Le T. rex ne pouvait pas tirer la langue


Le T-Rex ne pouvait pas faire de grosse grimace, Heureusement, il aurait été plus épeurant. D’ailleurs, la plupart des dinosaures n’avaient pas de langue qui pouvait bouger comme les crocros et les alligators.
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Le T. rex ne pouvait pas tirer la langue

 

Un squelette de Tyrannosaurus Rex de 67 millions d'années, au musée d'histoire naturelle de Paris.

La clé de cette découverte se trouve dans l’os hyoïde, qui est à la base de la langue. Photo : Reuters/Philippe Wojazer

 

La langue du T. rex était collée au fond de sa gueule, comme chez l’alligator, selon des fossiles qui ont été découverts par des archéologues dans le nord de la Chine et qui contredisent les animations et sculptures parfois vues dans les musées.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le Tyrannosaurus rex ne tirait donc pas la langue comme les lézards.

« Cela fait longtemps qu’on les représente de la mauvaise façon », affirme l’une des scientifiques auteures de la découverte, Julia Clarke, de l’Université du Texas à Austin.

La conclusion est aussi valable pour la plupart des dinosaures, avancent les chercheurs de l’Université du Texas à Austin et de l’Académie chinoise des sciences dont les travaux ont été publiés mercredi dans la revue scientifique PLOS ONE.

La clé se trouve dans un os en particulier, l’os « hyoïde », qui est à la base de la langue.

Un tyrannosaurus rex se promène dans une clairière du parc Jurassic Forest, à Gibbons, en Alberta.

Le parc thématique Jurassic Forest expose une cinquantaine de dinosaures géants.  Photo : Jurassic Forest/Facebook

Les chercheurs se sont rendu compte, en analysant les fossiles de plusieurs espèces de dinosaures, dont un T. rex, qu’ils étaient plus proches de ceux des alligators et des crocodiles modernes que de ceux des oiseaux, qui descendent eux aussi des dinosaures. Ils sont courts, simples et reliés à une langue qui n’était donc pas très mobile.

Chez la plupart des dinosaures, les os de la langue sont très courts. Et chez les crocodiliens qui ont un os court, la langue est complètement collée au fond de la gueule.

Julia Clarke, de l’Université du Texas à Austin

À l’inverse, les ptérosaures, des dinosaures volants, avaient des os d’une grande diversité. Les chercheurs supposent que la forme dépendait de leur capacité à voler : en perdant en dextérité avec la transformation des pattes en ailes, les animaux et oiseaux pourraient avoir développé leur langue afin de mieux manipuler proies et nourriture.

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Vente en ligne, une menace pour les animaux sauvages


Je ne comprends pas ! On parle partout des espèces menacés ou en voie de disparition, alors pourquoi, il y a des gens qui vont acheter ces animaux qui devraient vivre en liberté. Est-ce de l’égoïsme ? Bien sûr, c’est mignon voir des animaux à la maison comme des tortues, perroquet, et autres, mais peut-on se mettre à leur place ? Être dans un milieu restreint sans pouvoir aller selon son instinct ? C’est affreux : « 11 772 spécimens d’espèces sauvages menacées recensées dans 5 381 annonces et messages sur 106 sites de vente en ligne et 4 réseaux sociaux » Cette étude est faites en Europe, alors à travers le monde, cela doit être encore pire !
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Vente en ligne, une menace pour les animaux sauvages

 

Sur cette photo, une jeune fille caresse sa... (FRANCOIS GUILLOT, ARCHIVES AFP)

Sur cette photo, une jeune fille caresse sa tortue d’Hermann dans un appartement à Paris. Cette tortue, la seule terrestre de France, est considérée comme étant en voie d’extinction en France.

FRANCOIS GUILLOT, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse

Ivoire, crocodile empaillé, fourrure, mais surtout tortues, perroquets et même ours ou grands félins vivants : le commerce en ligne menace les animaux protégés, alerte mercredi l’ONG IFAW, appelant à une réglementation spécifique en la matière.

Des experts de l’organisation se sont penchés en 2017 pendant six semaines sur les petites annonces postées en ligne (uniquement sur des sites en accès libre) dans quatre pays européens, France, Russie, Allemagne et Grande-Bretagne.

Résultat : 11 772 spécimens d’espèces sauvages menacées recensées dans 5381 annonces et messages sur 106 sites de vente en ligne et 4 réseaux sociaux, pour un montant estimé de 3,2 millions d’euros, indique le rapport. Mais il est « probable » que les messages identifiés sur les réseaux sociaux (6,2 %), inclus pour la première fois dans l’enquête IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), ne soient qu’une « fraction » du total.

Selon l’étude, 80 % des spécimens proposés étaient vivants : principalement des reptiles (surtout des tortues, marines et terrestres qui représentent 45 % du total des annonces) et des oiseaux (perroquets gris du Gabon ou amazone, rapaces, oies…), mais parfois des animaux bien plus gros comme des yacks sauvages ou des orangs-outans en Russie, des lions, jaguars et ours en Allemagne.

Le commerce de certains de ces animaux protégés est totalement interdit, et d’autres espèces font l’objet de règles de vente très encadrées, notamment avec la détention de permis. Cela peut concerner par exemple des objets en ivoire datant d’avant 1947 avec un certificat d’authenticité ou un document prouvant qu’une tortue de Hermann a été élevée légalement en captivité en Europe.

Certaines annonces peuvent donc être légales. Sur la base de précédentes études, « entre 10 % et 20 % des annonces sont considérées comme légales » parce qu’il y a une mention de documentation à disposition, a expliqué à l’AFP Céline Sissler-Bienvenu, directrice d’IFAW pour la France et l’Afrique francophone.

IFAW souligne dans son rapport le « précieux travail » et l’engagement des sites de vente en ligne, notamment eBay, pour lutter contre ce trafic, former son personnel et éliminer les annonces litigieuses.

Mais il faut désormais renforcer les législations pour s’attaquer « spécifiquement » à ce commerce en ligne.

Il faut aussi « informer les utilisateurs sur la législation et sur l’état des espèces, sur le risque qu’ils prennent » et sur le fait qu’ils « peuvent alimenter sans le savoir des réseaux criminels organisés », a souligné Céline Sissler-Bienvenu.

Les informations récoltées ont été transmises aux autorités, mais il est « trop tôt » pour un retour, a-t-elle noté, précisant que de précédents rapports avaient mené à des procédures judiciaires.

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Les crocodiles du Nil sont sensibles à la musique classique…


Pour faire cette recherche, ils  ont rdonné des sédatifs aux crocodiles pour passer un IRM tout en faisant jouer du Bach. Des régions du cerveau des crocos semblent similaires aux oiseaux et les humains… Reste à savoir l’utilité de cette recherche
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Les crocodiles du Nil sont sensibles à la musique classique…

 

Les cinq crocodiles du Nil qui ont participé à l’étude sont, comme ceux-ci, issus de la Ferme aux crocodiles à Pierrelatte (France). © davric, Wikipedia, Domaine public

Les cinq crocodiles du Nil qui ont participé à l’étude sont, comme ceux-ci, issus de la Ferme aux crocodiles à Pierrelatte (France). © davric, Wikipedia, Domaine public

Nathalie Mayer
Journaliste

Les scientifiques peuvent, parfois, sembler avoir de drôles d’idées. Mais s’ils ont fait écouter de la musique classique à des crocodiles du Nil, c’est bien dans l’espoir de percer quelques mystères de plus de l’évolution.

Dans le cerveau des crocodiles comme dans celui des oiseaux

La surprise est venue des images enregistrées suite à l’émission de sons plus complexes. Des œuvres de Jean-Sébastien Bach. Ceux-ci ont activé d’autres zones de leur cerveau. Des zones similaires à celles qui peuvent l’être en pareille situation chez des oiseaux ou même chez des mammifères.

Rappelons que l’on nomme sauropsides l’ensemble des oiseaux et des reptiles vivant de nos jours. Parmi eux, les crocodiles ont très peu évolué au cours de ces 200 millions d’années passées. Et ils sont les reptiles les plus proches des oiseaux, faisant le lien entre eux et les dinosaures. Ainsi, ces résultats supposent que les aspects tant structurels que fonctionnels du traitement sensoriel ont pu se former à un stade évolutif précoce et être conservés pendant l’évolution de sauropsides. Peut-être même trouvent-ils la même origine chez tous les vertébrés.

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Cette famille indonésienne vit avec un crocodile de 200 kilos depuis 20 ans


Muhammad Iwan, habitant de Bongor en Indonésie, partage sa vie avec Kojak, un crocodile de 2,7 m de long pour 200 kilos à la pesée. Le crocodile ne l’a jamais attaquer, faut dire qu’il semble faire de l’embonpoint, avec 1.5 kg de poisson qu’il avait a tous les jours et par manque d’exercice. Ce n’est pas dans sa petite piscine qu’il peut faire des efforts. Même si le propriétaire voulait le sauver quand il était petit aux jeux d’enfant, ce n’est pas en le gardant chez lui, qui donne une preuve d’amour des animaux
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Cette famille indonésienne vit avec un crocodile de 200 kilos depuis 20 ans

 

Le Saviez-Vous ► Dix faits insolites sur les dinosaures


Que savons-nous des dinosaures ? Certaines choses, il reste encore beaucoup à apprendre sur eux. En plus des points qu’on savait sur eux dans le passé, viennent affirmer ou infirmer les connaissances sur eux
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Dix faits insolites sur les dinosaures

 

On sait finalement peu de choses sur les dinosaures. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que ce peu que nous savons est souvent erroné !

Vous pensez par exemple que le T-rex est une machine à tuer hyper-perfectionnée ? Vous allez être étonné… Vous voyez les dinosaures comme de gros lézards ? Et s’ils ressemblaient finalement plus à de gros poulets à plumes ? Découvrez les 10 informations les plus insolites sur les dinosaures.

Le T-rex, un prédateur… lent

 

Le T-rex qui, selon la légende, était un prédateur hors pair, était en réalité plutôt lent. Il ne courrait qu’à 30 kilomètres-heure. Pas mal pour un animal de 6 tonnes mais pas non plus spectaculaire pour un soi-disant « roi de la vie animale ». Osborn, l’auteur de ces mots, et Brown s’étaient en fait empressés de faire du « paléo-show » pour vernir leur réputation. À la décharge de la bête, elle pouvait tout de même arracher jusqu’à 35 kilos de viande fraîche en un coup de mâchoire !

© Courtesy of Vlad Konstantinov

Un tiers des dinosaures n’aurait jamais existé

 

Sur toutes les espèces de dinosaures connues, une sur trois serait une illusion… C’est la conclusion à laquelle ont abouti le célèbre paléontologue John Jack Horner et son collègue Mark B. Goodwin. Des différences morphologiques marquées entre jeunes et adultes auraient induit en erreur les paléontologues. Certaines espèces ne seraient donc pas distinctes.

© Courtesy of Caren Carr, http://www.karencarr.com

Les dinosaures avaient des plumes !

 

La découverte d’un fossile de dinosaure en Chine suggère que les dinosaures ressemblaient davantage à de grands oiseaux qu’à d’imposants lézards à la peau écailleuse. Ce fossile, celui d’un dinosaure carnivore bipède, vieux de 128 millions d’années et haut de 90 centimètres, fournit la première preuve de l’existence de dinosaures recouverts de véritables plumes, comme celles d’oiseaux modernes. Il s’agit du premier fossile de dinosaure non-volant trouvé avec de telles plumes. Il suggère du même coup que l’évolution vers les plumes modernes a commencé avant l’émergence des oiseaux.

Photo : Archéoptéryx. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures pouvaient nager

 

Les dinosaures pouvaient nager. Du moins, c’est probable. La découverte s’est faite en examinant des couches de sédiments en grès, déposées il y a environ 125 millions d’années au fond d’un lac situé dans l’actuel bassin de Cameros, en Espagne. La couche date donc du Crétacé inférieur et elle contient une piste de 15 mètres de long. On y distingue une série d’empreintes en forme de S, d’environ 15 centimètres de large et 50 de long qui font penser à des griffures. Au total, il y a six paires de telles empreintes. L’allosaure représenté ici a peut-être laissé ces traces au fond du lac.

© Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures avaient des cancers

 

Des chercheurs ont analysé, grâce à un appareil portable à rayons X, 10.000 vertèbres de dinosaures provenant de plus de 700 spécimens de musées d’Amérique du Nord. Un seul groupe aurait souffert de tumeur : les hadrosaures ou dinosaures à bec de canard. L’équipe a trouvé 29 tumeurs dans les os provenant de 97 individus de ce groupe d’herbivores de la période du Crétacé.

Les tumeurs les plus courantes étaient des hémangiomes, tumeurs bénignes des vaisseaux sanguins, présents chez 10 % des humains. L’edmontosaurus, qui mesurait 3,5 mètres, a été la seule espèce chez laquelle a été retrouvée une tumeur maligne.

© DP

Les dinosaures étaient plus grands que prévu

 

En utilisant un « facteur de correction du cartilage », les scientifiques ont pu montrer que certains dinosaures comme le tyrannosaure n’auraient été plus grands que de quelques centimètres, alors que le tricératops et le brachiosaure auraient gagné au moins 10 % en taille, soit au moins 30 centimètres pour un brachiosaure de 13 mètres. Cela a directement un impact sur le poids des dinosaures, qui a donc aussi été sous-évalué.

© Marmelad, Tedd Marshall, http://www.marshalls-art.com, CC by-sa 2.5

Les crocodiles comme Supercroc mangeaient les dinosaures

 

Il y a cent millions d’années, là où se trouve aujourd’hui le Sahara, vivait un monde de crocodiles. Certains étaient de taille modeste mais le plus grand, Sarcosuchus imperator, atteignait environ 12 mètres et devait peser 8 tonnes. Les Anglo-Saxons aiment l’appeler « Supercroc ». Ce géant n’est pas un inconnu, le Français Philippe Taquet l’a découvert en 1964. La trouvaille de l’équipe menée par Paul Sereno, qui travaille pour le National Geographic, et Hans Larsson, de la McGill University de Montréal, n’est donc pas une surprise.

Mais elle n’est pas la seule. Depuis 2000, ces paléontologistes explorent le Sahara en plusieurs endroits, notamment au Niger et au Maroc. Dans ces sites qui, il y a cent millions d’années, se situaient au cœur d’un continent unique, le Gondwana, en train de se morceler, l’équipe a exhumé cinq autres espèces de crocodiliens, dont trois étaient inconnues de la science. Pour poursuivre l’habitude des surnoms, les découvreurs les ont baptisées « Boarcroc », « Ratcroc », « Dogcroc », « Duckcroc » et « Pancakecroc ». Leurs découvertes font l’objet d’une publication scientifique dans la revue Zookeys mais aussi d’un reportage sur la chaîne de télévision du National Geographic, intitulé When Crocs Ate Dinosaurs (« Quand les crocodiles mangeaient les dinosaures », diffusé le 21 novembre 2009).

Photo : Paul Sereno avec ses crocodiles sahariens. Supercroc lui sert d’accoudoir. Boarcroc (Croc Sanglier) est en haut à droite, Pancakecroc (Croc Galette) en bas à droite. Les petites têtes, en bas à gauche, sont, respectivement, Ratcroc, Dogcroc et Duckcroc.

© Mike Hettwer et National Geographic

La disparition des dinosaures a fait grandir les mammifères

 

Après la grande extinction du mammifère Permien-Trias (il y a environ 252 millions d’années) et en quelques dizaines de millions d’années, les premiers dinosaures et les premiers mammifères apparaissent sur Terre. Les dinosaures vont rapidement s’imposer et bloquer aussi bien la diversification que la croissance en taille des mammifères. Ce n’est que lorsque l’astéroïde 298 Baptistina provoque leur extinction massive qu’une explosion radiative évolutive se produira chez les mammifères.

Un groupe de paléontologues, biologistes (spécialistes de l’évolution) et de macroécologistes mené par Felisa Smith (de l’université de New Mexico) vient de confirmer qu’à partir de la crise KT (entre Crétacé et Tertiaire, ou cénozoïque, il y a 65 millions d’années) se produit sur tous les continents une croissance de la taille des nouvelles espèces de mammifères. Ce serait donc bien grâce à la disparition des dinosaures que des géants comme le baluchithère ont pu fouler le sol de la Planète bleue.

© Courtesy of Karen Carr, http://www.karencarr.com

Dinosaures : plus ils sont gros, plus ils sont chauds !

 

Les dinosaures étaient-ils à « sang chaud » ou à « sang froid » ? Selon Jamie Gillooly et ses collègues de l’université de Gainesville, en Floride, qui publient les résultats de leurs travaux dans Plos Biology, tout dépendait de leur taille !

Il ressort de leur étude que plus les dinosaures étaient imposants, plus leur température était élevée. La raison ? Le rapport entre la surface de contact avec l’extérieur et le volume de leur corps diminuait, ce qui leur permettait de mieux « stocker » la chaleur. Un phénomène qui prenait de l’ampleur dès lors que le poids d’un dinosaure dépassait les 600 kilogrammes. Ainsi, Jamie Gillooly et ses collègues de l’université de Gainesville ont établi que les espèces les plus petites avaient une température d’environ 25 °C, donc sensiblement proche de celle de leur environnement, tandis que celle du corps du Brontosaure de 13 tonnes atteignait les 41 °C !

Photo : argentinosaurus. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Le T-rex avait une cervelle d’oiseau !

 

On ne sait toujours pas exactement si les Tyrannosaurus rex, souvent dénommés de façon abrégée des T-rex, étaient de redoutables prédateurs ou de simples charognards. Les paléontologues sont en revanche sûrs qu’ils devaient avoir, véritablement, des « cervelles d’oiseaux » et pas seulement parce que les oiseaux sont les derniers dinosaures vivants et de proches cousins des T-rex. En effet, des moulages internes ont révélé depuis longtemps que le cerveau de ces animaux formidables qui vivaient au Crétacé en Amérique du Nord était vraiment minuscule, et pas seulement si on compare sa taille à celle de son corps.

L’image provient d’une des vidéos 3D du crâne de T-rex. En couleurs, on voit les différentes cavités.

© Ohio University College of Osteopathic Medicine

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115 nouvelles espèces découvertes en Asie, dont le crocodile lézard


115 nouvelles espèces d’amphibien, mammifère, poisson, reptile, plante ont été découvert en Asie. C’est toujours extraordinaire de découvrir des nouveautés. Cependant, la question à se poser : Ces animaux sont-ils maintenant en danger à cause de la perte de leur environnement ? Du braconnage … ?
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115 nouvelles espèces découvertes en Asie, dont le crocodile lézard

 

Le crocodile lézard du Vietnam avait été repéré... (Thomas Ziegler, WWF via AFP)

Le crocodile lézard du Vietnam avait été repéré dès 2003 dans la jungle du nord du pays, mais cela avait pris des années pour que les scientifiques réussissent à établir qu’il s’agit bien d’une nouvelle espèce. Il ne resterait plus que 200 spécimens de cette espèce, menacée par les trafiquants et le développement des mines de charbon.

THOMAS ZIEGLER, WWF VIA AFP

 

Agence France-Presse
BANGKOK

Un crocodile lézard au Vietnam et une tortue dite mangeuse d’escargot figurent parmi 115 nouvelles espèces découvertes en 2016 dans la région du Grand Mékong, un signe encourageant en ces temps de menaces sur la biodiversité, a annoncé mardi le WWF.

La nouvelle espèce de tortue, dite mangeuse d’escargot, a ainsi été repérée par hasard par un scientifique thaïlandais sur un marché du nord-est de la Thaïlande.

MONTRI SUMONTHA, WWF VIA AFP

« Alors que la tendance globale est inquiétante, et que les menaces sur les espèces et leur habitat dans la région du Grand Mékong sont importantes, la découverte de ces nouvelles espèces nous donne espoir », a commenté Lee Poston, du World Wildlife Fund (WWF), interrogé par l’AFP.

Le Mékong, qui prend naissance sur les hauteurs de l’Himalaya pour finir sa course au Vietnam, donne son nom à cette région tropicale, largement couverte de jungle, qui comprend aussi le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, la Birmanie et la province chinoise du Yunnan.

Chaque année, les scientifiques du Fonds mondial pour la nature (WWF) annoncent la découverte de nouvelles espèces après un long processus d’évaluation par leurs pairs. En 2015, 163 nouvelles espèces avaient été découvertes.

Souvent, les chercheurs craignent que les espèces ne disparaissent avant même d’avoir été répertoriées tant le développement de la région est rapide, avec la construction de routes et de barrages, mais aussi le trafic d’animaux sauvages.

C’est ainsi que sur les 115 nouvelles espèces découvertes cette année (dont 11 amphibiens, trois mammifères, deux poissons, 11 reptiles et 88 plantes), la nouvelle espèce de tortue, dite mangeuse d’escargot, a ainsi été repérée par hasard par un scientifique thaïlandais sur un marché du nord-est de la Thaïlande.

Le crocodile lézard du Vietnam avait été repéré dès 2003 dans la jungle du nord du pays, mais cela avait pris des années pour que les scientifiques réussissent à établir qu’il s’agit bien d’une nouvelle espèce. Il ne resterait plus que 200 spécimens de cette espèce, menacée par les trafiquants et le développement des mines de charbon.

Depuis 20 ans, plus de 2500 espèces ont été recensées dans la région, soit deux découvertes chaque semaine.

Un dixième de l’étendue des écosystèmes sauvages de la planète ont disparu ces vingt dernières années, selon un rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publié en septembre 2016.

Le WWF explique la longueur du délai entre la découverte d’une nouvelle espèce et son inscription à la liste du WWF par le fait qu’ils doivent passer plusieurs étapes, des tests d’identification génétique à la comparaison avec les bases de données mondiales pour s’assurer que l’espèce n’a pas déjà été répertoriée ailleurs.

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Le Saviez-Vous ► Congo: le crash de Filair provoqué par… un crocodile


Il y a toutes sortes de cause d’un crash avion, mais un crocodile, c’est inusité. Il faut dire que l’animal n’aurait pas dût se retrouver à bord de l’avion. Le crocodile et une personne on pu en sortir vivant, sauf que l’animal à été massacrer par les pillards
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Congo: le crash de Filair provoqué par… un crocodile

 

 

par François Duclos

Le crash d’un avion de la compagnie aérienne Filar en République Démocratique du Congo, qui avait causé la mort de 20 personnes en août dernier, 2010 avait causé la mort de 20 personnes  aurait été causé par un crocodile.

L’information incroyable est rapportée par le magazine Jeune Afrique: selon le rapport d’enquête, l’apparition surprise d’un crocodile vivant dans l’habitacle aurait provoqué la panique, tout le monde se précipitant vers l’avant de l’appareil qui est parti en vrille, s’écrasant près de l’aéroport de Bandundu et causant la mort de 20 des 21 personnes à bord.

Citant le rapport d’enquête officiel mais aussi le témoignage de l’unique survivante du crash, Jeune Afrique raconte comment un passager avait dissimulé dans son sac de sport un crocodile vivant qu’il espérait sans doute revendre. Mais alors que l’avion commençait sa descente vers Bandundu, l’animal se serait échappé de son sac, provoquant la panique de l’hôtesse de l’air qui s’est précipité vers l’avant de l’appareil, imitée par l’ensemble des passagers. Le déséquilibre brutal aurait causé un départ en vrille de l’appareil, vrille que le pilote (et propriétaire belge de la compagnie) Daniel Philemotte n’a pu maitriser. Le bimoteur Let L-410 Turbolet s’est écrasé sur une maison vide non loin de l’aéroport.

Une version qui contredit donc la première thèse évoquée après l’accident, celle de la panne sèche. Ironie de l’histoire, le crocodile serait sorti vivant du crash – pour être aussitôt tué et découpé à la machette par les pillards arrivés sur le site…

http://www.air-journal.fr/

Voici l’Halszkaraptor escuilliei !


Un dinosaure d’un nouveau genre a pu être décrit microtomographie multirésolution par rayons X. C’est quoi ça ? J’en ai aucune idée, mais le résultat démontre que cet animal qui a vécu il y a 72 millions d’années en Mongolie était un bien drôle de mélange pour avoir un tel physique. Pour le décrire, c’est un peu de tout cela : un vélociraptor, une autruche et un cygne avec un museau de crocodile et des ailes de pingouin
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Voici l’Halszkaraptor escuilliei !

 

Représentation artistique du Halszkaraptor escuilliei.

Représentation artistique du Halszkaraptor escuilliei.   Photo : Lukas Panzarin/Andrea Cau

Une analyse 3D sophistiquée d’ossements fossilisés a permis à des paléontologues européens de décrire un étrange dinosaure qui vivait sur le territoire de la Mongolie au crétacé, il y a 72 millions d’années.

Un texte d’Alain Labelle


Son nom officiel : Halszkaraptor escuilliei. « Halszka » pour les intimes. Il s’agit d’une nouvelle espèce issue d’un nouveau genre de dinosaures qui appartient à la famille des droméosaures, dont il partage la lignée avec le vélociraptor.

L’animal, d’un mètre vingt environ, ne ressemblait à aucun dinosaure, mais possédait des pattes rappelant celles du vélociraptor, un cou similaire à celui du cygne, et des ailes comparables à celles du pingouin.

Selon le paléontologue Paul Tafforeau, du Synchrotron européen de Grenoble, la combinaison inattendue des caractéristiques physiques de ce prédateur laisse à penser qu’il devait avoir un mode de vie semi-aquatique.

Il faut imaginer un mélange entre un vélociraptor, une autruche et un cygne avec un museau de crocodile et des ailes de pingouin. Paul Tafforeau, Synchrotron européen de Grenoble

Le scientifique estime qu’Halszka avait hérité des griffes tueuses des pattes arrière très développées des droméosaures qui permettaient d’égorger leurs proies.

Il était un prédateur redoutable également dans l’eau, puisqu’il possédait aussi des dents et un museau de crocodile.

Une première chez les dinosaures

Pour chasser sous l’eau, l’animal devait se replier en S puis se projeter très rapidement, bouche ouverte, au passage des poissons.

Les paléontologues avaient bien décrit des dinosaures qui mangeaient du poisson par le passé, comme le spinosaure, mais aucun qui ne puisse nager.

C’est grâce au recours à la microtomographie multirésolution par rayons X que les scientifiques ont pu avoir accès aux parties du squelette toujours enfouies au coeur de la roche.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

http://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► Les crocodiles peuvent grimper aux arbres


Surprenant étant donné le physique que les crocros peuvent grimper aux arbres, mais ce n’est pas pour faire une attaque surprise, mais pour d’autres raisons
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Les crocodiles peuvent grimper aux arbres

Après avoir mené des enquêtes en Australie, en Afrique et en Amérique, une équipe de scientifiques vient de publier une étude surprenante : les crocodiles peuvent grimper aux arbres!

Et il semble que ce ne soit pas un comportement exceptionnel. Bien que ces reptiles ne possèdent pas une morphologie adaptée à ce genre de pratique, il n’est pas rare de les trouver sur des branches élevées, voire même au sommet des arbres (on en a vu à plus de 9 mètres). 

Mais soyons rassurés, les crocodiles ne se hissent pas ainsi pour tendre des embuscades. Ils grimpent aux arbres pour régulariser leur température interne (ils ont le sang froid et recherchent le plein soleil) et surveiller leur territoire.

http://www.canald.com/