S’ennuyer, c’est bon pour l’esprit


Ça vous arrive encore de vous ennuyer ? L’ennui avant les tablettes, les téléphones portables, était probablement plus fréquent. Pourtant, l’ennui aurait certains avantages qui sont positifs sur la productivité et la créativité.
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S’ennuyer, c’est bon pour l’esprit

 

Quand l'ennuyeux devient innovant.| Niklas Hamann via Unsplash CC License by

Quand l’ennuyeux devient innovant.| Niklas Hamann via Unsplash CC License by

Repéré par Jasmine Parvine

Vous ne verrez peut-être plus vos moments de paresse de la même manière.

— Repéré sur Time

La prochaine fois que vous trouverez le temps long dans le train ou la salle d’attente de votre médecin, dites-vous que ces longues minutes d’ennui vous font du bien.D’après une étude, publiée dans le magazine Academy of Management Discoveries, l’ennui pourrait stimuler votre productivité et votre créativité. Ce sont les résultats d’une étude pour laquelle des scientifiques ont constitué deux groupes de personnes: le premier devait effectuer une tâche ennuyeuse, comme trier des haricots par couleurs, le deuxième une activité artisanale intéressante et stimulante. Ils ont ensuite été soumis à un test: trouver des réponses à des questions du genre «Quelles excuses utiliser lorsque vous êtes en retard, sans passer pour une mauvaise personne?». Résultats: celles et ceux qui se sont ennuyés ont triomphé en termes de quantité et de qualité d’idées.

«L’ennui repose sur la recherche d’une simulation neuronale qui n’est pas satisfaite», a déclaré au Time Sandi Mann, maître de conférence en psychologie à l’Université de Central Lancashire au Royaume-Uni et autrice de The Upside of Downtime: Why Boredom Is Good.

Elle explique que si nous ne trouvons pas de stimulus, notre esprit en créera un. Cette créativité spontanée, en laissant vagabonder son esprit, permettrait également de trouver des solutions à nos problèmes. Les moments aptes à la rêverie peuvent être difficiles à trouver dans notre quotidien: écrans, travail et autres facteurs de stress nous empêcheraient de nous ennuyer vraiment. Il faudrait s’éloigner suffisamment longtemps de la vie moderne pour que ça marche, souligne Mann. Prendre une pause pourrait donc être une occasion précieuse de se ressourcer.

S’ennuyer de la bonne manière

Attention à ne pas confondre relaxation et ennui. Une activité délibérément tranquille, telle que le yoga ou la méditation, ne correspondrait pas à la définition de «ne pas trouver de stimulation». Marcher, nager, ou être assis les yeux fermés, sans rien pour nous guider, permettrait en revanche de profiter de ce spleen créatif. Pour que ça marche, il est crucial de se déconnecter. Sandi Mann explique que nos smartphones détruisent notre capacité à nous ennuyer et empêchent un vrai divertissement:

«Nous essayons de balayer et de faire défiler l’ennui, mais en faisant cela, nous nous rendons plus enclins à l’ennui, car chaque fois que nous sortons notre téléphone, nous ne laissons pas notre esprit vagabonder et résoudre notre problème».

Ne reste peut-être plus qu’à créer une appli pour s’ennuyer…

http://www.slate.fr/

3 km à pied, ça booste la créativité


Ceux qui ne sont pas sportif pourraient quand même s’adonner à la marche à pied comme ont fait les génies tels que Rousseau, Tchaïkovski, Beethoven, Socrate et bien d’autres. Sans savoir vraiment pourquoi, la randonnée a un effet bénéfique sur la créativité
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3 km à pied, ça booste la créativité

 

On évoque souvent les bienfaits de l’activité physique sur la santé physique et mentale. En voici une nouvelle preuve avec cette étude sérieuse qui suggère que la marche à pied, même à faible intensité, stimule la créativité.

Musiciens, écrivains, philosophes ou scientifiques : ils sont nombreux à s’être livrés à leur art après leurs promenades quotidiennes, si bien qu’on en arrive à se demander si le secret de leur inventivité ne vient pas de ces randonnées. Peut-être bien que si, à en lire une étude parue en 2014 dans Experimental Psychology : Learning, Memory and Cognition.

Le contexte : des génies adeptes de la balade

Qu’ont en commun Rousseau, Tchaikovsky, Beethoven, Dickens, Socrate ou Darwin ? Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la marche à pied. Tous aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans les rues de la ville ou à la campagne. À tel point qu’une légende est née autour des bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.

Mais jamais cette idée reçue qui traverse les âges n’a été vérifiée selon un protocole scientifique. Au mieux, des études ont effectivement montré que l’activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme. Sans parler des bienfaits pour le reste de la santé.

Alors, Marily Oppezzo, de l’université Stanford (San Francisco, États-Unis), a voulu confronter cette hypothèse populaire à des méthodes rigoureuses. Avant de la valider devant les évidences constatées.

L’étude : de la marche à pied née l’idée créative

En tout, 176 étudiants de la prestigieuse université californienne ont joué le jeu. Plusieurs petites expériences ont été menées afin de tester l’aptitude de ces jeunes à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une petite balade, à l’intérieur ou en plein air. Ces exercices, décrits plus bas, ont été réalisés assis, ou après une session sur un tapis roulant, tandis que d’autres se promenaient sur le campus, sur leurs pieds ou poussés dans un fauteuil roulant, pour tester si l’air extérieur constituait un facteur stimulant.

Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles consistait à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes. Exemple : à quoi peut servir un bouton ? À boutonner. Mais pas seulement. Il fait office de poignée de porte dans une maison de poupée, ou peut aussi bien remplacer un œil manquant sur une peluche. D’autres peuvent s’en servir comme passoire de poche, ou les laisser tomber derrière pour retrouver son chemin, comme les cailloux du Petit-Poucet. L’imagination pouvait suivre son libre cours, mais dans une certaine limite. Celui qui répondait qu’un pneu pouvait faire office de bague de fiançailles n’était pas pris au sérieux. Avoir marché dans une pièce exiguë sur un tapis roulant accroissait la créativité de 60 %.

Une autre tâche demandait même une inventivité plus poussée encore, au cours de laquelle il était demandé aux participants de former une analogie complexe à partir d’une expression. Ainsi, lorsque la suggestion était un « coffre-fort volé », les volontaires devaient trouver une belle métaphore associée. Ceux qui pensaient à un soldat revenu traumatisé, marquant le sentiment de perte et de violation de l’humanité, marquaient davantage les esprits que ceux qui ne songeaient à rien d’autre qu’à un portefeuille perdu. Dans ce cas de figure, 100 % des cobayes ayant fait quelques pas ont trouvé au moins une analogie de qualité, contre 50 % pour ceux qui n’ont pas bougé de leur chaise.

Enfin, autre expérience, de pensée convergente cette fois. Dans ce cas, il n’y a qu’une seule bonne réponse à trouver. L’exercice consistait à trouver le point commun entre une suite de mots. L’exemple repris dans cette étude est celui de trois mots : cottage (petite maison), Swiss (Suisse) et cake (gâteau). La bonne réponse était cheese, le fromage, pour fromage blanc (cottage cheese), fromage suisse et cheesecake, les célèbres gâteaux au fromage. Et, à cet exercice, les marcheurs ont fait moins bien que les sédentaires.

L’œil extérieur : un lien entre activité physique et créativité ?

La créativité semble générée par une succession d’étapes, depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution. Néanmoins, ne deviendra pas Léonard de Vinci qui veut. Mais en cas de besoin, une petite promenade au fil de l’eau pourrait bien générer un concept spontané et prometteur.

Constat frappant… mais qui ne s’explique pas encore. Les auteurs manquent d’imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène. Et se demandent si d’autres activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité. Mais quel protocole utiliser ? Marchons un peu, cela devrait aider…

https://www.futura-sciences.com/

Les mille bienfaits du coloriage


Que l’on prend des livres à colorier pour adulte, que l’on dessine sur une feuille ou un simple gribouillage cela suffit pour relaxer. En effet ce simple geste créatif fait réagir la zone cérébrale de la récompense donc du bonheur. D’ailleurs, pour me concentrer lors des cours à l’école quand le professeur parlait, je gribouillais mes cahiers et cela m’aidait
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Les mille bienfaits du coloriage

 

coloriage

© Africa Studio / shutterstock.com

Colorier ou dessiner active le circuit cérébral du plaisir et gonfle la confiance en ses propres capacités créatives. Ces bienfaits s’ajoutent à ceux déjà constatés sur le stress et l’humeur.

Guillaume Jacquemont

 

Vous vous sentez stressé  ? Dépassé par les événements  ? En panne d’idées  ? Un petit coloriage, un dessin ou même un simple gribouillage pourrait vous aider, selon une équipe de psychologues américains, qui a analysé l’impact de ces activités sur le cerveau.

Les chercheurs ont demandé à 26 personnes de s’adonner à ces diverses pratiques artistiques pendant quelques minutes et ont mesuré l’activité d’une zone particulière de leur cerveau : le cortex préfrontal médian, impliqué dans le circuit de la récompense, à l’origine du sentiment de plaisir. Ils ont constaté que l’activité de cette région augmentait quand les participants coloriaient, dessinaient ou laissaient juste le crayon courir au fil de leurs envies.

« Cela suggère qu’il y a un plaisir inhérent à l’activité artistique, indépendamment du résultat final », déclare Girija Kaimal, l’un des auteurs de l’étude.

Un questionnaire a confirmé que les participants avaient trouvé ces pratiques agréables et relaxantes. Cette découverte cadre bien avec d’autres observations, ayant montré que les activités artistiques entraînent une réduction de la concentration sanguine de cortisol, l’hormone du stress, et améliorent l’humeur. Ou encore qu’elles augmentent la présence d’ondes cérébrales dites alpha, caractéristiques d’un état de relaxation.

Les participants ont aussi évalué leur propre créativité, en estimant leur degré d’accord avec cinq affirmations, telles que  :

« J’ai de bonnes idées », et  : « Je sais résoudre les problèmes ».

Le point intéressant est que cette évaluation était réalisée avant et après les activités artistiques, qui ont entraîné une nette amélioration de la note. Quelques minutes de dessin, de coloriage ou de gribouillage suffisent donc à nous faire sentir plus créatifs.

Ces résultats restent à confirmer, notamment en vérifiant que d’autres facteurs que le plaisir n’interviennent pas dans l’augmentation d’activité du cortex préfrontal médian, zone très polyvalente. Ils n’étonneront en tout cas pas les adeptes de coloriage, de plus en plus nombreux hors des cours d’école !

http://www.pourlascience.fr/

Emploi: savoir faire ce que la machine ne fait pas


Avec les robots et l’intelligence artificielle de plus en plus perfectionné que sera l’avenir pour les futurs adultes aptes au travail.? Dans quel domaine, ils pourront se démarquer ? Quels sont les atouts que l’être humain surpassent les robots et l’intelligence artificielle ?
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Emploi: savoir faire ce que la machine ne fait pas

Le Huffington Post Québec  |  Par Laurence Houde-Roy

Alors qu’au moins 5 millions d’emplois seront remplacés par des robots ou par des services d’intelligence artificielle d’ici 3 ans dans le monde, plusieurs travailleurs tenteront de sauver leur emploi et d’échapper à cette transformation du milieu.

Pour affronter cette situation et éviter de se faire remplacer par la technologie, il ne suffit pas que d’être prêt pour le marché du travail («job ready»), ont fait valoir des experts du milieu universitaire lors d’une conférence au dernier Forum économique mondial, à Davos, il faut carrément être prêt pour le futur («futur ready»).

Les tâches dans le milieu industriel sont depuis longtemps remplacées par l’automatisation, et plus récemment, même l’analyse de données dans le milieu financier et médical a été remplacée par l’intelligence artificielle. Sans parler que la voiture autonome, qui semblait être une lubie de l’esprit il y a 3 ans, se promène déjà dans certaines villes à travers le monde.

Pourtant, le secret n’est pas de compétitionner contre la robotique, disent les experts, mais plutôt de perfectionner ce que la machine ne pourra jamais faire : être un humain.

«Parce que ce qui va compter, c’est cette capacité de voir un peu plus loin que le robot; cette créativité qui est encore très difficile à codifier dans un logiciel, précise Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière de l’Université McGill, qui était l’une des conférencières. Alors on sait très bien que la créativité va demeurer un atout de l’être humain par rapport au robot.»

Mme Fortier nomme également d’autres habiletés humaines comme le leadership, la capacité à prendre des décisions, l’évaluation du risque et la résilience qu’il faut cultiver afin de se démarquer du robot et devenir un complément essentiel.

«Il y a la compassion, aussi. Un robot peut nous sembler très sympathique, mais pour comprendre l’être humain, avec sa complexité, ce n’est pas encore quelque chose qu’on peut facilement codifier. Et dans le domaine médical, notamment, c’est nécessaire», ajoute-t-elle.

Même son de cloche du côté d’Erik Brynjolfsson, directeur de l’Initiative on the Digital Economy au Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui était également panelliste.

Selon lui, «suivre des instructions, mémoriser des faits, c’est ce que les machines font. Ce que les humains ont de plus, c’est la créativité, une intelligence émotionnelle, la capacité de penser différemment. Pour vous démarquer, vous devez faire des choses que les machines ne font pas bien», explique l’expert.

Suzanne Fortier résume son idée par trois lettres qui distingue l’Homme de la machine : RDD (Recherche, Développement et Design).

«L’homme a d’abord cette forte capacité de rechercher encore plus profonde, plus précise, que la machine. Il peut ensuite développer son idée avec leadership et en analysant le risque. Enfin, le design permet de faire le pas entre la découverte et l’être humain, de développer son idée en l’adaptant aux besoins de l’être humain», précise la vice-chancelière.

Ainsi, elle estime qu’un étudiant devrait choisir un domaine qui lui plaît réellement, dans lequel il a envie d’apprendre plus quotidiennement.

«Et dans ce qui l’intéresse, il lui faut regarder les types d’emplois qui font appel aux RDD, afin de rester toujours indispensable et complémentaire à la machine», explique-t-elle.

Pour cela, une large connaissance du monde qui nous entoure est nécessaire, rappelle-t-elle, en incluant les arts et l’étude d’autres cultures.

«C’est ce qui fait mousser la créativité, et nous rend «futur ready»», précise Suzanne Fortier.

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Les gauchers pensent et ressentent les choses différemment


Il existe de 10 à 15 % de gaucher (Mon petit frère en fait partie) et cela existe depuis fort longtemps donc, cela serait génétique.Le cerveau ne fonctionne pas comme un droitier, les scientifiques émettent bien des hypothèses. Cependant, ils sont certains qu’il y a des différences physiologique et neurologique en rapport aux droitiers
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Les gauchers pensent et ressentent les choses différemment

 

Le Huffington Post  |  Par Carolyn Gregoire

    Jusqu’à une époque relativement proche, la particularité des gauchers était considérée comme un défaut, voire une tare. Ils étaient obligés d’apprendre à écrire de la main droite, ce qui les plaçait souvent dans une position très défavorable.

    Bien entendu, nous savons aujourd’hui qu’il n’y a rien de mal à être gaucher. Comme le psychologue Stephen Christmas, de l’université de Toledo, l’a expliqué au magazine Scientific American, rien ne prouve que les gauchers soient naturellement désavantagés sur le plan physique ou psychologique. D’abord ils constituent environ 10 à 15 % de la population mondiale depuis des milliers d’années. Le fait que cette particularité se soit transmise de génération en génération suggère qu’elle ne constitue pas un handicap au niveau évolutif, comme le pensaient naguère beaucoup de spécialistes.

    Cependant, la main avec laquelle on écrit est liée à certaines spécificités physiologiques et neurologiques. La recherche est alors incomplète, mais voici ce que nous savons sur les particularités cognitives et psychologiques des gauchers :

    Ils réfléchissent peut-être plus vite

    Les gauchers pourraient accéder aux hémisphères de leur cerveau plus rapidement et plus efficacement.

    D’après une étude australienne publiée en 2006 dans la revue Neuropsychology, les connexions entre les hémisphères du cerveau sont plus rapides chez les gauchers, ce qui se traduit par un traitement plus rapide de l’information. Les auteurs de l’étude en question ont confié aux participants une tâche qui leur permettait de mesurer le temps de transfert entre les hémisphères, et une autre qui nécessitait de se servir des deux hémisphères en même temps.

    Ces travaux ont démontré que les gauchers traitaient l’information plus rapidement d’un hémisphère à l’autre, un atout cognitif qui pouvait les avantager dans des activités comme les jeux vidéo ou le sport.

    Ils privilégient peut-être le côté gauche quand ils doivent prendre une décision

    Votre préférence manuelle pourrait influer sur la façon dont vous analysez des concepts abstraits, comme les valeurs, l’intelligence et l’honnêteté. Selon une étude de 2009 de l’université de Stanford, gauchers et droitiers favorisent peut-être leur côté dominant. Les participants étaient invités à regarder deux colonnes d’illustrations, puis dire lesquelles leur paraissaient les plus joyeuses, honnêtes, astucieuses et séduisantes. Les gauchers choisissaient spontanément les illustrations de la colonne de gauche, et les droitiers, celles de la colonne de droite.

    «Les gauchers pensent implicitement que les choses agréables sont du côté gauche, et les mauvaises, du côté droit, même quand la langue et la culture leur disent exactement le contraire», indiquait l’auteur principal de cette étude, Daniel Casasanto.

    Ils sont meilleurs dans certains sports

    Bien que les gauchers représentent moins de 15 % de la population, 25 % des joueurs de baseball professionnels sont gauchers. Pourquoi? Peut-être parce qu’ils ont un temps de réaction inférieur à celui des droitiers, comme l’a démontré l’étude australienne de 2006 citée plus haut.

    Mais il y a une autre raison. Différents chercheurs se sont aperçus que les gauchers semblaient avoir beaucoup plus de facilité dans les sports interactifs, comme la boxe, l’escrime, le tennis et le baseball, mais pas les activités solitaires, comme la gymnastique ou le plongeon. Peut-être parce qu’en raison de leur posture physique singulière, ils parviennent à décontenancer les droitiers qui ont l’habitude d’affronter d’autres droitiers.

    Leur cerveau gère peut-être les émotions différemment

    Votre préférence manuelle pourrait déterminer la manière dont votre cerveau traite les émotions. Une étude de 2012 publiée dans la revue PlaS ONE indique que la motivation des gauchers se traduit par une plus grande activité dans l’hémisphère droit, contrairement à ce qui se passe chez les droitiers.

    Ceci pourrait avoir des conséquences importantes dans le traitement de l’anxiété et des troubles de l’humeur, que l’on soigne parfois en stimulant le cerveau pour augmenter l’activité neuronale dans l’hémisphère gauche.

    «Au vu de nos conclusions, ce traitement, qui soulage les droitiers, pourrait faire du tort aux gauchers, ce qui n’est évidemment pas du tout l’effet recherché», a déclaré l’un des auteurs de l’étude, Geoffrey Brookshire.

    Les gauchers pourraient être plus créatifs

    De nombreux experts et diverses études suggèrent l’existence d’un lien entre le fait d’être gaucher et la créativité. Est-ce vraiment le cas? Certaines études ont en tout cas démontré que les gauchers étaient plus doués pour la pensée divergente (la capacité à trouver plusieurs solutions pour un même problème), une caractéristique cognitive de la créativité. Cependant, il convient de noter que ces études établissent une corrélation, et non une causalité. Ces conclusions ne sont donc pas véritablement probantes.

    Une autre possibilité, avancée par le psychologue Chris McManus, de l’University College de Londres, dans son livre «Right-Hand, Left-Hand», est que l’hémisphère droit du cerveau des gauchers est plus développé, ce qui influerait sur la créativité.

    Enfin, une théorie tout à fait fascinante avance qu’en grandissant dans la minorité des gauchers, ce qui les distingue de la plupart de leurs camarades, certains enfants finissent par acquérir une construction mentale privilégiant l’individualité. Cet état d’esprit peut les prédisposer à développer des traits de caractère comme l’indépendance et l’anticonformisme, que les psychologues associent à la créativité et l’innovation.

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15 bonhommes de neiges vraiment créatifs


Les bonshommes de neige et autres sculptures éphémères font partie des paysages d’hiver. Certains laissent leur créativité en pleine liberté pour faire quelque chose de différent
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15 bonhommes de neiges vraiment créatifs

1- Pourquoi toujours le faire à l’endroit?

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RUNEMAN412

2- Des fois un seul bonhomme de neige ne suffit pas et une foule en délire (ou en colère) donne son petit effet

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JUSTSOMETHING

3- Ne sont-ils pas mignons? J’adore le sourire du bonhomme

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JUSTSOMETHING

4- Vous aussi vous vous amusiez à faire des anges dans la neige?

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JUSTSOMETHING

5- Totoro!!!!!!! Même en neige il est adorable

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ABILIOT

6- Si vous prenez cet auto-stoppeur n’oubliez pas d’éteindre le chauffage!

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MEXICANOSENMIA

7- Mini-bonhommes de neige zombies? On a mal pour lui le pauvre

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MIKE_PANTS

8- Qui a dit que les bonhommes de neige étaient gentils?

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NORTH NEWS

9- Cherchez le vrai du faux

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FERLINKA BORZOI

10- La Venus de Milo vraiment revisitée

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AORYO

11- Tout le monde passe vraiment trop de temps sur les smartphones dis donc

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BEAUREMONT

12- Chacun son style, il en jette le bonhomme de neige punk

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JUSTSOMETHING

13- Dans la nuit noir ça doit faire un petit peu peur

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IBLEEEDORANGE

14- Tous contre le bonhomme de neige géant! Comme dans Gulliver

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MPBURROWS

15- Un peu de douceur dans ce monde si froid

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SLEEPLESSASIAN

http://incroyable.co/

Le froid d’hiver peut aussi stimuler votre créativité


Bien qu’en ce moment, la température est plus haute que la normale, certaines journées nous rappellent que nous sommes en automne et bientôt en hiver. Le froid n’a pas juste des côté négatif sur notre corps et notre créativité
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Le froid d’hiver peut aussi stimuler votre créativité

 

Le HuffPost  |  Par Marc Bonomelli

À moins d’être de ceux qui s’épanouissent avec la venue des journées froides, la période hivernale est synonyme pour beaucoup d’entre nous de maladies et de déprime.

« Le blues de l’hiver » est d’ailleurs connu dans la communauté scientifique sous le nom de « trouble affectif saisonnier ».

Provoqué par la baisse de l’ensoleillement, le raccourcissement des jours et la chute des températures, ce syndrome s’accompagne de symptômes tels que la perte de tonus, les troubles de la concentration, l’irritabilité, voire l’angoisse, le désespoir ou l’asocialité.

Mais il ne faut pas blâmer le froid pour tous les maux. Saviez-vous par exemple qu’il aide à la circulation du sang, qu »il est propice à la perte de poids et favorise le sommeil ?

La créativité chaude et la créativité froide

Mais l’une des vertus les plus surprenantes et méconnues du froid tient à ce qu’il peut stimuler la créativité, selon certains chercheurs.

D’après une étude parue en 2014 dans Acta Psychological, en effet, la température peut éveiller différents types de créativité. L’étude a été menée sur des enfants et des jeunes adultes provenant d’Europe ou d’Asie. Dans le cadre d’une série d’expériences, les scientifiques de l’Université de Tilburg à Singapour ont relevé que des individus ayant bu une tasse de thé chaude, ou se trouvant dans une pièce chauffée étaient meilleurs pour dessiner, trier des objets ou penser à des idées de cadeaux.

En revanche, le froid peut améliorer la créativité quand celle-ci se rattache à des compétences plus abstraites telles que saisir des métaphores. Les chercheurs singapouriens ont aussi demandé aux participants de trouver des noms de pâtes originaux et ceux exposés au froid ont eu de meilleures idées que les participants « chauds ».

En bref, l’étude, la seule sur le sujet pour l’instant, a conclu que la chaleur favoriserait une créativité plus relationnelle, quand le froid améliore des compétences créatives qui demandent une certaine prise de distance intellectuelle et des capacités d’abstraction.

Les pays du nord champions en créativité

Est-ce un hasard si dans le top 10 du Global Creativity index 2015, on retrouve le Danemark, la Suède, l’Islande, le Canada, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande?

Bien qu’aucune étude n’établisse officiellement de liens entre pays froid et créativité, (et que l’Australie se hisse en première place du top), cet article du Stockholm Invest argue que la capitale de la Suède doit pour beaucoup son effusion créative à la rudesse de son climat.

Y sont interviewés des startupers qui abondent en ce sens, à l’instar de Victoria Bastide, CTO de Lifesum, une application de santé et remise en forme.

«Comme tant de temps est passé à l’intérieur à cause du froid, il laisse beaucoup de temps pour arriver à des idées créatives et passionnantes», dit-elle.

L’excuse du froid pour justifier votre manque de créativité au bureau n’est plus valable, à moins de la brandir pour esquiver les conversations de machine à café.

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Marcher, c’est bon aussi pour le mental !


Je ne suis pas sportive, mais la marche, c’est un exercice facile surtout quand on peut aller dans un environnement agréable. C’est une bonne thérapie pour se remettre les idées en place, pour réfléchir, pour se détendre
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Marcher, c’est bon aussi pour le mental !

 

On connaît les bienfaits de la marche pour entretenir sa forme physique, moins ceux sur la santé psychique. Les dix bénéfices qu’il y a à marcher pour se sentir mieux dans sa tête.

Se sentir mieux après une bonne marche est un sentiment largement partagé par ceux qui en ont fait l’expérience. Lors de cette activité, l’interaction corps/esprit est en effet unique. Marcher 30 à 40 minutes plusieurs fois par semaine permet de décompresser, de s’apaiser quand on est tendu, mais aussi d’y voir plus clair ou encore de trouver des solutions. Bref, c’est à la fois un extraordinaire booster cognitif et un formidable tranquillisant naturel. Cette expérience empirique des bienfaits psychiques de la marche est confirmée régulièrement par les chercheurs.

« Les travaux de l’Inserm, dit le Dr Guillaume Schneider-Maunoury, ont scientifiquement établi les bienfaits de la marche pour prévenir les troubles psychiques sur le très large spectre qui va du stress de la vie moderne jusqu’à la dépression. La marche libère les endorphines qui participent à notre sensation de mieux-être, nous permet de mieux nous situer dans notre vie et de renforcer notre estime de soi. »

Marcher pour dénouer les tensions

La respiration ample et régulière que la marche implique favorise une meilleure oxygénation du corps et du cerveau, ce qui participe à dénouer les tensions accumulées.

« C’est un effet mécanique, souligne Pierre-Yves Brissiaud, psychothérapeute. La verticalité qu’impose la marche entraîne un relâchement des trapèzes, du haut du dos, des mâchoires, jusqu’aux dents qui se desserrent… La marche oblige à abandonner ces tensions hautes, dos, nuque, épaules, qui s’installent quand nous sommes stressés. Ce relâchement physique induit immédiatement un relâchement psychique. »

Marcher pour découvrir

La marche favorise notre capacité d’attention et fait émerger notre créativité.

« Quand on marche en pleine campagne par exemple, rappelle Valérie Germain, psychologue clinicienne, on s’éloigne de la sur sollicitation du quotidien. Notre attention en est à la fois plus large et moins dispersée. Le seul mouvement de la marche renforce notre concentration. Nos réflexions aussi changent de nature. Elles sont plus existentielles. »

En effet, la symbolique de ce mouvement est très forte.

« En marchant, précise Pierre-Yves Brissiaud, on se retrouve relié au ciel et à la terre, les pieds reprennent racine et la tête s’évade vers le haut. Il y a une dimension de quête spirituelle dans la marche. »

Et l’occasion de découvrir en nous des ressources insoupçonnées, nos résistances habituelles baissent la garde, les associations d’idées se font plus facilement aidées par ce qui se passe sous nos yeux.

Marcher pour jubiler

C’est la cerise sur le gâteau. Il y a un très vif plaisir à profiter de l’énergie, du bonheur, que nous renvoient la douceur de l’air, la clarté d’un ciel, la force d’un vent, un grand ravissement à contempler la beauté qui nous entoure. La nature est un puissant et joyeux thérapeute.

Marcher pour méditer

Méditer, ce n’est pas seulement faire le vide, c’est aussi réfléchir autrement.

« La marche est une médiation en mouvement, insiste Pierre-Yves Brissiaud. Par la rupture avec notre quotidien, par la régularité de ce mouvement répétitif, un pied devant l’autre, et par la respiration qu’elle instaure, elle nous fait entrer en méditation plus facilement. »

On peut alors décider de se focaliser sur son ressenti corporel. Par exemple, on peut entamer une marche en faisant attention à relâcher ses épaules et en observant ce qui se passe en nous. Ou bien en décidant d’être plus attentif à ce que l’on entend de l’oreille droite, puis de l’oreille gauche, et enfin des deux. Ensuite, il n’y a plus qu’à laisser libre cours à ce qui vient à l’esprit.

Marcher pour positiver

Marcher permet de positiver parce que c’est une activité toute simple et libératrice. Aucune compétence n’est nécessaire, aucun prérequis n’est exigé, pas besoin d’être beau, jeune, riche ou fort ! On sait tous marcher. Mieux, on est tout de suite bon. On peut démarrer et en tirer plaisir immédiatement. On enclenche ainsi une spirale positive dont l’un des atouts est de nous aider à sortir de nos ruminations et pensées négatives.

« La marche met en mouvement notre corps, précise Valérie Germain, et cette nouvelle réalité physiologique a une incidence sur notre réalité psychique : elle nous oblige à sortir de notre fonctionnement en boucle. »

On adopte de fait un nouvel angle de vue, on échappe à une vision sans issue, on abandonne ces pensées qui tournoyaient sans fin en nous. Un effet visualisé dans le cerveau par l’imagerie médicale.

Marcher pour prendre de la distance

Quand on se sent coincé, sans solution, marcher nourrit la réflexion, « en nous plaçant dans un état de concentration qui favorise un retour vers l’essentiel, observe Valérie Germain. Ce mouvement se fait presque naturellement, à notre “corps défendant”. On se remet face à soi-même dans une vision plus globale au lieu de se focaliser sur des détails, on reformule ce qui nous obsède. »

En intégrant une réalité nouvelle, un autre chemin, on prend du recul tout simplement. On ne subit plus, on se place en tant qu’acteur.

Marcher pour rencontrer de nouvelles personnes

La marche est aussi un puissant facteur de convivialité. C’est un exercice qui fait sortir de l’isolement, y compris lorsqu’on marche seul. La rencontre et la reconnaissance par ceux que nous croisons se trouvent toujours à un pas devant soi.

« Quand on n’a pas le moral, constate Valérie Germain, on perd l’envie d’aller vers les autres. On doute de sa valeur, on manque de confiance en soi. Or, marcher dans un endroit qui nous plaît aide à restaurer cette confiance.

On se sent de la même famille que ceux qui nous entourent. Les marcheurs se saluent, un regard peut suffire, et partagent des valeurs qui les unissent. »

Marcher pour réveiller ses sens

En marchant, nos cinq sens sont mis en éveil.

« Presque automatiquement, ils se synchronisent, constate Pierre-Yves Brissiaud. On sent l’odeur de la forêt, on écoute le chant des oiseaux, on ressent le vent ou la chaleur du soleil, on observe le paysage, on goûte la pluie… »

Cette stimulation sensorielle ouvre la palette des émotions, nous permettant de mieux ressentir ce qui vient à nous.

Marcher pour se recentrer

Marcher permet de remettre en ordre ce que l’on a entendu, vécu, réalisé. C’est l’occasion de trier et de réorganiser les multiples informations et sensations perçues dans la journée.

« C’est un exercice d’intériorisation quand on décide de s’y livrer en pleine conscience, dit Pierre-Yves Brissiaud. On peut se demander, “Pourquoi je me mets en marche ? Est-ce pour faire le vide ? Tout oublier ? Ou bien me rappeler ?” Marcher, c’est alors revenir à soi, recréer une intimité avec soi. »

Marcher pour se retrouver

Mais la marche, seul, dans le silence de ses pensées, c’est certainement d’abord et avant tout l’occasion d’une rencontre avec soi-même, d’un dialogue intérieur. L’harmonie entre corps et tête dans laquelle le mouvement nous installe, nous restaure dans notre complétude.

« Nous sommes dans une société de l’apparence, souligne Pierre-Yves Brissiaud. C’est notre extériorité que nous travaillons le plus : “Je suis untel, je fais ceci dans la vie, je possède telle chose…” Or, l’être extérieur est sous influence permanente de son environnement tandis que l’être intérieur est plus authentique, plus juste, mais aussi plus silencieux. Marcher nous permet de le faire émerger, de lui laisser sa place et d’engager un dialogue entre cet être extérieur et notre être intérieur. »

 

Auteur:

Fanny Dalbera

Consultant(s):

Pierre-Yves Brissiaud, psychothérapeute, organisateur de voyages thérapeutiques de marche dans le désert

Valérie Germain psychologue clinicienne formée à la psycho-randonnée

http://www.santemagazine.fr/

Vous faites des cauchemars? C’est une bonne chose


Ceux qui font beaucoup de cauchemars ne vous découragez pas, cela pourrait démontrer votre côté créatif et permettrais semble-t-il à mieux faire face à ce qui nous entoure
Nuage

 

Vous faites des cauchemars? C’est une bonne chose

 

 

Repéré par Vincent Manilève

Selon une nouvelle étude, les cauchemars sont synonymes d’une plus grande créativité.

Personne n’aime faire de cauchemar. Non seulement parce qu’ils nous montrent nos pires craintes, mais aussi parce qu’ils sont parfois si réalistes nous poussent à nous interroger sur leur sens caché et les messages dont ils recèlent. Et pourtant, la science a montré ces dernières années qu’ils pouvaient avoir des effets bénéfiques sur l’homme.

Michelle Carr dirige un département assez particulier au Center for Advanced Research in Sleep Medicine à Montreal: le laboratoire des rêves et des cauchemars.

Sur le site New Scientist, elle raconte une étude très intéressante qu’elle a menée avec des personnes ayant des cauchemars «au moins deux fois par semaine».

Les personnes souffrant de ce genre de troubles ont notamment rempli des questionnaires et les chercheurs ont analysé leur activité cérébrale pendant leur sommeil.

«Ce que les autres laboratoires et nous avons trouvé permet de montrer les cauchemars sous un nouveau jour, écrit Michelle Carr. Aussi horrible soit-il de les avoir, il semble qu’ils permettent d’avoir plus de rêves positifs et augmentent l’empathie et la créativité.»

En ce qui concerne l’empathie, ces nouvelles données confirment une étude de 2013 qui avait déjà mis en avant ce qui peut sembler paradoxal. Le site Science Of Us note également que cette nouvelle étude confirme aussi des recherches menées dans les années 1980 concernant la créativité par Ernest Hartmann. À l’époque, il avait montré que la sensibilité d’une personne plus encline à avoir des cauchemars ont des réflexions de meilleures qualités à leur réveil. Les nouveaux travaux de Michelle Carr et son équipe confirment que les personnes faisant beaucoup de cauchemars ont une plus grande créativité. Par exemple, Jess et Chris, deux des sujets évoqués par la scientifique, ont des métiers particulièrement créatifs: la première est peintre et photographe, le second est musicien.

«Les gens qui ont malheureusement beaucoup de cauchemars ont aussi une vie qui est au moins aussi créative, positive et vive qu’elle peut être stressante et terrifiante», écrit Michelle Carr.

Ce n’est pas la première fois que les cauchemars sont valorisés dans des études. L’été dernier, par exemple, le New York Magazine publiait ainsi sur YouTube une vidéo très intéressante pour montrer que ces moments désagréables ou terrifiants aident en réalité notre santé mentale.

«Quand vous expérimentez un cauchemar, vous vous réveillez en pensant que cela vous est vraiment arrivé, même si c’est complètement irréaliste,expliquait le site. […] Les souvenirs sont plus faciles à gérer pour la conscience humaine que les anxiétés vagues sur le monde qui nous entoure.»

En clair, un cauchemar transformé en mémoire appartient au passé, ce qui vous permet de prendre de la distance par rapport à ce qui vous angoisse. Les cauchemars ont beau avoir l’air d’être une anomalie, ils permettent en réalité de mieux appréhender le monde qui nous entoure et d’en créer de nouveaux. 

http://www.slate.fr/

Les plantes sont propices à l’imagination dans les aires de jeux


Dans les garderies, je ne doute pas du tout, qu’aménager une aire de jeu naturel avec des plantes est bénéfique. Je déplore par contre, que beaucoup de parcs avec une air de jeux édifié par la ville, n’offrent pas cette opportunité. Près de chez-moi, il y a des structures de métal que les enfants peuvent glisser, grimper … et une étendue de sable, ce en plein soleil. L’an dernier, la ville a planter quelques arbres près des tables de pique-nique, mais ce qui est suggérer dans cet article serait surement une bonne chose
Nuage

 

Les plantes sont propices à l’imagination dans les aires de jeux

 

Jeux d'enfants

PHOTO : © ISTOCKPHOTO / FOTOSTORM

Les terrains de jeux extérieurs aménagés avec des éléments naturels influencent favorablement le comportement des jeunes enfants, indique une étude de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC).

Installer des tiges de bambou, des briques, des herbes décoratives ou du sable dans une aire de jeux terne est un moyen suffisant pour rendre les enfants plus imaginatifs, disent des chercheuses de l’école d’architecture et d’aménagement paysager.

Les enfants se retrouvent dans un espace propice à la créativité, car ils manipulent des briques, se cachent derrière des plantes et inventent des jeux, dit l’auteure principale de l’étude, Susan Herrington, qui observe le comportement des enfants depuis 20 ans.

Les signes dépressifs des enfants peuvent même être atténués, affirme l’étude.

Avec sa collègue étudiante Sara Brunelle, de UBC, Mme Herrington a observé pendant 6 mois 46 enfants âgés de 2 à 5 ans dans l’aire de jeux de 2 garderies à Vancouver. Au départ, disent-elles, les enfants semblaient s’ennuyer, mais leur énergie a sensiblement augmenté une fois qu’ils eurent été entourés d’éléments naturels.

Les chercheuses reconnaissent que les garderies hésitent à réaménager leurs terrains de jeux en raison des coûts élevés, mais qu’installer des plantes peut être un outil peu cher pour rendre les enfants heureux.

http://ici.radio-canada.ca/