Des manifestants dénoncent la remise d’un doctorat honorifique à David Suzuki


Il faut croire que David Suzuki est un homme qui dérange pour son implication à la protection de l’environnement. Il mérite son doctorat honorifique quoi qu’en disent l’industrie pétrolière et autres
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Des manifestants dénoncent la remise d’un doctorat honorifique à David Suzuki

 

Une demi-douzaine d'hommes brandissent des pancartes avec des slogans qui supportent l'industrie pétrolière albertaine.

Les manifestants s’opposent aux positions de David Suzuki contre l’industrie pétrolière. Photo : Radio-Canada/Axel Tardieu

    L’Université de l’Alberta a remis une distinction honorifique à David Suzuki sur fond de tensions. Une trentaine de manifestants propipeline attendaient l’arrivée du scientifique et activiste environnementaliste aux portes de l’Université.

    L’établissement récompense le scientifique en reconnaissance de « l’ampleur de ses réalisations et de son leadership en tant qu’éducateur public en sciences ».

    Il s’agit du 30e doctorat honorifique que reçoit l’homme de 82 ans. La distinction lui a été remise par l’Université de Calgary en 1986.

    Un prix qui divise

    M. Suzuki prend la parole régulièrement pour dénoncer l’industrie pétrolière, ce qui en dérange certains en Alberta.

    Le groupe Rally 4 Resources, par exemple, qualifie la reconnaissance de M. Suzuki d’« insulte » envers l’Université, ses anciens élèves et « l’industrie la plus importante de la province ».

    Fraser Forbes, doyen de la faculté de génie, considère quant à lui que cette remise a engendré la « pire crise » que l’Université ait connue depuis plus de 30 ans en divisant la communauté universitaire.

    M. Forbes avait déjà pris position contre cette décision de l’Université en avril.

    Un cabinet d’avocats de l’Alberta, également opposé à cette décision de l’Université de l’Alberta, annule sa décision de lui donner 100 000 $ sur cinq ans pour soutenir sa faculté de droit.

    L’université se défend

    L’Université de l’Alberta soutient qu’un diplôme honorifique ne signifie pas nécessairement qu’elle est d’accord avec les prises de position de la personne récompensée, mais qu’elle reconnaît les contributions et l’ensemble de la carrière de cette dernière.

Nous resterons fidèles à notre décision parce que la réputation de notre université repose sur ses principes fondateurs d’intégrité, de liberté d’enquête et d’indépendance David Turpin, président de l’Université de l’Alberta

Le discours de David Suzuki

Le principal intéressé a livré un discours à l’auditorium Jubilee devant les doyens de l’Université de l’Alberta et ses plus récents diplômés.

Il a plaidé pour la protection de l’environnement et une prise de conscience collective des conséquences de l’action humaine sur la santé de la Terre.

L’économie, la politique, les entreprises et la Bourse ne sont pas des forces de la nature. Nous les avons inventées, et ce sont les seules choses sur lesquelles nous avons un contrôle. David Suzuki, scientifique et activiste

Son allocution s’est conclue par une ovation.

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Ni Dieu ni la nature: nous sommes les seuls coupables


Ce que nous voyons depuis quelques années des catastrophes naturelles, enfin pas si naturelles que cela, tout le chamboulement de l’environnement a une seule cause : l’être humain. Il ne sert a rien de rejeter la faute autre qu’à l’humain,. On a tout changer les règles, on aime mieux protéger l’économie que l’environnement, alors que sans cet environnement, il n’y a pas d’économie d’un pays qui tienne. On peut s’en rendre compte avec les dommages que coûtent les changements climatiques
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Ni Dieu ni la nature: nous sommes les seuls coupables

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RENEAU FRIGON


David Suzuki
 Scientifique et auteur, co-fondateur de la Fondation David Suzuki

Nous devons assumer notre responsabilité et agir de toute urgence, puisque la situation le réclame

Nous qualifions souvent d’« acte de Dieu » ou de « catastrophes naturelles » les événements indépendants de notre volonté. Mais, qu’y a-t-il de « naturel » dans les catastrophes d’origine climatique d’aujourd’hui ? Les scientifiques désignent sous le nom d’Anthropocène l’après-révolution industrielle, une période pendant laquelle notre espèce est devenue à l’échelle géologique le principal facteur d’altération biologique, physique et chimique de notre planète. Poussée par des technologies alimentées aux énergies fossiles, la croissance rapide de la population, l’accélération constante de la consommation et une forte pression sur l’économie mondiale, notre espèce est responsable des conséquences catastrophiques actuelles.

Nous savons que le poids de l’eau retenue par les grands barrages et que l’injection souterraine d’eau pressurisée dans le processus de fractionnement provoquent des tremblements de terre. L’élimination de grandes étendues de forêt, le drainage des terres humides, le pompage excessif de l’eau par l’agriculture industrielle, la pollution des écosystèmes marins et des eaux douces avec du nitrogène, des plastiques et des pesticides des terres agricoles et des villes, l’expansion des zones urbaines et le recours à des modes de pêche non écologiques comme les filets dérivants et le chalutage sont autant de facteurs qui, combinés, contribuent à l’extinction d’espèces à une échelle jamais observée depuis la méga-extinction des dinosaures il y 65 millions d’années.

Pourtant, nous tenons des propos qui nous déresponsabilisent. Il n’y a pas si longtemps, on qualifiait le loup, le phoque et le requin pèlerin de véritables « pestes » ou de « prédateurs », des nuisances dont l’élimination donnait droit à des primes. Les insectes sont les animaux les plus nombreux, variés et importants de nos écosystèmes. Pourtant, tous sont affectés par les insecticides que l’on utilise pour éliminer le petit nombre d’entre eux qui s’attaquent aux cultures commerciales. Parmi les pires classes de pesticides, on retrouve les néonicotinoïdes, des neurotoxines auxquelles sont particulièrement sensibles les abeilles, d’importants pollinisateurs. On qualifie les forêts anciennes de « sauvages » ou de « dégradées », mais de « normales » ces plantations qui les ont remplacées après des coupes à blanc.

La forêt ombrophile tempérée qui s’étend de l’Alaska au nord de la Californie, entre l’océan Pacifique et la chaîne côtière, constitue l’un des écosystèmes les plus rares sur Terre. Or, ses immenses arbres ont été décimés : aux États-Unis, il n’en reste que dix pour cent. Les environnementalistes qui réclamaient la protection de ce qui restait ont été accusés d’être « insatiables ».

Les véritables ennemis, les radicaux et les écoterroristes sont ceux qui détruisent les forêts, les bassins hydrographiques et l’atmosphère sans se soucier des conséquences écologiques.

Glen Clark, l’ancien premier ministre de la Colombie-Britannique, a déjà qualifié des environnementalistes comme moi « d’ennemis de la CB ». Joe Oliver, l’ancien ministre fédéral des Finances nous a collé l’étiquette de « radicaux financés par l’étranger » ; d’autres nous ont appelés « écoterroristes ». Les véritables ennemis, les radicaux et les écoterroristes sont ceux qui détruisent les forêts, les bassins hydrographiques et l’atmosphère sans se soucier des conséquences écologiques.

Christy Clark, la première ministre de la Colombie-Britannique défaite en 2017, a traité de « forces négatives » les opposants aux oléoducs et aux centrales au gaz naturel liquéfié. Comme nous luttons pour protéger ce qu’il nous faut tous pour survivre, on devrait plutôt nous appeler les « forces positives » qui disent « oui » à l’énergie renouvelable dans un monde propre et prospère.

Nous semblons avoir oublié que le mot « économie », comme « écologie », vient du grec « oikos », qui veut dire « domaine » ou « foyer ».

En raison de leur capacité à trouver des moyens d’exploiter ce qui les entoure, les humains ne se sont pas confinés à un seul habitat ou écosystème. Ils ont pu habiter partout, dans les déserts, dans l’Arctique, dans la jungle, les terres humides et les montagnes. Les écologistes recherchent les principes, les règles et les lois qui permettent aux espèces de s’épanouir de façon durable. Les économistes se chargent de « gérer » notre activité au sein de la biosphère, notre domaine.

L’ancien premier ministre Stephen Harper a décrété qu’il était impossible d’agir en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour prévenir les changements climatiques parce que cela mettrait notre économie en péril. Pour des gens de son acabit, l’économie est plus importante que l’air qui conditionne la météo et le climat, et qui nous permet de vivre. En même temps, des « conservateurs fiscaux » s’élèvent contre une mesure financière efficace contre les changements climatiques : la tarification du carbone. Ceux-ci font fi de l’exemple de la Suède qui a imposé une taxe sur le carbone de 35 $ la tonne en 1991. En 2012, le pays avait fait progresser son économie de 60 pour cent, tout en réduisant ses émissions de 25 pour cent. En 2014, cette taxe est passée à plus de 160 $.

Nous savons que les changements climatiques sont causés principalement par notre utilisation des énergies fossiles. Ce faisant, nous influençons la fréquence et l’intensité des catastrophes : feux de forêt immenses (Kelowna, Fort McMurray), inondations (Calgary, Toronto), ouragans (Katrina, Sandy), sécheresses (Californie, Alberta) et fonte des glaciers et de la calotte glaciaire. Il n’y a plus rien de « naturel » dans ces désastres. Nous devons reconnaître l’empreinte humaine. Si nous sommes la cause de ces problèmes, nous devons cesser de pointer du doigt la « nature » ou « Dieu ». Nous devons assumer notre responsabilité et agir de toute urgence, puisque la situation le réclame.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Appel à inscrire le droit à l’environnement dans la Constitution canadienne


David Suzuki a veut sans doute prévenir les soubresauts de la politique qui risque de détruire tout ce qui a été fait pour l’environnement pendant des années comme il risque de se produire aux États-Unis avec bientôt Donald Trump à la tête du pays
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Appel à inscrire le droit à l’environnement dans la Constitution canadienne

 

«Avec toutes les longues batailles que j'ai menées,... (PHOTO Chris Young, LA PRESSE CANADIENNE)

«Avec toutes les longues batailles que j’ai menées, il est clair qu’il faut changer de manière de percevoir le monde», a déclaré à l’AFP David Suzuki qui a fêté en mars son 80e anniversaire.

PHOTO CHRIS YOUNG, LA PRESSE CANADIENNE

Agence France-Presse

Le scientifique David Suzuki, pilier du mouvement écologiste canadien, a lancé mercredi une campagne pour inscrire dans la Constitution le droit à un environnement sain, appelant tout un chacun à devenir un «écoguerrier» pour sauver le climat.

Ce généticien et animateur de télévision estime qu’en protégeant ce droit dans les textes constitutionnels, tels que la «Charte des droits et libertés» au Canada, chaque pays serait à l’abri des soubresauts liés aux alternances politiques.

«Avec toutes les longues batailles que j’ai menées, il est clair qu’il faut changer de manière de percevoir le monde», a déclaré à l’AFP David Suzuki qui a fêté en mars son 80e anniversaire.

«On pensait en avoir fini avec plusieurs combats, il y a 30-35 ans: contre la construction de barrages, contre les forages pétroliers dans des endroits inappropriés, contre la navigation de superpétroliers le long des côtes de Colombie-Britannique. Mais maintenant, on doit mener à nouveau ces mêmes batailles. On ne peut pas continuer comme ça!», a-t-il ajouté.

Ce besoin de protéger constitutionnellement le droit à «un environnement sain, à un air pur» a été illustré la semaine dernière par «le changement monumental, le séisme, aux États-Unis avec l’élection de Donald Trump qui pourrait entraîner le renversement de décennies de législation», juge M. Suzuki, dont la fondation éponyme est une des plus importantes au Canada.

Il a d’ailleurs exhorté les Américains actuellement tentés de se réfugier au Canada, pour échapper à la présidence Trump, de ne pas le faire, mais plutôt de

 «se bouger encore plus pour leur démocratie (et) éviter de se retrouver dans le trou à rats dans lequel M. Trump souhaite les pousser».

La protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique requièrent donc «quelque chose qui va plus en profondeur que les fluctuations politiques, il faut que ce soit inscrit dans la Constitution», a-t-il insisté.

Record de chaleur

Les débats constitutionnels sont un sujet tabou au Canada où le texte fondamental a été rapatrié en 1982 du Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, pour être ratifié par toutes les provinces, à l’exception du Québec, alors dirigé par les indépendantistes. Depuis, la Constitution n’a jamais été amendée, tant le sujet est brûlant.

À propos du premier ministre canadien Justin Trudeau, au pouvoir depuis un an, M. Suzuki a salué sa volonté affichée à Paris, lors de la COP21, de limiter le réchauffement de la planète à 2°C, voire à 1,5°C, tout en s’interrogeant sur les moyens mis en oeuvre par son gouvernement libéral.

De nouveaux oléoducs devraient être mis en chantier prochainement au Canada, après l’aval du gouvernement, mais «si on est sérieux sur l’accord de Paris, il faut en finir très, très rapidement avec les énergies fossiles. Et si vous construisez un oléoduc, il faut l’utiliser pendant 30 à 35 ans pour amortir son coût, alors qu’on devra être sorti des hydrocarbures bien avant cela», a remarqué David Suzuki.

L’objectif de 2°C, voire de 1,5°C, est inscrit dans l’accord de Paris, mais au rythme actuel des émissions il sera atteint dès 2030. Et largement dépassé ensuite, selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Lundi, cet organisme avait d’ailleurs averti que 2016 devrait battre un nouveau record de chaleur avec une température planétaire moyenne supérieure d’environ 1,2°C au niveau de l’ère préindustrielle.

Les jeunes générations et leurs enfants «n’ont pas le choix, votre futur est en jeu, vous allez devoir vous battre comme des fous», a lancé David Suzuki.

«Vous devez être des écoguerriers au nom de vos enfants dont l’avenir est complètement en jeu en ce moment», a-t-il conclu.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 21 solutions pour verdir votre quotidien et protéger la planète


On ne peut pas changer le monde, mais nous pouvons changer notre bout d’espace a nous. Si chacun faisait un effort en temps que particulier, nous pourrions faire de grandes choses pour la planète
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21 solutions pour verdir votre quotidien et protéger la planète

 

Cet article a initialement été publié sur le webzine Mode de vie & compagnie de la Fondation David Suzuki.

À l’aube de la COP21, la plus importante conférence mondiale sur le climat de notre histoire, Mode de vie & compagnie vous propose 21 solutions simples et efficaces pour réduire votre empreinte carbone, protéger la planète et améliorer votre qualité de vie!

En transit

1. Marchez, faites du vélo, de la trottinette ou de la planche à roulettes. Vous contribuerez à réduire les émissions de gaz à effet de serre… et retrouverez la forme!

2. Sensibilisez votre famille, vos amis et vos collègues à l’importance de prendre les transports en commun pour le bien de l’environnement… et pour sauver des sous!

3. Faites du covoiturage. Une étude révèle que si vous covoiturez sur un trajet de 20 km par jour avec trois de vos voisins, vous réduirez vos émissions de CO2 de 75 % tout en économisant chacun plus de 360 $ d’essence par année.

4. Réduisez la distance de vos déplacements quotidiens en choisissant un logement à moins de 30 minutes à pied, à bicyclette ou en transport en commun de votre travail et en magasinant près de chez vous… pour sauver du temps et la planète!

5. Pour votre prochain achat de voiture, choisissez une voiture à haut rendement énergétique. Les voitures offrant le meilleur rendement demeurent les véhicules électriques et les hybrides qui fonctionnent à la fois à l’électricité et à l’essence.

À la maison

6. Vérifiez les fuites d’air le long de vos murs, fenêtres et portes, et colmatez-les. Elles totalisent jusqu’à 40 % des pertes de chaleur de votre demeure.

7. Isolez tout et bien : le toit, les planchers, les murs et le sous-sol. Bonus : en plus d’économiser de l’énergie, vous serez plus au frais durant les mois chauds et plus au chaud durant la saison froide.

8. Évitez la consommation fantôme en débranchant les appareils électroniques lorsque vous ne les utilisez pas et réunissez tous les appareils qui nécessitent d’être rechargé sur un même bloc d’alimentation.

9. Remplacez vos ampoules à incandescence par des ampoules fluorescentes compactes; elles sont plus durables et vous sauveront de l’argent à long terme.

10. Si vous achetez une maison, confirmez que celle-ci adhère à la norme R-2000, elle utilisera le tiers de l’énergie consommée par une construction ordinaire.

11. Optez toujours pour des appareils ménagers «EnergyStar», plus efficaces que leurs ancêtres.

12. Demandez à votre fournisseur d’électricité de changer votre abonnement pour un approvisionnement en électricité propre et renouvelable, comme celle provenant des parcs éoliens. S’il n’offre pas encore cette possibilité, demandez-lui de l’offrir ou magasinez un nouveau fournisseur écolo!

Dans la cuisine

13. Choisissez des aliments situés au bas de la chaîne alimentaire : mangez des repas sans viande au moins un jour par semaine.

14. Lisez les étiquettes. Les produits locaux et biologiques demeurent toujours le choix par excellence; sinon, optez pour des produits locaux.

15. Évitez les aliments transformés et emballés. Dites aux commerçants et aux fabricants de biens que vous souhaitez obtenir des produits ayant peu d’emballage.

16. Réduisez vos déchets. Évitez d’envoyer les déchets de cuisine et de jardin dans les dépotoirs en pratiquant le compostage et le recyclage du papier, du plastique, du métal et du verre.

Au quotidien

17. Amorcez le changement dans votre communauté. Invitez vos voisins et amis à vous épauler pour mettre en place les changements que vous aimeriez voir se produire dans votre entourage.

18. Contactez les médias. Écrivez une lettre à l’éditeur, un article éditorial (sur un enjeu d’actualité), téléphonez à une tribune de la radio ou de la télévision. Si vous organisez un événement spécial dans votre communauté, informez les médias régionaux et faites-leur savoir qu’ils peuvent vous rencontrer pour un entretien. Pensez également aux médias alternatifs (les bulletins de clubs, les publications syndicales, ou les cahiers culturels).

19. Signez régulièrement les pétitions qui circulent dans vos réseaux et qui demandent aux différents paliers de gouvernement de protéger notre climat, comme celui-ci (de la Fondation David Suzuki).

20. Faites connaître vos préoccupations aux politiciens. Les politiciens ont besoin de notre vote; ils sont très attentifs à l’opinion publique et suivent de près les problématiques soulevées par les électeurs. Votre opinion compte!

21. Consultez le webzine Mode de vie & compagnie de la Fondation David Suzuki pour découvrir plus de conseils pour réduire votre empreinte carbone et protéger la planète!

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