Un pas à la fois


C’est probablement cela que j’imagine quand je pense qu’il sera temps de faire le ménage du printemps .. 😉 mais après on est content de l’avoir fait comme tout autre défi, obligation …
Nuage

 

Un pas à la fois

 

C’est parce qu’on imagine simultanément tous les pas qu’on devra faire qu’on se décourage, alors qu’il s’agit de les aligner un à un.

Marcel Jouhandeau

Faiblesse


Quand nous laissons tomber par découragement, nous laissons les problèmes et ou, les autres prendre le dessus. Mieux vaut se remonter les manches et de continuer
Nuage

 

Faiblesse

 

Notre plus grande faiblesse est de céder au découragement. La façon la plus sûre de réussir est toujours d’essayer encore une fois.

Thomas Edison

Les grenouilles…


Devant la difficulté aussi difficile soit-il, nous avons deux choix, soit abandonné, soit combattre. L’abandon mène vers un échec alors que combattre peut mener vers la réussite et ce même si on doit recommencer plusieurs fois
Nuage

 

Les grenouilles…

 

 

Un jour, deux grenouilles tombèrent dans une jatte de crème. Aussitôt, elles s’aperçurent qu’elles s’enfonçaient : impossible de nager ou de flotter longtemps dans cette pâte molle aussi épaisse que des sables mouvants. Au début, les deux grenouilles agitèrent violemment leurs pattes dans la crème pour atteindre le bord de la jatte. En vain, elles ne parvenaient qu’à barboter au même endroit en s’enlisant. Elles avaient de plus en plus de mal à remonter à la surface et à reprendre leur souffle.

L’une d’elles dit tout haut :

« Je n’en peux plus, on ne peut pas se sortir de là. impossible de nager dans cette substance. je vais mourir et je ne vois pas pourquoi je prolongerais cette souffrance. Où est l’intérêt de mourir épuisée par un effort stérile ? »

Ayant dit cela, elle cessa de s’agiter et s’enfonça rapidement et littéralement engloutie par le liquide blanc et épais.

l’autre grenouille, plus persévérante, ou peut-être plus obstinée, se dit

« Rien à faire ! Pas moyen d’avancer là-dedans ! Pourtant, même si la mort est proche, je lutterai jusqu’à mon dernier souffle. je refuse de mourir une seconde même avant que mon heure ait sonné ! »

Elle continua à s’agiter et à barboter toujours au même endroit, sans avancer d’un pouce, pendant des heures et des heures.

Et soudain, à force de trépigner et de battre des cuisses, de s’agiter et de patauger, la crème se transforma en beurre ! Surprise, la grenouille fit un bond et, patinant, arriva au bord de la jatte. De là, elle rentra chez elle en croassant joyeusement.

Jorge Bucay

Le bénévole


Le bénévolat est-il appelé a disparaitre avec les générations futures ? Imaginé sans bénévoles comment d’activités dans divers domaines seraient en périls, comment des gens seront isolés en l’absence de ces gens dévoués
Nuage

Le bénévole

(Espèce menacée, à protéger…)

Le bénévole (activus benevolus) est un mammifère que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec des congénères: les bénévoles se rassemblent à un signe mystérieux appelé: " convocation "- " appel ".

On les rencontre aussi en petits groupes, dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le cheveu en bataille, le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler un budget. Le téléphone, l’ordinateur sont des appareils beaucoup utilisés par le bénévole

L’ennemi héréditaire du bénévole est le " yaqua " (nom populaire) dont les origines n’ont pu être à ce jour déterminées; le " yaqua " est aussi un mammifère bipède mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots : " Y a qu’à " ; ce qui explique son nom.

Le " yaqua ", bien abrité dans la cité anonyme, attend; il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez lui une maladie très grave, le " découragement ".

Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont visibles très rapidement: absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus vif qu’exercent sur le sujet atteint un bon fauteuil et la télévision.

Les bénévoles, décimés par le découragement, risquent de disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos où, comme tous ces malheureux animaux enfermés,
ils n’arriveront plus à se reproduire.

Les " yaqua " avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper leur ennemi, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.

Texte trouvé dans un bulletin municipal alsacien.