Cette asso­cia­tion orga­nise une grande croi­sière pour prou­ver que la Terre est plate


Une croisière s’organise pour prouver que la Terre est plate. Je ne sais pas vraiment comment ils comptent le prouver. Pensent-ils arriver au bout de la terre par la mer ? Vont-ils finir par comprendre que leur hypothèse est fausse ? En tout cas, au moins, ils vont s’amuser.
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Cette asso­cia­tion orga­nise une grande croi­sière pour prou­ver que la Terre est plate

 

par  Ulyces

 

La croi­sière pren­dra la mer dès 2020. Orga­ni­sée par The Flat Earth Inter­na­tio­nal Confe­rence (FEIC), elle s’an­nonce pour eux comme « l’aven­ture la plus incroyable » jamais orga­ni­sée par cette asso­cia­tion, qui regroupe des personnes persua­dées que la Terre est plate.

 Le bateau propo­sera plusieurs restau­rant, une piscine, et peut-être même une vague de surf arti­fi­cielle, rapporte le Guar­dian. Un seul problème :

« Les bateaux naviguent sur le prin­cipe que la Terre est ronde », souligne Henk Keijer, un ancien capi­taine de navires de croi­sière.

« Les chartes nautiques sont dessi­nées avec ce fait en tête : la Terre est ronde », explique-t-il.

D’après lui, l’exis­tence même du GPS est la preuve que notre planète ne peut pas être plate. Il repose en effet sur 24 satel­lites prin­ci­paux, qui gravitent autour de la Terre pour four­nir des infor­ma­tions de navi­ga­tion.

« La raison pour laquelle il en existe 24, c’est la cour­bure de la Terre. Si elle avait été plate, il aurait suffi de trois satel­lites seule­ment », assure-t-il.

Ne leur dites rien, les pauvres.

Source : The Guar­dian

https://www.ulyces.co/

Les eaux usées des bateaux de croisière inquiètent dans l’Arctique


Les Inuits ont raison d’être inquiet pour l’écosystème marin en Arctique. Alors que les bateaux au Sud du Canada, doivent traiter leurs eaux usées, au Nord, il n’y a pas de règle. Ces eaux grises contiennent des détergents, des particules alimentaires, des microplastiques, huile, graisse, et autres. À cause de la fonte des glaces, des changements climatiques, les bateaux seront de plus en plus nombreux à venir dans un environnement fragile que des inuits dépendent pour vivre. Ce n’est pas dans 10 ans que des règlements sévère doivent être en fonction, mais maintenant.
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Les eaux usées des bateaux de croisière inquiètent dans l’Arctique

 

Une croisière-expédition en Arctique à bord du Boréal... (Photo André LeBel, La Presse)

Une croisière-expédition en Arctique à bord du Boréal de Ponant.

PHOTO ANDRÉ LEBEL, LA PRESSE

La Presse Canadienne
INUVIK, T.N.-O.

 

Un chasseur traditionnel des Territoires du Nord-Ouest raconte qu’il avait l’habitude d’accueillir les navires de croisière entrant dans la mer de Beaufort, dans l’Arctique canadien.

Mais Hans Lennie, d’Inuvik, affirme que son attitude a changé.

Celui qui siège au Conseil Inuvialuit de gestion du gibier n’est plus aussi hospitalier, dit-il, « maintenant qu’on a tous les faits ».

Certaines de ses préoccupations sont décrites dans un nouveau rapport sur les eaux usées non traitées rejetées par les navires qui traversent les habitats fauniques de la région.

L’étude commandée par le Fonds mondial pour la nature du Canada indique que la quantité d’eau grise qui provient des éviers, laveuses, baignoires, douches ou lave-vaisselle pourrait doubler d’ici 2035 si les lois ne sont pas renforcées.

« C’est assez alarmant, a déclaré Melissa Nacke de l’organisme de conservation de la faune. Ces zones de concentration chevauchent d’importantes zones d’habitats de diverses espèces et des secteurs culturels importants », ajoute-t-elle.

Le nombre de navires circulant dans les eaux nordiques devrait augmenter à mesure que les changements climatiques accélèrent la fonte des glaces. L’étude avance que le tourisme sera la plus grande source de déversement d’eaux grises d’ici 2035.

« Pensez à l’eau de la douche ou de la lessive, elle contient des détergents, des savons et des shampooings, donne en exemple Melissa Nacke. Elle contient aussi des niveaux très élevés de nutriments et d’autres éléments comme de l’huile et de la graisse. Elle peut contenir des métaux, des particules alimentaires et des microplastiques. »

Selon Mme Nacke, ces matières peuvent notamment contaminer les mollusques et causer de grandes efflorescences d’algues qui créent des zones mortes dans l’océan.

Le rapport souligne que cela pourrait avoir un impact sur la sécurité alimentaire dans les communautés du Nord, une conclusion qui ne fait qu’ajouter aux inquiétudes de Hans Lennie.

« C’est extrêmement nocif, a-t-il commenté. Ces bateaux, leurs eaux usées contiennent toutes les substances de nettoyage. Ce sont des produits très toxiques. »

« C’est une terre nourricière. Toute la vie marine. Tous les invertébrés dont se nourrissent les baleines. Cela implique aussi la sauvagine. Cela a certainement un impact sur la chaîne alimentaire », déplore le chasseur.

Tant le rapport que les intervenants locaux, comme Hans Lennie, disent que des règles fédérales et internationales plus sévères sont nécessaires.

Une rencontre aurait eu lieu entre le Conseil Inuvialuit de gestion du gibier et le gouvernement du Canada.

Les fonctionnaires de Transports Canada ont dit examiner le rapport.

Dans une réaction envoyée par courriel, Transports Canada soutient que ses règlements encadrent plusieurs aspects de la navigation dans l’Arctique, mais aucune disposition ne concerne la gestion des eaux usées. Dans le sud du Canada, la réglementation exige que les bateaux de passagers construits après 2013 et transportant plus de 500 personnes utilisent un dispositif d’assainissement des eaux avant de les rejeter.

Le gouvernement des États-Unis et l’État de l’Alaska ont des règlements concernant les eaux grises des navires.

Pour Melissa Nacke, les normes élevées en Alaska rendent encore plus important le renforcement de la réglementation des rejets d’eaux grises dans les eaux nordiques du Canada.

« Les navires de croisière qui font le tour de l’Alaska peuvent littéralement utiliser le Canada comme dépotoir », fait-elle remarquer.

http://www.lapresse.ca/

Si vous songez à partir en croisière dans l’Arctique, voilà les risques


J’aurais aimé aller en Arctique, aller voir les splendeurs du froid, avec les changements climatiques, il devient plus facile de faire une croisière dans les eaux froides, mais moyennant un gros montant d’argent. Cependant, avec tous les risques même s’ils sont minimisés par le Code Polaire, j’estime que cet écosystème est quand même trop fragile pour commencer à y voir un côté touristique
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Si vous songez à partir en croisière dans l’Arctique, voilà les risques

 

Un bateau de croisière russe à Spitsbergen en Arctique | Governor of Svalbard / SCANPIX NORWAY / AFP

Un bateau de croisière russe à Spitsbergen en Arctique | Governor of Svalbard / SCANPIX NORWAY / AFP

Caroline Diard et Olivier Faury

La fonte des glaces, conséquence du réchauffement climatique, permet une intensification de la navigation polaire. Mais celle-ci est particulièrement risquée, pour les hommes comme pour l’environnement.

Les zones polaires ont toujours été l’objet d’une multitude de fantasmes et d’études, et cela s’est singulièrement renforcé ces dernières années.

En effet, la fonte des glaces, conséquence du réchauffement climatique, permet une intensification de la navigation dans ces zones. Parmi les compagnies maritimes exploitant ces mers recouvertes de glace, les croisiéristes ne sont pas en reste.

Conscientes du potentiel économique de ces espaces touristiques, des compagnies maritimes offrent aujourd’hui des croisières dans des endroits et couvrent la presque totalité de l’océan Arctique. Selon des chercheurs, les croisières en Arctique se répartissent sur trois zones, le Canada, le Groenland et les îles Svalbard.

Cependant, si elles mettent à la portée de quelques privilégiés (happy few) la possibilité de visiter ces zones reculées –le prix du voyage oscillant entre 4.000 et 50.000 dollars américains–, les risques auxquels les compagnies font face sont bien réels et leur posent un challenge inédit.

Premier risque: la résistance du navire

L’un des risques les plus visibles réside dans la capacité des navires de croisière à résister à la pression de la glace. Tout le monde a gardé en mémoire l’exemple du naufrage du Titanic qui sombra suite à une collision avec un iceberg (ce qui causa la mort de 1 500 personnes), ou encore celui du M/S Explorer qui sombra en 2007, à la suite d’une erreur d’évaluation de son capitaine, heureusement sans faire de morts.

Afin d’éviter que de tels évènements ne se reproduisent, les navires se doivent d’être dotés d’une «côte glace», qui est définie par la capacité de la coque à résister à un choc avec une glace d’une certaine épaisseur, et par la puissance des moteurs.

En fonction de cette dernière, le navire peut naviguer dans une zone recouverte d’une glace d’épaisseur et d’âge définis, seul ou assisté par un brise-glace, tel le Crystal Serenity en 2016.

Deuxième risque: l’éloignement

L’autre risque encouru par les navires de croisière en zone arctique concerne l’éloignement des zones peuplées et donc des centres de secours, susceptibles d’intervenir dans des délais suffisamment rapides. Nous pourrions citer le cas du brise-glace MV Akademik Chokalskiï qui, en décembre 2013, est resté bloqué dans les glaces pendant plusieurs jours dans une zone qui n’aurait pas dû poser de problème de navigation.

Cet incident, qui aurait coûté 2,4 millions de dollars américains, met en avant le danger que font peser les rapides changements de conditions de navigation et l’isolement sur un navire. Le pétrolier Nordvik fut quant à lui victime de dommages, à la suite d’un changement de conditions de navigation, et cela malgré l’expérience de son capitaine.

Le problème de l’éloignement est aussi mis en avant par de nombreux chercheurs et acteurs économiques. En effet, les côtes, aussi belles soient-elles, n’offrent pas suffisamment de refuges aux navires qui peuvent en avoir besoin. Pour parer à cela, de nombreux investissements ont été réalisés ces dernières années. Dont notamment la mise en place de dix centres de sauvetage et de secours (Search and Rescue Center) le long des côtes russes, et la réception de nouveaux navires dédiés à l’assistance de navires.

Troisième risque: le manque de brise-glace

Autre élément aggravant, le manque de brise-glace en activité. Actuellement, les Russes ont la flotte la plus importante de la région et sont la seule nation dont les brise-glaces sont dotés d’une propulsion nucléaire, qui leur permet une autonomie plus importante.

Malheureusement, cette flotte est vieillissante et a besoin d’être renouvelée. Afin d’y remédier, de nouveaux brise-glace devraient faire leur apparition dans les années à venir. Cette nouvelle classe de bateau, les LK-60, est plus large (32m contre 30m) et plus puissante.

Quatrième risque: le management des hommes

Un autre aléa doit être pris en considération: le facteur humain. Dans de nombreux cas, un manque d’expérience et/ou de compétence du capitaine ou des officiers peut amener un navire à s’échouer, à subir un dommage important sur la coque, ou sur le système propulsif.

Ces risques peuvent déboucher sur un évènement majeur, allant jusqu’à la perte totale du navire. L’un des exemples les plus frappant est la perte totale, mais sans gravité, du M/S Explorer en 2007, conséquence d’une mauvaise appréciation de la glace par le capitaine, pourtant expérimenté.

Une attention toute particulière doit donc être portée aux équipages. Le code polaire, entré en vigueur en janvier 2017, impose aux navires exploités dans les eaux polaires de se doter de «suffisamment de personnel ayant à la fois la formation et l’expérience nécessaires permettant de limiter les erreurs humaines». Au-delà de la qualification des équipages, la psychologie des individus est un point à ne pas négliger, car toute fragilité pourrait mettre en danger l’ensemble de l’équipage.

Par ailleurs, un risque envisageable lors de la navigation en zone polaire est un conflit social. En matière de gestion des ressources humaines, les conflits sociaux sont des risques identifiés. Ils sont amplifiés en environnement clos. Les personnalités des membres de l’équipage vont alors entrer en jeu.

Lors de l’expédition Endurance dans l’Antarctique (1914-1917), Ernest Shakleton vit son navire et son équipage faits prisonniers des glaces. Pour sauver ses compagnons, l’explorateur accomplit une série d’actes de management et de bravoure: contraints de quitter le navire, Shackleton et ses 27 hommes d’équipage vont passer plusieurs mois ensemble sur la glace de l’Antarctique.

Un équipage sans espoir, bloqué, devant affronter des températures jusqu’à – 60 °C ! Son leadership et ses qualités de meneur d’hommes lui ont permis de sauver l’équipage. Il appuyait ses prises de décision sur trois critères: l’avis technique de ses équipes, sa propre expérience et surtout, il laissa une grande part à son intuition.

Enfin, découlant directement d’une erreur humaine, une vitesse inadaptée peut entraîner le navire par le fond, ou du moins engendrer divers dégâts. Nous pourrions citer l’exemple du navire de croisière Maxim Gorki, qui sombra en 1989, à la suite d’un choc avec une plaque de glace inévitable à cause d’une vitesse inadéquate.

Cinquième risque: l’environnement

Le naufrage d’un navire peut, en plus des pertes humaines, avoir comme conséquence une fuite de carburant provenant des soutes. L’écosystème des zones polaires est fragile et dispose d’une très faible capacité de résilience.

La catastrophe de l’Exxon-Valdez, pétrolier qui fit naufrage au large des côtes de l’Alaska, est encore présente dans les mémoires. Le naufrage a eu un fort impact sur l’environnement marin, et a obligé le législateur américain à renforcer sévèrement la législation par le fameux Oil Pollution Actde 1990.

Un évènement de ce type, à savoir une fuite des soutes des navires, posera un sérieux problème pour la récupération du fuel. En effet, les conditions de navigation particulièrement difficile, la présence de glace et une température extrêmement basse auront un impact dévastateur et irrémédiable sur tous les êtres vivants.

Potentiellement conscientes de ce risque, les compagnies maritimes investissent dans de nouveaux navires à coque renforcée (arrivée en 2018 d’un navire de croisière de classe 1A avec une capacité de 200 personnes) et à faible émission de carbone, en optant soit pour une propulsion hybride, soit pour l’utilisation de marine diesel oil, un fuel moins polluant que le heavy fuel oil.

Cependant, les zones polaires sont-elles réellement prêtes à accueillir des croisières? Les différents rapports émanant d’assureurs expliquent parfaitement qu’une marée noire sera difficile à gérer par les acteurs, qu’ils soient publics ou privés. De plus, il est difficile de prévoir les impacts qu’une marée noire peut avoir sur cet écosystème particulièrement sensible, la durée pendant laquelle les résidus de fuel vont rester, ni dans quelle mesure ils vont impacter la faune et la flore.

Un exemple des utilisations et matériaux interdits par le code polaire. Organisation maritime internationale

Des outils pour maîtriser les risques

Ceci étant, des outils ont été mis en place pour éviter ces risques ou en atténuer les conséquences: le code polaire, le conseil de l’Arctique, des opérations de recherche et de sauvetage et une flotte de brise-glace.

La protection de l’environnement est au centre des préoccupations.

Créé en 1996 avec la Déclaration d’Ottawa, le conseil de l’Arctique et son département Protection of the Arctic Marine Environment (PAME) est à l’origine du rapport «Arctic Marine Shipping Assessment» (AMSA) et du code polaire.

En uniformisant les normes des navires et en créant un cadre international, le code s’attache à limiter les risques de naufrage des navires, et œuvre donc à la protection de l’environnement. Ce qui permet de rendre possibles ces croisières arctiques inoubliables, pour celles et ceux qui ont la chance de se les offrir.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

L’intérieur de ce paquebot de croisière resté sous l’eau pendant 2 ans


Vous souvenez du bateau de croisière Costa Concordia qui avait échoué dans des eaux peu profonde sur les côtes en Italie ? Ce paquebot a resté deux ans sous l’eau et voici les dégats que ces années ont fait avant d’être détruit et recycler
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L’intérieur de ce paquebot de croisière resté sous l’eau pendant 2 ans

 

En janvier 2012, le paquebot de croisière Costa Concordia a frappé un rocher dans la mer Tyrrhénienne, sur la côte ouest de l’Italie. Une entaille de 50 m sur le côté bâbord de la coque a fait couler le navire dans les eaux peu profondes. Il est ainsi resté 2 ans partiellement submergé.

L’évacuation des 3 229 passagers et des 1 023 membres d’équipage s’est passée dans le désordre, et une évacuation qui aurait dû prendre une demi-heure a duré plus de 6 heures. 30 personnes ont péri dans la débâcle.

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En 2014, l’entreprise de renflouage américaine Titan Salvage a accepté le contrat pour renflouer le navire et récupérer ce qu’il restait. Le paquebot a été renfloué et ce qui a émergé était une épave sordide dont les chambres contenaient encore les bagages de certains passagers.

Le navire a ensuite été remorqué sur 320 kilomètres vers Gênes, son port d’attache, où il a été recyclé et démoli.

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http://bridoz.com/

Un phoque s’invite sur un bateau


Un groupe était a bord d’un petit bateau croisière pour observer les dauphins sur les rives du port de Walvis, à Namibie, Lynton Jennings et sa famille ont eu une belle surprise. Un phoque s’est introduit dans le bateau pour faire connaissance avec les humains. Une belle manière de faire une sortie éducative.
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Un phoque s’invite sur un bateau