Les insectes sont 5 fois plus riches en antioxydants que le jus d’orange


Chercher des alternatives à la viande, soit pour avoir une meilleure qualité nutritive, ou le côté écologique, les insectes serait le meilleur choix pour plusieurs raisons. Cependant, pour les antioxydants, il semble que ce soit des insectes bien précis qui sont beaucoup plus riche que le jus d’orange. Pour le moment, beaucoup sont réticents à manger des insectes, mais peut-être qu’un jour, ce choix s’imposera de lui-même.
Nuage


Les insectes sont 5 fois plus riches en antioxydants que le jus d’orange

Les insectes, une excellente source d’antioxydants, protéines, minéraux et acides aminés. © nicemyphoto - Fotolia

Les insectes, une excellente source d’antioxydants, protéines, minéraux et acides aminés. © nicemyphoto – Fotolia


Céline Deluzarche
Journaliste

Que diriez-vous d’une infusion de criquets et de sauterelles pour votre petit déjeuner ? Si le menu ne vous enchante pas, sachez pourtant que les extraits d’insectes représentent une source d’antioxydants cinq fois plus importante qu’un jus d’orange fraichement pressé, d’après une étude de l’université de Teramo (Italie) parue dans le journal Frontiers in Nutrition.

Les chercheurs ont mixé et réduit en extrait soluble douze insectes autorisés à l’alimentation pour analyser leur teneur en antioxydants. Résultat : si les scorpions noirs et les tarentules s’avèrent très décevants, les criquets, les vers à soie et les sauterelles affichent des valeurs cinq fois plus élevées que le jus d’orange. De plus, ces antioxydants sont plus diversifiés et auraient une capacité supérieure à contrecarrer le stress oxydatif, selon les chercheurs.

Les insectes possèdent bien d’autres avantages nutritionnels : à poids égal, ils sont trois fois plus riches en protéines que le bœuf ; ils sont une bonne source d’acides gras polyinsaturés, de minéraux, de vitamine B, d’acides aminés et de fibres. De plus, leur élevage est bien plus écologique que la viande classique : il génère 100 fois moins de gaz à effet de serre que le bœuf et utilise 50 fois moins d’eau. Plusieurs startups comme Micronutris, La Criqueterie ou Jimini’s se sont lancées en France et commercialisent des criquets grillés à picorer à l’apéro ou des barres de céréales à la farine de grillon. Reste encore à convaincre les consommateurs, pour l’instant encore assez réticents à l’idée d’avaler des insectes.

https://www.futura-sciences.com/

Des problèmes de digestion ? Mangez des criquets !


Une vingtaine de volontaires pour un laps de temps de 4 semaines n’est pas très représentatif pour admettre que manger des criquets aide à la digestion. Cependant, les insectes sont riches en protéine et fibres qui ne font donc pas de tort pour le microbiote intestinale, et c’est un plus pour l’environnement.
Nuage

 

Des problèmes de digestion ? Mangez des criquets !

 

criquet insecte

 

Crédit : Wikipédia

par Yohan Demeure

Selon des chercheurs américains, la consommation de criquets agirait de manière positive sur notre microbiote intestinal, en plus d’être plus respectueuse de l’environnement.

L’entomophagie – c’est-à-dire la consommation d’insectes par l’être humain – a tendance à se développer petit à petit dans les sociétés occidentales. Dans certaines contrées d’Asie, d’Afrique ou du continent américain, cela fait longtemps que ce genre de régime est dans les mœurs.

Alors que le commerce d’insectes à des fins alimentaires émerge en occident, une étude estime que le fait de manger des criquets serait bénéfique pour la digestion. Elle a été menée par le Nelson Institute for Environmental Studies de l’Université de Wisconsin–Madison (États-Unis) et publiée dans la revue Scientific Reports le 17 juillet 2018.

« Il y a actuellement beaucoup d’intérêt pour la consommation d’insectes comestibles. Celle-ci gagne du terrain en Europe et aux États-Unis en tant que source de protéines durable et écologique, par rapport au bétail traditionnel », a déclaré Valerie Stull, récente doctorante et principale meneuse de l’étude, qui a par ailleurs mangé son premier insecte à 12 ans.

L’étude a porté sur une vingtaine de volontaires, qui durant quatre semaines ont consommé 25 grammes de poudre de criquet chaque jour au petit déjeuner. Les meneurs de l’étude ont conclu que manger des criquets est bénéfique pour le microbiote intestinal, en ce qu’ils améliorent sa santé et réduisent l’inflammation systémique du système digestif. Ceci s’explique tout simplement par le fait que la viande de criquet est riche en fibres.

Selon les scientifiques, les volontaires ayant ingéré la fameuse poudre de criquets durant presque un mois ont multiplié par 5,7 la croissance des bactéries probiotiques. Ce sont des micro-organismes vivants (bactéries ou levures) responsables d’une meilleure santé intestinale.

Par ailleurs, l’étude évoque l’intérêt de la culture d’insectes d’un point de vue environnemental. Nous savons tous à quel point l’élevage industriel est polluant et gourmand en eau, ce qui est beaucoup moins le cas en ce qui concerne la culture d’insectes. Il faut tout de même savoir que près de 2 milliards de personnes consomment des insectes dans le monde, dans un peu moins de la moitié des pays du globe. Toutefois, ce chiffre est amené à augmenter à l’avenir.

Sources : Technology NetworksConsoGlobe

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Quels sont les insectes les plus savoureux?


Avant, je disais que jamais je n’y goûterais, aujourd’hui, je dis peut-être, mais je n’irais sûrement pas dans une animalerie pour acheter des insectes. Au Québec, il y a une compagnie qui s’est spécialisée en ce genre d’aliments https://www.ukaproteine.com/boutique. En fouillant un peu, j’ai vue qu’ils ont des points de vente dont une qui est assez près de chez-moi …
Nuage

 

Quels sont les insectes les plus savoureux?

Free Criquet !! / c.hug via Flickr CC License by

Free Criquet !! / c.hug via Flickr CC License by

Brian Palmer

Au menu, brochettes de criquets grillés, kebab de scorpions ou macédoine de fourmis. Voici les insectes comestibles et la manière la plus délicieuse de les accommoder.

La récolte des fourmis au Brésil est en baisse. Sans doute à cause des pesticides que les agriculteurs vaporisent dans les champs d’eucalyptus. Aussi surprenant que cela puisse paraître aux yeux du reste du monde, les Brésiliens sont scandalisés par cet état de fait. Chaque année, ils viennent en masse chasser les fourmis femelles, un mets très populaire dans ce pays sud-américain. Bien que la perspective de manger des insectes n’ait jamais vraiment séduit les Occidentaux, L’Explication a cherché à savoir quels insectes seraient les plus appréciés chez nous.

Grillons et criquets en tête de liste

Selon ceux qui pratiquent l’entomophagie (la consommation d’insectes par l’homme), les orthoptères, notamment les grillons, les sauterelles et les criquets, font figures de favoris. Servis comme hors d’œuvre, ils ont l’avantage d’être plus charnus que des insectes de plus petite taille, tels que les fourmis ou les moustiques. Ils ont aussi un goût neutre: les orthoptères sont le tofu du monde des insectes, plutôt insipides en soi, mais s’imprégnant facilement de la saveur du plat qui les contient.

On peut les consommer de multiples façons. L’exosquelette des sauterelles est une enveloppe étanche. Grillades et autres méthodes de cuisson à forte chaleur sont donc adaptées. En les faisant d’abord mariner, cependant, vous attendrirez leur structure croustillante. Les criquets, en particulier les nymphes dont le squelette externe est plus fin, font de bons ragoûts. Vous pouvez aussi les broyer pour les utiliser en remplacement de la farine. Les plus téméraires pourront s’attaquer à certaines espèces de guêpes (qui rappellent le goût des pignons de pin), de chenilles (qui ont un goût de cire d’abeille) ou à un type particulier de punaises (au goût de pomme).

Plus de 1.400 espèces comestibles

Plus de 1.400 espèces d’insectes peuvent être consommées sans danger. Un chiffre tout compte fait assez faible à côté des 900.000 espèces d’insectes connues à ce jour dans le monde. Cela n’implique pas forcément que les espèces non répertoriées comme comestibles sont toxiques ou dégoûtantes. C’est simplement qu’il n’y a pas eu d’effort collectif visant à essayer de goûter les insectes qui ne font pas déjà partie des traditions culinaires d’un pays donné.

Même la consommation d’insectes venimeux ne comporte pas de risque si vous les faites cuire. La température de cuisson modifie la structure chimique de leur venin et le rend inoffensif. Les scorpions, par exemple, sont un mets très prisé dans certaines régions d’Asie. Si les mangeurs inquiets leur coupent parfois le bout de la queue (c’est là que se trouve l’appareil venimeux), les connaisseurs n’en perdent pas un morceau.

La majorité des insectes peuvent donc être dégustés sans danger. Mais, naturellement, beaucoup d’espèces sont loin d’être savoureuses. En règle générale, il faut éviter les insectes très colorés. S’ils n’ont pas besoin de se fondre dans la nature pour survivre, c’est parce qu’ils ont un goût tellement amer qu’aucun prédateur ne les chassent, même si ce sont des proies faciles. Ainsi, les coccinelles ne raviront pas vos papilles…

Les précautions à prendre

La plupart des spécialistes de l’entomophagie déconseillent aux néophytes d’aller à la chasse aux insectes dans leur jardin pour se concocter un bon petit plat. Vous pouvez donc ranger votre filet à papillons dans le grenier. Les insectes sont recouverts de résidus de pesticides susceptibles d’avoir été utilisés sur vos plantes – même si on ne peut être absolument certain de leur nocivité. Même si vous cultivez un jardin entièrement bio, impossible de savoir où votre proie a traîné avant d’atterrir sur vos bégonias. Si vous tenez à capturer vous-même des sauterelles pour les cuisiner, enfoncez-vous en pleine cambrousse, aussi loin des activités humaines que possible.

Vous prendriez cependant moins de risques, sans compter que ce serait bien plus facile, d’aller acheter vos insectes dans une animalerie. La plupart de ces magasins ont en réserve des criquets qui servent à nourrir les reptiles, les tarentules et autres animaux exotiques. Soyez vigilants si vous achetez des insectes vendus comme des animaux domestiques et non destinés à la consommation: (abattre ou) manger une bête généralement considérée comme un animal familier doit se faire dans le respect de la législation. Certaines animaleries peuvent même vous faire signer un document où vous vous engagez à ne pas infliger de traitements cruels aux animaux (même dans le cas des scorpions et des tarentules). Pour éviter d’être ennuyé par les ambiguïtés de nature morale et juridique, fournissez-vous chez l’un des sites de vente en ligne qui proposent un large choix d’insectes très gouteux.

Brian Palmer

Traduit par Micha Cziffra

L’explication remercie David George Gordon, auteur de Eat-a-Bug Cookbook: 33 Ways To Cook Grasshoppers, Ants, Water Bugs, Spiders, Centipedes, and Their Kin et de The Compleat Cockroach

http://www.slate.fr/

Une femme lâche criquets et vers dans le métro de New York


Je ne suis vraiment pas certaine que ce soit une bonne idée de faire passer ce genre de message pour les itinérants  de cette manière.Et ce n’est pas la première fois que cette actrice des choses bizarres
Nuage

 

Une femme lâche criquets et vers dans le métro de New York

 

Une femme lâche criquets et vers dans le métro de New York

L’un des voyageurs a tiré le frein d’urgence, immobilisant le métro pendant 30 minutes.Photo Fotolia

NEW-YORK – Une femme a semé la panique mercredi, dans une des lignes du métro de New-York, en lâchant des vers et des criquets. Il s’agissait en fait d’une actrice qui voulait faire passer un message, a rapporté le New York Post.

L’incident a eu lieu dans l’une des voitures de la ligne D du métro de New York. Une femme y proposait 300 vers et 300 criquets à vendre.

Rapidement, les passagers ont ressenti un léger malaise et ont commencé à s’éloigner de la femme. Le ton est monté et l’un d’eux a même donné un coup dans le contenant, envoyant valser les insectes au beau milieu de la voiture.

Prise d’une envie pressante, elle est même allée jusqu’à uriner dans le métro.

Toute la scène a été filmée et est devenue virale sur les réseaux sociaux. La personne qui l’a diffusée n’est autre que la vendeuse elle-même, Zaida Pugh.

Elle aurait expliqué faire cette «farce» depuis quatre ans pour montrer les situations que vivent les itinérants et la manière dont les gens les traitent.

Le passager qui a envoyé les grillons et les vers voler n’est autre qu’un ami à elle.

Sauf que la blague a mal tourné et que l’un des voyageurs a tiré le frein d’urgence, immobilisant le métro pendant 30 minutes.

Elle avait déjà réalisé une autre vidéo dans laquelle une femme prétendait poignarder son bébé à mort pour se venger de son petit ami.

Zaida Pugh a été conduite à l’hôpital pour qu’elle y fasse une évaluation psychiatrique.

http://fr.canoe.ca/

Des pâtes fabriquées avec des… insectes


Depuis qu’on parle d’ajouter à notre alimentation des insectes, et malgré ma réticence du début, je crois que je serais prête à goûter a certaines choses. Les pâtes faites en France m’apparaissent très intéressante et surtout qu’ils remplacent la viande .. Bon reste à voir si je dirais la même chose, si l’occasion se présente
Nuage

Des pâtes fabriquées avec des… insectes

 

Dans sa machine, Alain Limon mélange la farine... (PHOTO AFP)

Dans sa machine, Alain Limon mélange la farine d’épeautre bio en provenance de Toul, la farine d’insectes (7%) et les oeufs entiers. La pâte brunâtre ressort alors sous forme de radiatori – des pâtes en forme de petit radiateur aux bords canelés -, fusilli, crêtes de coq, spaghettis ou penne.

PHOTO AFP

SANDRINE ISSARTEL
Agence France-Presse
Nancy

«Ce qui nous répugne, c’est le nom de l’ingrédient. Mais en vérité c’est délicieux, surtout avec du gibier», sourit Alain Limon en s’apprêtant à lancer de nouvelles fournées de pâtes saveur grillon ou criquet. Ou grillon-criquet pour les plus gourmets.

À 52 ans, Alain Limon est l’unique salarié de L’atelier à pâtes de Thiéfosse en Lorraine, au coeur du massif des Vosges.

Mais la petite usine de fabrication artisanale, créée en 2012 par une enseignante de français, envisage d’embaucher à nouveau face au succès de sa dernière création: les pâtes aux insectes.

«L’insecte, c’est la protéine du futur, de très haute qualité, bien assimilée par l’organisme et sans gluten», explique la fondatrice des lieux, Stéphanie Richard.

La petite fabrique produit quatre sortes de pâtes, toutes à base de farine de petit épeautre: grillon, criquet, grillon et criquet, ou grillon et cèpe.

«Il y a un petit goût de noisette grâce aux cèpes et cela ressemble à des pâtes au blé complet d’un point de vue gustatif», précise la quadragénaire.

Stéphanie Richard travaillait à l’élaboration d’une pâte hyperprotéinée pour sportifs lorsqu’un producteur d’insectes lyonnais l’a contactée pour lui soumettre son idée.

Convaincue, elle a lancé la production de pâtes aux insectes pour les fêtes de fin d’année. Environ 500 paquets se sont écoulés en l’espace de quelques semaines.

Succès de curiosité

«Le produit a eu un énorme succès tant il a suscité la curiosité», se réjouit Mme Richard qui entame, face à la demande, sa deuxième production.

Dans sa machine, Alain Limon mélange la farine d’épeautre bio en provenance de Toul, la farine d’insectes (7%) et les oeufs entiers.

La pâte brunâtre ressort alors sous forme de radiatori – des pâtes en forme de petit radiateur aux bords canelés -, fusilli, crêtes de coq, spaghettis ou penne. Il faut ensuite les sécher pendant 12 heures à basse température, avant de pouvoir les placer dans des sachets en papier craft. En une journée, l’ouvrier produit 180 à 200 kg de pâtes, toutes saveurs confondues.

À ses débuts, en 2012, Mme Richard produisait des pâtes nature aux oeufs frais. Puis elle a diversifié sa production, estampillée 100% lorraine, avec des produits locaux tels que l’ail des ours, les orties, le safran ou le petit épeautre.

«Tout est produit en Lorraine», insiste-t-elle. Seule la semoule de blé dur, dont la culture est incompatible avec le climat de la région, est «importée».

Près de quatre ans plus tard, «ça marche tellement bien que nous pourrons bientôt embaucher une deuxième personne», affirme Stéphanie Richard, fière de sa production hebdomadaire, qui avoisine les 400 kg.

Elle ne compte pas s’arrêter là: l’entrepreneuse travaille à une nouvelle recette à base d’un fromage emblématique du nord de la France, le Maroilles, et souhaite aussi se lancer dans la fabrication de pâtes fourrées.

À un peu plus de 6 euros (9,10 $) le sachet de 250 g, les pâtes aux insectes restent plus chères que des pâtes classiques, mais elles peuvent, souligne la créatrice, remplacer la viande pour les personnes qui n’en mangent pas – ou qui préfèrent les grillons.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 7 insectes qu’on mangera dans le futur


Seriez-vous prêt à manger des insectes ? Certains peuvent se manger cru et, où cuit. Quelqu’un ne serait pas ragoutant à préparer. Par contre, tous ont de grands atouts nutritifs
Nuage

 

7 insectes qu’on mangera dans le futur

Les chapulines

Des criquets dont les Mexicains raffolent. Mangés frits, souvent avec du piment, du jus de citron et de l’ail, ils auraient un goût un peu spécial, dû au mélange amer, épicé et salé. On ne les collecte qu’à certaines périodes de l’année, notamment du printemps au début de l’automne.

Attention à bien les cuire, il paraît que si ce n’est pas le cas, des nématodes (vers) peuvent infester le corps humain. Appétissant.

La larve du ténébrion meunier

Cette image vous dit sûrement quelque chose, et pour cause, ces vers sont souvent utilisés dans des émissions de téléréalité, afin de faire souffrir un peu quelques candidats malheureux.

Le ténébrion meunier est un coléoptère, mais on le mange sous sa forme larvaire. Leur apparence peu ragoutante et leur consistance juteuse cacherait une saveur sucrée rappelant celle de la noisette. Mais pour ça, il faut les manger vivantes. Pour les moins téméraires, ces larves peuvent remplacer les lardons lorsqu’on les fait frire.

Le ver mopane

Bouillis puis séchés au soleil, parfois pendant plusieurs mois, ces vers sont une source nutritionnelle de taille: fer, potassium, sodium, calcium… Le ver mopane se trouve dans le sud de l’Afrique. Avant de le faire bouillir, il faut pincer le bout de la queue afin de vider l’insecte de ses intestins et autres matières visqueuses. Il faut également leur enlever la tête. A part ça, il devraient rehausser la saveur de vos sauces.

Les pentatomoidea

C’est une famille de punaise. En anglais, on l’appelle « stink bug » (insecte qui pue), et ce n’est pas pour rien. Les glandes situées dans leur thorax, en cas de danger, produisent un liquide nauséabond. Ça ne donne pas envie? Grillés ou trempés dans de l’eau puis séchés au soleil, ces insectes sont une source importante de nutriments: fer, potassium, phosphore.

Les termites

Pas la peine de présenter les termites, on a tous connu des constructions en bois rongées par ces insectes. On vous sert la solution sur un plateau: mangez-les. Faites-les frire et elles deviendront une excellente source de protéine.

Le charançon rouge des palmiers

Ce coléoptère se propage sur les palmiers. A côté de ça, il est considéré comme un met délicat en Asie. Cru, il serait crémeux. Cuit, il ressemblerait à du bacon.

Les vers blancs (d’Australie)

Le nom de ce vers nous vient tout droit d’Australie. Chez les aborigènes, il était un aliment de base. Leur goût varierait selon leurs habitudes culinaires (ces larves mangent du bois). Certains disent qu’elles ont un goût d’amande, d’autres de poulet ou d’œuf. Il ne nous reste plus qu’à nous faire notre propre avis.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Madagascar: une pluie de pesticides contre l’invasion de criquets


La politique et l’environnement ne fonctionnent pas ensemble, car souvent, les politiciens n’ont pas le temps, ni la volonté de changer vraiment les choses. Si la déforestation était renversée, il est plus que probable que le Madagascar ne serait pas dans cette situation aujourd’hui
Nuage

 

Madagascar: une pluie de pesticides contre l’invasion de criquets

 

Une gigantesque nuée obscurcit le ciel bleu d'Amparihibe, village des Hauts... (PHOTO RIJASOLO, ARCHIVES AFP)

PHOTO RIJASOLO, ARCHIVES AFP

GAËLLE BORGIA
Agence France-Presse
AMPARIHIBE, Madagascar

Une gigantesque nuée obscurcit le ciel bleu d’Amparihibe, village des Hauts Plateaux de Madagascar. Mais une pluie de pesticides va éliminer en moins de 24 heures les 6 milliards de criquets de cet essaim géant ravageur de récoltes, qui s’étend sur 800 hectares.

L’Agence des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) n’a pas encore gagné la guerre contre les criquets qui occupent les deux tiers du pays et menacent de malnutrition 13 millions de paysans, même si elle a déjà éliminé une centaine d’essaims ces dernières semaines.

«Le but, c’est de casser l’invasion pour revenir à une période de rémission, c’est-à-dire à un stade où les criquets sont solitaires, et ne se transforment pas en essaims», explique l’acridologue Tsitohaina Andriamaroahina, responsable de la mission.

Pour mener à bien l’offensive de la FAO, trois bases aériennes itinérantes suivent les essaims. Trois hélicoptères et un avion patrouillent tous les jours.

«Quand on vole pour faire la prospection, il y a plusieurs choses à regarder : la direction du vent, la fumée, la position du soleil. C’est en fonction de ça qu’on sait où se trouve l’essaim», explique Hasibelo Rakotovao.

Des colonnes de fumée sont visibles un peu partout dans cette région située à 200 kilomètres à l’ouest de la capitale Antananarivo. Ce sont les feux allumés par les paysans pour tenter de disperser les criquets.

Une fois les insectes repérés, une équipe technique se rapproche le lendemain, avant le lever du jour, avec un camion chargé de pesticides. L’hélicoptère arrive sur zone plus tard, car il a interdiction de voler la nuit. On fixe alors une cuve sous l’appareil.

Il faut faire vite, car l’épandage ne peut avoir lieu qu’à l’aube, lorsque les criquets sont au sol et immobiles, leurs ailes étant alourdies par la rosée du matin. Le pesticide – qui selon les promoteurs de l’opération n’est dangereux que pour les insectes – agit alors directement sur leur système nerveux.

Mobilisant 90 personnes, l’opération conjointe de la FAO et du Centre national anti-acridien malgache a déjà déversé 500 000 litres de pesticides sur un million d’hectares.

Sauver les cultures de riz

Cette opération de grande envergure, la plus vaste depuis quinze ans, est la seule solution pour éradiquer le fléau. À cause de l’inaction du gouvernement, les essaims se sont multipliés de manière incontrôlable ces dernières années, jusqu’à atteindre le stade de l’invasion. Madagascar sort en effet tout juste de cinq années d’une grave crise politique provoquée par le renversement du président Marc Ravalomanana en 2009, qui a privé le pays de l’aide internationale.

«On s’entraide entre voisins, mais on n’est pas assez nombreux. On a des criquets jusqu’aux genoux, on ne peut pas faire face. (…) On est obligés d’allumer des feux de brousse, car on n’a pas d’autre moyen de chasser ces criquets», soupire Marie Louise Rasoamampionona, une cultivatrice de 50 ans.

Les paysans se plaignent déjà de manquer de riz.

«Les criquets font beaucoup souffrir les paysans, parce que le riz, c’est toute notre vie. Et si cela est détruit, on est perdus, qu’est-ce que les paysans vont manger? Si on mange seulement du manioc, cela ne nous donne pas assez de forces et on ne peut pas travailler, le riz est essentiel pour nous autres agriculteurs», explique Ranaivo, cultivateur à Amparihibe où tous les habitants sont paysans.

La FAO a encore besoin de 10 millions d’euros (près de 15 millions de dollars) pour mener à son terme l’opération, estimée à 32 millions, d’ici 2016.

Et malgré ses bons résultats, Madagascar n’est pas à l’abri d’une autre invasion acridienne. En cause, le manque de sensibilisation et la déforestation.

«Quand on pratique la déforestation, ça laisse de la savane et ça amène les criquets, les surfaces colonisables augmentent. La déforestation a de très lourdes conséquences», rappelle Tsitohaina Andriamaroahina, le responsable de la mission anti-criquets.

À Madagascar, environ 200 000 hectares de forêts disparaissent tous les ans. Quelque 90 % de la forêt primaire a déjà disparu.

http://www.lapresse.ca/

Étrange, la sauterelle verte naît parfois rose, jaune ou orange


Bizarre des insectes aux couleurs vives, ils sont plus faciles à repérer pour les prédateurs. Alors que le vert est un excellent camouflage, le rose est une invitation à être mangé
Nuage

 

Étrange, la sauterelle verte naît parfois rose, jaune ou orange

 

© Joel Sartore

© Joel Sartore

Certaines sortes de criquets sont peut-être mutantes. Découverts dans les années 1770, les scuddéries à ailes oblongues pourraient avoir subi un changement génétique. Alors que leurs ancêtres étaient, semble-t-il, verts, un petit nombre d’individus arborent des couleurs vives, comme le jaune, l’orange et le rose vif.

Les généticiens ne connaissent pas avec certitude la cause de cette mutation. Les entomologistes ont longtemps pensé que ces couleurs étaient un symptôme d’érythrisme, une anomalie comparable à l’albinisme.

Des scientifiques de l’université de la préfecture d’Osaka, qui travaillent sur une espèce proche, penchent pour une cause génétique plutôt qu’environnementale. L’été dernier, des tests d’accouplement sur les scuddéries à ailes oblongues, réalisés à l’insectarium Audubon de La Nouvelle-Orléans, ont prolongé une étude menée au début du XXe siècle.

L’équipe actuelle est partie du postulat que le vert était un trait récessif – un bon camouflage qui rend les insectes de cette couleur les plus aptes à survivre. Arrivent en deuxième position les individus jaunes et orange, teintes provoquées par la dernière mue.

Les insectes roses sont les moins susceptibles de s’en sortir parce qu’ils ont cette couleur dès la naissance. Le rose est leur trait dominant, mais il en fait des proies faciles dès leur plus jeune âge.

Daniel Stone

http://www.nationalgeographic.fr/

Les criquets montent le son pour couvrir le bruit de la circulation


Notre mode de vie a changer beaucoup de chose et ce même chez les oiseaux, animaux, insectes. Ceux qui côtoient nos villes, veulent se reproduire et souvent font appel a leur voix pour conquérir sa belle … mais avec tout ce bruit … ils font comme nous .. ils augmentent le volume
Nuage

 

Les criquets montent le son pour couvrir le bruit de la circulation

 

Les criquets montent le son pour couvrir le bruit de la circulation

Photo: Archives/AFP

Célèbres pour leur «chant», les criquets ajustent le volume de leur mélodie pour se faire entendre lorsqu’ils sont confrontés au vacarme de la circulation, selon une étude publiée mercredi dans la revue de la Société britannique d’écologie, Functional Ecology.

Si de précédentes études avaient déjà repéré l’impact d’un environnement bruyant dans les sons émis par des oiseaux, des baleines ou encore des grenouilles, c’est la première fois que des chercheurs montrent que le bruit causé par l’homme affecte des populations d’insectes, souligne la Société britannique d’écologie dans un communiqué.

Une équipe de biologistes de l’Université de Bielefeld (Allemagne), conduite par Ulrike Lampe, a capturé 188 spécimens mâles de «criquets mélodieux» (Chorthippus biguttulus), une espèce de criquet au chant métallique caractéristique. La moitié ont été attrapés dans des endroits calmes, et l’autre moitié près de routes très fréquentées.

Le «chant» des criquets mélodieux, ou stridulation, est en fait le son produit par le frottement de leurs pattes postérieures sur leurs ailes antérieures. Sa signification est avant tout sexuelle, les mâles attirant ainsi les femelles.

Les chercheurs ont étudié en laboratoire les différences entre les chants des deux groupes d’insectes, encouragés à chanter par la présence d’une femelle. L’analyse de près de 1.000 enregistrements de chants nuptiaux a révélé que les criquets vivant au bord des routes bruyantes produisaient des sons différents de leurs congénères habitués au calme.

«Nous avons constaté que dans les habitats bruyants, les criquets augmentaient le volume de la partie basse fréquence de leur chant, ce qui est logique puisque le bruit de la circulation peut masquer les signaux dans cette partie du spectre» sonore, a expliqué Ulrike Lampe.

Selon les chercheurs, ces résultats sont importants parce que le bruit de la circulation pourrait bouleverser le système de reproduction des criquets.

«Il pourrait empêcher les femelles d’entendre correctement les chants nuptiaux des mâles, les empêcher de reconnaître les mâles de leur espèce, ou encore nuire à leur capacité d’évaluer l’attractivité du mâle d’après son chant», a indiqué la biologiste.

Le criquet mélodieux est une espèce commune en Europe centrale. D’environ 1,5 à 2 cm de long, il est de couleur très variable, du vert et brun au rouge et violet.

http://fr.canoe.ca/

Le code ravageur des criquets


Certains savent qu’un rassemblement de criquets peut être dramatique pour des cultures Il semble que les chercheur ont réussit a comprendre le code de couleur selon la densité de la population de ces insectes
Nuage

Le code ravageur des criquets

Les scientifiques le savaient: le criquet nomade, ce grand ravageur de cultures en Afrique, change de couleur quand il se déplace en nuée.

Des chercheurs du CIRAD, à Madagascar, vont plus loin. Ils précisent que la coloration évolue sur le corps des insectes à mesure que leur densité augmente.

Au cours d’un rassemblement préalable à une invasion, une petite tache noire apparait sur le fémur des insectes lorsque leur densité est 10 criquets par mètre carré,

et la tête vire à l’orange-rouge lorsqu’elle atteint 30 insectes par mètre carré. Et,

à 100 insectes par mètre carré, le corps entier passe à l’orange brillant.

Pour prévoir les prochaines invasions, les chercheurs espèrent utiliser ce code de couleurs

7 Jours/Extra/La science à coeur/Science en Stock/février 2012