Des scientifiques japonais ont mis 50 ans à créer ces incroyables rosaces d’arbres


Les japonais ont réussi à faire pousser des cèdres qui vue du ciel forment des rosaces.
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Des scien­ti­fiques japo­nais ont mis 50 ans à créer ces incroyables rosaces d’arbres

 

Crédits : FNN

par  Ulyces

Depuis le ciel, au-dessus de la préfec­ture de Miya­zaki, c’est un paysage étrange qu’on observe.

Deux forma­tions de cèdres du Japon parfai­te­ment rondes et bien visibles, qui ne sont pas là suite à un mysté­rieux phéno­mène para­nor­mal, mais grâce à la science. Ces ronds sont en effet le fruit d’une expé­rience débu­tée il y a 50 ans, comme le rapporte le média local FNN.

D’après le minis­tère de l’Agri­cul­ture, des Forêts et de la Pêche du Japon, l’en­droit a été trans­formé en « forêt expé­ri­men­tale » en 1973, dans le but de mesu­rer l’ef­fet de l’es­pa­ce­ment des arbres sur leur crois­sance. 

Les cèdres ont donc été plan­tés de manière à former dix cercles concen­triques, de diffé­rents diamètres. Près d’un demi-siècle plus tard, l’ex­pé­rience donne à voir un paysage spec­ta­cu­laire, que les auto­ri­tés envi­sagent de conser­ver. Les arbres devaient norma­le­ment être déra­ci­nés dans cinq ans, soit 50 années après leur plan­ta­tion. 

Source : FNN

https://www.ulyces.co/

Les plantes non plus n’aiment pas que vous les touchiez


Les plantes réagissent beaucoup plus que l’on pense, bien qu’elles ne peuvent pas se déplacer en cas de menace, elles se consacrent à répondre aux chocs qui peuvent être un simple effleurement. L’énergie qu’elles prennent pour répondre, ne l’aide donc pas à grandir.
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Les plantes non plus n’aiment pas que vous les touchiez

 

Vertes ou pas, les plantes n'aiment pas vos mains | Gaestano Cessati via Unsplash CC License by

Vertes ou pas, les plantes n’aiment pas vos mains | Gaestano Cessati via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur Quartz

Une simple caresse provoque une réponse massive.

 

Il est déjà connu que les plantes sont conscientes de l’environnement qui les entoure. Certaines peuvent vous entendre, d’autres ont une réaction directe au moindre effleurement. C’est le cas par exemple de la bien nommée «sensitive», dont les feuilles se replient au moindre choc. Pour la plupart des plantes, la réaction n’est pas aussi visible, mais une récente étude suggère qu’elles sont tout de même très sensibles au toucher.

Des scientifiques ont étudié des Arabette des dames, ou Arabidopsis thaliana afin de découvrir leurs réactions interne au toucher. Pour cela, l’équipe de recherche a caressé les plantes avec un pinceau souple puis analysé leur réponse biologique.

«Le moindre effleurement de la part d’un humain, d’un animal, d’un insecte ou même d’autres plantes bousculées par le vent déclenche une énorme réponse génétique dans la plante», explique Jim Whelan l’un des chercheurs. «En trente minutes, 10% du génome de la plante est altéré.»

Cette explication peut paraître obscure, mais elle signifie que la plante étudiée consacre beaucoup d’énergie à répondre au choc. Comme les plantes ne peuvent pas se déplacer pour éviter les menaces, elle utilisent énormément d’énergie, qui n’est donc pas dépensée pour grandir.

En effet, en répétant les stimuli, l’équipe s’est rendue compte qu’un contact répété suffit à diminuer le taux de croissance de la plante de 30%. Cela peut aussi présenter des avantages. Par exemple, lorsque des plantes poussent près les unes des autres, elles grandissent moins vite et optimisent ainsi leur exposition au soleil, précise Yan Wang, un autre scientifique ayant travaillé sur ce projet.

Selon, Jim Whelan, ces observations serviront surtout à l’industrie de l’agriculture. Connaître en profondeur les mécanismes de défense des plantes permettra de les altérer et donc d’augmenter les rendements.

http://www.slate.fr/

Les jardiniers de l’espace cultivent des plantes dans la Station spatiale internationale


Faire un jardin dans l’espace dans le but de nourrir les voyageurs de longue durée, comme ceux qui pourraient aller coloniser Mars. Il y a des problèmes à régler, car il n’est pas évident de cultiver les plantes à partir de la germination, la croissance et pour finir la récolte des graines.
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Les jardiniers de l’espace cultivent des plantes dans la Station spatiale internationale

 

Veggie

Veggie, la plante poussée dans l’ISS.

NASA

Sylvie Rouat

En apesanteur, les végétaux perdent leurs repères. Pourtant, bichonnées par les astronautes, des fleurs ont fleuri à bord de l’ISS.

Le 16 janvier 2016, l’astronaute américain Scott Kelly postait la photo de deux fleurs de zinnia ayant éclos au sein de l’unité Veggie, installée dans la Station spatiale internationale (ISS). Un geste poétique, mais pas seulement. Depuis soixante-dix ans, les scientifiques accumulent ainsi les expériences sur les cultures spatiales. Des tests essentiels pour préparer de futurs voyages au long cours, durant lesquels il faudra nourrir les astronautes et renouveler leur atmosphère. Dès juillet 1946, les Américains envoyaient des graines dans l’espace, prouvant que des tissus vivants pouvaient y survivre. En 1982 avait lieu la première floraison, à bord de la station soviétique Saliout-7. Quinze ans plus tard, les Russes parvenaient à faire germer des plantes à bord de la station Mir !

En orbite, les végétaux perdent leurs repères. Premier problème : la quasi-absence de gravité. Sur Terre, ils doivent lutter contre la pesanteur et fabriquent racines, tiges et feuilles suivant un axe vertical. Dans l’espace, ces organes se développent en tous sens… et ne remplissent plus leur rôle. La solution consiste à contrôler scrupuleusement les facteurs essentiels à la croissance. Les racines, notamment, peuvent être guidées par une lumière artificielle.

Autre écueil : l’atmosphère ne subit aucun mouvement. L’oxygène produit par la photosynthèse reste confiné autour des feuilles, privant celles-ci d’un accès au gaz carbonique dont elles ont besoin pour se développer. D’où la nécessité de surveiller la bonne aération du milieu de culture, ce qui permet également à l’eau d’arrosage de ne pas stagner.

Dernière étrangeté : la vitesse de croissance des plantes, trois fois plus rapide que sur Terre. Un phénomène à rapprocher du vieillissement accéléré des astronautes.

 » Il est dû au stress causé par ce milieu hostile, analyse Eugénie Carnero-Diaz, chercheuse au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris. Nous avons réalisé en apesanteur un cycle de germination, croissance, production de fruits et récolte de graines. Et déjà les plantes souffrent : les graines récoltées sont moins dosées en amidon. Nous n’avons donc aucune idée de la stabilité des cycles sur plusieurs générations. « 

 D’autant qu’une grande partie du stress serait dû aux radiations spatiales. Un problème encore irrésolu, qui pourrait être à l’origine de déséquilibres de la physiologie végétale et de cancers chez les humains.

http://www.sciencesetavenir.fr

Chiens de l’extrême


 

Pour plaire à tout le monde, des personnes ont joué avec la génétique des animaux pour avoir une diversité de race que nous connaissons aujourd’hui. Mais cela implique aussi des maux et des coûts qu’il est important de prendre en considération avant d’adopter un chien
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Chiens de l’extrême

 

Si les chiens de races miniatures font face... (Photo Thinkstock)

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Si les chiens de races miniatures font face à des anomalies de développement des membres, les gros chiens sont prédisposés à des affections liées à leur grande taille.

PHOTO THINKSTOCK
La Presse

Ils pèsent plus de 50 kg ou moins de 2 kg. Au-delà de leur originalité, qu’ils soient géants ou miniatures, les chiens dont la taille flirte avec les extrêmes font face à de nombreux problèmes de santé qui peuvent s’avérer très coûteux pour leurs propriétaires. Le docteur Sébastien Kfoury, président du Centre vétérinaire Laval et du Centre vétérinaire Rive-Sud, a accepté d’éclairer La Presse au sujet de ces chiens dont la taille pourrait être la source de gros soucis.

«Les extrêmes sont souvent le problème», lance d’entrée de jeu le Dr Kfoury.

Poméranien, chihuahua, yorkshire, bichon maltais, boston terrier et bouledogue français. Les races de petits chiens sont également commercialisées en version miniature de moins de 2 kg, aussi appelées «teacup», en référence au fait qu’ils tiennent dans une tasse!

Avec ses 7 cm de haut et 12 cm de long, Meysi, une petite terrier microscopique, est probablement la plus petite chienne du monde. Elle ne pèse que 250 g, soit l’équivalent du poids d’un hamster.

Pour arriver à de tels résultats, les éleveurs doivent sélectionner les plus petits spécimens d’une lignée pour ensuite les faire se reproduire ensemble. Un procédé qui entraîne divers problèmes génétiques.

«Chez les chiens microscopiques, on sélectionne des tares génétiques associées à l’arrêt de croissance: on choisit des races chondrodystrophiques, c’est-à-dire dont le cartilage n’a pas une croissance normale. Ces animaux vont avoir des déformations angulaires des membres. Les yorkshire « teacup » ont un très grand pourcentage de luxation de la rotule. Il va aussi y avoir des problèmes d’hydrocéphalie, notamment chez le chihuahua», explique le Dr Sébastien Kfoury.

«Ces petites races vont également avoir de sévères problèmes orthodontiques: mâchoire trop courte ou trop longue, double dentition et une capacité hallucinante à produire du tartre!», ajoute le vétérinaire.

Avec ses 7 cm de haut et 12 cm de long, Meysi, une petite terrier microscopique, est probablement la plus petite chienne du monde.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Les races miniatures font également face à des anomalies de développement des membres. Seule note réjouissante à ce sombre tableau: les tout petits chiens ont une très bonne espérance de vie.

«De manière générale, les petits chiens vieillissent moins rapidement que les races géantes: de 12 à 14 ans en moyenne contre 7 à 10 ans chez les grands.»

Les chiens miniatures sont-ils conscients de leur taille?

«Les « teacup » sont élevés comme des invalides, toujours dans les bras de leurs maîtres. Ce qui fait souvent d’eux des mésadaptés par rapport aux autres chiens, dont ils ont peur. Ils devraient être au sol tout le temps! Ils n’ont absolument pas conscience de leur taille», rappelle le vétérinaire.

Grand chien, grands soucis

Mastiff, saint-bernard, dogue allemand, lévrier irlandais, danois. Les races géantes viennent elles aussi avec leur lot de contrariétés.

 

Tandis que les races miniatures font face à des anomalies de développement des membres, les gros chiens sont prédisposés à des affections liées à leur grande taille.

PHOTO THINKSTOCK

«Les principaux problèmes sont liés à des anomalies de croissance des articulations comme la dysplasie de la hanche. Alors que chez les miniatures l’os se déforme, chez les grands, l’articulation elle-même est touchée et ne s’emboîte plus correctement, ce qui apporte avec le temps de gros problèmes d’arthrose, par exemple», précise Sébastien Kfoury.

Les gros chiens sont assez robustes, mais prédisposés à des affections liées à leur grande taille: torsion-dilatation de l’estomac, dysplasie de la hanche, cardiomyopathie…

De plus, les frais vétérinaires qui leur sont administrés sont beaucoup plus chers que pour les petites races.

«Tout est plus cher: les anesthésies vont du simple à quatre fois le prix, tout comme les antibiotiques, etc.», met en garde le Dr Kfoury.

Alors, si à l’achat, les gros chiens ne sont pas forcément plus chers que les miniatures, le coût est toutefois beaucoup plus élevé au quotidien: nourriture, laisse, gamelle, collier, tout devra être acheté en format XXL.

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Le Dr Sébastien Kfoury animera la 7e saison d’Animo qui sera diffusée à partir d’avril 2017. On peut également le voir tous les samedis dès 9h dans Brigade Animo sur les ondes d’ICI Radio-Canada.

http://www.lapresse.ca/

Chine À 20 ans, on dirait qu’elle en a 7 ans


Il y a des maladies bien étranges. Alors qu’on aimerait retrouver notre air de jeunesse, cette femme ne demanderait pas mieux d’avoir l’apparence d’une femme de 20 ans
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Chine  : À 20 ans, on dirait qu’elle en a 7 ans

À 20 ans, on dirait qu'elle en a 7

Crédit photo : gracieuseté, Daily Mail

Une jeune adulte chinoise de 20 ans aux prises avec un rare problème hormonal ressemble toujours à une fillette de 7 ans, rapporte le Daily Mail.

Zeng Yushan est née en 1994 dans la petite ville de Huzhu, en Chine. Quand elle a eu 7 ans, elle a complètement arrêté de grandir en raison d’une tumeur sur la glande pituitaire, notamment responsable de la distribution d’hormones de croissance.

(Gracieuseté, Daily Mail)

Depuis, elle n’a pas changé d’apparence et sans traitement, elle ne grandira plus, mais elle continuera tout de même de vieillir normalement.

Même si un traitement serait sans danger, ce n’est pas chose courante en Chine et les parents de Zeng n’étaient pas en mesure de payer.

Les problèmes financiers ont mené au divorce de ses parents et Zeng s’est retrouvée seule avec son père jusqu’à son décès en 2013.

Comme elle avait toujours l’air d’une enfant, Zeng a commencé à mendier dans la rue jusqu’à ce qu’un couple décide de la sortir de la rue.

Maintenant à 20 ans, elle prend des médicaments, mais ressemble toujours à une petite fille.

(Gracieuseté, Daily Mail)

http://tvanouvelles.ca/

10 raisons pour lesquelles les appareils mobiles devrait être interdits aux enfants de moins de 12 ans


Il faut que les enfants commencent par vivre leur enfance, cela fait partie de leur développement. Les deux premières années, la technologie ne devrait pas faire partie de leur vie, En grandissant,on ne peut pas empêcher un enfant de se familiariser avec les technologie, mais même s’ils l’utilisent, il ne faudrait pas que cela puisse aller contre leur développement
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10 raisons pour lesquelles les appareils mobiles devrait être interdits aux enfants de moins de 12 ans

 

L’article ci-dessous est une traduction d’un article original publié sur le Huffingtonpost par une pédiatre américaine. Cet article ayant créé beaucoup de réactions positives mais aussi négatives, nous souhaitions le retranscrire en français sur Bridoz afin que vous vous en fassiez votre propre opinion.

L’American Academy of Pediatrics et la Canadian Society of Pediatrics estiment que les nourrissons âgés de 0 à 2 ans ne devraient pas être exposés à la technologie, que les enfants de 3 à 5 ans doivent se limiter à une heure d’utilisation par jour et les 6-18 ans à deux heures par jour. Les enfants et les jeunes dépassent de 4 à 5 fois les usages recommandés de la technologie, s’exposent à des conséquences graves et parfois mortelles.

Les appareils mobiles (téléphones, tablettes, jeux vidéo…) ont considérablement favorisé l’accessibilité et l’usage de la technologie, en particulier par les très jeunes enfants. En tant qu’ergothérapeute pédiatrique, j’appelle les parents, les enseignants et les gouvernements à interdire l’utilisation de tous les appareils mobiles pour les enfants de moins de 12 ans.

Voici 10 raisons fondées sur des études de chercheurs pour justifier une telle interdiction.

1. La croissance rapide du cerveau

Entre 0 et 2 ans, le cerveau du nourrisson triple en taille et poursuit son développement rapide jusqu’à l’âge de 21 ans. Des facteurs environnementaux, ou leur absence, déterminent le développement précoce du cerveau.

On a démontré qu’en stimulant un cerveau en développement à travers la surexposition aux technologies (téléphones mobiles, Internet, iPad, TV), on provoque un déficit de l’attention et des fonctions motrices, des retards cognitifs, des troubles de l’apprentissage, une impulsivité accrue et une diminution de la capacité à se contrôler, ce qui engendre notamment des crises.

2. Un développement tardif

La technologie a tendance à restreindre les mouvements, qui peut entraîner un retard de développement. Un enfant sur trois entre désormais à l’école avec un retard de développement, ce qui impacte négativement l’alphabétisation et la réussite scolaire.

Le mouvement favorise l’attention et la capacité d’apprentissage. L’usage de la technologie avant l’âge de 12 ans se fait ainsi au détriment du développement de l’enfant et de sa capacité d’apprentissage.

3. Obésité épidémique

La télévision et les jeux vidéo sont en relation directe avec l’augmentation de l’obésité. Les enfants disposant d’un tel appareil dans leur chambre ont 30 % de risques d’être obèses. Un enfant sur quatre au Canada, et un sur trois aux Etats-Unis est aujourd’hui obèse.

30 % des enfants obèses développeront du diabète et présenteront un risque plus élevé d’attaque cardiaque, ce qui limite considérablement leur espérance de vie. En grande partie à cause de l’obésité, les enfants du 21ème siècle pourraient être la première génération à ne pas survivre à ses parents.

4. Privation du sommeil

60 % des parents ne surveillent pas les usages technologiques de leurs enfants et 75 % des enfants ont le droit d’avoir de tels appareils dans leur chambre. 75 % des enfants entre 9 et 10 ans sont privés de sommeil au point de voir leurs notes scolaires significativement diminuer.

5. Troubles mentaux

La surexposition à la technologie est impliquée dans la hausse des taux de dépression de l’enfant, de l’anxiété, des troubles de l’attachement, des déficits de l’attention, de l’autisme, des troubles bipolaires, de la psychose et des comportements problématiques.

Au Canada, on diagnostique une maladie mentale à un enfant sur six, et nombre d’entre eux se voient prescrire de dangereux médicaments psychotropes.

6. Agressivité

Le contenu violent des médias peut causer de l’agressivité à l’enfant. Les jeunes enfants sont de plus en plus exposés à la violence physique et sexuelle, dans les médias actuels.

“Grand Theft Auto V” met en scène de manière explicite le sexe, le meurtre, le viol, la torture et la mutilation, à l’image de nombreux films et séries TV.

Les Etats-Unis ont qualifié la violence dans les médias de Risque Sanitaire Public en raison de son impact sur l’agressivité des enfants. Selon les médias, on a de plus en plus recours aux moyens de contention et aux chambres d’isolement sur des enfants présentant une agressivité incontrôlée.

7. Démence numérique

Le contenu multimédia à haute vitesse peut contribuer au déficit de l’attention, tout en diminuant la concentration et la mémoire, dans la mesure où le cerveau réduit le cheminement neuronal vers le cortex frontal. Les enfants incapables de se concentrer ne peuvent pas apprendre.

8. Addictions

En s’attachant de plus en plus à la technologie, les parents délaissent leurs enfants. En l’absence de soutien parental, les enfants isolés s’attachent en retour à leurs appareils, ce qui peut conduire à des addictions. Un enfant sur 11 âgé de 8 à 18 ans est aujourd’hui accro à la technologie.

9. Emission de rayonnement

En mai 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé les téléphones portables (et d’autres appareils sans fil) parmi les risques de catégorie 2B (possiblement cancérigène), en raison de l’émission de rayonnement.

En octobre 2011, James McNamee et le Ministère de la Santé du Canada ont publié une mise en garde indiquant que :

 “les enfants sont davantage sensibles à une variété d’agents que les adultes, dans la mesure où leur cerveau et leur système immunitaire sont en cours de développement, et il est donc impossible de dire que le risque serait le même pour un jeune adulte et un enfant.”

En décembre 2013, le Dr. Anthony Miller de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Toronton a recommandé que, d’après une nouvelle étude, l’exposition aux radiofréquences devait être reclassée en 2A (cancérogène probable) et non 2B (cancérigène possible). L’American Academy of Pediatrics a demandé une nouvelle étude sur l’émission du rayonnement des appareils technologiques, citant trois raisons relatives à leur impact sur les enfants.

10. Plus viable

La manière dont les enfants sont élevés et éduqués vis-à-vis de la technologie n’est plus viable. Les enfants sont notre avenir, mais il n’y a pas d’avenir pour les enfants qui abusent de la technologie. Il est impératif et urgent de favoriser un travail d’équipe afin de réduire l’utilisation de la technologie par les enfants.

http://bridoz.com

Voilà pourquoi on ne mourra pas tous dévorés par des araignées géantes


On dit souvent que les petites bibites ne mangent pas les grosses pour calmer la frayeur des insectes que peut avoir une personne. Mais si, ces insectes devenaient géants comme dans les films ? Mais peuvent-ils vraiment évoluer a ce point et que la fiction devienne une réalité?
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Voilà pourquoi on ne mourra pas tous dévorés par des araignées géantes

 

« Dimorphic Jumper » par Josh Beasley // FlickR licence cc by

Par Andréa Fradin

Parfois, la nature est bien faite. Par exemple, lorsqu’elle s’arrange pour que les araignées, les lombrics, les moustiques, les cafards, et tout leurs petits copains à pinces et pattes qui ont le don de nous faire flipper, demeurent minuscules comparés à, au hasard, un humain.

Parce que soyons réalistes: un monde où ces bébêtes grouilleraient en mesurant la taille d’un éléphanteau ne serait pas franchement à notre avantage. Les meilleurs films de séries B et Z, Spiders et autres Tremors (sur des gros vers de terre pas sympa), nous le prouvent avec une bonne dose d’humour -volontaire ou non. Ou cette araignée qui, sans être énorme, arrive à boulotter un serpen

 

La bonne nouvelle est que cet état de fait n’est pas prêt de changer. Et que désormais, on comprend plus ou moins pourquoi.

Car si nous savions qu’un scénario d’attaques de vers de terre géants ne pouvait pas se produire, «les mécanismes physiologiques et génétiques qui définissent à quelle vitesse et jusqu’où un animal peut grossir sont toujours un mystère», résume le site I Fucking love science! (IFLS). 

Une équipe ménée par Christen Mirth, biologiste de l’Instituto Gulbenkian de Ciência (Portugal) et le généticien Alexander Shingleton d’une université de l’Illinois, lève un peu le voile sur ces mécanismes dans une étude qui vient d’être publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences. Ces chercheurs se sont penchés sur la croissance des drosophiles, ces petites mouches que vous avez peut-être étudiées au lycée, et qui tournent souvent autour de vos fruits et légumes.

Ils ont prouvé que si ces mouches ne deviennent pas aussi grosses que des baleines, c’est grâce à une subtile combinaison hormonale -comme souvent d’ailleurs dans le vivant. Le site Science résume en ces termes les processus à l’oeuvre:

 «Deux processus largement indépendants déterminent jusqu’où un animal peut grossir. Le premier contrôle la vitesse de cette croissance et dépend de l’insuline et d’hormones similaires qui indiquent aux cellules de grossir et de se diviser. Le second régule la maturation biologique ou, pour les insectes, la métamorphose (processus par lequel une chenille devient un papillon).»

Dans le cas qui nous intéresse, deux hormones sont dédiées au seul déclenchement de la métamorphose: l’ecdysone et l’hormone juvénile, ou JH.

La première suscite la mue, «puisqu’un taux élevé [de cette hormone] incite un insecte à se débarrasser d’une vieille peau, ou de subri d’autres changements» du même genre, précise encore Science. De même, une faible concentration de l’hormone JH «arrête la croissance et suscite la métamorphose.» 

Or cette nouvelle étude montre qu’un «lien intime existe» entre ces hormones, explique IFLS. Et notamment que «l’hormone JH contrôle la taille du corps en régulant la production d’ecdysone qui, à son tour, modifie le niveau d’insuline.» 

Une alchimie précise que nous connaissons aussi, notamment dans le fonctionnement du système reproducteur.

En plus d’assurer qu’une apocalypse des lombrics géants ne surviendra pas, cette étude peut aussi aider à mieux comprendre les tumeurs cancéreuses, indique Science:

«Parce que des hormones similaires semblent impliquées dans le déclencement des réplications cellulaires qui cause certaines formes de cancers, du sein, des ovaires, de la prostate ou des testicules.» 

En apprenant à mieux gérer ces réactions hormonales en cascade, on pourra donc peut-être empêcher «les tumeurs de la taille d’une souris de prendre des proportions éléphantesques.» 

http://www.slate.fr/

L’étonnante plasticité du cerveau humain


Le cerveau un ordinateur portative qui peut s’adapter a de nouvelles connaissances en tout temps .. Même en vieillissant, le cerveau est prêt a trouver de nouvelles connections pour emmagasiner de nouvelles informations N’est-ce pas génial ça !!!
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L’étonnante plasticité du cerveau humain

 

Les acquis de nos aptitudes manuelles et intellectuelles dépendent d’une machinerie cérébrale parfaitement ordonnée et bien hiérarchisée.

Pierre-Marie Lledo – le 19/10/2012

Tous les mois dans Le Figaro , des membres de l’Académie des sciences répondent aux grandes questions de l’actualité scientifique. Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste au CNRS et à l’Institut Pasteur vous répond.

Avec ses 86 milliards de cellules nerveuses et ses millions de milliards de connexions, le cerveau de l’homme moderne est une merveille de complexité qui n’a pourtant rien d’immuable et de figé comme le sont les composés d’un ordinateur.

Si connexions, mémoire et langage il y a, ceux-ci sont faits de chair vive: matière changeante construite pour le changement et qui n’existe elle-même que par le changement. Cela veut dire que cet organe incarne un devenir: il confère la faculté d’accomplir demain des opérations que nous sommes incapables de réaliser aujourd’hui.

Toutes nos aptitudes particulières, manuelles ou intellectuelles, qui concourent à faire de chacun d’entre nous un spécialiste, un expert unique, sont pour une grande part façonnées durant les premières phases du développement cérébral de l’enfant et de l’adolescent. Mais tout ne se joue pas si précocement. L’étude de la croissance du cerveau de l’homme moderne montre deux caractéristiques importantes que l’on ne retrouve pas chez les autres primates.

La première singularité concerne la lente croissance de notre cerveau qui nécessite plusieurs décennies pour s’accomplir. Cette croissance apathique offre la possibilité d’une longue période d’éducation où l’instruction sera centrale pour sculpter la formation des circuits cérébraux. La seconde caractéristique est illustrée par le retard du cerveau du fœtus à se développer. Alors que le cerveau d’un nouveau-né humain atteint à peine 25 % de la complexité du cerveau adulte, au même stade, celui du macaque est déjà ébauché à plus de 75 %.

Programmés pour apprendre

Pendant cette longue période de croissance, le cerveau de l’enfant reçoit des signaux du monde extérieur, interagit avec son groupe social et l’imite. La transmission génétique, principalement à l’œuvre dans la construction du cerveau du primate non-humain, s’efface alors devant un nouvel ordre où la transmission sociale, culturelle et technologique, prime avant tout.

C’est par ce biais que des fonctions cognitives, comme le langage ou la pensée symbolique, sont apparues durant l’odyssée de l’espèce humaine, pour permettre l’immense saut qualitatif qui facilitera l’émergence du cerveau humain moderne avec ses capacités uniques d’abstraction. Or ces nouvelles facultés mentales nécessitent un système nerveux malléable, flexible et non plus précâblé, qui se nourrit des interactions avec l’autre. Bien sûr, les acquis de nos aptitudes manuelles et intellectuelles dépendent d’une machinerie cérébrale parfaitement ordonnée et bien hiérarchisée selon un déterminisme génétique. Mais il faut en même temps que cette organisation soit en partie adaptable et reconfigurable à tout moment, et à tout âge. En définitive, les différences neurobiologiques qui existent entre les êtres humains proviennent, certes, des caractères dont ils ont hérité, mais surtout de l’apprentissage qu’ils ont reçu et de l’influence du milieu dans lequel ils ont vécu. En somme, nous sommes programmés, mais programmés pour apprendre! Ces interactions entre le monde extérieur et les activités nerveuses fournissent un mécanisme grâce auquel l’environnement peut influencer la forme et les fonctions du cerveau pour produire un individu unique, affranchi, capable de réponses adaptées mais aussi imprévisibles.

Aujourd’hui, les neurosciences apportent leurs lots incessants d’arguments témoignant des propriétés protéiformes du cerveau humain même lorsqu’il atteint un âge avancé. Loin d’être immuable, notre cerveau adulte reste un organe façonnable qui dispose d’une grande capacité d’adaptation aux sollicitations de l’environnement. Sous l’action d’un apprentissage, même tardif, de nouvelles cellules nerveuses naissent dans certaines régions cérébrales, de nouvelles connexions sont établies ou renforcées, tandis que d’autres sont éliminées.

C’est à l’aune de cette plasticité cérébrale permanente que l’on prend toute la mesure de ce qu’écrivait l’humaniste hollandais Desiderius Erasmus Roterodamus (1466-1536): «On ne naît pas homme, on le devient.»

* Lauréat 2012 du prix Mémain-Pelletier décerné par l’Académie des sciences.

http://sante.lefigaro.fr/

La puberté en deuxième année


Vous avez surement remarquer comment les jeunes filles deviennent de formées de plus en plus jeune. Cela peut dépendre de plusieurs facteurs, que les spécialistes en émettent des hypothèses … Quoiqu’il en soit, la puberté précoce peut amener nombre de problèmes comme l’estime de soi
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La puberté en deuxième année

 

Laurie Richard
Le Soleil

(Québec) Les petites filles se développent plus vite que les garçons. Avant la fin du primaire, elles regardent souvent leurs compagnons de classe de haut. Et le phénomène s’accélère… de plus en plus de gamines atteignent la puberté de façon précoce. Des seins en deuxième année, est-ce normal, docteur?

L’apparition de courbes en bas âge inquiète souvent plus les parents que les petites concernées, souligne d’abord Jean-Pierre Chanoine, pédiatre-endocrinologue au British Columbia’s Children’s Hospital de Vancouver. Le spécialiste aborde le phénomène au féminin, car la puberté précoce touche davantage les jeunes filles que les garçons.

Chez les garçons, le professeur clinicien explique que la puberté est «précoce» lorsque les premiers signes (l’augmentation du volume des testicules, notamment) apparaissent avant l’âge de neuf ans.

Chez les filles, il s’agit du développement des seins avant l’âge de sept ans. L’apparition seule de poils pubiens n’est d’ailleurs pas considérée comme un facteur de puberté, spécifie-t-il.

Une étude américaine publiée en 2010 dans le journal Pediatrics a confirmé cette tendance à la hausse. 1239 fillettes de six à huit ans des régions de New York, Cincinnati et San Francisco ont été suivies par les chercheurs. L’étude concluait que la proportion de filles ayant des seins développés à sept et huit ans, surtout parmi les fillettes blanches, est plus grande que celle rapportée par les études portant sur les fillettes nées 10 ou 30 ans plus tôt.

Les petites Latino-Américaines et Afro-Américaines avaient d’ailleurs plus de chances de présenter des seins développés à l’âge de sept ans, soit 15 % et 23 %, respectivement. Chez les fillettes blanches, 10 % montraient ces signes de puberté. On continuait d’ailleurs de suivre les fillettes pour savoir à quel âge elles auront leurs règles.

Dr Chanoine souligne que la plupart du temps, cette puberté hâtive ne cause pas de problème, la fillette mûrit simplement plus tôt. Mais les parents se mettent souvent à s’inquiéter lors de l’apparition de ces signes. Ma fille sera-t-elle menstruée bientôt? redoutent les mamans.

«Ce qui est intéressant, c’est que la puberté commence plus tôt, mais l’âge des premières règles n’a pas l’air d’avoir beaucoup changé au cours des années». Les petites filles seront quand même menstruées autour de 12 ans et demi en moyenne, assure-t-il.

Pourquoi?

Mais pourquoi les jeunes filles se développent-elles plus tôt? Outre l’hérédité, le Dr Chanoine évoque deux hypothèses étudiées: le poids de l’enfant et l’environnement.

En effet, les jeunes sont plus lourds qu’il y a 20 ou 30 ans; on n’a jamais autant parlé d’obésité! Le gras produit la leptine, une hormone dont le corps a besoin pour amorcer la puberté.

«Plus de graisse, plus de leptine; on aide peut-être à faciliter le tout», explique-t-il.

Deuxièmement, les experts se sont penchés sur l’environnement. On a pointé le bisphénol A (BPA), un composé chimique utilisé dans la fabrication de plastiques, considéré comme toxique par le gouvernement canadien depuis 2010. Le BPA aurait un effet sur la sécrétion d’hormones des cellules en laboratoire, explique le médecin. Mais il ne s’agit que d’une toxine parmi tant d’autres. Les deux pistes n’ont donc pas été confirmées.

Vigilance

Les signes de puberté précoce ont de grandes chances d’être sans conséquence, mais il est important de ne pas les ignorer, souligne le Dr Chanoine. Car il y a aussi des cas problématiques. Il conseille d’en parler avec son pédiatre. Les jeunes filles qui atteignent la puberté tôt courent notamment le risque d’être plus petites, le phénomène ayant un impact sur la croissance. Si la puberté hâtive de l’enfant est jugée nuisible, les médecins peuvent la stopper avec des injections mensuelles d’hormones.

Les fillettes rapidement pubères pourraient aussi être plus sensibles aux questions d’image. L’étude de 2010 dirigée par le docteur Frank M. Biro souligne qu’une puberté précoce pouvait accentuer les problèmes d’estime de soi et les risques de troubles alimentaires chez les fillettes. Ces dernières auraient également plus de chances d’avoir des rapports sexuels plus tôt et seraient plus sujettes aux mauvaises influences de leurs pairs, écrivaient les chercheurs.

Mais la puberté est très difficile à manipuler, souligne le docteur Chanoine et souvent, les enfants touchés ne s’en formalisent pas vraiment. Rien ne sert de paniquer: l’adolescence ne saura tarder… et pourrait s’avérer beaucoup plus mouvementée!

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