Cette guitare a été fabriquée avec 1200 crayons de couleur


Faire une guitare avec des crayons à colorier, donne un effet spécial, et donne quand même un très bon son
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Cette guitare a été fabriquée avec 1200 crayons de couleur

 

 

Si la rareté fait la valeur des objets, alors la guitare fabriquée par le YouTubeur Burls Art vaut très, très cher. Et pourtant, « c’est la première fois que j’en fabrique une! », explique-t-il au site américain Bored Panda.

Début janvier, ce vidéaste a effectivement fait parler de lui en concevant un instrument de musique pas les comme autres. Et pour cause: il est fabriqué à partir de 1.200 crayons de couleur.

« J’ai vu beaucoup de gens en ligne faire des bols à partir de crayons, et je me suis dit que c’était très cool, mais que je préférerais faire quelque chose dont je pourrais me servir et que je pourrais vraiment apprécier une fois terminé. »

https://www.huffingtonpost.fr

Crayon


Une belle façon de voir les crayons qui expriment nos pensées guidées par nos doigts.
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Crayon

 

“Les crayons c’est pas du bois et de la mine, c’est de la pensée par les phalanges.”

de Henri de Toulouse-Lautrec

Changer le monde


Changer le monde est-ce utopique ? Si on s’attend que ce soit universel ou encore instantané, nous serons déçu. Pour changer le monde, c’est trop, mais changer de 2 ou 3 personnes, changer le monde est possible.
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Changer le monde

 

Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde.

Malala Yousafzai

Un «hashtag» préhistorique serait le plus ancien dessin au crayon


Un dessin qui remonte à 73 000 ans, serait le plus vieux connu à ce jour et aurait été fait avec un morceau d’ocre pointu. Ce qui est tout impressionnant, ces croisillons (#  le carré au Québec) ont été retrouvé plusieurs fois gravés sur des morceaux d’ocre et que c’est la première fis qu’ils voient le même type de motifs sur des supports et des techniques différents,
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Un «hashtag» préhistorique serait le plus ancien dessin au crayon

Le dessin au crayon a été retrouvé dans... (Photo Craig Foster, Associated Press)

Le dessin au crayon a été retrouvé dans la petite grotte de Blombos, située à 300 kilomètres à l’est de la ville du Cap.

PHOTO CRAIG FOSTER, ASSOCIATED PRESS

 

PASCALE MOLLARD
Agence France-Presse
Paris

C’est un croisillon formé de plusieurs traits de couleur rouge: «le plus ancien dessin au crayon» connu à ce jour, daté de 73 000 ans, a été découvert dans une grotte d’Afrique du Sud, ont annoncé mercredi des chercheurs.

Cette sorte de «hashtag» de l’âge de la pierre, dessiné avec un crayon d’ocre sur un fragment de roche siliceuse, précède d’au moins 30 000 ans les plus anciens dessins abstraits ou figuratifs connus jusqu’à présent et réalisés avec la même technique, souligne une étude publiée par la revue Nature.

Il y a des gravures plus anciennes, rappelle l’archéologue Francesco d’Errico, l’un des auteurs de la publication. Un «zigzag» gravé dans un coquillage, retrouvé à Java, est daté d’il y a plus de 540 000 ans et a sans doute été réalisé par Homo erectus, ajoute le chercheur qui avait participé à cette autre découverte publiée en 2014.

Le dessin au crayon a été retrouvé dans la petite grotte de Blombos, située à 300 kilomètres à l’est de la ville du Cap.

Fouillée depuis 1991 par le chercheur sud-africain Christopher Henshilwood, premier auteur de l’étude, cette grotte a déjà permis de découvrir toute une série d’objets travaillés par l’homme moderne (gravures, objets de parure, outils en os…).

Parmi divers outils en pierre, un morceau de roche siliceuse (silcrète) de 4 centimètres de long a attiré l’attention de l’équipe, raconte à l’AFP Francesco d’Errico, directeur de recherche CNRS (Centre national de la recherche scientifique) à l’université de Bordeaux.

L’objet provient d’une couche archéologique datant d’il y a 73 000 ans et il porte sur l’une de ses faces un motif composé de neuf fines lignes entrecroisées.

«Vocation symbolique»

Comment savoir si elles ont été volontairement tracées par des humains? Et avec quoi? L’équipe a mené une série d’expériences en France, pour essayer de reproduire ces traits selon diverses techniques. Ils ont ensuite comparé leurs productions au dessin original grâce à des techniques d’analyse microscopique et chimique.

«Leurs résultats indiquent que les lignes ont été délibérément tracées avec un crayon d’ocre pointu, sur une surface préalablement lissée par frottement», souligne le CNRS. La pointe devait faire 1 à 3 millimètres de large.

Ce morceau de roche «faisait partie d’un objet plus grand, qui était peut-être une meule pour produire de la poudre d’ocre», selon Francesco d’Errico. «Le fragment est tout petit. C’est une performance d’avoir réussi à le faire parler».

À ses yeux, la découverte de ce dessin au crayon est d’autant plus «intéressante que dans ces mêmes couches archéologiques, l’équipe a déjà retrouvé des croisillons semblables gravés sur des morceaux d’ocre avec des pointes en pierre».

«C’est la première fois que l’on voit le même type de motifs reproduit sur des supports différents, avec des techniques différentes», souligne-t-il.

«Cela renforce l’idée que ces croisillons étaient vraiment quelque chose qui existait dans l’esprit de ces chasseurs-cueilleurs» et qu’ils n’étaient pas faits «par hasard». Ces signes avaient sans doute une «vocation symbolique», selon lui. «Mais très probablement, ils ne les considéraient pas comme une forme d’art».

http://www.lapresse.ca/

Ce crayon d’ocre était utilisé il y a 10.000 ans


Le crayon est l’outil qui relit la parole par l’écriture ou dessin. Il y a plus ou moins 10 000 ans que semblant de crayon en ocre a été utilisé. Le début de la connaissance partagé qui a franchit le temps
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Ce crayon d’ocre était utilisé il y a 10.000 ans

 

Crayon d'ocre

Ce caillou d’ocre taillé pourrait être un des tous premiers crayons utilisés par un humain.

PAUL SHIELDS/UNIVERSITY OF YORK

Par Joël Ignasse

Ce petit morceau d’ocre taillé aurait servi de crayon il y a plus de 10.000 ans. 

C’est près de la ville de Scarborough, dans le nord-ouest de l’Angleterre que des archéologues de l’université de York ont découvert, sur un site connu pour ses vestiges préhistoriques, ce petit bout d’ocre rouge de 22 mm de long sur 7 de large. Il a été extirpé près d’un ancien lac recouvert de tourbe et a tout de suite attiré l’attention des spécialistes. Ils y voient en effet l’un des tous premiers crayons de l’histoire !

Il est vrai que sa forme (un peu grossière) rappelle fortement cet instrument et plus encore une de ses extrémités en facette « qui était arrondie au départ et qui est devenue extrêmement aiguisée suggérant qu’elle a été utilisée » souligne Andy Needham du département d’archéologie de l’Université de York, dans un communiqué.

Selon le chercheur, ce crayon aurait pu être utilisé il y a un peu plus de 10.000 ans pour colorer ou orner des peaux d’animaux. Dans la même zone mais sur un site situé de l’autre côté du lac, les chercheurs ont aussi retrouvé un gros caillou, toujours en ocre, présentant une surface fortement striée. Elle a sans doute été grattée pour en extraire de la poudre d’ocre. 

 

Ce caillou d’ocre a été gratté pour récolter de la poudre rouge. Crédit : Paul Shields / Université de York

L’ocre est un pigment minéral important utilisé par les chasseurs-cueilleurs préhistoriques à travers le monde. Les dernières découvertes suggèrent que les humains ont collecté de l’ocre et l’ont traité de différentes manières pendant la période mésolithique, entre 10.000 et 5.000 ans avant notre ère. L’ocre est une roche composée d’argile qui peut être rouge quand elle contient un pigment d’origine minérale, l’hématite. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► La Partie Bleue De La Gomme Ne Sert PAS à Effacer Le Stylo


Il y a des objets utiles, mais on n’en fait pas nécessairement le bon usage.
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La Partie Bleue De La Gomme Ne Sert PAS à Effacer Le Stylo

 

Il y a des objets qui font partie de nos mémoires et de nos souvenirs d’école.

Qui n’a jamais rempli des cahiers entiers avec le stylo Bic bleu et effacé d’innombrables erreurs avec la gomme Pelikan rouge et bleue? Cette dernière est entourée d’une aura de mystère sur l’utilité de la partie bleue: nous avons tous toujours soutenu, et nous le faisons encore aujourd’hui, qu’elle sert à effacer l’encre, mais nous défions quiconque à avoir réussir cette mission. En fait, cette partie a une tout autre utilité…

Chaque tentative de gommer de l’encre avec la partie bleue se termine par un désastre, pas vrai?

 

Pourquoi? La partie bleue n’aide pas à effacer le stylo, comme beaucoup le pensent: il est pratiquement impossible de le faire, à moins d’enlever la première couche de papier de la feuille et avec elle, le trait d’encre.

La partie bleue, tout comme la partie rouge, sert à effacer le crayon mais sur des surfaces plus dures comme un mur, du carton ou de la céramique.

http://www.regardecettevideo.fr/

Le Saviez-Vous ► Le crayon de plomb


On nomme le crayon à papier, le crayon de plomb, mais en réalité, la mine est faite d’autre chose que le plomb
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Le crayon de plomb

 

 

Le crayon à papier, qui permet d’écrire et de dessiner puis d’effacer avec une gomme, a été inventé au cours du XVIIIe siècle. Ses origines remontent toutefois à la Renaissance. Nous vous proposons de découvrir l’histoire de cet objet très courant.

Origines du crayon de plomb

L’ancêtre du crayon à papier actuel a vu le jour au XVIe siècle, après la découverte en 1564 d’un gisement de graphite extrêmement pur à Borrowdale, en Angleterre.

Ce minerai est alors appelée plombagine, un nom signifiant « sorte de plomb ».

Il est taillé en bâtonnets et enchâssé dans une gaine de bois ou recouvert de cuir pour servir à écrire.

A noter : il a fallu attendre la fin du XVIIIe siècle pour que le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele découvre que le graphite ne contient pas de plomb, mais est une forme cristalline particulière du carbone.

C’est le géologue allemand Abraham Gottlieb Werner qui lui a donné le nom de « graphite », dérivé du verbe grec graphein qui signifie « écrire ».

L’invention du crayon de plomb

Ce nouvel instrument d’écriture à base de graphite a progressivement remplacé les pointes de métal (plomb et étain) qui étaient utilisées pour écrire depuis l’Antiquité.

Les archives de ville de Nuremberg rapportent qu’en 1662, un artisan appelé Friedrich Staedtler fabriquait des crayons. Le graphite pur étant rare et cher, les fabricants de crayons ont cherché des substituts.

En 1760, à Stein près de Nuremberg, Kaspar Faber fabrique des crayons en utilisant du graphite en poudre mélangé à des gommes, des résines, de la colle et d’autres substances. Cependant, il n’obtient pas une qualité identique à celle des crayons anglais, à base de graphite pur.

Le crayon à papier tel que nous le connaissons aujourd’hui a été inventé indépendamment par l’autrichien Joseph Hardtmuthen 1792 et par le chimiste français Nicolas-Jacques Conté en 1795.

Les différentes mines

La mine d’un crayon à papier est un mélange d’argile et de graphite, en proportions variables. On distingue ainsi les mines tendres (qui contiennent plus de graphite) et les mines dures (qui contiennent plus d’argile).

L’échelle qui sert à classer la dureté des mines a été imaginée par Lothar von Faber vers 1839. Elle va de 9H pour la mine la plus dure à 9B pour la mine la plus tendre. Sur cette échelle, les lettres ont la signification suivante :

• H (hard) : pointe dure ou sèche

• B (black) : pointe tendre ou grasse

• HB (hard black) : pointe moyenne

• F (fine point) : pointe fine qui représente le milieu de l’échelle.

Le modèle standard, le plus utilisé, est le crayon HB.

Le saviez-vous ?

Les crayons de couleurs, dont la mine est un mélange de pigments, de résine et d’argile, sont apparus au début du XXe siècle.

http://www.gralon.net/

Votre enfant vous parle par ses dessins


Les dessins d’enfants sont bourré d’informations, par le choix (quand il peut choisir) le papier, les crayons, les couleurs et ce qu’il décide de dessiner. J’avais lu à l’adolescence ce genre de sujet et cela m’avait aide. Quand je travaillais dans une famille, je discutais avec la maman, de la psychologie des dessins. Elle m’a lancé un cahier de son plus vieux, en feuilletant, je me suis arrêté sur une page qui demandait en dessin ce que représentait un certain évènement, en le montrant à sa mère, toute surprise, elle a dit que c’était une période difficile, la mort de son mari et elle qui est tombée très malade
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Votre enfant vous parle par ses dessins

 

Soleil, maison, personnage, voiture, animaux, couleurs sont autant d’indices d’un message à décoder entre les lignes! Votre enfant vous parle par ses dessins!

Votre enfant gribouille de beaux dessins et vous êtes bien fière de les afficher sur la porte du réfrigérateur.

L’orientation dans l’espace, la dimension du dessin, la pression du trait, la forme, la couleur, le thème sont tous des éléments déterminants dans l’interprétation que vous pourrez faire des dessins de votre enfant. En voici un aperçu.

18 à 24 mois

Pour l’enfant de cet âge, tenir un crayon et dessiner des traits est déjà un exploit en soi puisque la coordination du mouvement est en développement.

24 à 36 mois

C’est une phase d’exploration des outils. Gouache, feutres, crayons de cire, il aime voir ce que ces matériaux donnent comme résultat, il expérimente plus qu’il ne s’exprime.

3 à 4 ans

C’est le début des « vrais » dessins. L’enfant vous dit souvent ce qu’il va dessiner avant de le faire.

4 à 5 ans

À partir de maintenant, les couleurs ont vraiment de l’importance et une réalité. L’enfant associe la couleur « réelle » aux objets : un arbre a le tronc brun et les feuilles vertes, l’eau est bleue, etc.

Crayons et papier

Le choix des crayons et du papier est révélateur de la personnalité de l’enfant. Par exemple, les pointes grasses et larges sont les préférées des enfants déterminés, alors que les pointes fines sont souvent choisies par les enfants qui ont plus de difficultés à s’exprimer ou à s’imposer. L’enfant qui privilégie la gouache et les crayons de cire est souvent plus manuel et physique qu’intellectuel.

On devrait aussi offrir plusieurs textures et formats de papier à l’enfant qui choisira en fonction de son caractère ou de ce qu’il a à exprimer à ce moment-là. Ainsi, s’il choisit une petite feuille, c’est un enfant qui a une bonne concentration et qui n’aime pas prendre toute la place. Une feuille moyenne indiquera qu’il est flexible et respectueux des autres, alors que la feuille de grand format révélera un enfant très confiant qui n’aime pas être isolé et ignoré. Les papiers fins indiquent une grande sensibilité, alors que les plus épais sont signe de confort!

Sa préférence envers les livres à colorier ou les feuilles blanches est aussi un indice à considérer. Choisir un dessin déjà fait lui permet de se concentrer sur les couleurs, alors que la page vierge laisse libre cours à son imagination. Il est bon de lui donner accès aux deux, puisqu’ils répondent à des besoins différents.

Répétition

Il faut faire attention dans l’interprétation des dessins ou des thèmes répétitifs. Si par exemple, l’enfant dessine une maison et que l’on se pâme devant son beau dessin, l’enfant cherchera souvent à recréer cette appréciation en répétant son dessin. « Maman, aime ça quand je dessine une maison. Elle me trouve bon. Elle m’aime. » Mais si sa répétition d’un même thème ne vient pas d’une survalorisation, elle peut être une « photo » d’un événement heureux ou malheureux de sa vie et en refaisant le même dessin, il cherche à recréer l’émotion ressentie.

Les couleurs

Chaque couleur a sa symbolique, son émotion. Si l’enfant utilise une seule couleur dans ses dessins, il envoie un message clair et net : il veut être compris et décodé. Les combinaisons de couleurs ont aussi leur signification propre.

Rouge : c’est la première couleur que l’enfant apprend à distinguer. L’enfant qui la préfère dans ses dessins est énergique, du genre difficile à arrêter! Mais le rouge c’est également l’agressivité, la colère et l’angoisse. Quand il y a beaucoup de rouge dans un dessin, c’est peut-être un signe qu’une crise se prépare!

Jaune : Le jaune est synonyme de connaissance, de curiosité et de joie de vivre. L’enfant qui utilise beaucoup cette couleur est plus expressif que la majorité des enfants.

Orange : Comme le rouge et le jaune, l’orange exprime un besoin de contact social. C’est aussi un signe d’esprit d’équipe et de compétition.

Bleu : C’est la dernière couleur que l’enfant distingue. Le bleu, c’est la paix, l’harmonie et la tranquillité. L’enfant qui utilise beaucoup de bleu est introverti et n’aime pas être bousculé; il aime aller à son rythme. Si le bleu est utilisé d’une drôle de façon, l’enfant vous passe le message qu’il aimerait avoir la paix, que son environnement le dérange!

Vert : Le vert étant composé de jaune et de bleu, il reflète la curiosité, la connaissance et le bien-être. L’enfant qui l’utilise beaucoup est souvent intuitif et plus mature que la moyenne, même s’il est sensible. Quand le vert est mal utilisé dans un dessin, ce peut être signe d’un égo trop fort.

Noir : Les parents s’inquiètent à tors lorsque le dessein contient beaucoup de noir. Le noir renvoie à l’inconscient, à l’invisible et pas nécessairement aux mauvaises pensées. L’enfant qui en utilise beaucoup se fait confiance et n’a pas peur de l’avenir. Mais le noir peut aussi vouloir dire que l’enfant a des secrets, qu’il ne veut pas dévoiler certaines choses. Vérifiez si l’enfant est agressif, s’il donne des coups de crayon vigoureux ou s’il est calme, cela peut vous guider dans votre interprétation de ses dessins.

Rose : Le rose étant composé de rouge et de blanc, elle signifie douceur et tendresse. L’enfant aime les choses agréables et faciles, et il est facile d’approche.

Brun : L’enfant qui aime dessiner en brun aime la sécurité, la stabilité et il est souvent patient et minutieux. Il est plus calme qu’enjoué et il aime collectionner des objets qu’il range minutieusement.

Les formes

Maison

Thème fréquent des dessins d’enfants, la maison représente ses émotions d’un point de vue social. Les points importants sont : la grosseur de la maison par rapport au reste du dessin ou de la feuille, le nombre de fenêtres, la fumée de la cheminée et la porte et la poignée de porte. Une grosse maison révèle la supériorité de l’émotion sur le rationnel, alors qu’une petite représente l’état plus introspectif d’un enfant se posant des questions. Une petite porte indique une réticence à inviter des gens dans sa demeure, un enfant sélectif dans le choix de ses amis, alors qu’une grosse porte est une invitation à n’importe qui ou presque! La poignée située à gauche de la porte indique que l’enfant se tourne vers le passé, si elle est à droite, c’est que l’enfant apprécier le changement, le nouveau, les projets. Comme les fenêtres sont associées à la curiosité, leur nombre et leur dimension vous indiquent si votre enfant est curieux ou s’il préfère la discrétion.

Soleil

Un des objets les plus dessinés par les enfants, le soleil représente l’énergie et la combativité. S’il est à gauche du dessin, il représente de passé et son lien avec sa mère. À droite, réfère à son père. C’est la grosseur des rayons qui est déterminante ici. Plus ils sont forts et gros, plus ils ressemblent à un « coup de soleil » et dénotent une trop grande influence sur l’enfant. À l’opposé, une absence de rayons démontre une perte d’enthousiasme. Si le soleil est en plein milieu de la feuille, il représente l’enfant indépendant qui se sent un peu responsable de ses parents.

Personne

Le bonhomme pour reprendre l’expression que les enfants préfèrent représente souvent l’enfant et les personnes qui l’entourent.

De grands yeux démontrent sa curiosité, son ouverture; de petits yeux veulent peut-être dire qu’il préfère ne pas voir la réalité. La bouche vous renseigne sur sa capacité à verbaliser ses émotions. S’il dessine des oreilles (habituellement les cheveux recouvrent les oreilles, donc l’enfant ne les dessine pas), c’est qu’il est attentif et qu’il a « l’oreille fine ». La position des bras, par en haut (il veut être entendu) ou par en bas (il veut qu’on le laisse tranquille), et celle des pieds (solide ou incertaine) est aussi importante dans le décodage de son bonhomme.

Nuages

Les nuages n’annoncent pas nécessairement la pluie! Ils sont la preuve que l’enfant se veut réaliste et qu’il est conscient de son environnement, avec ses hauts et ses bas.

Arbre

L’arbre est particulièrement important dans un dessin parce qu’il représente l’enfant. La base du tronc vous informe de son énergie physique. Plus le tronc est large, plus l’enfant se sent enraciné et refait son énergie facilement. Les enfants qui ont une santé fragile ont tendance à faire des troncs plus minces. La hauteur de l’arbre vous donnera un indice de la place qu’il croit occuper au sein de la famille, de la société, etc. Les branches et les feuilles sont associées à la créativité, mais aussi à son développement. Un arbre sans feuillage veut peut-être dire que l’enfant a besoin « d’engrais » intellectuel, alors qu’un feuillage abondant est le propre des enfants à l’imagination débordante. Peut-être un peu trop dans certains cas!

En vrac

Montagne : stabilité acquise ( à gauche) ou à atteindre (à droite). Les objets dessinés sur la montagne ont aussi leur importance.

Fleur : l’enfant veut plaire, a besoin de votre attention, de vos soins, comme une fleur!

Animaux : chien (bouge beaucoup), chat (indépendance), cheval (ambition), oiseau (curiosité, gaieté), poisson (paisible et indépendant)

Véhicule : définit comment l’enfant se conduit avec les autres. La voiture est un indice de respect des règles, l’autobus que l’enfant fonctionne mieux en groupe, l’avion qu’il a hâte de grandir, la bicyclette qu’il est calme et veut aller à son rythme.

Vous comprendrez que mille significations peuvent se cacher dans les dessins de vos enfants et que le dessin doit être regardé dans son ensemble pour vraiment avoir un sens. Des psychologues se spécialisent dans l’interprétation des dessins, ce qui peut être une avenue à considérer si l’enfant traverse une phase particulièrement perturbante ou si son comportement a changé sans que vous sachiez pourquoi. Ne le forcez pas à dessiner s’il n’en a pas envie, mais donnez-lui toutes les chances de le faire en ayant toujours papiers et crayons à portée de main pour le laisser s’exprimer comme il le voudra bien.

Par Sonia Cosentino

http://www.mamanpourlavie.com

Prendre des notes à la main est plus efficace qu’au clavier


Une étude très intéressante qu’au retour à l’école bientôt, les étudiants devraient prendre en considération. Mais aussi pour tout le monde qui veut mieux retenir les informations. Pour la mémorisation, la main avec un crayon est mieux que le clavier
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Prendre des notes à la main est plus efficace qu’au clavier

 

une main tenant un crayon

Les gestes exécutés par la main sont plus complexes que ceux de la frappe au clavier. L’engagement du cerveau serait différent, et permettrait un meilleur accès aux concepts.

Lorsque nous prenons des notes avec un crayon ou un stylo lors d’un cours ou d’une conférence, nous retenons plus de choses que si nous notons à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur.

De plus en plus, les tablettes, claviers et smartphones prennent la place du stylo et du calepin pour prendre des notes, que ce soit en cours, en réunion professionnelle ou lors de conférences. Au point qu’aux Etats-Unis, 45 états sur 50 ont abandonné l’apprentissage de l’écriture manuscrite pour engager les enfants sur la voie du tout numérique.

Ce choix pourrait bien être le mauvais. Nous pourrions avoir sous-estimé la puissance de la main et de ses connexions avec la pensée. Récemment, des travaux de recherche menés à l’Université de Princeton ont montré que des personnes prenant des notes avec un crayon lors d’une conférence gardaient un meilleur souvenir de la présentation que des personnes ayant pris leurs notes à l’aide d’un clavier.

Dans cette expériences, les participants devaient écouter une mini-conférence sur un sujet donné (par exemple, la vie et la mort des civilisations) puis répondre à des questions posées par un examinateur qui testait ce qu’ils avaient retenu. L’examinateur testait deux choses   le nombre de données factuelles retenues par les auditeurs (À quel siècle est apparue la civilisation de l’Indus ?) et le nombre de données conceptuelles qu’ils avaient mémorisées (Comment Grecs et Phéniciens se distinguaient-ils dans leur vision du monde ?).

Les concepts mieux activés

Pour la mémorisation de données factuelles, le stylo et le clavier arrivaient à égalité. En revanche, pour le nombre de données conceptuelles, le stylo livrait de bien meilleurs résultats. Les participants ayant pris leurs notes à la main arrivaient à extraire l’essentiel de ce qu’ils avaient entendu, à mettre en relation plusieurs contenus de la présentation et à en tirer de grandes lignes.

Les raisons de cet avantage sont essentielles : à cause de la plus grande rapidité de prise de notes offerte par le clavier, les auditeurs ont tendance à tout noter, y compris de façon littérale en rapportant les propos exacts de l’orateur. Ce faisant, ils placent chaque information sur un pied d’égalité alors que les personnes prenant des notes à la main sont obligées d’établir une hiérarchie dans les faits et de ne retenir que le plus important. Un travail de conceptualisation est automatiquement réalisé et le résultat est plus structuré.

La main, outil optimal ?

Réfléchissons bien avant de sacrifier l’usage de la main à un outil technologique qui pourrait bien s’avérer à double tranchant. D’autres études ont d’ores et déjà révélé que la qualité des textes produits par des élèves de CE2 munis de stylos est supérieure au niveau conceptuel à celle des textes produits par les mêmes élèves avec des claviers. A cela s’ajoute un étonnant pouvoir de la main de réduire les problèmes de dyslexie, et ce pour une raison à la fois simple et étonnante : pour le cerveau, toutes les touches d’un clavier se ressemblent, alors que le geste réalisé par les muscles de la main pour exécuter différentes lettres cursives sont programmés par des schémas moteurs entièrement distincts dans le cerveau… Une leçon de neurosciences et de pédagogie à méditer !

http://www.pourlascience.fr