Un énorme geyser bouillon­nant appa­raît en pleine nuit dans leur jardin


On peut perdre demeure par un incendie, une inondation, mais un geyser, c’est plutôt rare. C’est ce qui est arrivé à une famille de la Nouvelle-Zélande.
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Un énorme geyser bouillon­nant appa­raît en pleine nuit dans leur jardin

Crédit : Roto­rua Lakes Coun­cil

par  Suzanne Jovel

Une famille néo-zélan­daise a été contrainte de quit­ter son domi­cile jeudi 27 juin après qu’un immense geyser de boue a fait irrup­tion dans leur jardin, raconte CNN.

Susan Gedye a d’abord pensé être victime d’un trem­ble­ment de terre à 2 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Mais Susan elle a eu la surprise désa­gréable de décou­vrir un immense cratère proje­tant boue et vapeur dans son jardin.

En effet, la ville de Rotura en Nouvelle-Zélande est parti­cu­liè­re­ment répu­tée pour son acti­vité géother­mique. Peter Brown­bridge, inspec­teur en géother­mie du conseil muni­ci­pal, a expliqué que ce bassin inha­bi­tuel était due à la chaleur s’échap­pant d’une faille qui traverse la ville.

« C’est devenu de plus en plus spec­ta­cu­laire au fil des heures. Il y a un cratère géant sur notre pelouse qui projette de la boue fumante à une dizaine de mètres dans les airs », témoigne la mère de famille, sous le choc.

Les Gedye ont été forcés de quit­ter leur domi­cile après que les auto­ri­tés ont décou­vert une doline sous leur domi­cile.

Source : CNN

https://www.ulyces.co/

Un cratère gigantesque découvert sous la glace du Groenland


Il y a 12 ooo ans un astéroïde est venu fracasser la terre. Aujourd’hui, des chercheurs grâce à des système de radar un cratère 500 mètre sous la glace au Groenland. Cela a du avoir un impact sur le climat à cette époque
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Un cratère gigantesque découvert sous la glace du Groenland

 

cratère Groenland

Carte géomorphologique et glaciologique du glacier Hiawatha, au nord-ouest du Groenland, où le cratère vient d’être repéré. Crédits : Université du Kansas

par Brice Louvet

La découverte d’un énorme cratère à 500 mètres sous la glace du Groenland suggère l’impact d’un astéroïde ferreux d’un kilomètre de large il y a plusieurs milliers d’années. Les détails de l’étude sont publiés dans dans Science Advances.

Vous le retrouverez sous le glacier Hiawatha, au nord-ouest du Groenland. Il a été repéré par un système radar à bande ultra-large développé par le Centre de télédétection des plaques de glace (CReSIS) de l’Université du Kansas (États-Unis). Plus grand que Paris (il est large de 31 km), celui-ci témoigne d’un impact violent survenu à la fin du Pléistocène, il y a environ 12 000 ans.

Un cratère sous la glace

« Nous avons collecté de nombreuses données de sondage radar au cours des deux dernières décennies, et les glaciologues ont rassemblé ces ensembles de données de sondage radar pour produire des cartes de ce à quoi ressemble le Groenland sous la glace, explique John Paden, principal auteur de l’étude. Des chercheurs danois regardaient la carte et ont vu cette grande dépression ressemblant à un cratère sous la plaque de glace (…). Vous pouvez également voir un motif circulaire ».

Un impact violent

Pour confirmer les données satellite et radar, les chercheurs ont ensuite récolté des sédiments fluvio-glaciaires de l’une des rivières drainant le cratère. Ils ont alors découvert la présence de « quartz choqué et autres grains de verre liés aux chocs ». Il s’agit de matière produite suite à l’impact d’un objet rocheux, probablement un astéroïde d’un kilomètre de large, estiment les chercheurs.

Les preuves suggèrent par ailleurs « que le cratère d’impact Hiawatha s’est formé pendant le Pléistocène, car cet âge correspond le mieux aux conclusions tirées des données actuellement disponibles ».

astéroide

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Crédits : iStock

On imagine alors des conséquences importantes, notamment sur le climat local – et pourquoi pas mondial. Un tel impact aurait également fortement influencé le débit océanique de la région :

 « Il se pourrait que les débris projetés dans l’atmosphère aient affecté le climat et fait fondre beaucoup de glace. Il pourrait donc y avoir eu un apport soudain d’eau froide dans le détroit de Nares, entre le Canada et le Groenland, qui aurait affecté les courants marins de toute la région », poursuit le chercheur, ajoutant que « l’impact s’est probablement produit après la formation de la calotte glacière du Groenland ».

Source

https://sciencepost.fr/

Et si on jetait nos déchets dans la lave ?


Je n’aurais jamais eu l’idée de jeter des déchets dans des cratères de volcan. Et il semble que l’idée ne soit pas très bonne. Même si les déchets brulent, des gaz toxiques peuvent s’échapper dans l’air, ce qui n’est vraiment pas une bonne idée, sans parler que même si la larve est très chaude, elle ne pourrait venir à bout des déchets nucléaires.
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Et si on jetait nos déchets dans la lave ?

 

Crédits : capture Youtube USA Today / Brandon Clement

par Yohan Demeure

Les récents séismes qui se sont produits à Hawaï ont réveillé le volcan Kilauea, qui est entré en éruption. Une vidéo tournée sur place et depuis devenue virale sur le Web montre une automobile engloutie par un torrent de lave. Et si jeter nos déchets dans la lave représentait réellement une solution ?

Depuis le jeudi 3 mai 2018, le volcan Kilauea culminant à 1247 m d’altitude est entré en éruption suite à une série de séismes, dont le plus puissant affichait une magnitude de 6,9 sur l’échelle de Richter. De nombreuses coulées de lave ont été générées, et ce sont plus de 2000 personnes qui ont été évacuées.

Selon CNN, un américain de 38 ans nommé Brandon Clement s’est rendu sur l’île afin d’assister à l’éruption. Alors que ce dernier conduit sa voiture, un tas de lave menace une maison et celui-ci s’arrête pour tenter de voir si quelqu’un est encore à l’intérieur. Après avoir constaté l’absence des résidents, l’intéressé retourne à son véhicule et remarque que le tas de lave en question s’apprête à traverser la route.

Ainsi, Brandon Clement décide d’allumer la caméra située à l’avant de son véhicule afin d’immortaliser la scène. La lente traversée de la lave aura fini par engloutir une autre automobile garée sur le bas-côté, tandis que la vidéo postée sur les réseaux sociaux un peu plus tard devient rapidement virale. Celle-ci relayée par USA Todayest d’ailleurs visible en fin d’article.

Lorsque l’on voit avec quelle facilité la lave avale la voiture, une question très tentante se pose : pourrait-il s’agir d’un incinérateur à déchets naturel ? En réalité, la réponse est non, et nous avons listé les raisons montrant que cela est peu probable – et surtout pas une bonne idée. Tout d’abord, il existe très peu de volcans ayant un cratère ouvert et rappelons que s’approcher d’un volcan est très dangereux.

Par ailleurs, les déchets seraient brûlés sur place, ce qui poserait des problèmes d’accumulation du fait que la lave est très dense malgré son apparence liquide, les détritus ne s’y enfonceraient que très peu profondément. Certains objets jetés dans la lave pourraient causer des explosions et d’autres ne seraient même pas détruits, en particulier les déchets nucléaires comme l’uranium, qui nécessite une température environ quatre fois plus élevée que celle de la lave d’un volcan. De plus, la combustion de ces déchets générerait le rejet de gaz toxiques dans l’atmosphère, et ces derniers représenteraient à la fois un danger pour l’environnement et la santé humaine.

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre


Il se peut qu’un jour la Terre ai encore une météorite qui changera le visage de notre planète. Il tomberait en moyenne des tonnes de matière extraterrestre à tout les jours, mais cela n’as pas d’impact. Pourtant, dans le passé, des météorites sont tombées et on laissé leur trace sur le sol terrien
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Top 5 des plus grosses météorites qui ont frappé la Terre

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Nos ancêtres les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Une crainte peut-être pas si folle que cela au regard de l’inventaire des météorites qui ont frappé notre Terre au fil des millénaires.

Rappelons avant tout que le terme de météorite désigne un corps rocheux d’origine extraterrestre ayant survécu — peu ou prou — à sa traversée de l’atmosphère et qui se retrouve au sol. Les scientifiques estiment ainsi à des dizaines de tonnes la quantité de matière extraterrestre qui tombe chaque jour ! La plupart du temps, ces météorites nous parviennent sous forme de poussières. Mais parfois, il en tombe des morceaux plus impressionnants.

 

Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

Ce fragment de la météorite Hoba est le plus gros jamais trouvé sur Terre. © PeterJupke, Pixabay, CC0 Public Domain

Hoba, le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre

Le plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour est celui issu d’un corps de 10 km de diamètre nommé Hoba. Ce morceau a été retrouvé en Namibie, en 1920 et ne pèse pas moins de 66 tonnes.

El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

El Chaco est réputé être le deuxième plus gros fragment de météorite retrouvé sur Terre à ce jour. Carlos Zito, Wikimedia Commons, CC by-SA 3.0 Unported

Deux fragments de météorite classés sur l’incroyable site de Campo Del Cielo

Campo Del Cielo, c’est le nom qui a été donné à une zone d’impact située en Argentine. On y trouve une vingtaine de cratères, résultant des impacts d’une seule et même météorite fragmentée. Celle-ci aurait frappé la Terre il y a 5.000 ans et la somme de ses fragments pèserait plus de 100 tonnes. Le plus imposant des morceaux, El Chaco, ne pèse pas moins de 37 tonnes. Il a été découvert tardivement, en 1969, enterré sous cinq mètres de terre. Mais elle pourrait être détrônée par un autre fragment du site, baptisé Gandeco et déterré fin 2016. En attendant confirmation, son poids est estimé à 30 tonnes

Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

Le fragment Ahnighito de la météorite de Cape York est exposé au Museum américain d’histoire naturelle. © Mike Cassano, Wikimedia Commons, CC 2.0

La météorite fragmentée de Cape York

C’est au Groenland que les restes de la météorite de Cape York — déjà connue des Inuits — ont été redécouverts à la fin du XIXe siècle. Le plus gros des morceaux, baptisé Ahnighito, pèse, à lui seul, plus de 30 tonnes. Mais au total, la masse des fragments de cette météorite dépasserait les 58 tonnes. De fer et de nickel, essentiellement. Elle serait entrée en collision avec la Terre il y a quelque 10.000 ans.

Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

Le fragment de la météorite Armanty a été découvert en Chine en 1898. © Woreczko Jan & wadi, Encyclopedia of Meteorites

Armanty, une météorite tombée sur la Chine

En 2011, une équipe de chercheurs chinois a découvert, au nord-ouest du pays, un fragment de météorite pesant au moins 25 tonnes. Mais déjà en 1898, un morceau baptisé Armanty, avait été débusqué dans la même région. Sa masse avait été estimée à pas moins de 28 tonnes.

Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

Aux États-Unis, Meteor crater est un site accessible au public. Dans les années 1960, il a servi à l’entraînement aux astronautes de la Nasa. © D. Roddy, US Geological Survey, domaine public

Des cratères témoins d’impacts hors normes

Le cratère de Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan, mesure entre 170 et 300 km. Il serait le résultat d’un impact d’astéroïde de 10 km de diamètre, vieux de 65 millions d’années. Il aurait contribué à l’extinction de 75 % des espèces animales vivant sur Terre à cette époque, y compris les dinosaures.

Mais il pourrait ne pas être le plus grand cratère d’impact identifié sur Terre. En Australie, des chercheurs affirment avoir trouvé une structure de 400 kilomètres de diamètre… formée toutefois de deux cratères de quelque 200 km chacun. L’impact en question a dû se produire entre -300 et -420 millions d’années, mais aucune crise biologique majeure n’a pu lui être associée.

https://www.futura-sciences.com/

28 occasions lors desquelles la nature nous fait dire « NON »


La nature est magnifique, parfois, elle peut être assez glauque. Elle fait ses propres scènes d’horreur.
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28 occasions lors desquelles la nature nous fait dire « NON »

Dans la nature, tout n’est pas nécessairement aussi beau ou hilarant que ce à quoi nous sommes habitués. Elle a un côté obscur.

D’une mère mille-pattes protégeant ses petits en passant par une colonie de guêpes en construisant un nid autour d’une poupée désarticulée, ces images montrent les choses les plus effrayantes que mère nature a à offrir. Faites défiler la page pour mettre votre courage à l’épreuve et votez pour vos préférées.

N° 1 – Ce cratère de lave semble aspirer les âmes des damnés en enfer.

N° 2 – Un bernard-l’hermite utilisant la tête d’une poupée en guise de coquille.

3 – Des guêpes ayant construit un nid autour d’une poupée désarticulée.

N° 4 – Cette grenouille a été trouvée un matin toute sèche et flétrie à l’extérieur d’un magasin. Le gérant s’est dit : « essayons de la mettre dans de l’eau », et mince, elle est revenue à la vie.

N° 5 – Un nid de frelons abandonné que mon père a trouvé dans son abri de jardin alors qu’il n’y était pas entré pendant quelques années. La tête appartient à une statue en bois avec laquelle le nid abandonné a fusionné.

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N° 6 – Une mère mille-pattes protégeant ses petits.

N° 7 – Une personne en charge du lac a trouvé le renard (qui s’est noyé) dans la glace, a extrait le bloc et l’a posé sur la glace afin d’éloigner les gens de celle-ci.

N° 8 – Le cymothoa exigua est un type de parasite qui pénètre par les branchies des poissons, dévore leur langue, et la remplace.

N° 9 – Des enveloppes de fleurs mortes dans mon jardin. Elles ressemblent à des masques de mort.

N° 10 – Le champignon les doigts du diable.

N° 11 – Quelle tête !

N° 12 – Il y a tellement d’abeilles dans le mur que leur miel dégouline d’une prise

N° 13 – Un ver originaire d’Antarctique appelé Eulagisca gigantea.

N° 14 – Une chenille à tête de serpent.

N° 15 – Cette chouette occupée a tué plus de 70 lemmings et a entouré son nid de leurs dépouilles fraîches.

N° 16 – Un mille-pattes dévoré par une vipère a trouvé le chemin de la sortie.

N° 17 – Cet arbre dans le Nebraska a été frappé par la foudre la veille.

N° 18 – Une nouvelle patte pousse sur la queue de ce lézard ?

N° 19 – Des fourmis rouges ont créé une île flottante avec leurs corps pour échapper à l’inondation de Houston.

N° 20 – J’étais sur le point de montrer à mes enfants que les carapaces de cigales ne sont ni dégoutantes ni effrayantes, lorsque…

N° 21 – Ces pythons réticulés se sont séparés d’eux-mêmes selon leur couleur juste après l’éclosion.

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N° 22 – Un renne (Rangifer Tarandus) présentant des bois qui perdent leur velours, en Amérique du Nord.

N° 23 – Une ruche construite autour de carillons éoliens chez un ami.

N° 24 – Le rondeau mouton a des dents ressemblant à celles des humains.

N° 25 – La mouche sans ailes Penicillidia se fixe à la tête d’une chauve-souris et ne la quitte jamais.

N° 26 – Ce gecko à trois queues.

N° 27 – Une souris sur mon porche qui porte la tête de son ennemie vaincue.

N° 28 – Un éboulement à Taïwan.

https://bridoz.com/

L’astéroïde associé à la disparition des dinosaures est tombé au pire endroit imaginable


Il semble que si l’astéroïde Chiexulub serait tombé ailleurs dans un endroit profond de l’océan, cela aurait changer l’histoire de la disparition des dinosaures, même s’il n’est pas le seul responsable de leurs disparitions
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L’astéroïde associé à la disparition des dinosaures est tombé au pire endroit imaginable

 

L'astéroïde Chicxulub est tombé dans la région de l'actuel Yucatan, au Mexique.

L’astéroïde Chicxulub est tombé dans la région de l’actuel Yucatan, au Mexique. Photo : iStock

Les scientifiques qui ont foré le cratère d’impact de l’astéroïde Chicxulub, associé à la disparition des dinosaures, affirment que l’objet céleste de 15 kilomètres de diamètre ne pouvait pas tomber à un pire endroit sur Terre.

Explications.

Radio-Canada avec BBC

Un texte d’Alain Labelle


Selon eux, la nature des sédiments laissés par l’impact de Chicxulub au fond du golfe du Mexique permet de raconter l’histoire de ce cataclysme naturel d’une rare puissance qui s’est produit il y a 66 millions d’années.

La géophysicienne Joanna Morgan, de l’Imperial College London, et ses collègues ont réussi à extraire des sédiments en creusant un puits de 1,3 kilomètre de profondeur dans le cratère. Ils ont présenté leurs résultats dans un documentaire diffusé sur BBC.

Leur analyse a montré que l’astéroïde est tombé en mer peu profonde, ce qui a libéré un volume colossal de soufre dans l’atmosphère. Ce phénomène a entraîné la prolongation de l’hiver planétaire qui a suivi la tempête de feu initiale.

Selon eux, si l’astéroïde avait frappé à un autre endroit, le destin des dinosaures aurait pu être très différent.

En fin de compte, ce n’était pas la taille de l’astéroïde ni l’ampleur de l’explosion, voire sa portée mondiale, qui ont mené à l’extinction des dinosaures. C’est plutôt l’endroit où l’impact s’est produit.

Ben Garrod, présentateur à la BBC

Selon les chercheurs, si l’astéroïde avait frappé la Terre quelques instants plus tôt ou plus tard, il serait tombé dans un océan profond, ce qui aurait changé la nature de l’impact.

Ainsi, s’il était tombé dans le Pacifique ou l’Atlantique, il y aurait eu moins de matières, comme le soufre, vaporisées dans l’atmosphère. L’énorme nuage de poussière qui a bloqué la lumière du Soleil n’aurait pas été aussi important, et les rayons auraient peut-être pu atteindre la surface de la planète, ce qui aurait influé sur le sort des dinosaures et de la vie sur Terre.

En outre, la baisse des températures aurait été moins grande et certaines plantes auraient pu survivre. Une partie de la nourriture aurait encore été disponible, si bien que certaines espèces de dinosaures auraient pu survivre au cataclysme.

Il faut mentionner que Chicxulub n’est pas la seule cause de la disparition des dinosaures. Leur déclin aurait commencé 40 millions d’années avant l’impact de l’astéroïde.

http://ici.radio-canada.ca/

Sibérie: cette «porte de l’enfer» qui ne cesse de grandir


Le cratère de Batagaita en Sibérie nommé la porte de l’enfer, continu à grandir à cause de la déforestation qui cause la fonte du pergélisol qui n’aide en rien aux changements climatiques. Par contre, de belle découverte archéologique on plus être misent à jour
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Sibérie: cette «porte de l’enfer» qui ne cesse de grandir

 

Sibérie:

Le cratère de Batagaika en Sibérie.Photo Gentside

Les habitants le surnomment «la porte de l’Enfer» et il suffit de voir les images pour comprendre pourquoi. À l’Est de la Sibérie en Russie, à proximité du bassin de la rivière Yana, la terre semble s’est ouverte en deux, formant un gigantesque cratère au milieu de la forêt: le cratère de Batagaika.

Cette dépression est lié à un phénomène appelé thermokrast. Il est causé par la fonte de la glace du pergélisol. Une fonte qui provoque un tassement du sol et donc des effondrements. D’après les spécialistes, le cratère de Batagaika a commencé à se former dans les années 1960 à cause de la déforestation qui a éliminé les arbres qui protégeaient normalement le sol gelé de la chaleur au cours des mois d’été.

À l’heure actuelle, le cratère géant mesure près d’un kilomètre de long pour 86 mètres de profondeur, faisant de lui l’un des plus grands au monde. Néanmoins, la surveillance constante du cratère réalisée notamment grâce à  des images satellite a révélé qu’il ne cesse de grandir à  une vitesse préoccupante.

UN CRATÈRE QUI GRANDIT UN PEU PLUS CHAQUE ANNÉE

En décembre 2016, des chercheurs allemands ont expliqué lors de la réunion de l’American Geophysical Union que le mur principal du cratère avait grandi de 10 mètres par an, au cours de la dernière décennie. Les années les plus chaudes, la hausse est montée jusqu’à 30 mètres par an. L’équipe pense également qu’un mur latéral du cratère pourrait bientôt atteindre une vallée voisine déjà victime d’érosion.  

«En moyenne sur plusieurs années, nous avons constaté qu’il y a peu d’augmentation ou de diminution de ces taux, c’est en croissance constante», a commenté pour la BBC, Frank Günther de l’Institute Alfred Wegener à Potsdam. «Et une croissance continue signifie que le cratère devient de plus en plus profond chaque année».

Pour les scientifiques, la fonte du pergélisol favorisée par le changement climatique est une cause de préoccupation majeure. D’ailleurs, elle n’est pas observée que dans cette région de la Sibérie. D’autres dépressions bien que plus petites sont également apparues à  d’autres endroits.

Or, la fonte du pergélisol pourrait avoir de sérieuses conséquences comme la libération de gaz à  effet de serre, notamment de dioxyde de carbone, piégé depuis des millénaires dans les glaces. Des gaz qui pourraient à  leur tour favoriser le réchauffement. Toutefois, le cratère de Batagaika présente aussi un grand intérêt pour les scientifiques.

UNE FENÊTRE SUR UN MONDE INCONNU

Au cours des dernières décennies, l’agrandissement du cratère a en effet exposé au jour un monde autrefois inaccessible car gelé en profondeur. Le site est devenu l’un des plus importants du monde pour étudier le pergélisol mais aussi des milliers d’années d’histoire comme le souligne une nouvelle étude publiée dans la revue Quaternary Research.

En 2009, une carcasse de cheval vieille d’environ 4400 ans y a été mise au jour ainsi qu’une carcasse momifiée d’un jeune bison. De précieux éléments qui se sont ajoutés à  d’autres restes notamment de mammouths et de rennes déjà  identifiés sur place. Une expédition récente a toutefois permis d’aboutir à  des découvertes encore plus remarquables.

En se rendant sur place, des scientifiques britanniques ont constaté la présence de couches géologiques très anciennes et ont récolté des échantillons de sol et de végétaux. Les analyses menées suggèrent que ces derniers auraient au moins 200 000 ans, ce qui pourrait permettre de déterminer quels types de forêt et de sol prédominaient à  cette époque, mais pas seulement.

REMONTER DES MILLIERS D’ANNÉES DE CLIMAT

«Le cratère de Batagaika a frappé mon imagination – sa taille est incroyable, la fracture est parfaitement exposée et découverte, toutes les couches sont parfaitement visibles et peuvent être étudiées en détails», a expliqué le professeur Julian Murton de l’Université du Sussex repris par The Siberian Times.

Au cours des 200 000 dernières années, le climat terrestre a alterné de façon répétée entre des périodes « interglaciaires » relativement chaudes et des périodes «glaciaires» très froides durant lesquelles les glaces ont gagné du terrain. Mais l’histoire climatique de la Sibérie reste relativement méconnue. D’où l’intérêt du cratère de Batagaika.

Les couches de sédiments de Batagaika fournissent «un témoignage continu de l’histoire géologique, ce qui est assez inhabituel», a confirmé Julian Morton. «Ceci devrait permettre d’interpréter l’histoire climatique et environnementale de la région».

En reconstruisant ces changements passés, les chercheurs pensent aussi pouvoir mieux comprendre les changements futurs.

«Si nous pouvons comprendre à  quoi ressemblait l’écosystème à cette époque – ceci pourrait nous donner quelques soupçons sur la façon dont l’environnement pourrait changer aujourd’hui si le climat se réchauffe», a conclu le scientifique.

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► La «porte des enfers» a été créée par l’homme, et se trouve au Turkménistan


La «porte des enfers» a été créée par l’homme, et se trouve au Turkménistan

 

Turkmenistan Darvaza crater volcano | Roderick Eime via Flickr CC License by

Turkmenistan Darvaza crater volcano | Roderick Eime via Flickr CC License by

Repéré par Xavier Ridel

Monde

Le cratère de Darvaza est en fait le résultat d’une opération de forage. Il brule depuis plus de quarante-cinq ans.

En 1971, des Soviétiques décident de se mettre en quête de pétrole et d’affronter le désert de Karakoum, qui occupe la moitié du Turkménistan. Tombant sur de gigantesques réserves de gaz, les scientifiques commencent tout de suite les opérations de forage et installent une plate-forme destinée à extraire le pétrole.

Seulement, le sol est fragile, et il se dérobe subitement. Aucune victime n’est à déplorer mais le résultat se solde par un trou de 60 mètres de largeur, sur 20 mètres de profondeur; et le cratère continue aujourd’hui à bruler en raison des quantités de méthane qu’on y trouve. The Independent y a consacré un bref article.

Photo du cratère de Darvaza, par Sunrise Odissey

En voyant les photos prises par les nombreux touristes qui visitent le site, on comprend tout de suite pourquoi le foyer de gaz se fait appeler «la porte de l’Enfer». Il convient en outre de noter que l’endroit, très prisé, a obtenu l’excellente note de 4,6 sur Google Map. Une bonne adresse, donc.

Photo du cratère de Darvaza, par Tormod Sandtorv

http://www.slate.fr/

17 photographies prises en Islande


L’Islande possède des sites naturels époustouflants. Comme si nous étions sur une autre planète ou la pollution et les tracas des grandes villes étaient inexistants
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17 photographies prises en Islande

 

N° 1 — Un renard polaire.

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N° 2 — Hofskirkja.

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N° 3 — Litlanesfoss.

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N° 4 — Une rivière glaciaire en Islande.

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N° 5 — Landmannalaugar.

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N° 6 — Une aurore boréale près d’une église.

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N° 7 — Jokulsarlon.

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N°8 – Un arc-en-ciel au-dessus de Kirkjufell.

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N° 9 — Un renard arctique sauvage en Islande.

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N° 10 — Un cratère couleur rouille.

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N° 11 — Une maison en Islande.

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N° 12 — Une épave d’avion DC-3.

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N° 13 — Des montagnes embrumées.

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N° 14 — J’ai économisé pendant des mois pour avoir la chance de me rendre en Islande et prendre des photographies. Je pense que cela en valait la peine.

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N° 15 — Kirkjufell.

Andy Lee

Andy Lee

N° 16 – Le rocher éléphant, Heimaey.

17-photographies-prises-en-islande-16

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N° 17 — Kirkjufell.

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Un nouveau lifting pour la Lune tous les 81 000 ans


La Lune n’est pas aussi bien protéger que la Terre des impacts des astéroïdes et comètes et bien malgré elle ses cratères augmentent, changeant ainsi son aspect
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Un nouveau lifting pour la Lune tous les 81 000 ans

 

Bombardée par les comètes, les astéroïdes et leurs nombreux fragments, la surface de la Lune s’offre bien malgré elle un nouveau lifting tous les 81 000 ans, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Elle révèle que le nombre de nouveaux cratères dus à ces impacts fréquents est plus important qu’on ne le pensait jusqu’alors.

En observant des images de la Nasa, les scientifiques ont aussi détecté des milliers de subtiles altérations à la surface de notre satellite.

« Ils les ont interprétés comme autant de cicatrices d’impacts secondaires qui ont retourné les poussières de surface sur plusieurs centimètres, sans former vraiment un cratère », souligne Andrew Mitchinson, dans un commentaire publié dans Nature.

Selon les chercheurs, les deux premiers centimètres de la couche de poussières (régolithe) à la surface de la Lune sont ainsi complètement retournés en environ 81 000 ans. Soit 100 fois plus vite qu’on ne le pensait.

La Lune continue à être marquée de cratères car son atmosphère, extrêmement ténue, n’empêche pas les petites météorites d’atteindre le sol.

La Terre, elle, est protégée par son atmosphère consistante qui parvient à arrêter de nombreux débris.

Menée par l’ingénieur Emerson Speyerer de l’Université d’Etat d’Arizona, l’équipe de scientifiques a utilisé les données de la sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), pour étudier la formation de nouveaux cratères lunaires.

Ils ont comparé des images de la surface prises à des moments différents par la sonde lancée en 2009. Avec ces images « avant » et « après » de nombreuses zones de la Lune, ils ont recensé 222 nouveaux cratères.

Ils en ont déduit qu’environ 180 cratères d’au moins 10 mètres de diamètre se formaient chaque année sur la Lune. Soit un tiers de plus que ne le prévoyaient les modèles jusqu’à présent.

http://quebec.huffingtonpost.ca/