Une fois attrapée par des fourmis Azteca brevis, leur proie vit une véritable torture


Il y a des espèces de fourmis qui semblent ressembler vraiment à des tueurs humains. Il y a la fourmi explosive, la fourmi adepte de l’esclavage et voilà la fourmi qui préfère la torture. Cette fourmi est très organisée pour attraper ces victimes qui donnent peu de chance à la fuite. Le but de sa technique de chasse est efficace par ses pièges, le démembrement voir même le dépeçage.
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Une fois attrapée par des fourmis Azteca brevis, leur proie vit une véritable torture

 

Azteca brevis

Les Azteca brevis peuvent capturer des proies bien plus grosses qu’elles.

© MARKUS SCHMIDT

Par Anne-Sophie Tassart

Deux chercheurs ont mis en lumière la technique de chasse des fourmis Azteca brevis. Ces dernières font vivre un véritable supplice à leurs proies : elles les démembrent, voire les dépècent !

Les techniques de chasse des insectes sont variées, mais certaines sont légèrement plus violentes que d’autres… Par exemple, l’espèce de fourmi Azteca brevis (présente en Amérique du Sud) n’est pas adepte de la capture en douceur. Selon une étude publiée le 4 avril 2018 dans la revue Biological Journal of the Linnean Society et menée par Markus Schmidt, un chercheur autrichien et par Alain Dejean, chercheur au CNRS, cet insecte arboricole mène une attaque de groupe particulièrement brutale pour arriver à ses fins.

Les fourmis tirent et tirent encore sur leur proie

Ces insectes creusent des galeries à l’intérieur des branches d’arbre et en profitent également pour aménager plusieurs trous donnant vers l’extérieur. Les deux chercheurs ont découvert que ces orifices, à peine plus larges que la tête d’une fourmi ouvrière, peuvent en réalité servir de piège.

« Les ouvrières se cachent, mandibules ouvertes, sous différents trous, attendant qu’une proie » s’approche d’elles, expliquent les biologistes. Les chances de leur échapper sont très faibles : lorsqu’un arthropode marche dans cette zone, « les extrémités de nombreuses pattes sont toujours proches de trous ».

Le moment venu, les fourmis saisissent leur proie et la tirent afin de l’immobiliser. L’arthropode se retrouve comme crucifié : il est étendu, pattes écartées (voir photos ci-dessous).

Voir l'image sur Twitter

« En tentant de s’échapper, la proie bouge ses pattes ou ses antennes à proximité des autres trous ce qui conduit à la saisie de ces appendices également », note l’étude.

Les prédatrices tiennent bon : elles tirent et tirent encore jusqu’à ce que leur proie… soit démembrée. Sinon, elle est tirée dans la galerie pour ensuite être découpée. La durée du supplice est très variable d’une capture à l’autre : elle peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Et la technique est aussi brutale qu’efficace : selon les chercheurs, grâce à cette méthode, les fourmis Azteca brevis sont capables de venir à bout d’arthropodes faisant 48 fois leur poids.

Elle n’est pas la seule !

Cette technique de chasse a aussi été observée chez les fourmis du genre Allomerus. Cependant, ces dernières sont capables de tuer non pas une proie 48 fois plus lourdes qu’elles … mais 1800 fois !

« Etant donné que Allomerus et A. brevis appartiennent à deux sous-familles phylogénétiquement distantes, la construction et l’utilisation de pièges formés dans les galeries représentent un exemple d’évolution convergente », concluent les chercheurs.

Cette technique spectaculaire a-t-elle été adoptée par d’autres espèces ? De prochaines études répondront peut-être à cette question

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https://www.sciencesetavenir.fr

La belle vie à la prison d’Archambault Bronzage et album de Céline pour Magnotta


Comment peut-on trouver qu’une justice existe quand on voit des assassins tels que Magnotta vivre mieux que des personnes âgées, des familles qui peinent à joindre les deux bouts. On se sent désabusé non ?
J’espère que le père de Jun Lin ne sait pas comment la prison au Québec, peut-être mieux que bien des endroits
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La belle vie à la prison d’Archambault

Bronzage et album de Céline pour Magnotta

 

En prison au moins jusqu’en 2037 pour le meurtre crapuleux d’un étudiant chinois à Montréal, Luka Rocco Magnotta se la coule douce, selon des correspondances dont le Toronto Sun a obtenu copie.

Le quotidien torontois a mis la main sur certaines lettres écrites par le meurtrier, où il décrit son emploi du temps: il travaille à la cuisine de la prison, mais passe aussi beaucoup de temps à s’entraîner, à se faire bronzer et à écouter des films et de la musique.

«Nos portes sont ouvertes 90% du temps, alors je me sens comme dans un environnement universitaire», a-t-il écrit dans une lettre envoyée à un ami.

«Je viens juste d’acheter l’album de Celine Dion et plusieurs autres. J’ai une stéréo et un lecteur de musique portable lorsque je vais me faire bronzer à l’extérieur», a-t-il ajouté.

Dans des photos obtenues par le Toronto Sun, on peut voir Magnotta, habillé avec des vêtements lui appartenant, poser avec d’autres détenus ou dans sa cellule tapissée de photos de Marilyn Monroe et de cœurs rouges à la prison d’Archambault.

Depuis, celui qui a tué et démembré Jun Lin à Montréal en mai 2012 a été transféré au pénitencier de Port-Cartier, selon le Toronto Sun.

Côté sombre

Même si un des amis de Luka Rocco Magnotta affirme que le détenu a des «centaines d’admirateurs», il soutient que le prisonnier peut être exigeant, parfois de manière direct ou en ayant un comportement passif-agressif.

«S’il refuse ses médicaments, Luka devient mauvais», a dit son ami. Il est vraiment différent lorsqu’il prend ses médicaments.»

Néanmoins, Magnotta réussit à plaire et à obtenir beaucoup d’argent de ses amis avec qui il correspond. Celui interviewé par le Toronto Sun affirme lui avoir versé plus de 5000$ au total pour combler ses besoins.

«Je sais que c’est nourrir le diable, mais on veut l’aider. Il peut être très charmant , mais plusieurs fois, il parle et agit comme un petit enfant qui a besoin d’aide.»

«Rusé, c’est la meilleure façon de le décrire. Très rusé», précise l’ami de Magnotta.

http://tvanouvelles.ca/

Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession


Un peu plus tôt dans la journée, un verdict de culpabilité pour meurtre prémédité à été annoncé sur le cas de Magnotta. Les médias européens en parlent aussi, dont le sujet des groupies. Car Luka Rocco Magnotta a malheureusement des fans comme tout autre tueurs de crimes horribles. Comment ces femmes peuvent avoir une fascination auprès d’une personne n’ayant aucun remords et a tuer un étudiant de la plus cruelle façon
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Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession

 

Luka Rocco Magnotta, à son arrivée à Montréal, le 18 juin 2012. REUTERS/SPVM

Thomas Gerbet

La justice canadienne vient de le condamner pour «meurtre prémédité». Mais à l’issue de la découverte de son crime en 2012, des centaines de fans l’adulaient et des admiratrices rêvaient de le rencontrer. Nous republions ici les confessions de femmes éprises de «Luka».

Ce mardi 23 décembre 2014, Luka Rocco Magnotta a été déclaré coupable d’assassinat par un tribunal canadien. En 2012, le jeune homme avait attiré dans sa chambre Jun Lin, un étudiant qu’il avait tué puis découpé, sous le regard d’une caméra. A la suite de cette condamnation, nous republions cet article mis en ligne en 2012 sur la célébrité étrange qu’avait acquis Magnotta après avoir commis son crime.

Coupable ou non, Luka Rocco Magnotta a gagné: il est devenu célèbre. Le visage du Canadien de 29 ans à l’allure androgyne a fait le tour du monde. La justice canadienne l’accuse du meurtre sordide d’un étudiant chinois à Montréal, à la fin du mois de mai; un des pires crimes de l’histoire du pays. Pourtant, des centaines de fans l’adulent et des admiratrices rêvent de le rencontrer. Confessions de femmes éprises de «Luka».

Alison (nom fictif) a honte de ce qu’elle ressent. Elle pourrait être fan d’un chanteur, d’un sportif ou d’un acteur, mais son obsession à elle, c’est Luka Rocco Magnotta. Cette Canadienne de 29 ans, qui vit en Ontario, n’en a rien dit à son mari, sa famille et ses amis. Tout juste sont-ils au courant qu’elle est très intéressée par l’affaire du «dépeceur de Montréal». Mais pas à ce point…

«A chaque fois que je découvre quelque chose de nouveau à propos de lui, mon obsession augmente encore et encore.»

Alison a tout vu, tout lu à propos de Magnotta. Elle estime lui consacrer 12 heures par jour, à un point tel que cette passion a un impact sur sa productivité au travail.

«A l’origine, c’était seulement de la curiosité mais au fur et à mesure, c’est devenu une véritable obsession. On peut dire que je suis devenue extrêmement attirée par Luka.»

Elle lui adresse même des poèmes sur un blog écrit en anglais.

«Je ne peux détourner le regard de ton visage hypnotisant / Un spécimen unique du genre humain / Mes pensées pour toi font battre mon cœur / Tes yeux sont mystérieux et froids /Tu as l’air si fort et en même temps si doux / Ta beauté pour moi, c’est tout ce qui compte »

Alison ne croit pas être amoureuse de Luka Rocco Magnotta, elle se définit plutôt comme une «supporter»:

« Je ne suis pas fan du crime qu’il est présumé avoir commis mais plutôt de l’image qu’il s’est créée sur le Net.»

Toute sa vie, Luka Rocco Magnotta a essayé en vain de devenir célèbre. Recalé des castings de téléréalité, incapable de décrocher un rôle dans un vrai film, il tente même la chirurgie pour ressembler à James Dean.

Mais rien n’y fait. Il se rabat alors sur le porno, Internet et ses quelque 70 pages Facebook pour donner libre cours à son narcissisme. Il publie des centaines de photos de lui dans des poses de mannequin.

Alison reconnaît que si elle ne le trouvait pas beau, elle n’aurait pas la même obsession.

«Je veux le connaître… mais je ne sais pas encore si je voudrais qu’il se passe autre chose entre nous.»

Magnotta, innocent jusqu’à preuve du contraire, fait face à 5 chefs d’accusation dont celui de meurtre prémédité, outrage à un cadavre, corruption des mœurs (pour avoir posté la vidéo du meurtre sur Internet) et harcèlement criminel envers le Premier ministre canadien (pour avoir adressé au parti conservateur un pied de la victime par la poste).

Des centaines de fans

Alison n’est pas seule dans son cas. Sur un forum de discussion français consacré à la psychologie, une jeune fille de 18 ans écrit:

«Je suis malencontreusement attirée par cet homme depuis le premier jour où l’on m’en a parlé. Je le trouve en quelque sorte parfait sans pour autant concevoir ce qu’il a fait. (…) Je suis et j’étudie son histoire à la lettre chaque jour, par curiosité, par attirance. (…) Mais c’est mal! Je dois passer pour une folle dingue et j’en suis bien consciente. Mais je n’arrive vraiment pas à l’oublier. Je ne sais pas quoi faire… Je vais jusqu’à me renseigner si les visites sont autorisés aux prisonniers à perpétuité. Parce que oui, j’aimerais un jour faire sa rencontre. Voir en face de moi qui est réellement cet homme dont j’ai pourtant essayé de me dégoûter, que ce soit en regardant la vidéo ou en cherchant des horribles commentaires et histoires sur lui. C’est malsain, ignoble et malade de ressentir ça.»

Autre page web consacrée à Magnotta, autre confession. Cette fois de Florentine, 49 ans:

«Ma vie est plate et inintéressante. Je suis frustrée contre les hommes de mon âge (…). Mon obsession pour Luka a commencé quand j’ai vu ses yeux bleus rayonnants et son corps sexy. J’ai commencé à imaginer des choses, à avoir des fantasmes. L’obsession est devenue tellement forte jour après jour que je n’arrive plus à bien dormir.»

Elle parle de ses rêves, elle imagine sa relation avec Magnotta comme celle d’amis proches, «comme Liz Taylor et Michael Jackson». Elle aussi voudrait le rencontrer en prison, le réconforter, le tenir dans ses bras.

La plupart de ces témoignages semblent rationnaliser leur obsession.

«C’est la première fois de ma vie que je ressens ça. Je suis bien consciente que ce n’est pas une obsession normale, reconnaît Alison. Je suis tiraillée entre mon côté rationnel qui me dit d’arrêter de m’intéresser à lui et mon côté obsessif, qui me dit le contraire.»

Plusieurs psychiatres recommandent de ne pas regarder la vidéo du meurtre de l’étudiant chinois Lin Jun, qui circule sur Internet. Pourtant, loin d’être dégoûtée, la créatrice de la page Facebook à la gloire de Magnotta, Destiney Danille St Denis, 21 ans, se vante d’avoir vu la vidéo du crime plus de 20 fois. Sa page rassemble plus de 1.500 fans de Magnotta.

Hybristophilie

 

Ce trouble qui toucherait surtout les femmes a un nom: l’hybristophilie, aussi connue sous le nom de «Syndrome Bonnie et Clyde». Il s’agit d’une fascination, voire d’une excitation sexuelle pour des personnes qui ont commis des crimes, spécialement les crimes violents et cruels.

Pour le psychiatre Louis Bérard, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe Pinel de Montréal, le phénomène n’est pas nouveau.

«Si l’industrie du polar et du cinéma rapporte des millions en mettant en scène si souvent des meurtriers en série, c’est que la fascination des êtres humains pour ce genre de crime sordide est manifestement assez répandue.»

Plusieurs criminels célèbres, particulièrement ceux ayant commis des crimes affreux, ont engendré leur lot d’admirateurs. Un des plus vieux cas connus demeure le tueur en série Français Henri-Désiré Landru, coupable du meurtre de 11 personnes dont 10 femmes. De son incarcération en 1919 jusqu’à son exécution en1922, il aurait reçu plus de 4.000 lettres d’admiratrices dont 800 demandes en mariage. Les assassins américains Charles Manson et Ted Bundy ont eux aussi été inondés de lettres enflammées de femmes qui n’hésitent pas à aller les rencontrer en prison.

Certaines admiratrices vont même jusqu’à épouser ces hommes qu’elle ne connaissent que par échange épistolaire. Le tueur en série américain Richard Ramirez a par exemple épousé une journaliste devenue groupie. L’Allemand Jurgen Bartsch, qui a violé et démembré 4 enfants, a épousé son infirmière en soins psychiatriques. Et c’est sans parler du cas de Monique Fourniret qui ira jusqu’à commettre des crimes avec son mari rencontré grâce à des lettres lors d’un précédent séjour en prison.

Sur Internet, les autographes ou les lettres de tueurs se collectionnent et se vendent. On peut même trouver des morceaux de pierre tombale ou de motte de terre du jardin où le tueur a enterré ses victimes.

 Dans le cas de Magnotta, la chaise du cyber-café de Berlin où il a été arrêté a fait une courte apparition sur eBay avant d’être retirée. Les enchères dépassaient les 1.000 euros. (1416 $ cad)

Pour le psychiatre Louis Bérard, tout est question de maîtrise de ses limites.

«Je pense que ce genre de crimes réveille quelque chose chez les gens, une sorte de fascination pour ceux qui transgressent les limites qu’on nous a appris à ne pas dépasser dans notre éducation. Il faut accepter de faire le deuil de ces choses que la loi ou la moralité nous interdisent de faire.»

Sans surprise, il recommande à toute personne qui serait envahie par ce genre de fascination au point de négliger des aspects plus importants de sa vie, comme sa relation avec ses proches ou son travail, de consulter. C’est justement ce que s’apprête à faire Alison:

«Je veux comprendre pourquoi quelqu’un que je n’ai jamais rencontré peut avoir une emprise si forte sur mes émotions et sur ma vie.»

 

http://www.slate.fr/s

Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession


Je suis étonné que des gens puissent devenir fans d’un tueur ayant fait un crime des plus odieux ou Comme Luka Magnotta qui du jour au lendemain est devenu célèbre pour son meurtre d’une rare violence. C’est un problème qui je pense qu’il est important de consulter quand cette attirance mine la vie d’une personne ainsi que son entourage
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Luka Rocco Magnotta, l’objet de leur obsession

 

Luka Rocco Magnotta, à son arrivée à Montréal, le 18 juin 2012. REUTERS/SPVM –

 

La justice canadienne a beau l’accuser d’un des pires crimes de l’histoire du pays, des centaines de fans l’adulent et des admiratrices rêvent de le rencontrer. Confessions de femmes éprises de «Luka».

Coupable ou non, Luka Rocco Magnotta a gagné: il est devenu célèbre. Le visage du Canadien de 29 ans à l’allure androgyne a fait le tour du monde. La justice canadienne l’accuse du meurtre sordide d’un étudiant chinois à Montréal, à la fin du mois de mai; un des pires crimes de l’histoire du pays. Pourtant, des centaines de fans l’adulent et des admiratrices rêvent de le rencontrer. Confessions de femmes éprises de «Luka».

Alison (nom fictif) a honte de ce qu’elle ressent. Elle pourrait être fan d’un chanteur, d’un sportif ou d’un acteur, mais son obsession à elle, c’est Luka Rocco Magnotta. Cette Canadienne de 29 ans, qui vit en Ontario, n’en a rien dit à son mari, sa famille et ses amis. Tout juste sont-ils au courant qu’elle est très intéressée par l’affaire du «dépeceur de Montréal». Mais pas à ce point…

«A chaque fois que je découvre quelque chose de nouveau à propos de lui, mon obsession augmente encore et encore.»

Alison a tout vu, tout lu à propos de Magnotta. Elle estime lui consacrer 12 heures par jour, à un point tel que cette passion a un impact sur sa productivité au travail.

«A l’origine, c’était seulement de la curiosité mais au fur et à mesure, c’est devenu une véritable obsession. On peut dire que je suis devenue extrêmement attirée par Luka.»

Elle lui adresse même des poèmes sur un blog écrit en anglais.

«Je ne peux détourner le regard de ton visage hypnotisant / Un spécimen unique du genre humain / Mes pensées pour toi font battre mon cœur / Tes yeux sont mystérieux et froids /Tu as l’air si fort et en même temps si doux / Ta beauté pour moi, c’est tout ce qui compte »

Alison ne croit pas être amoureuse de Luka Rocco Magnotta, elle se définit plutôt comme une «supporter»:

« Je ne suis pas fan du crime qu’il est présumé avoir commis mais plutôt de l’image qu’il s’est créée sur le Net.»

Toute sa vie, Luka Rocco Magnotta a essayé en vain de devenir célèbre. Recalé des castings de téléréalité, incapable de décrocher un rôle dans un vrai film, il tente même la chirurgie pour ressembler à James Dean.

Mais rien n’y fait. Il se rabat alors sur le porno, Internet et ses quelque 70 pages Facebook pour donner libre cours à son narcissisme. Il publie des centaines de photos de lui dans des poses de mannequin.

Alison reconnaît que si elle ne le trouvait pas beau, elle n’aurait pas la même obsession.

«Je veux le connaître… mais je ne sais pas encore si je voudrais qu’il se passe autre chose entre nous.»

Magnotta, innocent jusqu’à preuve du contraire, fait face à 5 chefs d’accusation dont celui de meurtre prémédité, outrage à un cadavre, corruption des mœurs (pour avoir posté la vidéo du meurtre sur Internet) et harcèlement criminel envers le Premier ministre canadien (pour avoir adressé au parti conservateur un pied de la victime par la poste).

Des centaines de fans

Alison n’est pas seule dans son cas. Sur un forum de discussion français consacré à la psychologie, une jeune fille de 18 ans écrit:

«Je suis malencontreusement attirée par cet homme depuis le premier jour où l’on m’en a parlé. Je le trouve en quelque sorte parfait sans pour autant concevoir ce qu’il a fait. (…) Je suis et j’étudie son histoire à la lettre chaque jour, par curiosité, par attirance. (…) Mais c’est mal! Je dois passer pour une folle dingue et j’en suis bien consciente. Mais je n’arrive vraiment pas à l’oublier. Je ne sais pas quoi faire… Je vais jusqu’à me renseigner si les visites sont autorisés aux prisonniers à perpétuité. Parce que oui, j’aimerais un jour faire sa rencontre. Voir en face de moi qui est réellement cet homme dont j’ai pourtant essayé de me dégoûter, que ce soit en regardant la vidéo ou en cherchant des horribles commentaires et histoires sur lui. C’est malsain, ignoble et malade de ressentir ça.»

Autre page web consacrée à Magnotta, autre confession. Cette fois de Florentine, 49 ans:

«Ma vie est plate et inintéressante. Je suis frustrée contre les hommes de mon âge (…). Mon obsession pour Luka a commencé quand j’ai vu ses yeux bleus rayonnants et son corps sexy. J’ai commencé à imaginer des choses, à avoir des fantasmes. L’obsession est devenue tellement forte jour après jour que je n’arrive plus à bien dormir.»

Elle parle de ses rêves, elle imagine sa relation avec Magnotta comme celle d’amis proches, «comme Liz Taylor et Michael Jackson». Elle aussi voudrait le rencontrer en prison, le réconforter, le tenir dans ses bras.

La plupart de ces témoignages semblent rationnaliser leur obsession.

«C’est la première fois de ma vie que je ressens ça. Je suis bien consciente que ce n’est pas une obsession normale, reconnaît Alison.Je suis tiraillée entre mon côté rationnel qui me dit d’arrêter de m’intéresser à lui et mon côté obsessif, qui me dit le contraire.»

Plusieurs psychiatres recommandent de ne pas regarder la vidéo du meurtre de l’étudiant chinois Lin Jun, qui circule sur Internet. Pourtant, loin d’être dégoûtée, la créatrice de la page Facebook à la gloire de Magnotta, Destiney Danille St Denis, 21 ans, se vante d’avoir vu la vidéo du crime plus de 20 fois. Sa page rassemble plus de 1.500 fans de Magnotta.

Hybristophilie

Ce trouble qui toucherait surtout les femmes a un nom: l’hybristophilie, aussi connue sous le nom de «Syndrome Bonnie et Clyde». Il s’agit d’une fascination, voire d’une excitation sexuelle pour des personnes qui ont commis des crimes, spécialement les crimes violents et cruels.

Pour le psychiatre Louis Bérard, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe Pinel de Montréal, le phénomène n’est pas nouveau.

«Si l’industrie du polar et du cinéma rapporte des millions en mettant en scène si souvent des meurtriers en série, c’est que la fascination des êtres humains pour ce genre de crime sordide est manifestement assez répandue.»

Plusieurs criminels célèbres, particulièrement ceux ayant commis des crimes affreux, ont engendré leur lot d’admirateurs. Un des plus vieux cas connus demeure le tueur en série Français Henri-Désiré Landru, coupable du meurtre de 11 personnes dont 10 femmes. De son incarcération en 1919 jusqu’à son exécution en1922, il aurait reçu plus de 4.000 lettres d’admiratrices dont 800 demandes en mariage. Les assassins américains Charles Manson et Ted Bundy ont eux aussi été inondés de lettres enflammées de femmes qui n’hésitent pas à aller les rencontrer en prison.

Certaines admiratrices vont même jusqu’à épouser ces hommes qu’elle ne connaissent que par échange épistolaire. Le tueur en série américain Richard Ramirez a par exemple épousé une journaliste devenue groupie. L’Allemand Jurgen Bartsch, qui a violé et démembré 4 enfants, a épousé son infirmière en soins psychiatriques. Et c’est sans parler du cas de Monique Fourniret qui ira jusqu’à commettre des crimes avec son mari rencontré grâce à des lettres lors d’un précédent séjour en prison.

Sur Internet, les autographes ou les lettres de tueurs se collectionnent et se vendent. On peut même trouver des morceaux de pierre tombale ou de motte de terre du jardin où le tueur a enterré ses victimes. Dans le cas de Magnotta, la chaise du cyber-café de Berlin où il a été arrêté a fait une courte apparition sur eBay avant d’être retirée. Les enchères dépassaient les 1.000 euros. (1 400 $)

Pour le psychiatre Louis Bérard, tout est question de maîtrise de ses limites.

«Je pense que ce genre de crimes réveille quelque chose chez les gens, une sorte de fascination pour ceux qui transgressent les limites qu’on nous a appris à ne pas dépasser dans notre éducation. Il faut accepter de faire le deuil de ces choses que la loi ou la moralité nous interdisent de faire.»

Sans surprise, il recommande à toute personne qui serait envahie par ce genre de fascination au point de négliger des aspects plus importants de sa vie, comme sa relation avec ses proches ou son travail, de consulter. C’est justement ce que s’apprête à faire Alison:

«Je veux comprendre pourquoi quelqu’un que je n’ai jamais rencontré peut avoir une emprise si forte sur mes émotions et sur ma vie.»

Thomas Gerbet

http://www.slate.fr

Affaire Magnotta: Mark Marek recherché par la police


La saga de l’affaire Magnotta se poursuit. D’abord, la justice est longue à juger Luka Rocco Magnotta, et que maintenant, l’homme qui avait mis en ligne, en toute connaissance de cause la teneur d’une vidéo, s’est probablement enfui, car la police le recherche avec un mandat d’arrêt
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Affaire Magnotta: Mark Marek recherché par la police

 

La police a fait savoir qu'elle avait émis... (PHOTO POLICE D'EDMONTON, LA PRESSE CANADIENNE)

La police a fait savoir qu’elle avait émis un mandat d’arrestation à l’endroit de Mark Marek pour avoir enfreint ses conditions de remise en liberté.

PHOTO POLICE D’EDMONTON, LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
Edmonton

Les autorités policières d’Edmonton sont à la recherche du propriétaire d’un site internet qui fait face à des accusations en lien avec une macabre vidéo liée au meurtre dont est accusé Luka Rocco Magnotta.

La police a fait savoir qu’elle avait émis un mandat d’arrestation à l’endroit de Mark Marek pour avoir enfreint ses conditions de remise en liberté.

Les autorités policières demandent l’aide de la population pour retracer Marek, qui a été libéré du Edmonton Remand Centre le 25 juillet.

Il fait face à un chef d’accusation de corruption des moeurs, pour avoir prétendument mis en ligne une vidéo de Magnotta tout en sachant qu’elle illustrait un vrai meurtre.

La vidéo montrait, supposément, l’assassinat et le démembrement de Jun Lin, un étudiant d’origine chinoise inscrit à l’Université Concordia à Montréal.

Magnotta a présenté un plaidoyer de non-culpabilité et doit subir son procès en septembre 2014.

Lors de l’audience sur la libération sous cautionnement de Marek, la Couronne s’était opposée à sa remise en liberté, soulignant le fait qu’il n’avait aucune adresse à Edmonton et qu’il avait clairement déclaré à la police qu’il envisageait retourner dans sa Slovaquie natale. Selon la police, Marek vivait dans son véhicule depuis son retour à Edmonton.

Selon la défense, Marek avait planifié rendre visite à sa famille dans le pays d’Europe de l’est en septembre, mais qu’il n’avait nullement l’intention d’échapper à ses problèmes juridiques.

Marek avait déclaré au juge que son passeport avait été saisi.

http://www.lapresse.ca

Un Japonais découpé et transformé en curry


L’histoire ne dit pas s’ils ont manger leur victime, cependant cette fosi-ci le démembrement n’est pas au Canada. Il y a de la folie dans l’air et ce depuis plusieurs années
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Un Japonais découpé et transformé en curry

 

Trois Japonais qui avaient fait griller des morceaux d'homme au barbecue avant... (Photothèque La Presse)

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Agence France-Presse
Tokyo

Trois Japonais qui avaient fait griller des morceaux d’homme au barbecue avant d’en faire un curry, ont été arrêtés, a annoncé jeudi la police japonaise.

Selon un porte-parole de la police interrogé par l’AFP, le trio aurait tué pour une affaire d’argent Kazuyuki Kobayashi à coup de marteau, puis l’ont ensuite démembré, avant de jeter les restes dans une zone montagneuse.

Selon Asahi TV, deux des trois hommes ont avoué les faits qui remontent à 2009.

Tasuku Shimaoka, 34 ans, Keita Yoshida, 30 ans, et Koji Kawamura, 40 ans, ont été arrêtés la semaine dernière, a indiqué le porte-parole policier.

http://www.lapresse.ca

Torse découvert à Niagara Falls La police met fin aux recherches pour trouver des parties du corps


En plus d’être découpé en morceaux, ce crime sera difficile a résoudre faute de scène de crime et des moyens de l’identifier. Une personne manque a l’appel mais qui ? Qui a subit une telle horreur
Nuage

 

Torse découvert à Niagara Falls

La police met fin aux recherches pour trouver des parties du corps

 

 

La police met fin aux recherches pour trouver des parties du corps

Crédit photo : Agence QMI

La police régionale de Niagara a cessé les recherches pour trouver d’autres parties du corps appartenant à la femme dont le torse a été découvert mercredi dans la rivière Niagara.

La police a effectué des recherches dans tout le parc Kingsbride et dans la rivière Niagara, jusqu’aux remous près des chutes.

«Malheureusement, puisque le corps a été retrouvé dans la rivière, il n’y a pas de scène de crime et il n’y a aucune façon à ce point-ci de déterminer où exactement le torse a pu être déposé dans les eaux, a dit le porte-parole de la police des parcs du Niagara, Derek Watson. Les recherches reprendront seulement si d’autres informations utiles pour aider les enquêteurs à ratisser le secteur surviennent.»

Les enquêteurs avaient confirmé vendredi que la femme dont le torse a été retrouvé dans la rivière a été victime d’un homicide, mais que l’affaire n’est pas reliée au meurtre de Guang Hua Liu, une Canadienne d’origine chinoise dont certains membres ont été découverts à Scarborough et Toronto.

Des citoyens ont aperçu le torse, auquel manquaient les bras, les jambes et la tête, flottant dans la rivière, et ont alerté les autorités policières. Selon les premières évaluations, il aurait été immergé dans les eaux depuis une période variant de quatre jours à deux semaines.

Les experts en médecine légale ont pu déterminer que la victime est une femme blanche âgée entre 20 et 40 ans, avec un nombril percé. Elle a également déjà subi au moins une césarienne ainsi qu’une ligature des trompes.

L’inspecteur Jim McCaffery de la Police régionale de Niagara a indiqué qu’une vingtaine de cas de disparition survenus en Ontario sont scrutés par les autorités pour voir s’il n’y aurait pas un lien avec le torse retrouvé. Ces cas ont été soumis à la Police régionale de Niagara par divers services policiers de l’Ontario.

D’autres corps policiers à l’extérieur de la province doivent également être contactés.

http://tvanouvelles.ca

Dans la rivière Niagara Le torse d’une femme a été retrouvé


Mais qu’est ce qui se passe au pays ??? Comment des personnes qui en plus de mourir de façon tragique se retrouvent démembrée ? C’est une nouvelle mode ou quoi ? Jusque ou va cette cruauté ?
Nuage

 

Dans la rivière Niagara Le torse d’une femme a été retrouvé

 

Dans la rivière Niagara - Le torse d'une femme a été retrouvé

La rivière Niagara

Photo Agence QMI / Archives

Agence QMI
30/08/2012 18h26

ST. CATHARINES, Ontario – Le torse d’une femme a été retiré des eaux de la rivière Niagara, mercredi après-midi, vers 14 h.

Les enquêteurs ont confirmé que cette femme a été victime d’un homicide, mais que l’affaire n’est pas reliée au meurtre de Guang Hua Liu, une femme d’origine chinoise dont certains membres ont été retrouvés en Ontario.

Des citoyens ont aperçu le torse, auquel manquaient les bras, les jambes et la tête, flottant dans la rivière, et ont alerté les autorités policières.

Le torse a été envoyé à Hamilton pour une autopsie.

Les enquêteurs et experts en médecine légale ont pu déterminer que la victime est une Blanche d’âge moyen avec un nombril percé. La victime a également déjà subi au moins une césarienne et une ligature des trompes.

http://fr.canoe.ca

Corps démembré à Toronto L’ancien ami de coeur


C’est affreux d’avoir une telle colère envers une personne qui en plus a partager des moments amoureux ensemble .. enfin si c’est cela l’amour, mieux vaut s’en passé. C’est forme de cruauté extrême
Nuage

 

Corps démembré à Toronto : L’ancien ami de coeur accusé

 

Corps démembré à Toronto - L'ancien ami de coeur accusé

Photo: Dave Abel / Agence QMI

Agence QMI

TORONTO – L’ancien ami de coeur de Guang Hua Liu, une femme de 41 ans dont le corps démembré a été retrouvé à Mississauga et Toronto, il y a une dizaine de jours, sera accusé de meurtre, lundi.

En conférence de presse, la police a affirmé que Chunqi Jiang est le principal suspect dans cette affaire.

Guang Hua Liu était une Canadienne d’origine chinoise et mère monoparentale de trois enfants.

Des parties de son corps avaient été retrouvées dans la rivière Credit, dans un parc de Mississauga et près d’un club de golf de l’arrondissement de Scarborough à Toronto.

Guang Hua Liu était propriétaire d’un spa à Scarborough.

Elle a été vue par des amies en après-midi, le vendredi 10 août, à son commerce. Sa disparition a été portée à l’attention de la police de Toronto le samedi 11 août.

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Restes humains: une mère monoparentale identifiée


Plusieurs membres de restes humains ont été découvert dans la région de Toronto. Aujourd’hui, un nom a été relier a ce corps démembré, une jeune mère monoparentale .. mais pour le moment, les enquêteurs ne savent pas en quoi, se résume ce carnage
Nuage

 

Restes humains: une mère monoparentale identifiée

 

La Presse Canadienne

MISSISSAUGA, Ont. – Les autorités ont maintenant identifié les restes humains retrouvés à plusieurs endroits dans la région de Toronto depuis quelques jours.

La Police régionale de Peel a indiqué mardi qu’il s’agit de Guang Hua Liu, âgée de 41 ans, une mère monoparentale de trois enfants résidant à Toronto.

Mme Liu avait été vue pour la dernière fois le 10 août par des amis qui l’avaient quittée devant un établissement thermal dont elle était récemment encore propriétaire, dans l’est de la ville. Elle avait été portée disparue le lendemain.

Le 15 août, son pied droit était trouvé dans la rivière Credit à Mississauga, à environ 45 kilomètres à l’ouest du quartier où elle résidait à Toronto. La tête et les deux mains ont ensuite été trouvés la semaine dernière dans la même rivière Credit.

Puis, au cours de la fin de semaine, des mollets, une cuisse et un bras ont été trouvés dans le quartier torontois de West Highland Creek.

La police dit toujours ignorer les circonstances de la mort. Les enquêteurs qualifient l’affaire d’homicide, et bien qu’ils ne fassent pas mention pour l’instant de suspects, ils disent ne pas croire qu’il y ait d’autres victimes.

«Nous n’avons aucune raison de croire qu’il s’agit d’autre chose qu’un cas isolé, et c’est au coeur de notre enquête jusqu’à maintenant», a dit l’inspecteur George Koekkoek. «Nous sommes confiants en ce moment qu’il n’y a pas de danger ou de menaces à la sécurité publique. Si nous obtenons des informations laissant croire autre chose, nous serons les premiers à le signaler.»

La police avait épluché les signalements de personnes disparues dans les secteurs de Mississauga et Toronto, et pris connaissance du cas de Guang Hua Liu — la police de Toronto avait émis un communiqué le 14 août sur sa disparition.

Les enquêteurs ont effectué plusieurs perquisitions, et ces recherches n’ont pas abouti à la découverte d’autres restes humains, a indiqué M. Koekkoek.

La police a terminé ses recherches dans le secteur de la rivière Credit, et la police de Toronto devait finaliser mardi l’opération dans le quartier de West Highland Creek.

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