Le Saviez-Vous ► Pourquoi les femmes sont-elles plus frileuses que les hommes ?


A l’arrêt de bus, il est remarquable de voir que les femmes sont plus emmitouflées que les hommes. Et souvent, elles trépignent pour se réchauffer. Les femmes sont plus frileuses que les hommes à cause de leur différence biologiques
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Pourquoi les femmes sont-elles plus frileuses que les hommes ?

 

Les différences biologiques entre les deux sexes sont liées à des régulations de la température corporelle très variables. Voici pourquoi.

Mesdames, ce n’est pas le fruit de votre imagination : les femmes ont bel et bien plus froid que les hommes, car nos corps ne fonctionnent pas de la même façon. L’explication est biologique et donc totalement en dehors de notre contrôle ! Il s’agit de plusieurs facteurs. Les femmes et les hommes ne perçoivent pas la température de la même façon parce que les femmes ont un corps légèrement plus chaud. Ce qui signifie qu’elles sont plus sensibles aux températures froides car elles y sont moins habituées.

Vous passez votre temps à vous frotter les mains en soufflant dessus ? Vous n’arrivez jamais à réchauffer vos pieds quand vous allez vous coucher ? C’est parfaitement normal, parce que l’organisme féminin a tendance à retenir la chaleur au niveau des organes vitaux quand il fait froid. Résultat : les extrémités sont souvent glacées l’hiver.

Métabolisme et cycle hormonal

Une autre différence concerne le métabolisme. Celui des hommes est 23% plus élevé, en moyenne, que celui des femmes, indique le site Reader’s digest. Ils arrivent à brûler les aliments plus rapidement et à bénéficier très vite de l’énergie dont ils ont besoin. Ils arrivent donc à se réchauffer plus rapidement par rapport aux femmes en cas de baisse du thermomètre.

Enfin, la température corporelle féminine a tendance à fluctuer en fonction du changement des niveaux des hormones tout au long du cycle menstruel. Ce changement est particulièrement marqué chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal. Il peut donc arriver qu’elles soient plus sensibles au froid pendant les règles. Si votre partenaire refuse de vous prêter sa veste en sortant du restaurant le soir, invoquez vos droits biologiques !

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Voilà pourquoi les femmes sont plus insomniaques que les hommes


Sommes-nous égaux devant le sommeil ? Et bien non, les femmes sont plus sujettes aux insomnies que les hommes. Les causes sont diverses : les hormones (et oui encore !) le stress, le conjoint, etc.
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Voilà pourquoi les femmes sont plus insomniaques que les hommes

 

Beaucoup de facteurs physiologiques entrent en compte dans l'insomnie féminine | Alyssa L. Miller via Flickr CC License by

Beaucoup de facteurs physiologiques entrent en compte dans l’insomnie féminine | Alyssa L. Miller via Flickr CC License by

Repéré par Fatma Pia Hotait

Être une femme et dormir, ce n’est pas si facile.

Les femmes souffrent plus d’insomnie que les hommes. C’est un fait avéré, et ce, quel que soit l’âge de la personne. Entre 18 et 24 ans, les femmes sont presque quatre fois plus touchées par l’insomnie que les hommes, selon une étude australienne menée par l’institut Roy Morgan et dont les résultats ont été publiés en septembre 2015.

L’écart s’amoindrit avec l’âge mais reste conséquent: entre 50 et 64 ans, les personnes de sexe féminin sont deux fois plus sujettes aux insomnies que les représentants de la gent masculine. Les journalistes de CNN se sont demandé d’où provenait ces différences de sommeil entre les sexes, convoquant pour cela des experts. Et les raisons ne sont pas seulement physiologiques.

1.Les hormones

Chez la femme, le cycle menstruel fait varier les niveaux d’œstrogène et de progestérone. Cette fluctuation hormonale a une influence sur la capacité à dormir ou à rester éveillée, explique à CNN Dianne Augelli, experte au Weill Cornell Center for Sleep Medicine:

«Les œstrogènes agissent sur plusieurs neurotransmetteurs qui peuvent avoir un impact sur la régulation du sommeil et la progestérone peut avoir un effet hypnotique. La variation de niveau de ces hormones peut affecter notre rythme circadien.»

Dans certaines périodes spécifiques comme la grossesse ou la ménopause, les hormones jouent aussi un rôle important. Par exemple, les bouffées de chaleur et les sueurs froides sont très courantes chez les femmes ménopausées. Des apnées de sommeil peuvent surgir, et certaines femmes se mettent à ronfler pour la première fois de leur vie, voire à haleter.

2.L’anxiété et le stress

«L’anxiété et la dépression peuvent causer l’insomnie, ou l’inverse», explique Dianne Augelli, appuyée par Michelle Drerup, psychologue spécialiste du sommeil travaillant pour le Cleveland Clinic Sleep Disorders Center, qui parle d’«insomnie comorbide».

En d’autre termes, plus on a du mal à dormir, plus on a tendance à rester éveillé.

Or, comme l’explique Michelle G. Craske, professeure de psychologie, psychiatrie et sciences du comportement et directrice du Centre de recherches sur la dépression et l’anxiété à l’Université de Californie, dans son livre Origins of Phobias and Anxiety Disorders: Why More Women than Men?, les femmes sont plus touchées par le stress et l’anxiété, entre autres à cause de leur rôle social et parental.

Reste que des thérapies existent pour sortir de ce cercle vicieux, affirme Michelle Drerup: «La thérapie cognitive et comportementale aide les patients à prendre confiance lorsqu’ils sont pris dans cette spirale négative.»

3.Le partenaire

Le sommeil des femmes peut aussi être troublé par le fait de dormir dans le même lit (du moins pour celles hétérosexuelles) que leur conjoint. Les hommes ont en effet davantage tendance à ronfler que les femmes. Seules 25% des femmes ronflent, contre 40% d’hommes. Comme tous les muscles, la langue se relâche au cours du sommeil et tombe dans la gorge, plus large chez les hommes que chez les femmes, ce qui explique en partie qu’ils ronflent plus fréquemment. De plus, les cordes vocales masculines sont plus profondes et lourdes et vibrent donc plus que les cordes vocales féminines. Enfin, la mâchoire de l’homme est en général plus prohéminente: les ronflements masculins sont donc plus audibles.

«Essayer les chambres séparés pendant une semaine peut être un bon test. Dormir seul est une habitude beaucoup plus répandue qu’on ne le croit», explique Michelle Drerup. Si le problème vient d’horaires différents, «il est important de respecter sa propre horloge» assure-t-elle.

4.Une mauvaise hygiène de sommeil

Si vous ne vous retrouvez pas dans les situations précédemment décrites, il est temps de dresser votre mea culpa. Une bonne hygiène du sommeil comprend des horaires réguliers, par exemple se fixer une heure de coucher. Faire attention à ce que la température de la chambre ne soit pas trop haute et qu’il y ait peu de lumière dans la pièce. Dianne Augelli recommande, plutôt que de prendre des somnifères, qui se sont utiles qu’à court terme et peuvent avoir des effets secondaires dangereux, d’éviter les appareils électroniques avant de se coucher, ou de faire de l’exercice (mais pas trop près du coucher). Si l’insomnie persiste, il est important de consulter un spécialiste.

http://www.slate.fr/

Étude Le cycle menstruel influe sur l’appétit et la consommation


Tous les animaux ont un moyen de séduction pour faire connaître leur moment de fertilité mais chez l’être humain, cela est subtil et qui  peut couter plus cher

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Étude

Le cycle menstruel influe sur l’appétit et la consommation

 

Le cycle menstruel influe sur l'appétit et la consommation

Crédit photo : Archives Agence QMI

Agence QMI

Le cycle menstruel des femmes a un impact sur la coquetterie, l’appétit et la consommation, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Concordia, à Montréal.

En analysant les réponses de 49 participantes à un questionnaire leur demandant par exemple si elles avaient porté une tenue qui attirait l’attention, si elles s’étaient maquillées ou si elles avaient passé du temps à s’embellir, les chercheurs ont pu dégager une tendance nette, soit une augmentation marquée des comportements liés à l’apparence durant la période fertile du cycle menstruel.

«L’incidence des fluctuations hormonales sur les choix de consommation des femmes s’exerce à leur insu», a indiqué Gad Saad, professeur de marketing à l’École de gestion John-Molson et titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia en science du comportement évolutif et consommation darwinienne.

«Or, nos travaux les aident à prendre conscience des périodes où elles sont le plus vulnérables à l’appel des aliments hypercaloriques et des produits d’embellissement», a-t-il ajouté.

L’étude de Gad Saad permet d’espérer, selon lui, la mise au point prochaine d’une application pour aider les femmes à se tenir au fait de leurs vulnérabilités quotidiennes sur le plan de la consommation.

Grâce à un téléphone intelligent pouvant afficher des avis du type «Attention, vous êtes aujourd’hui au 26e jour de votre cycle – évitez de faire les emplettes!» les femmes pourraient ainsi se prémunir contre les effets néfastes de leur conditionnement biologique inconscient sur leur comportement et leur portefeuille.

http://tvanouvelles.ca