la province sera réélu, et que de toute manière, ils sont tous un peu pareil. Ce qui est intéressant, c’est de faire participer les enfants par une question avec choix de réponse et pour les adolescents, une simulation d’élection avec de vrais candidats.
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Pour la première fois, les enfants pourront «voter» le 1er octobre

 

Ce programme, conçu par Élections Québec, fait suite... (Photo Graham Hughes, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Ce programme, conçu par Élections Québec, fait suite à un projet-pilote mené à l’occasion des élections partielles tenues l’an dernier dans les circonscriptions de Gouin, à Montréal, et de Louis-Hébert, à Québec.

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

MAGDALINE BOUTROS
La Presse Canadienne

Le 1er octobre prochain, des petits bureaux de vote seront aménagés dans toutes les circonscriptions du Québec pour permettre aux enfants de s’initier à la vie démocratique.

Selon Élections Québec, il s’agirait du premier projet du genre à voir le jour sur l’échiquier planétaire.

Tous les petits Québécois seront donc invités à accompagner leurs parents aux bureaux de scrutin, le 1er octobre prochain. Sur place, un isoloir spécialement conçu pour les enfants les attendra.

Un bulletin de vote leur sera remis. Les enfants ne seront toutefois pas appelés à choisir un candidat, mais plutôt à se prononcer sur une question d’ordre général portant sur la démocratie ou sur le processus électoral.

Les jeunes électeurs pourront ensuite déposer eux-mêmes leur bulletin de vote dans une urne. Et pour prolonger leur «expérience», ils recevront un tatouage temporaire sur lequel sera inscrit «J’ai voté!».

Ce programme, conçu par Élections Québec, fait suite à un projet-pilote mené à l’occasion des élections partielles tenues l’an dernier dans les circonscriptions de Gouin, à Montréal, et de Louis-Hébert, à Québec.

L’expérience a été couronnée de succès grâce à la participation de plus d’un millier d’enfants.

Élections Québec a donc décidé d’étendre ce programme à tout le Québec pour les élections générales qui se tiendront à l’automne.

«On veut vraiment créer un événement pour l’enfant. Un événement qui d’abord l’amènera à voir son parent voter et ensuite à voter à son tour», explique Julie St-Arnaud Drolet, porte-parole d’Élections Québec.

«L’objectif, c’est vraiment d’éveiller l’enfant à la démocratie, aux élections, pour lui donner le goût, une fois en âge de le faire, d’aller voter», poursuit-elle.

Élections Québec dit s’appuyer sur plusieurs études qui démontrent que la participation démocratique découle d’un processus d’apprentissage.

«Lorsque très tôt dans la vie de l’enfant, on commence à l’intéresser à ces questions-là, il aura une plus forte propension, une fois à l’âge adulte, à se prévaloir de son droit de vote», souligne Mme St-Arnaud Drolet.

Les enfants qui fréquentent l’école primaire sont visés par l’initiative

. «Mais tous les enfants – plus jeunes ou plus vieux – qui ont envie de vivre l’expérience pourront le faire», précise MmeSt-Arnaud Drolet.

La compilation des votes se fera le soir même du scrutin.

Aux élections partielles de 2017, la question inscrite sur le bulletin de vote des enfants était «Qu’est-ce qui est le plus important pour toi?». Quatre choix de réponse étaient offerts: exprimer tes idées, être différent, te faire respecter ou aider les autres.

Autant dans Gouin que dans Louis-Hébert, les petits électeurs ont choisi, en plus grand nombre, «aider les autres».

Un volet pour ados

Pour les adolescents, Élections Québec a développé le programme Électeurs en herbe.

En vertu de ce programme, les élèves des écoles secondaires participantes vivront, en septembre, une simulation électorale qui se terminera par un vote.

Les noms des «vrais» candidats de leur circonscription seront apposés sur les bulletins de vote. Il faudra toutefois attendre après le 1er octobre pour connaître le résultat et ainsi savoir si les Québécois ont élu les candidats qui ont reçu l’appui de la prochaine génération d’électeurs.

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De plus en plus de gouvernements manipulent les réseaux sociaux


Je pense que la plupart ne seront pas surpris surtout cette année que la désinformation est assez forte sur les réseaux sociaux à des fins politiques
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De plus en plus de gouvernements manipulent les réseaux sociaux

Selon une étude sur la liberté de l'internet... (ARCHIVES AFP)

Selon une étude sur la liberté de l’internet menée par cette ONG de défense des droits dans 65 pays, 30 gouvernements ont manipulé internet en 2017 pour déformer l’information en ligne, contre 23 l’année précédente.

ARCHIVES AFP

Agence France-Presse

De plus en plus de pays suivent l’exemple de la Russie et de la Chine en manipulant les réseaux sociaux et en traquant les opposants sur internet, une grave menace pour la démocratie, s’est inquiétée mardi l’organisation Freedom House.

Selon une étude sur la liberté de l’internet menée par cette ONG de défense des droits dans 65 pays, 30 gouvernements ont manipulé internet en 2017 pour déformer l’information en ligne, contre 23 l’année précédente.

Ces manipulations incluent l’usage de commentateurs payés, de trolls, de «bots» – des comptes automatisés – ou de faux sites d’information selon ce rapport intitulé «Freedom on the Net» (Liberté sur internet).

Le rapport indique que ces tactiques de manipulation et de désinformation en ligne ont joué un rôle important dans les élections d’au moins 18 pays au cours de l’année écoulée, y compris aux États-Unis.

«L’usage de commentateurs rémunérés et de «bots» politiques pour diffuser la propagande gouvernementale a d’abord été développé par la Chine et la Russie, mais c’est maintenant un phénomène mondial», a expliqué Michael Abramowitz, le président de Freedom House.

Pour Sanja Kelly, directrice du projet «Freedom on the Net», ces manipulations sont souvent difficiles à détecter, «et plus difficiles à combattre que d’autres types de censure, comme le fait de bloquer certains sites web».

L’année 2017 marque selon l’organisation la septième année consécutive de déclin de la liberté sur internet.

Pour la troisième année, la Chine est classée en tête des pays qui manipulent internet, en raison d’un renforcement de la censure et de la lutte contre l’anonymat en ligne et de l’emprisonnement de dissidents s’exprimant sur le web.

Le rapport mentionne aux Philippines une «armée de claviers» dans laquelle les gens sont payés 10 dollars par jour pour donner l’impression d’un soutien généralisé à la politique de répression brutale du trafic de drogue; et l’utilisation par la Turquie de quelque 6000 personnes pour contrer les opposants au gouvernement sur les réseaux sociaux.

Accusée d’avoir cherché à influencer les élections aux États-Unis et en Europe, la Russie a quant à elle renforcé ses contrôles de l’internet dans le pays.

Les blogueurs qui attirent plus de 3000 visiteurs par jour doivent désormais s’enregistrer auprès du gouvernement russe et se conformer à la loi sur les médias de masse. Les moteurs de recherche ont interdiction de prendre en compte les pages internet provenant de sites non enregistrés.

Freedom House exprime également son inquiétude face aux restrictions croissantes sur les VPN – des réseaux privés virtuels qui permettent de contourner la censure – désormais en place dans 14 pays.

Les États-Unis ne sont pas épargnés, selon le rapport.

«Si l’environnement en ligne aux États-Unis est resté dynamique et diversifié, la prévalence de la désinformation et des contenus partisans a eu un impact significatif», indique le rapport, ajoutant que «les journalistes qui contestent les positions de Donald Trump ont été confrontés à un harcèlement en ligne de façon flagrante».

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Trump, un «danger pour la démocratie», s’alarme un sénateur républicain


À la façon que vont les choses pour le gouvernement américain, on peut se demander combien de personnes vont rester tout au long du mandat de Donald Trump, s’il réussit à faire ses 4 ans, alors que la première année est remplis de scandale, mensonges, d’accusations souvent à tort etc ..
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Trump, un «danger pour la démocratie», s’alarme un sénateur républicain

 

«Nous ne devons jamais trouver normal l'affaiblissement de... (PHOTO AP)

«Nous ne devons jamais trouver normal l’affaiblissement de nos idéaux démocratiques», a notamment déclaré Jeff Flake, mardi.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Washington

Le sénateur républicain de l’Arizona Jeff Flake a livré mardi une charge solennelle contre le président Donald Trump, dénonçant dans un discours extraordinaire son «mépris flagrant de la vérité», et le dévoiement du parti républicain dans l’ère actuelle.

La gorge nouée, le sénateur de 54 ans, un conservateur considéré comme pragmatique sur de nombreux sujets comme l’immigration, a annoncé depuis l’hémicycle du Sénat, à la surprise générale, qu’il renonçait à briguer un nouveau mandat lors des élections législatives de novembre 2018.

Déclarant refuser d’être «complice» d’un pouvoir qu’il considère indigne, Jeff Flake a décrit pendant 17 minutes le «danger pour la démocratie» représenté par la présidence Trump.

«Nous ne devons jamais trouver normal l’affaiblissement de nos idéaux démocratiques», a déclaré le sénateur. «Les attaques personnelles, les menaces contre les principes, les libertés et les institutions, le mépris flagrant de la vérité et de la décence, les provocations dangereuses pour des raisons le plus souvent mesquines et personnelles».

«Nous devons arrêter de faire comme si le comportement de certains au sein du pouvoir exécutif était normal», a-t-il dit. «Il n’est pas normal», a martelé Jeff Flake, décrivant un comportement «dangereux, scandaleux et indigne».

Puis il s’est interrogé sur les enfants américains grandissant dans la période actuelle.

«Quand la prochaine génération nous demandera, « Pourquoi n’avez-vous rien fait? » Que répondrons-nous?» s’est-il demandé.

«Le silence peut s’assimiler à de la complicité», a-t-il résumé. «J’ai des enfants et petits-enfants à qui rendre des comptes».

«Je ne serai ni complice ni silencieux», a conclu le sénateur. «J’ai décidé que je serai plus à même de représenter les habitants de l’Arizona et de servir mon pays et ma conscience en me libérant des considérations politiques (…) qui me forceraient à bien trop de compromissions sur les principes».

Jeff Flake avait déjà critiqué la dérive de son parti sous l’emprise de Donald Trump, notamment dans un livre paru cet été et intitulé, en anglais, La conscience d’un conservateur.

Il avait lui-même été critiqué par Donald Trump en août et septembre, le milliardaire ayant encouragé une candidature rivale aux primaires de l’an prochain.

Mais jamais Jeff Flake n’était allé aussi loin, dénonçant non seulement le risque pour son parti mais pour la démocratie américaine.

Il ajoute ainsi ses critiques à celles de John McCain, son collègue de l’Arizona, et du sénateur du Tennessee Bob Corker, qui lui aussi dénonce vertement la personnalité du président américain depuis qu’il a annoncé qu’il quitterait le Congrès l’an prochain.

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Pour "voter", les lycaons… éternuent


Un moyen de communication assez inusité chez le lycaon. Une forme de démocratie, quoique pas tout fait au point. Pour aller à la chasse, il faut voter en éternuant. Sauf qu’il y a des inégalités si on est dominant ou novice
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Pour « voter », les lycaons… éternuent

 

Lycaons

Les lycaons sont des animaux sociaux qui prennent certaines décisions en groupe.

© GERARD LACZ / REX FEATU/REX/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs ont découvert que les lycaons ont une méthode très originale pour décider ou non du départ de la meute.

« L’un des exemples les plus flagrants de coordination de groupe chez les animaux sociaux est la décision de quitter un lieu de repos », indique une équipe de chercheurs dans une étude parue le 6 septembre 2017 dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

Ces scientifiques ont étudié 5 meutes de lycaons (Lycaon pictus) au Botswana. Et ils ont découvert que ces canidés ont une méthode plutôt inattendue pour décider s’ils doivent oui ou non partir à la chasse : pour voter, ils éternuent !

Eternuer pour donner son avis

Chez cette espèce, certains animaux ont une influence bien plus importantes que tous les autres membres du groupe. Mais cela n’empêche pas que des décisions collectives peuvent être prises comme, par exemple, pour un départ. Avant que la meute ne se déplace, tous les membres se rassemblent afin de « voter ». Ainsi, chaque rassemblement ne donne pas forcément lieu à un départ.

Selon cette étude, la probabilité du « succès » d’un regroupement est corrélée au nombre minimum d’éternuements audibles qui est de toutes façons anormalement élevé à ce moment là. Pour les chercheurs, les lycaons se servent donc de ces brusques expirations d’air comme d’un moyen de communication qui leur permet de donner leur avis.

Des votants inégaux

Après avoir observé 68 rassemblements, les scientifiques ont découvert que le nombre d’éternuements intervient comme un quorum : un nombre seuil d’ébrouements doit être atteint pour que la demande de départ soit validée. Mais des différences existent entre les initiateurs. En effet, si l’animal qui souhaite le mouvement du groupe est l’un des dominants, très peu d’éternuements -3 en moyenne- seront nécessaires pour amorcer le départ. Si la demande est initiée par un lycaon de faible rang, celui-ci devra « recevoir » 10 éternuements minimum pour voir sa requête validée.

Les chercheurs ont déterminé qu’il fallait environ 7,8 éternuements pour que le rassemblement soit un succès (c’est-à-dire qu’il mène au départ). Selon eux, lorsque l’éloignement du lieu de repos est demandé par un dominant, celui-ci n’essuie jamais de refus mais son accord n’est pas un prérequis pour le mouvement de la meute : si le nombre d’éternuements est suffisant, la requête est validée. Il existe donc un semblant de démocratie chez ces canidés mais mieux vaut ne pas avoir les cavités nasales encombrées lors d’un vote : le résultat du suffrage pourrait en être faussé !

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L’horloge de l’apocalypse avancée plus près de minuit


L’horloge de l’apocalypse, sans doute que vous en avez entendu parler. Cette horloge vient d’avancer près de minuit. Les causes ? Changements climatiques, l’élection de Donald Trump, la Russie, l’armement nucléaire qui fait planer son ombre menaçant
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L’horloge de l’apocalypse avancée plus près de minuit

Lawrence Krauss et Thomas Pickering, deux des éminents... (Carolyn Kaster, AP)

Lawrence Krauss et Thomas Pickering, deux des éminents scientifiques qui ont choisi d’ajuster l’horloge de l’apocalypse.

CAROLYN KASTER, AP

Agence France-Presse

Washington

L’horloge de l’apocalypse, qui symbolise l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été avancée de 30 secondes, à 2 minutes et 30 secondes avant minuit, ont annoncé jeudi d’éminents scientifiques invoquant notamment la rhétorique et les actions de Donald Trump.

La célèbre horloge du Bulletin des scientifiques atomiques n’avait plus été aussi près de minuit depuis 63 ans, quand l’URSS a fait exploser sa première bombe à hydrogène en 1953, marquant le début de la course aux armements nucléaires, soulignent ces scientifiques, dont quinze prix Nobel.

Ils justifient leur inquiétude entre autres en raison «de la forte montée du nationalisme dans le monde, des déclarations du président Donald Trump sur les armes nucléaires, du réchauffement climatique et de la détérioration de la sécurité mondiale dans un contexte de technologies de plus en plus sophistiquées».

Ces scientifiques expliquent avoir avancé l’aiguille de l’horloge d’une demi-minute pour la simple raison que Donald Trump vient de devenir président.

«Les déclarations et actions de Donald Trump pendant la transition sont en totale rupture avec ses prédécesseurs», jugent-ils, citant ses commentaires «déplacés» sur les armes nucléaires. En décembre, il avait dit vouloir accroître l’arsenal américain.

Le milliardaire républicain a également montré «une tendance troublante à ignorer ou à rejeter les conseils d’experts sur la sécurité internationale, y compris les conclusions des agences américaines du renseignement» sur l’ingérence russe dans la campagne électorale américaine.

«La question est de savoir si la fabrique même de la démocratie pourrait être mise en péril en érodant la confiance dans l’intégrité d’une élection», s’est interrogé, lors d’une conférence de presse, Lawrence Krauss, un physicien de l’Université d’État d’Arizona et président du conseil d’administration du Bulletin des scientifiques atomiques.

Menaces existentielles

Ces derniers déplorent aussi le fait que les personnes nommées par le président américain à la tête du département de l’Énergie et de l’Agence de Protection de l’Environnement remettent en question les bases mêmes de la science du climat alors que réchauffement représente une grave menace pour les futures générations.

«En bref, à peine entré à la Maison-Blanche, les déclarations immodérées du président Trump, son manque d’ouverture à des conseils d’experts et ses nominations contestables ont déjà empiré la situation internationale en termes de sécurité, une situation qui était déjà mauvaise», résument-ils dans un communiqué.

Ils soulignent aussi que les États-Unis et la Russie, qui ensemble détiennent plus de 90% des armes nucléaires dans le monde, sont rivaux sur plusieurs théâtres de conflits comme en Syrie ou en Ukraine.

Les deux pays poursuivent une modernisation étendue de leurs forces nucléaires et aucune négociation sérieuse sur le contrôle de ces armements n’est en vue.

Les scientifiques relèvent également que la Corée du Nord a effectué deux nouveaux tests d’explosions nucléaires sous-terraines et indique clairement poursuivre ses efforts pour se doter de missiles capables de transporter des ogives nucléaires.

Outre ces risques persistants sur le front nucléaire et du réchauffement climatique, «c’est la première fois que des politiques énoncées et des déclarations faites par une ou deux personnes à de hauts niveaux de responsabilité ont autant d’impact sur notre perception des menaces existentielles auxquelles nous pensons que le monde fait face», a relevé le professeur Krauss.

«Les présidents Trump et Poutine, qui disent avoir beaucoup de respect l’un pour l’autre, peuvent décider de se comporter ensemble comme des hommes d’État ou des enfants agressifs, au risque de mettre en péril le monde», a-t-il ajouté, lançant un appel «à tout le monde pour faire entendre haut et fort leur message à leurs dirigeants afin de préserver notre futur et celui de nos enfants».

En 2015, l’horloge avait été reculée de deux minutes, à 23 h 57, et laissée inchangée en 2016. Les scientifiques avaient alors cité comme facteurs encourageants l’accord sur le nucléaire iranien et l’accord sur le climat de Paris.

Depuis sa création en 1947, l’horloge de l’apocalypse a été ajustée 19 fois, de minuit moins deux en 1953 à minuit moins 17 minutes en 1991, à la fin de la Guerre froide.

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L’état du cerveau influence la façon de voter


C’est aujourd’hui que ce finalise les élection Enfin !  Quoi de mieux de faire des études du cerveau lors de campagne électorale pour déterminer comment leur électeur font leur choix et qui probablement va sûrement être utile pour des futures élections
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L’état du cerveau influence la façon de voter

 

Les participants à l'étude ayant une lésion dans... (PHOTO THINKSTOCK)

Les participants à l’étude ayant une lésion dans une partie du cerveauappelée le cortex orbitofrontal latéral se fondaient seulement sur l’attrait physique des candidats.

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Une nouvelle étude menée conjointement par des chercheuses de l’Institut neurologique de Montréal et du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique, tous deux à l’Université McGill, apporte des éclaircissements sur les mécanismes du cerveau sous-jacents aux décisions que prennent les électeurs.

Il ressort de l’étude qu’une partie du cerveau appelée le cortex orbitofrontal latéral (COFL) doit fonctionner adéquatement pour que le choix des électeurs combine différentes sources d’information au sujet des candidats. Selon l’étude, une atteinte du COFL porte les gens à fonder leur vote sur de l’information plus simple, à savoir la belle apparence d’un candidat. Pour faire leur choix, des personnes en santé ou ayant une lésion au cerveau affectant d’autres parties des lobes frontaux soupesaient spontanément l’attrait physique et une évaluation de la compétence du candidat.

La nouvelle étude établit pour la première fois que le COFL est crucial à l’intégration de différents types d’information qui permettent aux gens d’en arriver à une préférence.

Le COFL semble être important dans le cas de décisions difficiles, en ce qu’il aide à choisir la meilleure des options de valeur similaire, a expliqué la neurologue Lesley Fellows, chercheuse à l’Institut neurologique de Montréal et auteure principale de l’article paru dans l’édition du 3 juin du Journal of Neuroscience

L’étude a testé des sujets avec et sans lésion affectant le COFL. Les participants ont pris part à une tâche simulée d’élection, où on les invitait à voter pour des politiciens réels, mais inconnus, seulement en fonction de leurs photographies. Devant s’imaginer en période électorale, les participants avaient à coter l’attrait physique perçu et la compétence perçue des candidats.

Les participants sans lésion au COFL semblent avoir pris leurs décisions en fonction de l’attrait physique perçu et de la compétence perçue. Bien que pouvant coter la compétence des candidats, les sujets ayant une lésion au COFL n’utilisaient pas cette information au moment de voter et se fondaient seulement sur le facteur de l’attrait physique.

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