De l’importance d’être gentil, même sur Internet


Des fois, on voudrait bien donner son opinion sur un sujet, mais si elle ne suit pas la majorité, voir si elle est très controversée, le risque d’en subir les conséquences en ligne, voir même subir de l’intimidation est plus grand. Je ne vais plus sur Twitter, mais sur Facebook, c’est quelque fois effrayant de voir les commentaires vulgaires et déplacés de certaines personne. Ils pourraient dire la même chose, mais avec des mots, comment dire … plus civilisés sans pour autant dénigrer personne
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De l’importance d’être gentil, même sur Internet

 

FRANÇOIS DOMINIC LARAMÉE

Dire et faire n’importe quoi dans le cyberespace, c’est peut-être un droit, mais ce n’est certainement pas une obligation. Voici quelques réflexions sur le sujet – et les témoignages involontaires de gnochons qui auraient eu intérêt à les lire avant d’agir.

Je suis chanceux dans la vie. Notamment dans ma vie sur Internet. Contrairement à certains collègues et amis, je n’ai jamais été menacé de mort sur Twitter et je n’ai jamais eu besoin d’appeler la police pour mettre fin à du harcèlement en ligne.

En fait, je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où j’ai reçu des commentaires violents ou dénigrants après avoir publié un billet sur Internet – et à vue de nez, je dois en avoir publié plus de 5 000. J’ai même la chance d’avoir régulièrement des échanges agréables et stimulants avec des gens dont les convictions politiques sont aux antipodes des miennes, c’est bien pour dire jusqu’à quel point je suis chanceux.

Et pourtant, j’ai peur.

J’ai peur que, la prochaine fois que j’écrirai quelque chose le moindrement controversé, ou même de pas controversé une miette, quelqu’un, quelque part, sautera les plombs et décidera de transformer ma vie en cauchemar.

De l’omniprésence de la méchanceté

C’est ce qui est arrivé, il y a quelques mois, à l’actrice Michelle Borth, qui vient de quitter son rôle dans Hawaii 5-0. Harcelée par des «fans» un peu trop enthousiastes qui trouvaient qu’elle ne leur consacrait pas assez de temps, à eux et à leurs «fan sites». Ou quelque chose du genre; il est toujours difficile de cerner les motivations exactes de ces gens-là.

C’est aussi ce qui est arrivé à Deontay Wilder, dont la femme et la fille handicapée ont été les cibles d’un fou furieux sur les réseaux sociaux.

C’est aussi ce qui est arrivé à la trentaine de victimes présumées d’un ti-cul de 16 ansqui s’amusait à envoyer l’escouade tactique chez les gens en les accusant de mener des prises d’otages.

Bien sûr, ce genre de comportement abominable n’est pas nouveau. Le quorum de trolls sur les vieux forums Usenet que je fréquentais au tournant des années 1990 était déjà assez navrant, merci, et la première étude sur le comportement des joueurs dans les mondes virtuels estimait à 15 ou 20% la proportion de griefers, ceux qui n’étaient là que pour nuire à l’expérience d’autrui et qui payaient temps et argent pour ce privilège.

Mais le fait que la goujaterie en ligne soit vieille comme le monde virtuel ne constitue pas une raison pour l’endurer, n’est-ce pas?

Des conséquences de la méchanceté

Heureusement, parfois, les choses tournent bien. Le ti-cul obsédé par le SWAT a été arrêté par la police. La compagnie qui avait harcelé un utilisateur ayant publié un commentaire négatif sur Amazon après avoir eu une mauvaise expérience avec son produit a été bannie du site. Et Deontay Wilder, qui s’adonne à être un boxeur poids lourd classé 7e au monde par Boxrec (fiche : 31-0, 31 knockouts), a infligé une bonne correction à son propre troll lorsque celui-ci a eu la mauvaise idée d’aller l’affronter, en toute connaissance de cause, dans un gym de Los Angeles.

Mais pour chaque Deontay Wilder, combien de victimes qui n’ont pas les moyens de se défendre et qui ne dorment plus la nuit?

Un appel aux armes

Alors, si vous voyez ou que vous subissez de l’intimidation, dénoncez. Il y a plus de gens derrière vous que vous ne le pensez.

Et si vous êtes aussi chanceux que moi et que votre vie numérique et celles de vos proches se portent à merveille, prenez quelques minutes pour envoyer un gentil tweet à quelqu’un que vous ne connaissez pas, mais dont vous appréciez le travail ou l’engagement social. Non seulement vous lui ferez le plus grand bien, mais vous contribuerez peut-être à la survie de l’Humanité.

Parce qu’un jour ou l’autre, des extra-terrestres finiront bien par débarquer sur Terre. Et il faudra bien leur prouver que les commentaires sur YouTube ne représentent qu’une minorité de l’expérience humaine si on veut éviter qu’ils ne s’empressent de stériliser la planète.

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Washington a le droit de lancer des cyberattaques préventives


Une nouvelle façon de faire la guerre ..virtuellement. Je comprend qu’on veuille donc faire des cyberattaques quand un danger est imminent, mais qui dit que les américains vont toujours agir légitimement ..
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Washington a le droit de lancer des cyberattaques préventives

 

Le programme du Pentagone consacré aux cyberattaques emploie actuellement 900... (PHOTO MARK J. TERRILL, ARCHIVES AP)

Le programme du Pentagone consacré aux cyberattaques emploie actuellement 900 personnes. Ses effectifs grimperont à 4900 militaires et civils, selon le Washington Post.

PHOTO MARK J. TERRILL, ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Washington

Le président des États-Unis a le pouvoir légitime de lancer des cyberattaques préventives en cas de menaces venant de l’étranger fondées sur des preuves solides, affirme un rapport secret cité par le New York Times lundi.

La Maison-Blanche n’a pas confirmé les détails de ce rapport, mais un responsable a indiqué que Barack Obama avait érigé des principes pour conduire des attaques de ce type en conformité avec la Constitution américaine et les lois internationales.

«Les États-Unis agiront conformément à leur droit intrinsèque à la légitime défense dans le cyberespace, comme le reconnaît le droit international, pour prévenir toute perte en vie imminente ou dommage significatif», a souligné le responsable.

Les cyber-armes sont considérées comme tellement puissantes par les auteurs du document qu’elles ne peuvent qu’être activées au plus haut niveau du gouvernement, raconte le quotidien, citant des sources anonymes.

Cette décision intervient à un moment où l’administration américaine se prépare à établir pour la première fois des règles concernant l’armée et les services de renseignement dans les cas de cyberattaques majeures.

Et les règles dans ce domaine, tout comme celles qui gouvernent les attaques de drones, sont largement maintenues secrètes. Mais signe de leur nouvelle importance, elles constituent un des rares postes en hausse dans le budget du ministère de la Défense.

Le programme qui leur est consacré au Pentagone (dit «Cyber Command»), qui fait travailler 900 personnes actuellement, doit voir ses effectifs grimper à 4900 militaires et civils, selon le Washington Post.

Selon les informations officielles, Barack Obama a donné une seule fois son feu vert à une série de cyberattaques, orientées contre l’Iran et ses centrales d’enrichissement d’uranium. Une opération répondant au nom de code «Jeux olympiques» et déjà entamée par les services secrets sous George W. Bush.

«Les attaques contre l’Iran ont montré que les infrastructures d’un pays peuvent être détruites sans être bombardées ou sans envoyer de saboteurs», écrit le New York Times.

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Les médias sociaux, le «perron d’église moderne»


Avec le conflit qui perdure au Québec, les appuis a travers le monde pour les étudiants et tous les manifestants qui se sont élevé contre la loi 78 et qu’avec les chaudrons qui cognent dans les rues … partie d’une idée lancée sur Facebook on s’aperçoit pour le meilleur et pour le pire, les médias sociaux ont un grand impacts sur plusieurs front .. En principe les réseaux sociaux sont d’abord un échange mais peut devenir un terrain de défoulement qui malheureusement pour certains son sur une note d’irrespect autant par les mots que les images déformées ..
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Les médias sociaux, le «perron d’église moderne»

 

Le conflit étudiant, selon les chiffres d’Influence Communication, est le quatrième événement couvert par les médias québécois depuis 2001, après le tremblement de terre en Haïti, les attentats du World Trade Center et l’élection de Barack Obama. – Photo: Patrick Sanfaçon, La Presse

Pierre-Olivier Fortin, Le Soleil

Et si on tapait sur des casseroles, comme le faisaient les Chiliens pour manifester dans le temps de Pinochet? C’est l’idée qu’a eue un professeur de cégep, à Montréal, la semaine dernière, choqué d’entendre les parlementaires débattre de la loi 78. Une semaine plus tard, les casseroles résonnaient partout au Québec. Entre les deux: une simple page Facebook.

Jamais les médias sociaux n’ont été aussi importants dans un conflit social au Québec, avec toute leur puissance démocratique, amplificatrice et déformante qu’on leur connaît.

François-Olivier Chené, le professeur de politique du Cégep de Saint-Hyacinthe qui lancé la page Facebook Nos casseroles contre la loi spéciale, a lu son nom dans tous les médias, jeudi matin. La veille, son initiative avait pris une ampleur considérable en gagnant Québec et plusieurs quartiers de Montréal. L’idée vient des Chiliens du temps de la dictature, qui utilisaient les concerts de casseroles pour protester, alors que le droit de manifester n’existait pratiquement pas. Rien de comparable au Québec, dit-il, n’empêche que le «démocrate» voie dans la loi 78 des éléments «dérangeants». Son idée à la base était de «manifester contre, tout en la respectant», c’est-à-dire de faire du bruit chacun sur son balcon pendant 15 minutes chaque jour. Sauf que les concerts se sont déplacés dans les rues et durent désormais des heures.

«Si j’avais eu à distribuer des petits papiers un peu partout, on n’aurait pas été 1000 le premier soir! [Donc] c’est sûr que sans médias sociaux, ce mouvement-là n’aurait pas pu être aussi grand en aussi peu de temps», concède le professeur.

«C’est un nouvel outil de communication, une façon de communiquer et surtout de mobiliser très rapidement», expose Francine Charest, directrice de l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques de l’Université Laval. «On peut rejoindre un nombre impressionnant de gens de façon instantanée.» L’exemple le plus proche en matière d’instantanéité, poursuit-elle, pourrait être l’utilisation de la radio pendant la crise d’Octobre.

Le dialogue de sourds

Il y a toutefois une autre dimension des médias sociaux qui agace Mme Charest dans la crise actuelle. Les amis qui se tiraillent constamment sur Facebook, les manifestations en direct sur Twitter et sur les chaînes d’informations continues, les vidéos et les directs de la télé de l’Université Concordia et les railleries que se balancent les carrés rouges, verts, blancs, noirs et autres dans le tout cyberespace donnent beaucoup de place aux extrêmes et au spectaculaire. Bref, un grand «dialogue de sourds» mis en exergue, une grande quantité d’informations et d’émotions présentées alors «qu’on n’a pas ce temps d’analyse, de nuance, que le temps permet parfois de rationaliser», explique la professeure.

«C’est supposé être un outil de partage, de conversation, alors qu’on sent que, de part et d’autre, on s’en sert comme un outil de diffusion d’un point de vue qui semble très arrêté et comme un outil de défoulement, déplore Mme Charest. C’est très émotif, ce qu’on vit. C’est même très irrespectueux par moments. Mais ce n’est pas parce qu’on dispose d’un crayon qu’on peut l’utiliser n’importe comment.»

Le miroir grossissant et déformant des médias sociaux amplifie également le côté spectaculaire des manifestations quotidiennes.

«Aujourd’hui, on peut observer la société du spectacle en direct, de façon continue, décrit Mme Charest. Avant, les gens qui faisaient une manifestation, aussitôt les caméras reparties, les gens retournaient chez eux. Aujourd’hui, ils restent parce que les médias sociaux et même les médias traditionnels restent. On dirait qu’il n’y a plus de fin. Le spectacle n’a plus d’heure de tombée.»

Le conflit étudiant occupe un vaste espace médiatique

Chez Influence Communication, une entreprise qui collige des statistiques sur la couverture médiatique, Jean-François Dumas voit aussi les médias sociaux comme un «amplificateur et un multiplicateur de phénomènes. Comme un perron d’église moderne».

À un point tel, avance-t-il, que «le poids de la nouvelle [dans un média traditionnel] peut être multiplié jusque par 19 quand les médias sociaux s’en emparent».

Le conflit étudiant, selon ses chiffres, est le quatrième événement en importance couvert par les médias québécois depuis 2001, après le tremblement de terre en Haïti, les attentats du World Trade Center et l’élection de Barack Obama. Et sa part dans l’espace médiatique augmente encore d’une semaine à l’autre, précise M. Dumas. Les thèmes abordés, par contre, ont changé. Le fond du débat, les droits de scolarité, n’occupent plus que 4% de la couverture du conflit, alors que 90% va à la loi spéciale et à la violence, regrette-t-il.

Si le conflit social devient fait divers ou objet de dispute sans fin dans les médias sociaux, il faudra chercher les responsables ailleurs qu’à la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante, répond Julien Royal, responsable de l’animation des réseaux sociaux pour l’association.

«On n’est pas blancs comme neige, bien sûr que, des fois, on hausse le ton, mais on est plus calmes et plus respectueux que beaucoup d’autres dans le débat», dit-il, ajoutant que son groupe fait «du bon travail pour éviter les dérapages» et pour recentrer le débat autant que possible.

Évidemment, au début du conflit, les interventions des associations dans les médias sociaux étaient plus posées, plus informatives et davantage axées sur le nerf de la guerre, les droits de scolarité.

Mais «il n’y avait pas non plus d’arrestations massives», pointe-t-il. «On est rendus dans une situation particulière, […] on vit une crise politique intense. […] Et si le ton monte à l’Assemblée nationale, si le ton monte dans la rue, il va monter sur les réseaux sociaux», soulève M. Royal.

Pour suivre le conflit sur Twitter: #ggi (grève générale illimitée), #loi78, #manifencours, #casserolesencours, @mesrq (Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec).

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Les escroqueries par Internet en hausse de 77% depuis 2005


Que nous ayons ou non une petite entreprise, que nous soyons patron, employé ou même client, des conseils qui peuvent servir a tout le monde pour minimiser les risques de fraudes, de vol d’information sur notre ordinateur …
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Les escroqueries par Internet en hausse de 77% depuis 2005

 

À l’occasion du mois de la prévention de la fraude, BMO Groupe financier offre aux propriétaires d’entreprises canadiennes des conseils à mettre en application pour se protéger contre les atteintes à la sécurité des données et les autres formes de cyberfraude.

Les escroqueries par Internet occasionnent maintenant des pertes qui se chiffrent en millions de dollars chaque année et le gouvernement du Canada estime que le nombre des cas de fraude de ce type a augmenté de 77% depuis 2005.

En fait, et selon le Centre antifraude du gouvernement canadien, plus de 16000 personnes sont victimes annuellement d’activités frauduleuses entraînant des pertes d’environ 54 millions de dollars.

«Le cyberespace offre certains des outils les plus utiles pour exploiter une petite entreprise, qu’il s’agisse de marketing, de communications régulières avec les fournisseurs et les clients ou de commerce électronique. Cependant, le risque de cyberfraude et d’atteintes à la protection des données est bien réel», déclare Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal.

L’institution offre d’ailleurs les huit conseils suivants pour aider les propriétaires d’entreprise à prévenir les atteintes à la sécurité des données:

Prévenez le piratage informatique: Consultez votre institution financière au sujet des moyens à prendre pour protéger vos comptes en ligne contre le piratage informatique et l’hameçonnage. Vous devez notamment savoir ce que votre institution financière peut et ne peut pas demander par courriel ou par Internet, par exemple un mot de passe ou des renseignements sur un compte.

Limitez l’accès aux données sur les comptes: Assurez-vous que vos processus internes permettent de gérer avec rigueur les fonctions comme celles qui sont liées aux comptes de paie et aux virements bancaires. Il suffit d’un numéro de compte et d’un numéro de domiciliation bancaire (au bas de n’importe quel chèque) pour effectuer un virement bancaire frauduleux.

Limitez la quantité des renseignements que vous conservez sur les clients: Ne conservez pas de renseignements personnels sur les clients, comme les numéros d’assurance sociale, qui ne sont pas essentiels à vos activités commerciales.

Stockage et destruction de dossiers: Ne jetez jamais vos données sensibles dans les rebuts et assurez-vous de détruire adéquatement tout document qui contient de l’information susceptible d’intéresser des personnes mal intentionnées.

Cryptez les données de votre ordinateur portable et de votre tablette électronique: Les ordinateurs portables et les tablettes électroniques sont les principaux points d’atteinte à la sécurité des données. Ces appareils doivent être mis en lieu sûr pour la nuit et ne pas être laissés dans des autos ou sans surveillance dans des lieux publics.

Annoncez vos certificats de sécurité et vos technologies de cryptage: Les clients veulent être rassurés lorsqu’ils font des transactions électroniques. Si vous indiquez sur votre site Web que vous disposez de certificats de sécurité avancés, vos clients transigeront avec vous avec plus de confiance.

N’utilisez pas de service de courrier électronique gratuit dans le cadre de vos affaires: Les services de messagerie Web gratuite conviennent bien à votre vie personnelle, mais ils ne devraient pas être votre principal moyen de communication pour faire des affaires et pour transmettre des données sensibles ou des renseignements sur les clients.


Surveillez vos comptes bancaires:
Accédez régulièrement à vos comptes bancaires en ligne et assurez-vous qu’ils sont en règle.

Source
: BMO Groupe Financier

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«Drogues numériques» Peut-on s’intoxiquer?


J’ai de la misère a croire que des drogues numériques existent, enfin c’est probablement une arnaque et rien d’autres pour soutirer de l’argent,,,enfin peut importe ce qu’on écoute, ce qui est fort demeure un danger pour l’ouie
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«Drogues numériques»  Peut-on s’intoxiquer?

«Drogues numériques» - Peut-on s'intoxiquer?

© Agence QMI / Archives

MONTRÉAL – À l’ère des technologies numériques, le mot «numérique» est utilisé à toutes les sauces, et sur internet, certains ont même mis des drogues dites numériques en vente.

Phénomène relativement peu connu à l’heure actuelle, cette catégorie inusitée de psychotrope a fait son apparition sur la toile il y a une dizaine d’années. Le produit consiste en une trame sonore payante que l’on écoute via un logiciel disponible sur le web.

TVA Nouvelles a rencontré deux jeunes hommes qui ont tenté l’expérience de la drogue électronique.

«C’est un ami qui nous a parlé de ça au cégep et il nous l’a fait essayer», a raconté l’un d’eux.

Selon eux, il s’agit d’une arnaque. S’ils n’avaient pas piraté le site I-Doser, ces jeunes auraient dû payer leur «dose» entre 3 et 200 $.

Loin de donner des sensations comparables à des drogues plus connues, certains des sons que l’on doit écouter pendant parfois près d’une heure deviennent même carrément agressants.

«Je ne pense pas que ça va devenir populaire parce que le monde, d’après moi, va faire comme nous. Au début, tu essaies. Ils vont se tanner pas longtemps après parce que ça ne fonctionne pas et ils vont se rendre compte que c’est un attrape-nigaud», estime l’un des deux testeurs.

Marginal et peu inquiétant

Le cyberespace est pourtant inondé de vidéos d’internautes aux réactions surprenantes. «Effet placebo», avance comme hypothèse Luc Boissonneault, un intervenant en toxicomanie.

M. Boissonneault a lui-même fait le test.

«Ça nous permet une forme de méditation, mais ce n’est pas le son lui-même qui provoque ça, c’est le fait de se centrer sur soi», a précisé l’homme, qui ne se dit pas inquiet outre mesure de ce phénomène.

Gare aux dommages imprévus, a toutefois prévenu l’audioprothésiste Serge Landry.

«Si on écoute ce son-là ou n’importe quel autre son, comme avec la musique qu’on aime, si on l’écoute trop fort, il y a éventuellement un risque pour l’audition», a-t-il souligné.

L’expérience des drogues numériques demeure marginale au Québec. Aucune demande d’aide liée à la consommation de ces produits n’a été répertoriée dans le réseau de la santé du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

http://fr.canoe.ca/

«Même à la maison,votre enfant est en danger sur Internet!»


Changer les habitudes des adolescents est très difficile c’est pour cela qu’on doit absolument commencer dès leur tendre enfance a surveiller et enseigner aux enfants des dangers, des arnaques, auxquels ils peuvent être confrontés
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«Même à la maison,votre enfant est en danger sur Internet!»

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«Même à la maison, votre enfant est en danger sur Internet.» C’est la mise en garde lancée aux parents par Cyberaide cette semaine en apprenant qu’à peine un parent sur deux met sa progéniture en garde contre le web.

Les résultats du premier sondage réalisé au Québec sur les habitudes des enfants sur Internet, dévoilés plus tôt cette semaine, a mis en lumière qu’à peine le quart des parents utilisent un logiciel de contrôle parental pour empêcher leurs bambins d’accéder à du matériel osé.

Pourtant 80% d’entre eux s’inquiètent de voir leurs enfants passer autant de temps sur Internet.

60 000 signalements

Les intervenants de Cyrberaide ne sont guère surpris. En neuf ans, ils ont reçu pas moins de 60 000 signalements liés à de la pornographie juvénile ou à du leurre d’enfants.

Le nombre de plaintes a même gonflé à une vitesse folle avec l’arrivée des réseaux sociaux et des textos. Et des «sextos».

«J’ai même le sentiment que les chiffres qui nous sont rapportés ne sont qu’une partie de ce qui se passe. C’est probablement très en dessous du nombre réel», pense René Morin, le porte-parole de Cyberaide.

En prenant connaissance des résultats, il a constaté ce que les intervenants redoutaient: les parents sont absents dans le cyberespace.

«Ça nous inquiète de voir les parents si peu impliqués dans la vie Internet de leurs enfants, soutient René Morin. Internet est un lieu public autant qu’un centre commercial.»

Internet = diffusion massive

«Les médias sociaux, précise-t-il, permettent toutes sortes de diffusion massive d’informations. Ce n’est pas à prendre à la légère. Tout ce qui est diffusé sur Internet risque d’y rester pour l’éternité. Les enfants, eux, vivent dans le moment présent et ne sont pas conscients de cela.»

Il donne en exemple le cas d’adolescents amoureux qui se prennent en «sextos». Il est très fréquent, affirme-t-il, que l’un des deux diffuse ces images après la rupture pour se venger de l’autre. Cyberaide reçoit beaucoup de plaintes de ce genre.

«Ces jeunes participent à leur situation, car ça devient de l’auto-exploitation. Il y a donc de la sensibilisation à faire auprès des enfants. Il faut aussi que les parents instaurent un dialogue avec eux sur leur utilisation d’Internet», insiste M. Morin.

La Fondation Marie-Vincent et Cyberaide ont présenté le 13 décembre les résultats d’un sondage sur les habitudes des enfants sur Internet mené auprès de 1000 parents entre le 22 juin et le 13 juillet 2011.

par Reine Côté

http://www.branchez-vous.com

Anonymous, l’ennemi virtuel des cartels mexicains


 

Anonymous continue a faire parler d’eux, ils en veulent au crime organisés et veulent combattre les narcotrafiquants, et les autres crimes a leur actifs. J’ai la nette impression que ce genre de procédé tant qu’il reste dans un combat pour la justice fonctionne mieux que tout les paliers de la police. En espérant que les tous les services de polices, puissent tirer partie de ce cadeau pour arrêter les criminels
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Anonymous, l’ennemi virtuel des cartels mexicains

Anonymous, l'ennemi virtuel des cartels mexicains

Les membres d’Anonymous se cachent en permanence le visage derrière un masque de Guy Fawkes, immortalisé dans le film V for Vendetta.

Photo: Daniel Roland, Archives AFP

La Presse

Regroupement de cyber-activistes, connu pour avoir notamment attaqué le site de Mastercard en 2010 et considéré par CNN comme le dauphin de WikiLeaks, Anonymous a déclaré la guerre aux puissants cartels mexicains. Engagé dans un bras de fer avec les Zetas, le plus violent des cartels mexicains, les cyber-justiciers ont réussi à faire libérer un de leurs militants qui était séquestré par les «Z», en menaçant le deuxième cartel en importance au Mexique de dévoiler des informations compromettantes pour les gangsters et leurs associés.

La sanglante guerre que les cartels se livrent entre eux et contre les forces de l’ordre a fait plus de 43 000 morts depuis 2006 et l’arrivée du président Felipe Calderon au pouvoir, qui a fait de la lutte aux narcotrafiquants une priorité. Cette guerre se transporte aujourd’hui dans le cyberespace.

Les cartels s’attaquent désormais aux utilisateurs des réseaux sociaux qui dévoilent des informations sur eux. Les cyber-activistes mexicains pourront dorénavant compter sur les membres masqués d’Anonymous qui promettent «de ne pas laisser le peuple mexicain seul».

 

http://www.cyberpresse.ca

Réseaux sociaux contre cartels de la drogue

Les Mexicains vont-ils devoir se tourner vers Anonymous pour lutter contre les cartels ? Dessin de Boligàn, qui officie au Mexique.

Les Mexicains vont-ils devoir se tourner vers Anonymous pour lutter contre les cartels ? Dessin de Boligàn, qui officie au Mexique

Jenaro Villamil

Le collectif Anonymous a réussi à faire libérer un de ses militants séquestré par le cartel des Zétas en menaçant de diffuser des informations. Cet épisode marque une nouvelle étape dans la cyberguerre qui fait rage au Mexique.

 

Les réseaux sociaux font désormais partie de la réalité. Et la cyberguerre que se livrent par messages virtuels interposés le cartel des Zetas [une des organisations criminelles les plus violentes du Mexique, créé en 2004 en recrutant d’anciens policiers et militaires d’élites pour être le bras armé du Cartel du Golfe] et le collectif international Anonymous est une nouvelle facette de cette guerre quotidienne qui n’hésite pas à tuer, mutiler et faire disparaître des personnes bien réelles. Même chez Google et Facebook personne ne peut dire comment tout cela va se terminer.
 
L’escalade de la violence engendrée par l’affrontement entre les cartels et les groupes militaires, paramilitaires et policiers, a conduit les utilisateurs et les militants des réseaux sociaux au Mexique à s’organiser er à agir pour essayer de faire toute la lumière sur ces évènements. Certains appellent à se mobiliser et à manifester comme les Indignés de Ciudad Juarez et de Mexico ; d’autres comme Anonymous
(un collectif d’inspiration anarchiste qui utilise comme symbole le masque de Guy Fawkes, ce catholique anglais qui avait essayé de faire sauter le Parlement britannique le 5 novembre 1605) n’hésitent pas à défier ouvertement le cartel des Zetas.
 
La première action des Anonymous remonte au 6 octobre dernier avec une vidéo postée sur YouTube annonçant le lancement de l’Opération Cartel.


“Nous en avons assez de ce groupe criminel Los Zetas spécialisé dans les enlèvements, les vols et le racket, affirmait un porte-parole des Anonymous sur cette vidéo.

Et il a ensuite réclamé la libération de l’un de ses membres enlevé lors de l’Opération Paperstrom [distribution de tract appellant à rejoindre le monde libre d’Anonymous], qui avait eu lieu entre le 20 et le 29 août à Veracruz, et menacé les Zetas de révéler des informations sur les complicités entre politiques, hommes d’affaires, policiers et militaires avec cette organisation devenue le bras armé du Cartel du Golfe.
 
Puis le 21 octobre, Anonymous s’est mis à diffuser des messages contradictoires : le groupe a d’abord annoncé que l’opération était annulée en raison des “risques très élevés”, puis il a fait marche arrière et déclaré que "l’opération cartel" continuait.
 
Sur le blog Anonymous Iberoamérica, on a ensuite appris que cette opération n’était pas seulement dirigée contre Los Zetas, mais contre tous ceux qui “se livrent au trafic de drogue avec la complicité des institutions”, en particulier le gouvernement du Mexique et les agences antidrogue américaines.
 
Trois jours plus tard, le 4 novembre, la veille du lancement de l’opération, Anonymous a informé les internautes à travers ses comptes sur les réseaux sociaux que l’otage avait été libéré, et que les informations sur les Zetas ne seraient donc pas diffusées. D’après Anonymous, l’ancien otage était porteur d’un message à leur intention disant que “sa famille aurait à subir de graves conséquences, et que “pour chaque nom du cartel révélé, 10 personnes en paieraient les conséquences”
 
Le défi lancé aux cartels par Anonymous déjà à l’origine de l’Opération Indépendance du 15 septembre dernier qui avait pris pour cible les pages web des institutions fédérales du pays, a eu un retentissement international même si la presse mexicaine a cherché à en minimiser la portée.
 
Pour le sénateur Francisco Javier Castellón Fonseca, président de la Commission des Sciences et de Technologie, l’opération des Anonymous constitue un bras de fer entre deux pouvoirs virtuels, celui des Anonymous et celui tout aussi factice des narcotrafiquants” .

“Nous n’avions pas prévu que la guerre contre les narcos allait déborder les frontières du monde réel et se poursuivre dans le monde virtuel. Nous vivons dans un monde fascinant, où parfois la réalité dépasse la fiction. Les Anonymous veulent faire une démonstration de puissance, montrer leur capacité à affronter cet autre pouvoir qu’est le narco-trafic.”

Autre action similaire à celle de l’opération cartel, celle du 28 octobre, sur le site de l’ancien procureur de Tabasco, Gustavo Rosario Torres. Le site avait été piraté et on pouvait lire sur la page d’accueil : Gustavo Rosario est un zeta. Les hackers postèrent également sur YouTube une vidéo à 7h19 du matin, où ils revendiquaient cette cyber-attaque.

http://www.courrierinternational.com