Parole ► Arbre marqué au rouge


À cause de maladie, certains arbres doivent être coupés pour éviter la propagation. La ville identifie pour un premier temps, les arbres ciblés pour ensuite amener la machinerie pour la coupe
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Arbre marqué au

rouge

 

 

Maman raconte :

L’autre jour, on marche et des bouleaux sont marqués au feutre rouge pour la coupe
Ana demande
– Pourquoi ils ont cette couleur
– Pour être abattu… C’est triste non ?
– Ben non
-Pourquoi ?
– C’est le cycle de la vie
Il doit mourir pour faire vivre des castors

Ana-Jézabelle, 5 ans / Juillet 2017

L’armée américaine veut créer des balles biodégradables remplies de graines de plantes


C’est une bonne idée, de faire des balles, des obus, etc. être biodégradable et faire pousser des plantes qui seraient utiles pour les animaux, cependant que ce soit des armes qui tuent les gens semble quand même bizarre. S’il y avait moins d’armes, moins de guerres, le cycle de la vie se ferait par lui-même
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L’armée américaine veut créer des balles biodégradables remplies de graines de plantes

 

Par Gregory Rozieres

L’expression partir la fleur au fusil sera bientôt à considérer au sens propre, ou presque. L’armée américaine souhaite en effet développer des balles biodégradables, contenant des graines de plantes, rapporte le site Seeker, le 11 janvier.

Ce sont plus spécifiquement les grosses cartouches qui sont ciblées, celles allant de 40mm (grenades) jusqu’à des obus de tank ou d’artillerie de plus de 120mm. Le département de la Défense des États-Unis a lancé un appel à projet fin novembre à ce sujet.

L’idée: éviter les pollutions environnementales. Dans les terrains et zones d’entraînement, pour le moment. Car les cartouches sont soit laissées sur le sol, soit enterrées, alors qu’elles mettent des siècles à se dégrader. De plus, les métaux et produits chimiques peuvent contaminer le sol.

Le cycle de la vie

Le département de la Défense précise qu’un laboratoire de l’armée américaine a montré qu’il était possible d’intégrer des graines dans une cartouche biodégradable. Pour autant, la plante ne germera pas avant des mois.

Une fois la munition utilisée et la cartouche abandonnée, celle-ci va commencer à pourrir et les plantes à germer.

Ces végétaux devront justement « éliminer les contaminants du sol et consommer les parties biodégradables » de la cartouche, précise le département de la Défense dans son appel à projet. De plus, ces plantes devront être saines pour les animaux qui pourraient s’en nourrir.

Il est possible de déposer son projet jusqu’au 8 février. Ce n’est d’ailleurs pas la seule tentative de l’armée américaine sur le sujet, rapporte le blog Lignes de défense de Ouest-France.

En effet, les États-Unis ont déposé en 2006 un brevet imaginant « une munition soluble dans l’eau froide ». Un second brevet, datant de 2014, évoque lui « des munitions de chasse aux étuis biodégradables en thermoplastique », précise l’auteur Philippe Chapleau.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les baleines atténueraient le changement climatique


Malgré que nous sommes en plein changement climatique, il est quand même nécessaire de protéger la nature et peut-être que nous ralentirons l’effet de ces changements. La protection des baleines est probablement une preuve, car en plus de protéger l’espèce, on voit l’enchainement de la vie et la mort de ce mammifère sur les océans et de ses habitants marins.
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Les baleines atténueraient le changement climatique

 

Les baleines à fanons et les cachalots figurent parmi les plus grands mammifères du monde. Décimées de 66 à 90 % du temps de leur chasse, les populations se repeuplent depuis quelques décennies. ©

Grâce à l’augmentation des populations de cétacés protégés depuis quelques décennies, l’impact des baleines sur leur environnement est mieux appréhendé. Pour les scientifiques, elles pourraient jouer un rôle dans la régulation du changement climatique

« La population des baleines à bosse du Pacifique a grossi récemment de 60 %, les grands cachalots aussi ont largement réapparu », se réjouit Joe Roman, biologiste à l’université du Vermont, aux États-Unis, et auteur principal d’une étude sur les baleines en tant qu’ingénieur de l’écosystème marin, publiée dans Frontiers in Ecology and the Environment.

Depuis que la chasse à la baleine a été réglementée dans le monde, voire interdite, selon les États, les populations se reconstituent et permettent de mieux comprendre le rôle que ces espèces jouent dans l’équilibre océanique. Selon les auteurs de l’étude, la restauration à long terme des populations de baleine pourrait contribuer à des changements dans la structure et dans le fonctionnement des océans.

« Nous avons tendance à penser que les écosystèmes océaniques fonctionnent de bas en haut. Que le phytoplancton, le zooplancton, tous les microorganismes mènent le bal. Certes, ils sont incroyablement importants, mais les gros prédateurs jouent aussi un rôle crucial », souligne Joe Roman.

Vues d’hélicoptère, les baleines ressemblent à des têtards dans une grande mare. Sauf que ce sont des mammifères marins et qu’ils baignent dans les océans. Cela étant, l’influence de ces animaux sur leur écosystème paraît négligeable au vu de leur petitesse dans l’immensité bleue, toute proportion gardée.

Et pourtant, leur cycle de vie impacte bel et bien les mers. Les chercheurs les surnomment « les pompes de l’océan », dans le sens où elles remontent en surface de la matière organique nourricière issue des poissons engloutis dans les profondeurs et rendue accessible au microplancton via leurs fèces.

Cette carcasse de 35 tonnes d'une baleine grise déposée par 1.674 mètres de fond dans le bassin de Santa Cruz nourrit une communauté d'animaux : bactéries, palourdes, crabee et autres invertébrés. Eux-mêmes feront office de repas à des prédateurs, comme des calmars ou des poissons, et, possiblement en bout de chaîne alimentaire, d'autres baleines. © Annerun974, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Cette carcasse de 35 tonnes d’une baleine grise déposée par 1.674 mètres de fond dans le bassin de Santa Cruz nourrit une communauté d’animaux : bactéries, palourdes, crabee et autres invertébrés. Eux-mêmes feront office de repas à des prédateurs, comme des calmars ou des poissons, et, possiblement en bout de chaîne alimentaire, d’autres baleines. © Annerun974, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Les baleines résistent bien aux oscillations climatiques

Comme les baleines se nourrissent dans certaines eaux, puis migrent dans d’autres pour se reproduire ou mettre bas, la circulation de ces nutriments indispensables aux micro-organismes s’avère prendre également une direction horizontale. C’est le « tapis roulant » baleinier, souligne Joe Roman. Et lorsqu’ils meurent, ces cétacés redescendent une ultime fois dans les fonds marins pour servir de festin aux animaux nécrophages qui y vivent. La boucle de la chaîne alimentaire est bouclée.

Les baleines pourraient également faire partie de ces animaux qui atténueraient l’impact du changement climatique sur les océans, poursuivent les chercheurs. Contrairement aux espèces à courte durée de vie comme le zooplancton, les baleines, les requins ou les gros poissons présentent davantage de résilience aux événements extérieurs, indique Joe Roman.

« Parce que ce sont des espèces qui vivent longtemps et n’ont des petits que peu souvent, les oscillations sont atténuées et le système entier est plus stable. »

Et le fait de ne plus chasser ces animaux permet désormais de maintenir le carbone de leur carcasse dans les océans et non plus de le relarguer dans l’atmosphère.

http://www.futura-sciences.com