Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents


Quand nous avons une histoire médicale, et qu’on veut prendre des médicaments en vente libre, il est toujours mieux d’en parler avec son pharmacien.
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Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

(Montréal) Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE

La pseudoéphédrine et la phenyléphrine prises par voie orale sont notamment problématiques.

« Si on voit “rhume”, “grippe” ou “sinus” sur les emballages, on vérifie la liste des ingrédients, a expliqué le pharmacien Pierre-Marc Gervais, qui est chargé de cours à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Si on retrouve de la pseudoéphédrine et la phenyléphrine, ce sont des décongestionnants et c’est à éviter chez les gens qui souffrent de haute tension. »

La phenyléphrine contenue dans certains vaporisateurs nasaux est en revanche acceptable.

Les décongestionnants soulagent la congestion nasale en rétrécissant les vaisseaux sanguins et l’enflure dans le nez. Ils pourront aussi affecter d’autres vaisseaux sanguins, ce qui pourrait gonfler la pression artérielle.

La situation est un peu différente pour les hypertendus qui prennent de la médication à cette fin.

« Les gens dont la tension est bien contrôlée, on va la suivre de façon un peu plus rapprochée s’ils doivent prendre ces médicaments-là, a dit M. Gervais. On va suivre la tension dans les jours qui suivent le début du médicament pour s’assurer qu’elle ne monte pas au-dessus des niveaux de base. Ce ne sont pas tous les hypertendus chez qui la pression va augmenter avec la prise de ces médicaments-là, mais il faut faire attention.

« Mais idéalement on évite les décongestionnants qu’on doit prendre par la bouche. Il y a d’autres solutions qui sont aussi efficaces. »

En cas de congestion nasale importante, les décongestionnants à vaporiser sont efficaces et ne risquent pas d’augmenter la pression artérielle. Il est aussi recommandé d’irriguer le nez avec une solution saline et de vérifier le taux d’humidité à la maison.

« La base, quand on a le rhume, c’est vraiment l’hydratation, a dit M. Gervais. Il faut boire du liquide, idéalement de l’eau, en quantité suffisante. L’hydratation du corps va aider à rendre les sécrétions plus fluides, ça c’est la base. Ce sont tous ces trucs qui n’impliquent pas de médicaments et qui sont très efficaces. »

M. Gervais rappelle en terminant aux hypertendus de se méfier des médicaments qui contiennent de l’ibuprofène.

« Le Tylenol, l’acétaminophène, il n’y a pas de problème, mais l’Advil avec certaines combinaisons d’antihypertenseurs, ça pourrait être problématique », a-t-il dit.

Tout patient qui prend de la médication devrait consulter son pharmacien avant d’entreprendre un nouveau traitement, a conclu M. Gervais.

https://www.lapresse.ca/

Quand le spray nasal devient une drogue


On ne parle pas ici des sprays d’eau salée, mais des sprays qui sont conçu comme décongestionnant. Adolescente, je l’ai utilisée avec succès, mais après en avoir parlé à mon père, lui, il a exagéré a du arrêter et a connu une petite période de désagrément. Comme tout médicament, il est important de lire les indications.
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Quand le spray nasal devient une drogue

 

© DR..

Charlotte Costenoble

Une réalité pour de nombreuses personnes.

Avoir le nez bouché est si désagréable qu’on s’oriente rapidement vers un spray (ou gouttes) décongestionnant. Une pulvérisation et déjà la sensation de confort s’installe, on respire enfin! Il suffit que le rhume persiste un peu plus longtemps que d’habitude et, sans s’en rendre vraiment compte, on dépasse la limite. On continue à employer ce spray miraculeux qui ne fait, finalement, que soulager un symptôme. L’usage de ces sprays décongestionnants est limité dans le temps. Classiquement, la posologie est de 2 à 3 pulvérisations par jour, maximum une semaine d’utilisation.

Rhinite médicamenteuse

La dépendance aux sprays décongestionnants pour le nez porte un nom: la rhinite médicamenteuse. Le mécanisme de cette pathologie est simple. En cas d’usage prolongé des sprays décongestionnants, la muqueuse nasale s’altère. L’inflammation, le gonflement de la muqueuse et la diminution des fonctions essentielles (mouvements ciliaires et sécrétion de mucus) s’installent rapidement. Le nez se bouche à cause de l’usage excessif du produit. Si on arrête le traitement d’un coup, après une utilisation prolongée, un effet « rebond » apparaît. Les vaisseaux sanguins se dilatent donnant la sensation d’un nez bouché… le nez « en redemande ».

Enfin, un effet de « tolérance » s’installe: il est nécessaire d’augmenter les doses du produit pour obtenir un effet équivalent, c’est l’accoutumance. Un cercle vicieux se crée et il est très difficile d’en sortir! Mieux vaut donc prévenir que guérir. Respecter scrupuleusement la limite d’utilisation de ces produits est donc une recommandation à suivre à la lettre.

L’accoutumance n’est pas le seul effet secondaire

En plus de cet effet néfaste, l’usage prolongé des décongestionnants peut avoir d’importants retentissements sur la santé: hypertension, troubles du rythme cardiaque, convulsions, agitation,… Ces médicaments, bien qu’ayant un effet plutôt local, passent inévitablement dans le sang (via les vaisseaux sanguins de la muqueuse nasale). Une raison de plus de bien observer la posologie de ces médicaments.

Comment venir à bout de la dépendance?

Tout dépend de quand date la dépendance. Si vous avez exagéré avec les gouttes ou le spray et que ça dure depuis quelques semaines, arrêtez tout de suite d’employer ces médicaments. Il faudra sans doute deux à trois jours d’adaptation pendant lesquels votre nez sera bouché mais la situation redeviendra rapidement normale. Les sprays d’eau de mer peuvent vous aider à passer le cap et à débarrasser vos narines des mucosités résiduelles. Si par contre, votre dépendance dure depuis quelques années, parlez-en à votre médecin traitant. Il établira avec vous un « plan d’attaque » pour vous permettre de tenir le coup et de vous en débarrasser définitivement.

https://www.7sur7.be/

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »


Les grippes et rhumes peuvent s’attraper en tout temps, mais certaines période de l’années ces désagréments sont plus propices. Et quel horreur quand tout semble être bouché .. Avant d’aller chez le médecin espérant une solution miracle .. certains remède maison peuvent aider a rendre le rhume, la sinusite plus tolérable en attendant que le mal passe
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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dre Johanne Blais

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! » Dixit une de mes patientes ce matin qui insistait pour avoir des antibiotiques.

Dans plus des 2/3 des cas, la sinusite n’est pas causée par des bactéries. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité.

La sinusite, appelée aussi rhinosinusite, est une inflammation de la muqueuse des sinus. Cette inflammation est causée soit par une infection virale ou bactérienne, ou encore par des allergies, la présence de polypes nasaux, une déviation de la paroi nasale, etc.

Très fréquente, la sinusite aiguë dure au maximum quatre semaines et fait habituellement suite à un rhume (virus). Si les symptômes persistent au-delà de trois mois, on parle alors de sinusite chronique.

Les symptômes les plus fréquents sont : congestion nasale, écoulements blanchâtres ou verdâtres, douleurs et sensation de pression sur le front et les joues et autour des yeux causées par l’accumulation de mucus à l’intérieur des sinus. À cela peuvent s’ajouter des douleurs aux dents, une toux grasse avec sensation de sécrétions en arrière-gorge, voix nasillarde, maux de tête et fièvre légère.

Le but des traitements est de diminuer les symptômes. Je suggère toujours à mes patients de commencer avec des remèdes maison qui peuvent être fort efficaces :

Faites bouillir de l’eau et ajoutez-y une cuillerée à café d’onguent de type Vicks VapoRub ou d’huiles d’eucalyptus ou de menthe. Inhalez lentement la vapeur pendant environ 10 minutes. Ceci permet de liquéfier les sécrétions et de diminuer la sensation de pression.

Irriguez vos sinus avec une solution saline (solution maison, Salinex®, Hydrasense®) au moins trois fois par jour.

Buvez beaucoup d’eau et vérifiez le taux d’humidité dans la maison. Utilisez un humidificateur au besoin, dans le but d’atteindre un taux de 40 à 50 %.

Du côté médicamenteux, l’utilisation d’analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) peut diminuer la douleur. Soyez prudents avec les décongestionnants (Ex. : Dristan®, Otrivin®), car au-delà de trois jours, ils peuvent créer une congestion nasale de rebond.

Quant aux antibiotiques, moins de 30 % des gens avec des sinusites en auront besoin.

http://blogues.radio-canada.ca

Dépasser la dose à répétition est dangereux


Les surdoses d’acétaminophène sont plus fréquente que l’on pense car souvent on oubli qu’il peut avoir de l’acétaminophène dans d’autres médicaments que l’on prend pour le rhume et la toux
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Dépasser la dose à répétition est dangereux

 

© Joe Raedle / Getty Images / Archives

Agence QMI

 

Royaume-Uni – Dépasser à répétition la dose d’acétaminophène recommandée peut causer une surdose fatale, selon des chercheurs de l’Université d’Édimbourg, en Écosse.

Selon les scientifiques, le danger est d’autant plus grand qu’une surdose peut être difficile à diagnostiquer. En effet, une analyse permet d’évaluer la concentration d’acétaminophène dans le sang du patient. Mais en cas de surdose à répétition, la concentration dans le sang peut être faible alors même que les risques d’insuffisance hépatique et de décès causés par cette dose excessive sont élevés

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données de 663 personnes hospitalisées à la suite d’une surdose d’acétaminophène. La dose recommandée est de 4g par jour, soit huit comprimés de 500mg chacun.

En janvier dernier, Santé Canada avait déjà émis un avertissement à ce sujet, rappelant les risques liés à la surdose d’acétaminophène, notamment en ce qui concerne des dommages hépatiques très graves pouvant mener au décès du patient.

Santé Canada a rappelé que la dose maximale peut être dépassée si l’on prend plusieurs produits en même temps, comme des décongestionnants, des médicaments contre la toux et le rhume, et des analgésiques.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

http://sante.canoe.com

Rhume et grippe : le bon médicament


Les virus des temps froids ont déjà fait entre nous des victimes, il n’y a pas si longtemps nous avions presque tous le rhume, toux, mal de gorge. Notre première réaction est bien sur, se trouver un quelconque médicament pour trouver un semblant de confort. Alors ont fait le tour des produits vendus a la pharmacie. Mais c’est médicaments peuvent avoir des contre-indications donc, il est nécessaire dans plusieurs cas d’en parler avec un professionnelle .. et dans le fond, il n’y a que le temps qui est la solution et peut-être aussi, une eau saline pour le nez, et un bon bouillon de poulet ..
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Rhume et grippe : le bon médicament

Rhume et grippe : le bon médicament© Shutterstock

Diane Lamarre | Pharmacienne, présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec

Mi-novembre et déjà, un de vos enfants ou un collègue de travail a un rhume. Le rhume et la grippe sont tous deux des infections virales, mais leurs manifestations présentent des différences.

Les symptômes du rhume apparaissent en général après une incubation de 1 à 3 jours, alors si vous cherchez le coupable qui vous a contaminé, il faut regarder qui vous avez côtoyé à ce moment-là. On compte plus de 200 sortes de virus différents qui peuvent causer un rhume, certains attaquent plus le nez, d’autres les bronches.

Le rhume cause rarement une fièvre élevée. Il se manifeste généralement par un mal de gorge au départ, suivi d’un écoulement nasal et d’une congestion nasale. Une toux de légère à modérée est souvent présente par la suite. Le tout se résorbe en général en moins de sept jours.

La grippe a un début soudain, en quelques heures. Elle est associée à des symptômes plus graves. En plus d’attaquer les voies respiratoires, elle cause plus fréquemment des maux de tête, une fièvre souvent élevée qui peut durer trois à quatre jours, des frissons, des douleurs musculaires, des courbatures et une sensation de malaise général. Souvent les gens ont l’impression d’être«passés sous un rouleau compresseur».La toux est fréquente. La grippe dure en général 7 à 10 jours. Sa principale complication est la pneumonie.

Décongestionnants

Ce sont la pseudoéphédrine et la phényléphrine que vous pourrez retracer sur l’étiquette des médicaments. Elles agissent en causant une vasoconstriction, c’est-à-dire un rétrécissement des vaisseaux sanguins, ce qui diminue l’enflure à l’intérieur du nez, permettant à l’air de mieux passer. Cependant, cet effet ne touche pas seulement le nez, mais bien tout le corps. Si les vaisseaux rétrécissent, la pression monte, car la même quantité de sang passe dans des tuyaux plus petits. Il y a donc des risques de haute pression. Ces médicaments accélèrent aussi le rythme du coeur et peuvent causer des arythmies. Certains joueurs de hockey qui les utilisaient pour leur effet stimulant l’ont appris à leurs dépens. D’autres personnes présentant certains problèmes de glande thyroïde ou de glaucome sont aussi à risque d’effets indésirables avec les décongestionnants. Les décongestionnants en solution nasale agissent rapidement, mais ils causent une congestion rebond s’ils sont utilisés plus de trois à cinq jours consécutifs.

Les antihistaminiques

La chlorphéniramine et la phéniramine, par exemple, sont présentes dans les associations de médicaments. On les ajoute dans les formules « pour la nuit »,pour essayer de « neutraliser » l’effet stimulant des décongestionnants qui peuvent empêcher de dormir. On ne peut prédire que l’effet des deux médicaments sur le sommeil s’annulera vraiment. Ils n’ont aucun effet sur les symptômes du rhume comme tel. Ils peuvent causer la bouche sèche, de la somnolence le lendemain matin et des problèmes aux hommes qui présentent une hypertrophie bénigne de la prostate.

Antitussifs

Le principal médicament utilisé est le dextrométorphan. Plusieurs des médicaments qui en contiennent portent un nom commercial avec le suffixe «DM»,D pour «Dextro» et M pour «métorphan». On l’utilise contre les quintes detoux sèche. On a identifié des interactions entre le DM et certains antidépresseurs ou certains médicaments contre la maladie de Parkinson, par exemple. Vérifiez toujours avec votre pharmacien.

Expectorants

Le principal expectorant utilisé est la guafénésine. En principe, un expectorant devrait aider à éliminer les sécrétions, mais l’effet démontré est modeste lors des études.

Pastilles

Les pastilles commercialisées sont soit lubrifiantes pour la gorge, soit anesthésiques pour engourdir la douleur au niveau de la gorge. Si vous utilisez des pastilles anesthésiques, elles engourdissent votre gorge. Il faut éviter de boire et de manger au moins 30 minutes après pour éviter de vous brûler ou de vous étouffer.

Les «tout-en-un»

Ils ont l’air bien pratiques, mais ils contiennent plusieurs médicaments dont on n’a pas nécessairement besoin. Pourquoi prendre un antitussif quand on a seulement le nez qui coule et pourquoi prendre un décongestionnant quand on a seulement mal à la gorge ? On s’expose alors aux effets indésirables des médicaments sans en retirer les bénéfices possibles.

http://fr.canoe.ca