Plus de 300 accusations pour traite de personnes en Ontario et au Québec


Je suis contre la prostitution depuis qu’au Cégep dans le cadre d’un cour en français, il fallait aller voir un film sur la prostitution, c’est une enquête les danseuses nues dans un bar jusqu’au USA en finissant par la pornographie. Beaucoup vont dire que les filles le font par choix. Peut-être, pour quelques-unes, mais c’est un marché très lucratif et des hommes la plupart du temps, vont prendre en charge des filles pour faire plus d’argent. Ce qui entraîne tout un réseau de traite des femmes pour de l’esclavage sexuel. C’est une honte, autant les proxénètes que les clients qui en profitent.
Nuage


Plus de 300 accusations pour traite de personnes en Ontario et au Québec

La plupart de ces femmes provenaient du Québec.

VMARGINEANU VIA GETTY IMAGES

Plus de 300 accusations ont été portées et 31 personnes ont été arrêtées lors d’une enquête sur la traite de personnes et le crime organisé à laquelle ont participé différents corps policiers en Ontario et au Québec.

Les arrestations et une série de perquisitions ont eu lieu à plus de 30 endroits différents, jeudi dernier, dans le Grand Toronto et au Québec.

Les policiers disent avoir démantelé un réseau de prostitution dans les régions de Toronto et d’Ottawa, en Ontario, et dans l’Ouest canadien, qui faisait de la traite de personnes à partir du Québec.

Les enquêteurs ont identifié 12 victimes. La police cherche à retrouver 33 autres femmes qui auraient été mêlées au réseau au cours de la dernière année.

La majorité des femmes venaient du Québec et avaient été amenées en Ontario ou ailleurs au Canada pour la prostitution.

Thai Truong, détective de la Police régionale de York

Il s’agit de femmes dans la vingtaine et la trentaine.

Ces femmes pouvaient sourire aux clients, mais ne vous méprenez pas, elles n’étaient pas des participantes consentantes, raconte M. Truong. Elles étaient sous l’emprise [du réseau].

Violence

Dans de nombreux cas, les victimes sont forcées de se livrer au commerce du sexe par la violence, les menaces de violence, la coercition et la tromperie, indique Eric Jolliffe, le chef de la Police régionale de York, en banlieue de Toronto.

En plus de la Police régionale de York, l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme du Québec s’est jointe à l’enquête appelée projet « Convalesce », tout comme la Police provinciale de l’Ontario, le Service de police de Toronto et la Police régionale de Peel.

La police exhorte les victimes de la traite de personnes à demander de l’aide.

Nous demeurons très préoccupés par le niveau épouvantable de violence et la victimisation des femmes au sein de ces réseaux de traite de personnes, affirme le chef de police Jolliffe.

Le projet « Convalesce » est le fruit d’une enquête lancée en octobre 2018 au sujet du présumé proxénète québécois Jonathan Nyangwila. Deux victimes du Québec, qui étaient alors contraintes de se prostituer dans un hôtel en banlieue de Toronto, avaient contacté la police après avoir tenté de lui échapper.

Les enquêteurs ont ensuite identifié de nombreux autres suspects. Jonathan Nyangwila était le chef du groupe et était appuyé de trois de ses frères et d’un cousin, selon le détective Truong.

Victimes « déracinées »

Dominique Côté, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme, n’est pas surpris de voir des victimes québécoises être amenées en Ontario.

[Les proxénètes vont] déraciner des jeunes femmes, les sortir de leur milieu, les déraciner de leur point d’ancrage pour ensuite les répartir selon le besoin qu’on identifiera.

Dominique Côté, Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme

M. Côté explique qu’ainsi éloignées de leur famille et de leurs amis, il est difficile pour ces femmes d’obtenir de l’aide, sans parler de la barrière linguistique.

Elles se retrouvent seules, complètement démunies, dit-il.

Selon la Police régionale de York, le réseau démantelé était aussi impliqué dans la production de fausses pièces d’identité ainsi que dans le trafic de drogue, la fraude par cartes bancaires et des crimes commis avec des armes à feu.

Les accusations contre les individus appréhendés incluent : traite des personnes, harcèlement criminel, fraude, vol d’identité, gangstérisme, possession illégale d’une arme à feu et trafic de cocaïne.

Les policiers indiquent que leur enquête se poursuit. Ils recherchent toujours 11 suspects et craignent qu’il y ait eu d’autres victimes au cours des dernières années.

Avec des renseignements fournis par Myriam Eddahia

https://ici.radio-canada.ca/

Crimes contre nature


Si vous achetez un animal exotique dans une animalerie qui apparaît avoir été conçu dans un élevage légal dans des pays lointains cela ne veut pas dire que ce soit vrai. A cause de la corruption, des ruses, du braconnage, c’est un marché fleurissant et qui est un grand risque de la disparition de certains animaux. Nous devons prendre conscience, que ces animaux pour être transporté sont souvent dans de très mauvaises conditions. Créé, une demande, les trafiquants videront les forêts amazoniennes
Nuage 

 

Crimes contre nature

Un couple d'aras rouges dans la forêt amazonienne du Pérou. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamo Stock Photo)

Les aras rouges sont prisés des trafiquants d’animaux. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamy Stock Photo)

La contrebande d’animaux exotiques est devenue presque banale en Amazonie péruvienne. Singes, tortues, perroquets sont capturés sans égard aux espèces menacées et exportés grâce à la complaisance des autorités.

par David Riendeau

La dernière fois que Luis Mendo a mené une opération contre des trafiquants d’animaux, il n’avait pas assez de budget pour payer l’essence de la camionnette. «Une ONG a dû nous aider pour faire le plein», se désole-t-il.

Le directeur de la Protection de l’environnement du Pérou et ses deux adjoints doivent patrouiller dans la région de San Martín, un territoire grand comme l’Abitibi recouvert d’une épaisse jungle.

«Les contrebandiers capturent tout ce qui a une valeur marchande: singes, tortues, perroquets, etc. L’autre jour, nous avons intercepté un véhicule qui transportait 1 000 perruches. J’estime que deux voitures remplies d’oiseaux traversent la région chaque jour.»

Depuis des décennies, des réseaux de contrebandiers vident l’Amazonie péruvienne de sa faune pour alimenter la demande d’acheteurs occidentaux. Ces trafiquants agissent souvent en toute impunité, car ils le font sous l’apparence de la légalité, a appris L’actualité. Le trafic d’animaux sauvages serait la cinquième source de revenus du crime organisé dans le monde, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

Au Pérou, la forêt amazonienne est dotée d'une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La forêt amazonienne du Pérou est dotée d’une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La majorité des animaux capturés dans la région de San Martín transitent par Lima. La rue Jirón Ayacucho, dans le centre de la capitale, est réputée pour abriter des animaleries de contrebande. Premier constat: un touriste peut facilement accéder à ce marché noir.

Appuyé contre la façade d’un commerce, un homme au regard fuyant tient un petit lézard sur son index. D’un ton conspirateur, je lui demande s’il a un ara à me vendre. L’inconnu ouvre un sac qui se trouve derrière lui. Son contenu: deux conures à tête rouge. Peu après, un autre individu m’offre un ara militaire pour 450 dollars. Menacé d’extinction, ce perroquet au plumage vert peut se vendre 1 900 dollars dans une animalerie au Québec. Sa boutique se trouve dans une salle dissimulée par un mur de cages vides, à l’étage d’un bâtiment colonial. Une cinquantaine de perroquets y sont enfermés. Deux jeunes ocelots sont également captifs. L’un des félins a les canines limées et les griffes coupées.

Doté d’une riche biodiversité, le Pérou est une cible de choix pour les amateurs étrangers, constate le biologiste Lucio Gil. Il note que le Canada est une destination importante pour les animaux de contrebande.

«Des particuliers, mais aussi des instituts de recherche et des jardins zoologiques en Occident exercent une grande pression sur des milieux naturels déjà fragiles. Un réseau bien organisé peut facilement exporter par l’intermédiaire des aéroports régionaux, peu surveillés.»

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Les braconniers n’hésitent pas à utiliser des méthodes cruelles pour capturer leurs proies, raconte Orlando Zagaceta, fondateur d’un refuge pour la faune.

«Quand un trafiquant veut des singes ou des paresseux, il tue la femelle pour voler sa portée. Les oiseaux, eux, sont drogués, puis transportés à la ville par camion, cachés dans des tuyaux de plomberie.»

On estime que 8 animaux sur 10 capturés par les trafiquants meurent avant d’arriver dans la cage de leurs acheteurs.

(Source: Fonds mondial pour la nature)

Source: Fonds mondial pour la nature

Certains trafiquants vont même payer des éleveurs commerciaux dûment enregistrés pour vendre leurs prises à l’étranger. Les fonctionnaires locaux responsables de produire le permis à l’exportation reçoivent un pot-de-vin en échange de leur collaboration, et les animaux peuvent ainsi être exportés en toute légalité.

«Quand les bêtes entrent dans la comptabilité des fermes, ça devient extrêmement difficile de détecter un animal de contrebande. Les trafiquants paient les bonnes personnes et l’affaire est réglée», confie une source près de ce milieu interlope.

En entrevue, la biologiste Pilar Olaya, coordonnatrice au Service péruvien de protection de la faune, confirme que la corruption a miné l’efficacité des autorités.

«D’anciens fonctionnaires et des membres actuels de notre service font l’objet d’une enquête. Nous avons accumulé un important retard en raison d’un manque de ressources, d’expertise et d’intérêt de la part de la classe politique.»

Les autorités ignorent le pourcentage exact des animaux du Pérou qui sont exportés sous couverture apparemment légale, mais Pilar Olaya estime que probablement la moitié d’entre eux font l’objet de contrebande.

L’automne dernier, le Service péruvien de protection de la faune a imposé une amende à un exportateur de Lima qui utilisait un système de prête-noms pour vendre en Europe. Le délinquant s’en est tiré avec une tape sur les doigts de 1 250 dollars. Pourtant, la peine maximale pour le trafic d’une espèce vulnérable est de huit ans de prison dans ce pays.

«Les juges sont plutôt cléments, constate Luis Mendo. Ils ne veulent pas emprisonner un père de famille pour quelques animaux.»

Le coût des amendes a été multiplié par 10 en début d’année, mais la mesure demeure timide.

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d'ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d’ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Impossible de savoir si le ministère canadien de l’Environnement est au courant de ce stratagème de permis truqués. Ce ministère, qui est responsable de l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se montre peu bavard.

«Le permis atteste que l’animal, l’espèce végétale ou le produit est issu d’une source durable», s’est contentée de préciser sa porte-parole par courriel, ajoutant que 85 agents de la faune travaillent en collaboration avec les agents frontaliers pour inspecter les cargaisons à destination du Canada.

trafic-animaux-tableau-importations-Canada

Source: Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

L’éleveur québécois Dominic Lapointe assure que la combine employée par les trafiquants péruviens n’est pas un cas isolé.

«C’est dur de trouver un fournisseur honnête, surtout dans un pays où il y a des problèmes de corruption, reconnaît celui qui importe des reptiles d’Asie et d’Amérique du Sud. Mes animaux entrent légalement au Canada. Par contre, je n’ai aucune façon de savoir s’ils proviennent vraiment d’une ferme d’élevage.»

Il déplore que les douaniers canadiens manquent de formation sur ce commerce.

Avec les années, la contrebande d’animaux est presque devenue banale dans la région, constate Gudrun Sperrer, directrice du refuge pour animaux Pilpintuwasi, à Iquitos, dans le nord-est du Pérou.

«À l’époque, les collectionneurs étrangers recherchaient des peaux. Maintenant, ils paient pour du vivant. Et les autochtones, à qui les trafiquants donnent quelques vêtements en échange des bêtes, n’éprouvent plus de honte à faire la sale besogne.» Réduire les entraves à l’élevage commercial aiderait à contrer le braconnage, estime-t-elle.

En attendant, les milliers d’animaux saisis chaque année aux trafiquants sont confiés à des ONG comme Cerelias, à Tarapoto, dans la région de San Martín. Son fondateur, Orlando Zagaceta, est témoin des traumatismes dont souffrent ces bêtes: canines limées, éclats de balle dans le corps, malnutrition. Il me désigne un singe laineux qui se promène avec lenteur au sol.

«Celui-là avait passé tellement de temps en cage qu’il était incapable de se tenir debout ou d’utiliser sa queue.»

Tant qu’il y aura une demande pour acheter des animaux exotiques, les trafiquants continueront de vider la forêt amazonienne, croit-il.

«Les bêtes sauvages ne sont pas des compagnons domestiques. Il faut les laisser dans la nature.»

http://www.lactualite.com/

Plus de 10 000 enfants migrants portés disparus


Il y a beaucoup de gens qui sont contre l’immigration actuelle, pourtant ces gens doivent tout quitter à contre coeur sans savoir ce qu’attend leur avenir ailleurs. Des enfants migrants sont disparus et voilà que les réseaux criminels sont en action pour les récupérer et les exploiter de la pire la pire manière. Ils profitent de la situation pour satisfaire les pires instincts des pédophiles
Nuage

 

Plus de 10 000 enfants migrants portés disparus

 

Un enfant mange une pomme en attendant de... (PHOTO ANTONIO BRONIC, ARCHIVES REUTERS)

Agrandir

Un enfant mange une pomme en attendant de traverser la frontière pour entrer en Croatie, en octobre 2015.

PHOTO ANTONIO BRONIC, ARCHIVES REUTERS

NICOLAS DELAUNAY
Agence France-Presse
LA HAYE

 

L’Europe fait face à une crise migratoire sans précédent, alors que depuis 2015 des centaines de milliers de personnes ont tenté de traverser la Méditerranée pour trouver refuge dans l’«Eldorado européen», plusieurs y laissant leur vie. Un nombre de réfugiés poussé à la hausse notamment par la guerre syrienne et l’établissement du «califat» de l’EI à cheval sur l’Irak et la Syrie. »

Plus de 10 000 enfants migrants non accompagnés ont disparu en Europe sur les 18 à 24 derniers mois, a affirmé dimanche l’agence de coordination policière Europol, craignant que nombre d’entre eux soient exploités, notamment sexuellement, par le crime organisé.

L’organisation, basée à La Haye, a regretté le développement d’une «infrastructure criminelle» paneuropéenne visant à tirer profit de la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Ces informations, relayées par un responsable d’Europol dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Observer, ont été confirmées dimanche à l’AFP par le service de presse de l’agence de coordination policière.

Les enfants concernés sont ceux dont toute trace a été perdue après leur enregistrement auprès des autorités européennes, a expliqué ce responsable, Brian Donald.

Il estime qu’environ 5000 d’entre eux ont disparu en Italie, une des portes d’entrée vers l’Europe pour les migrants venus par la Méditerranée.

«Il n’est pas déraisonnable d’estimer que nous parlons ici en tout de plus de 10.000 enfants», a assuré M. Donald. «Mais tous ne seront pas exploités à des fins criminelles, il y en a qui auront rejoint des membres de leur famille. C’est juste que nous ne savons pas où ils sont, ce qu’ils font et avec qui».

Un porte-parole d’Europol a précisé à l’AFP que le chiffre avait été obtenu notamment sur la base d’informations fournies par les pays européens ou disponibles publiquement, par exemple sur internet et que ces disparitions concernent les 18 à 24 derniers mois.

«Peur d’être renvoyés»

«Les mineurs voyageant sans adultes sont le groupe le plus vulnérable du flux de migrants», a souligné Rafaella Milano, directrice des programmes Italie-Europe de l’ONG Save the Children. «Le renforcement des mesures de protection contre les risques graves qu’ils courent est indispensable.»

Elle a par exemple évoqué des programmes de «relocalisation» rapides au niveau européen afin de permettre «à ceux qui arrivent en Italie ou en Grèce de rejoindre d’autres pays européens sans devoir s’en remettre à des trafiquants». «De nombreux mineurs, en fait, se cachent volontairement des autorités de peur d’être renvoyés».

Environ un million de migrants, principalement des Syriens, Irakiens et Érythréens fuyant leurs pays, sont arrivés en Europe en 2015, rappelle Europol.

Quelque 27% d’entre eux sont des mineurs. «Ils ne sont pas tous non accompagnés, mais nous avons des éléments montrant qu’une grande partie d’entre eux pourraient l’être», selon Brian Donald.

Il soutient qu’une «infrastructure criminelle» paneuropéenne sophistiquée vise désormais les migrants à diverses fins.

«Il y a en Allemagne et en Hongrie des prisons dans lesquelles la grande majorité des détenus sont là en raison d’activités criminelles liés à la crise migratoire».

Des groupes criminels actifs dans la traite d’êtres humains sont par ailleurs maintenant actifs dans les filières d’immigration illégale afin d’exploiter des migrants, a souligné M. Donald, évoquant de l’esclavage ou des activités liées au commerce du sexe.

Des ONG travaillant le long de la «Route des Balkans» ont en outre indiqué à Europol considérer l’exploitation d’enfants migrants comme un «grand problème», selon la même source.

Le gouvernement britannique avait annoncé jeudi qu’il accueillerait des enfants réfugiés qui ont été séparés de leur famille par les conflits en Syrie et dans d’autres pays.

http://www.lapresse.ca/

Piégé sur le web il s’enlève la vie


Une arnaque de la Côte d’Ivoire, s’est soldée par un suicide, à cause de la honte que cela a ressenti un jeune homme. Même si c’est la pire gaffe que vous avez faite sur Internet, le mieux est de communiqué avec la police et de ne jamais payer au chantage. Mais, la prévention est le meilleur atout que ce soit dans le courriel ou dans les réseaux sociaux
Nuage

 

Piégé sur le web il s’enlève la vie

 

Internet Web Cam on PC

photo courtoisie

Camille Laurin-Desjardins

 

Victime de 19 ans d’une arnaque venue de Côte d’Ivoire

 

Un jeune homme de 19 ans qui s’est senti pris au piège après avoir été victime d’un leurre informatique s’est tragiquement enlevé la vie. Ses parents, qui nagent dans l’incompréhension, n’ont rien su de son désarroi, jusqu’à ce qu’ils le retrouvent pendu dans le cabanon.

«Maxime n’était pas une personne suicidaire, il aimait tellement la vie… Tout est allé tellement vite, ç’a chaviré en un instant», raconte sa mère, Lise Thivierge, qui a du mal à croire que son garçon n’est plus là.

Maxime Forgues avait 19 ans. Il revenait tout juste à la résidence familiale, à Saint-Vallier, dans la région de Québec, pour passer l’été. Le 31 mai, il s’est enlevé la vie, après avoir été victime d’un nouveau type de fraude ivoirienne (plusieurs des fraudeurs agissent à partir de la Côte d’Ivoire) qui frappe la province et qui inquiète la Sûreté du Québec.

Fausse jeune fille

Les arnaqueurs envoient une demande d’amitié sur Facebook à un jeune homme, avec une photo de jeune fille.

«La “fille” a demandé au jeune homme de se déshabiller et de se filmer en train de faire des gestes à caractère obscène», explique l’enquêteur de la SQ Pierre Samson.

Ensuite, les arnaqueurs lui ont renvoyé la vidéo en disant que la jeune fille sur la photo était mineure, et ont demandé un montant d’argent, sans quoi ils allaient envoyer cette vidéo à tous ses contacts. Selon Lise Thivierge, les fraudeurs auraient réclamé 4000 $ à son fils.

«Le jeune a paniqué, continue M. Samson. On a trouvé la vidéo dans son ordinateur.»

La famille de Maxime est dévastée, n’ayant vu aucun signe avant-coureur.

«Il était très vulnérable, explique sa mère, la voix chevrotante. Il venait de finir sa session, et il était exténué.»

La veille du drame, Maxime écoutait la télé avec ses parents. Puis, il s’est installé devant son ordinateur.

«Le samedi matin, je me suis levée à 5 h, et il était dans le sous-sol, à l’ordinateur. J’ai trouvé ça bizarre, c’est très inhabituel. Il m’a dit: “J’avais besoin d’aller voir quelque chose sur l’ordi”.»

Anéanti

Ce n’est qu’en début de soirée que Mme Thivierge a découvert le corps, avec son mari. Par la suite, le frère aîné de Maxime a trouvé des messages de menaces dans son téléphone. Et un homme a appelé sur son cellulaire en demandant de l’argent.

«Je suis dévastée. J’ai de la colère en moi, mais surtout de la tristesse.»

«Il était très brillant, très allumé, ajoute-t-elle, précisant que son fils étudiait en informatique. Je ne comprends pas qu’il se soit laissé entraîner là-dedans. Il a été pris dans un engrenage.»

Maxime était un jeune homme très réservé, qui ne lui parlait pas de ses problèmes.

«Il fallait souvent lui tirer les vers du nez», dit sa mère.

Elle est effondrée de constater que son garçon ait gardé toute cette angoisse pour lui.

«Il s’est senti complètement anéanti. Il était trop fier, trop orgueilleux. Il ne pouvait pas envisager d’affronter le regard des autres, j’imagine. Pourtant, nous ne l’aurions pas jugé», lance-t-elle, des sanglots dans la voix.

«Je suis désolé d’avoir déçu mes amis et ma famille», disait un mot que la famille de Maxime a retrouvé dans son ordinateur.

Mme Thivierge espère que la mort de son fils pourra sensibiliser les jeunes et les amener à davantage de prudence en ligne, car la réputation peut être détruite en un instant.

«C’est important de ne pas accepter des gens qu’on ne connaît pas sur Facebook», dit-elle.

Les réseaux sociaux sont une bombe à retardement

La puissance des médias sociaux est telle qu’elle a dépassé les internautes. Cette véritable bombe à retardement doit être mieux contrôlée pour éviter que d’autres cas semblables se produisent, croient des psychologues.

«C’est même étonnant que nous n’ayons pas vu plus de cas comme ça, déplore la psychologue Diane Thibodeau. Il est plus que temps que nous ayons une grande réflexion sur nos réseaux sociaux.»

Les médias sociaux comme Facebook jouent beaucoup sur l’identité de ses utilisateurs, particulièrement les jeunes.

Honte

Et ils créent une «fausse intimité» en quelques secondes, nous pous-sant à faire des gestes que nous ne ferions jamais en public, explique la psychologue.

Maxime Forgues, 19 ans, a eu peur que cette identité soit révélée; cette honte et cette humiliation l’auraient donc poussé à commettre l’irréparable.

«Je disparais, puisque je ne peux pas faire disparaître les preuves, image Mme Thibodeau. C’est là qu’on entre dans une rage meurtrière ou suicidaire.»

La honte est un puissant déclencheur, surtout chez les jeunes, pour qui l’approbation sociale est si importante.

«Le sentiment de honte, d’humiliation et la crainte du rejet sont une triade qu’on retrouve souvent comme déclencheur du suicide», indique Gaëtan Roussy, psychologue et responsable du Comité de la prévention du suicide de l’Association des psychologues du Québec.

Difficile d’en parler

Et la capacité de faire face à cette honte ou à cette attaque varie chez chaque individu, ajoute Mme Thibodeau.

Maxime Forgues était un garçon réservé, qui ne parlait pas beaucoup, selon sa mère, qui regrette que son fils n’ait parlé de sa détresse à personne.

«Ce n’est pas facile de déceler des signes avant-coureurs dans ce genre de situation, reconnaît M. Roussy. Surtout si le jeune ne communique pas facilement.»

Si c’est le cas, le psychologue recommande aux parents de fixer un moment chaque semaine, par exemple, où les familles peuvent faire le point et communiquer.

«Ça peut être simplement de prendre quelques minutes pour demander: “Comment ça va? As-tu des préoccupations? As-tu besoin de moi?”»

Si vous avez besoin d’aide pour vous ou un de vos proches, contactez le 1 866 APPELLE.

Une fraude courante et dure à contrer

Il est très difficile de coffrer les responsables du type de fraude dont a été victime Maxime Forgues puisqu’elle est très souvent commise outre-mer.

«C’est le crime organisé en Côte d’Ivoire, explique Pierre Samson, enquêteur de la Sûreté du Québec. Ils sont plusieurs à œuvrer dans des cafés Internet pendant une heure. C’est très dur de les retracer, d’autant plus qu’il n’y a pas une bonne collaboration avec les enquêteurs là-bas.»

La police se sent donc souvent impuissante face à ce genre d’arnaque, qui est très répandue au Québec.

«La meilleure chose qu’on puisse faire, c’est de la prévention», dit M. Samson.

Contacter la police

Seulement dans la MRC de Bellechasse, où habitait Maxime, l’enquêteur estime que la SQ a environ une quinzaine de dossiers semblables. Et c’est sans compter tous les cas qui ne sont jamais dénoncés puisque les victimes ont trop honte.

«Nous avons eu un dossier quasi similaire quelques jours auparavant. L’homme a porté plainte et nous sommes en train d’étudier ça», déplore-t-il.

Mais c’est la première fois que l’arnaque se solde de façon aussi tragique, par un suicide, constate la SQ.

«Il ne faut pas embarquer dans ces pièges-là. Dans le moindre doute, il faut contacter la police tout de suite», affirme-t-il.

Ne pas payer

Car même si la victime donne un montant d’argent, espérant ainsi avoir la paix, les fraudeurs en demandent toujours plus.

«Ça n’arrête jamais, ajoute l’enquêteur. J’ai vu une madame qui a “réhypothéqué” sa maison, parce qu’elle s’est fait arnaquer par un faux prince charmant.»

Certaines arnaques peuvent durer très longtemps.

«Les victimes ont toujours l’espoir de se refaire. Une dame qui a porté plainte continuait d’envoyer de l’argent à un homme qui lui avait fait croire qu’il viendrait la rejoindre. Il lui disait qu’il lui manquait un petit montant pour payer telle ou telle chose, et qu’ensuite il pourrait tout lui rembourser. Le montant s’élevait à plus de 250 000 $.»

http://www.journaldequebec.com

La police sur les traces d’un pistolet imprimé en 3D


L’imprimante 3D a est une technologie positive qui ouvrent de grandes ouvertures dans bien domaines, mais il y a aussi le coté négatif voir même dangereux. Il ne sera pas surprenant dans un avenir rapproché que les armes a feu seront, de plus, en plus fait illégalement
Nuage

La police sur les traces d’un pistolet imprimé en 3D

 

Le pistolet Liberator, imprimé en 3D |  Photo AFP

LONDRES – La police britannique pense avoir débusqué pour la première fois au Royaume-Uni des pièces d’un pistolet «fait maison» à l’imprimante 3D, une technique dévoilée au printemps aux États-Unis et qui inquiète les autorités.

«Si ce que nous avons saisi est, comme nous le pensons, utilisé pour fabriquer une arme à feu fonctionnelle, on peut parler de tournant dans la lutte contre le crime organisé», a réagi l’inspecteur Chris Mossop.

Son unité de police a découvert jeudi, lors d’une perquisition dans une maison de la banlieue de Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), une gâchette et un chargeur à balles sculptés dans du plastique, ainsi qu’une imprimante 3D.

«Cela montre que les bandes criminelles sont en train de s’approprier unetechnologie qu’on trouve dans le grand commerce pour fabriquer les armes de demain qui, comme elles sont en plastique, peuvent facilement tromper les systèmes de détection», a ajouté le détective.

Une imprimante 3D permet de créer, couche après couche, un objet dont on a préalablement téléchargé les contours, en utilisant des matières comme le plastique, la résine ou encore le métal.

D’abord réservée aux industriels, la technologie est désormais accessible au grand public et on peut se procurer une telle imprimante à partir de 2163$ environ.

La possibilité de créer soi-même des objets ouvre des perspectives inépuisables et a inspiré un fabricant américain qui, en mai, a présenté son pistolet «Liberator» constitué de petites pièces en plastique fabriquées avec une imprimante 3D.

Un utilisateur avait déclaré que l’arme à un coup était peu efficace, dans la mesure où il n’avait réussi à tirer qu’une seule fois en 200 tentatives.

Mais le guide de fabrication avait été téléchargé 100 000 fois avant que le département d’État qui contrôle les licences et exportations d’armes via un service spécialisé ne fasse supprimer le lien.

http://fr.canoe.ca

Des voleurs prolifiques et audacieux


Des petits voleurs sans violence, mais rusé que quand on fait un décompte de tout ce qu’ils arrivent a volé, cela fait de gros butin en bout de ligne. Ce que je trouve dommage, c’est que ces roms font une mauvaise presse pour ceux de même origine et amène de la méfiance partout dans le monde … Et pire, certains dû à leur grande pauvreté, sont exploités par des plus hauts pour les obliger a volé des gens les plus vulnérables
Nuage

 

Des voleurs prolifiques et audacieux

 

Plusieurs Roms qui arrivent à Montréal de Roumanie... (Photo Olivier Pontbriand, La Presse)

Plusieurs Roms qui arrivent à Montréal de Roumanie pour vivre de petits larcins sont expulsés vers Bucarest (photo), faute de motifs sérieux pour demander le statut de réfugié.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

VINCENT LAROUCHE, DAVID SANTERRE
La Presse

Pauvres, vulnérables et pressés par la nécessité d’envoyer des fonds dans leur contrée, certains Roms réfugiés au Québec sont enrôlés dans de petits clans de voleurs. Leurs cibles favorites: les personnes âgées et les petits commerces comptant peu d’employés. Regard sur ce phénomène qui mobilise de plus en plus d’enquêteurs.

Vous sortez du centre commercial et chargez vos emplettes dans le coffre de la voiture.

Une dame s’approche doucement, avec son bébé. Elle est perdue. Gentiment, vous la renseignez.

En signe de gratitude, elle vous offre un joli foulard et vous le noue autour du cou.

Vous ne vous en êtes pas rendu compte, mais vous venez peut-être de perdre le précieux collier de perles que vous a légué votre mère…

Voilà l’un des innombrables modus operandi des Roms qui s’adonnent au vol à la tire.

Pris individuellement, ces petits larcins sans violence ne font jamais l’objet de reportages. Mais mis ensemble, ils représentent un véritable fléau. Les autorités n’hésitent pas à utiliser le terme «crime organisé» pour décrire les bandes roms.

«Ils ne sont pas comme la mafia ou les Hells Angels, où on peut identifier un certain chef. Par contre, ils se déplacent ensemble pour commettre des crimes. Je les catégorise plus comme un clan ou une famille», a expliqué la sergente-détective Pascale Tremblay, du Service de police de la Ville de Montréal, lors d’une audience devant la Commission de l’immigration et du statut du réfugié (CISR).

On y débattait du sort d’une Rom menacée d’expulsion pour appartenance à une organisation criminelle, Angela Dragos.

«Ce sont des gens peu nantis, qui vivent de leurs vols. Ils ont des loyers à payer. Ils sont tellement pauvres et vulnérables qu’on les utilise. Il y a des gens qui les contrôlent, des leaders de cellules ici, mais selon moi, il y a des Roms ici qui sont sous l’emprise de chefs dans leur pays», indique une source bien au courant des enquêtes sur ce type de criminalité.

Autre particularité des Roms, selon cette même source, c’est l’utilisation des enfants pour arriver à leurs fins. En Europe, de très jeunes enfants sont littéralement forcés de jouer les voleurs à la tire. Cela n’a pas été observé ici. En revanche, ils utilisent souvent des bambins «comme distraction auprès de leurs victimes». On voit également de plus en plus de jeunes qui commencent les vols dès l’adolescence.

Les Roms sont de grands voyageurs. Ils font des victimes à la grandeur de la province; ils mobilisent donc des policiers presque à temps plein à Montréal, à Laval et à la Sûreté du Québec.

Mais ce sont aussi de grands voyageurs à l’international. En regardant une fiche compilée par Interpol, la policière décrit le parcours d’Emil Dinut, 41 ans, qui s’est retrouvé dans la ligne de mire des autorités judiciaires en France, en Finlande, en République tchèque, en Roumanie, au Danemark, en Autriche, en Allemagne et en Suède, où il a purgé près de deux ans de prison, avant de débarquer au Canada.

Un travail à temps plein

«C’est leur travail à temps plein. Ils font ça toute la journée», résume-t-elle.

Le sergent Frédéric Jean, de la police de Laval, a décrit en entrevue quelques projets d’enquête de son service. Le premier s’intéresse à une série de vols du type décrit plus haut. Les victimes ont presque toutes plus de 60 ans, la plupart sont des femmes. Ce sont les bijoux qui intéressent ces voleurs.

«Une chaîne avec pendentif de 5000$, une chaîne et une bague de 2500$, une bague de 8000$, un bracelet MedicAlert pour épileptique en or de 1000$», énumère le sergent en lisant la description du butin de ces dizaines de vols.

«Les gens se rendent souvent compte du vol 15 minutes ou une heure plus tard. Et nous sommes persuadés que beaucoup de personnes ne rapportent pas le délit. On n’a assurément pas le portrait réel du phénomène», déplore-t-il.

Il croit que les gens âgés, moins méfiants, plus altruistes, sont les victimes idéales.

«En Europe, en voyant un Rom approcher avec une carte routière, les gens se sauvent. Ici, ils sont totalement inconnus, c’est pour eux un terrain vierge. Une victime qui se fait approcher par une femme avec un costume traditionnel et un enfant dans une poussette ne se méfiera pas», indique-t-il.

«Ils s’en prennent surtout à des gens âgés, qui ont le coeur sur la main, et ils vont les séduire. Ils leur disent: «mon enfant est à l’hôpital, je ne trouve plus mon chemin, aidez-moi.» Et les gens sont contents de les aider», a ajouté la sergente-détective Tremblay en entrevue avec La Presse.

Un autre projet d’enquête de la police de Laval, baptisé Enjeu, ciblait des voleurs «par distraction», dont plusieurs ont été arrêtés et accusés.

Des robes pour dérober

«Ils arrivent en grand nombre dans un commerce et vont distraire les employés, pendant que d’autres en profiteront pour faire des vols à l’étalage. Ils peuvent en profiter pour aller dans l’arrière-boutique voler du matériel, de l’argent ou des bijoux dans le coffre-fort», raconte le sergent lavallois.

Ceux qui volent sont souvent des femmes, vêtues d’une ample et longue robe traditionnelle dans laquelle elles ont cousu des compartiments pour camoufler le butin.

«Nous avons déjà observé 4 femmes voler 134 cartouches de cigarettes de cette façon», indique Frédéric Jean.

Un tenancier de dépanneur de l’Abitibi, qui s’est fait voler ainsi 5000$, a déjà appelé la sergente-détective Tremblay pour déplorer la situation.

«Le pire, c’est que le monsieur était content de les recevoir dans son commerce, il disait qu’il voyait peu d’immigrants chez lui et qu’il était content de servir ces dames en habits traditionnels», résume-t-elle.

Le fruit des vols est généralement écoulé par l’entremise d’un réseau de prêteurs usuraires ou de commerçants peu scrupuleux relativement à la provenance des bijoux en or qu’on leur apporte.

«Le fruit des vols leur sert à envoyer de l’argent dans leur pays, où leurs proches vivent dans la misère. Mais aussi à se payer du luxe. Ils portent ici de très beaux vêtements et lunettes griffés, ils louent de belles voitures et jouent beaucoup. Ils vivent généralement dans des appartements modestes», décrit la sergente-détective Tremblay.

Elle se dit incapable d’avoir une idée précise du nombre de Roms présents à Montréal et de la proportion d’entre eux qui vivent du crime. Certains arrivent, sont expulsés après avoir été arrêtés et avoir purgé une courte peine de prison; d’autres arrivent alors pour les remplacer.

Son travail d’enquête est un éternel retour à la case départ.

http://www.lapresse.ca