Les débris d’avion retrouvés à la Réunion seront analysés à Toulouse


Le morceau d’avion ainsi des tissus qui semblerait appartenir à un sac de voyage ont été retrouvé a Île de la Réunion. Ces trouvailles vont peut-être relancer les recherches pour retrouver d’autres débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Rien n’est encore confirmé si ce morceau viens bien et bien de l’avion mystérieusement disparu, donc une histoire à suivre
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Les débris d’avion retrouvés à la Réunion seront analysés à Toulouse

 

Le morceau d’aile d’avion retrouvé mercredi sur les rivages de l’île de la Réunion appartient « très probablement » à un Boeing 777 et sera envoyé à Toulouse pour vérifier s’il provient de l’appareil de la Malaysia Airlines disparu en mars 2014, a déclaré jeudi le premier ministre malaisien Najib Razak.

« Le lieu est cohérent avec l’analyse de la dérive fournie à l’équipe d’enquête malaisienne, qui a montré une trajectoire allant du sud de l’océan Indien à l’Afrique », a-t-il dit.

Il a émis l’espoir que la lumière pourrait être faite sur l’un des épisodes les plus mystérieux de l’aviation civile, l’appareil ayant disparu alors qu’il effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin avec 239 personnes à bord.

La chaîne de télévision française France 2 a montré des images du débris retrouvé à Saint-André, dans l’est de La Réunion. On y lit distinctement l’inscription « 657 BB », qui correspond dans un manuel d’entretien du Boeing 777 à une pièce de l’aile appelée « flaperon », une sorte de volet, ce qui semble prouver qu’il appartient à ce type d’avion.

« Il est pratiquement certain que ce flaperon provient d’un Boeing 777. Notre chef d’enquête me l’a dit. » le vice-ministre malaisien des Transports, Abdul Aziz.

Ce débris sera transféré près de Toulouse, dans une antenne de la Direction générale de l’armement (DGA) spécialisée dans les techniques aéronautiques, a-t-on appris jeudi de source proche de l’enquête.

Le laboratoire de Balma est notamment spécialisé dans les « investigations après accidents ou incidents sur matériaux, cellules et systèmes ».

Des lambeaux de sac

Des lambeaux de tissu avec des fermetures éclair pouvant appartenir à un sac de voyage et trouvés au même endroit seront également expédiés vers la métropole française, potentiellement au service scientifique de la gendarmerie à Cergy-Pontoise, près de Paris, où sont notamment effectuées les recherches ADN.

« Tout sera mis en oeuvre pour faire partir le débris d’aile et le sac le plus vite possible, si possible vendredi, avec une arrivée probable samedi », a-t-on dit à Reuters de même source.

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a refusé de son côté jeudi de confirmer que la pièce provenait d’un Boeing 777.

« Il n’y a aucune confirmation officielle à ce stade », a dit un de ses responsables à Reuters, selon qui cette information sera donnée par les autorités malaisiennes ou Boeing.

« Le BEA a un rôle de coordination mais pas de direction de l’enquête », a-t-il ajouté en précisant qu’il n’y avait pas d’équipe du BEA à la Réunion.

Dans un communiqué, le préfet de La Réunion et le ministère français de la Justice ont souligné mercredi qu’aucune hypothèse ne pouvait être exclue dans cette enquête confiée au pôle d’instruction du tribunal de grande instance de Paris.

« À ce stade, la provenance du débris n’est pas identifiée. Aucune hypothèse ne peut être exclue », dit ce document.

Abdul Aziz a précisé qu’une équipe malaisienne était en route pour la Réunion et qu’il faudrait deux jours environ pour vérifier que la pièce provient ou non du vol MH370.

Quatre accidents graves impliquant un 777 ont été recensés en 20 ans et a priori un seul, celui du MH370, s’est produit au sud de l’équateur.

« Nous n’avons perdu aucun autre 777 dans cette partie du monde », note Greg Feith, ancien enquêteur du NTSB, l’équivalent américain du BEA.

Disparition mystérieuse

Cette découverte reste pour l’heure la seule susceptible de relancer l’enquête sur la disparition du Boeing de la Malaysian Airlines, une des plus mystérieuses de l’histoire de l’aviation.

Depuis janvier, par décision de l’aviation civile malaisienne, la disparition du vol MH370 le 8 mars 2014 est considérée comme un accident.

L’avion avait décollé de Kuala Lumpur pour Pékin mais a disparu des écrans radars après avoir inexplicablement dévié de plusieurs milliers de milles nautiques de sa trajectoire de vol. Les enquêteurs pensent que le transpondeur de l’appareil a été délibérément mis hors service.

Aucune trace de l’appareil, et notamment ses enregistreurs de vol, n’a été retrouvée malgré des mois de recherches. Les opérations se sont concentrées sur une vaste zone océanique au large de Perth, sur la côte occidentale de l’Australie.

Selon Robin Robertson, océanographe à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney, la date et l’endroit de la découverte du débris rendent tout à fait plausible la thèse de sa provenance du Boeing de la Malaysia Airlines. Il s’appuie sur les mouvements connus des courants de l’océan Indien.

Le morceau d’aile retrouvé mesure 2 à 2,5 mètres de long. Il semble dans un état relativement correct et ne laisse apparaître aucune trace d’incendie ni d’impact.

« Si le débris est identifié comme provenant du MH370, cela serait cohérent avec les analyses précédentes et avec les modèles bâtis sur l’endroit où il se serait abîmé, dans le sud de l’océan Indien.  » — le vice-premier ministre australien, Warren Tuss, dans un communiqué

Selon un ancien responsable de l’agence américaine de la sécurité dans les transports (NTSB), il convient d’élargir considérablement la zone de recherche de l’épave du MH370, qui se trouve actuellement à environ 3 700 km de la Réunion.

« Il pourrait se trouver dans une zone très vaste », a-t-il dit, expliquant que le débris retrouvé à la Réunion pourrait avoir dérivé sur une très longue distance. « La zone de recherche pourrait devoir être élargie plus à l’ouest ».

http://ici.radio-canada.ca/

«Une porte de cockpit qui ne s’ouvrira jamais»: l’article prophétique d’un pilote néerlandais, deux mois avant le crash de Germanwings


Je pense que les pilotes de ligne sont  les mieux placés pour évaluer  la sécurité dans un cockpit et un de ces pilotes avait prédit qu’un éventuel problème pourrait survenir avec la sécurité renfoncée du cockpit. Il arrive toujours après des accidents que la sécurité est revue ou amélioré et malheureusement, il est souvent trop tard pour des victimes. Air Canada et West ont annoncé suite au crash aux Alpes Française, que dorénavant il y aurait toujours 2 membres de l’équipage dans le cockpit. Mais dans le fond, peut-on tout prévoir ! Peut-on être vraiment être totalement sécuritaire ?
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«Une porte de cockpit qui ne s’ouvrira jamais»: l’article prophétique d’un pilote néerlandais, deux mois avant le crash de Germanwings

 

Dans le cockpit d'un A321. REUTERS/Albert Gea.

Dans le cockpit d’un A321. REUTERS/Albert Gea.

Il s’appelle Jan Cocheret, a 35 ans d’expérience comme pilote de ligne et vole aujourd’hui pour la prestigieuse compagnie Emirates. Chroniqueur pour le site d’aviation Luchtvaartnieuws («AviationNews»), ce Néerlandais avait écrit il y a deux mois un article qu’il a finalement trouvé trop anxiogène et choisi de ne publier que dans une revue papier plus confidentielle, Piloot en Vliegtuig («Pilote et avion»). Ce qu’il écrivait (repéré notamment par France 3-Nord-Pas-de-Calais) résonne aujourd’hui prophétiquement à la lumière du scénario retenu par les enquêteurs dans le cadre de l’enquête sur le crash de l’A320 de Germanwings:

«Grâce au système ultra-sécurisé de fermeture de porte, il n’est plus si difficile pour un pilote de prendre le pouvoir dans le cockpit et de laisser son collègue dehors. Il suffit d’attendre qu’il ou elle aille aux toilettes et il ne pourra plus jamais ouvrir la porte. Certes, il existe un moyen de rentrer sans intervention du cockpit [grâce à un code, ndlr], mais le pilote aux commandes peut désactiver cette option et ne laisser à son collègue d’autre choix que d’aller s’asseoir parmi les passagers et d’attendre de voir ce que le futur lui réserve.»

Jan Cocheret s’inquiétait de cette possibilité, citant l’exemple d’un pilote d’Ethiopian Airlines qui avait suivi ce scénario pour détourner un avion vers Genève, et rappelant que dans le passé plusieurs pilotes avaient volontairement fait s’écraser leur avion.Citant l’exemple de la spationaute américaine Lisa Nowak (qui avait tenté d’enlever la petite amie de son ex-compagnon) pour rappeler que même des professionnels surentraînés peuvent être pris d’un coup de folie, il concluait:

«Parfois, je me demande sérieusement qui est assis à côté de moi dans le cockpit. […] Et s’il se passait quelque chose de terrible dans sa vie, qu’il ne peut plus supporter? J’espère ne jamais avoir à découvrir, en rentrant des toilettes, que je fais face à une porte de cockpit qui ne s’ouvrira jamais.»

A travers ce texte, Cocheret entendait critiquer le système de sécurisation introduit après le 11-Septembre, quand les pirates de l’air avaient contraint des personnels de cabine à leur ouvrir le cockpit:

«Dès le début, je l’ai trouvé très mauvais. Si quelqu’un a une sale idée derrière la tête et veut rentrer, la porte va empêcher cela, mais qu’en sera-t-il quand le problème est déjà à l’intérieur du cockpit?», explique-t-il à la radiotélévision NOS.

Aujourd’hui, il se prononce donc pour l’obligation pour un membre d’équipage de rentrer dans le cockpit quand un pilote en sort, ou encore, dans une interview à la radio BNR, pour l’instauration d’un deuxième code d’urgence au cas où il y aurait un problème à l’intérieur du cockpit.

http://www.slate.fr/

Vol 4U9525: pourquoi entraîner dans la mort des dizaines d’inconnus?


Des questions se posent sur la cause de l’décrassement d’avion qui semble que le co-pilote aurait lui-même fait le geste de non-retour en détruisant l’avion avec ses passagers. Le terrorisme ? Il ne semble pas d’indice dans ce sens, dans d’autres médias, on parle qu’il était suivi en psychiatrie et que le médecin l’aurait déclaré et qu’il aurait même été en arrêt de travail, alors comment se fait-il qu’il était aux commandes d’un Airbus ? Serait-ce des troubles de personnalité, de psychose ? Pour le moment en tout cas, ce ne sont que des hypothèses
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Vol 4U9525: pourquoi entraîner dans la mort des dizaines d’inconnus?

 

Qu'est-ce qui a bien pu pousser un pilote... (PHOTO EMMANUEL FOUDROT, REUTERS)

Qu’est-ce qui a bien pu pousser un pilote en début de carrière à entraîner 149 personnes dans la mort?

PHOTO EMMANUEL FOUDROT, REUTERS

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Qu’est-ce qui a bien pu pousser un pilote en début de carrière à entraîner 149 personnes dans la mort? Vengeance, dépression, psychose? À ce stade, aucune hypothèse n’est totalement écartée, mais une chose est certaine: le geste d’Andreas Lubitz trahit un «dysfonctionnement majeur» et «contient énormément de rage», disent les experts en santé mentale. Voici leurs pistes.

SUICIDE ÉLARGI

Lorsqu’une personne se suicide et tue ses proches pour leur épargner une vie qu’elle voit en noir – et la souffrance liée à sa disparition -, on parle parfois de «suicide altruiste». Elle peut aussi agir par colère, par exemple parce qu’elle refuse qu’un ex-conjoint lui survive et connaisse le bonheur, illustre le Dr Gilles Chamberland, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.

«Mais amener avec soi autant d’étrangers avec qui on n’a aucun lien, il n’y a pas de raison logique de faire ça, affirme le psychiatre. Dans ce cas-ci, ça ressemble plus à l’homicide de 150 personnes.»

TROUBLE DE PERSONNALITÉ

«Il n’est pas impossible que le pilote ait eu des volontés de mort liées à des événements ou des gens de sa vie et soit centré sur lui, narcissique au point de faire fi des autres», estime toutefois Alain Mercier, psychologue au programme des troubles anxieux et de l’humeur de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Il est quand même peu probable qu’il ait agi par pur sadisme.

«Les vrais psychopathes antisociaux peuvent prendre plaisir à voir les autres souffrir, à faire parler d’eux – un peu comme Magnotta -, mais ils ne sacrifieront pas leur vie pour ça», précise le Dr Chamberland.

TUERIE DE MASSE

À la manière des tueurs de masse, qui retournent leur arme contre eux après leur carnage, Andreas Lubitz a peut-être décidé de se venger de quelque chose, quitte à en mourir. Des écoles, des bureaux et des centres commerciaux ont été le théâtre de pareilles fusillades, sans que leurs auteurs invoquent de causes politiques.

«Ces personnes se voient comme des justicières, par un raisonnement qui semble cohérent à leurs yeux», expose Alain Mercier.

PSYCHOSE

Autre possibilité: un épisode psychotique.

«Le pilote pourrait avoir vécu une perte de contact avec la réalité et, dans un délire, s’être donné pour mission d’éliminer des gens en s’éliminant lui-même», avance le psychologue.

ATTENTAT-SUICIDE

Comme les pilotes qui ont percuté le World Trade Center en 2001 ou comme les kamikazes qui se font exploser en public, Lubitz pourrait avoir eu des motivations terroristes. Hier, les enquêteurs n’avaient toutefois recueilli aucun indice permettant de le croire.

http://www.lapresse.ca/

CRASH DE L’AIRBUS A320 Il y avait «volonté de détruire» l’avion, selon le procureur


Les révélations de la boite noire abord du crash de l’aribus A320, les enquêteurs comprennent mieux ce qui s’est passé. La cause de cette catastrophe aérienne est surprenante et bien loin de ce que nous pouvions nous attendre. La cause, un acte volontaire, un suicide du copilote entrainant avec lui le reste de l’équipage et passagers, mais qui ne serait pas relier au terrorisme
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CRASH DE L’AIRBUS A320

Il y avait «volonté de détruire» l’avion, selon le procureur

 

L'avion de Germanwings qui s'est écrasé.

Photo: Giorgio Parolini Agence France-PresseL’avion de Germanwings qui s’est écrasé.

Marignane, France — Le copilote de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, seul aux commandes, a «volontairement permis la chute de l’avion» et avait vraisemblablement «la volonté de détruire» l’appareil, a affirmé jeudi le procureur français en charge de l’enquête judiciaire, en écartant à ce stade un attentat terroriste.

Andreas Lubitz, 28 ans, de nationalité allemande, «a volontairement permis la chute de l’avion», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Marignane (sud) en présentant les premiers résultats de l’analyse de la boîte noire de l’appareil ayant enregistré les sons dans le cockpit.

Le procureur, Brice Robin, a souligné cependant que le copilote n’était «pas répertorié comme terroriste», et que «rien ne permet de dire qu’il s’agit d’un attentat terroriste»à ce stade.

Seul aux commandes

«Pendant les vingt premières minutes», on entend «un échange courtois et même enjoué» entre le pilote et le copilote. Puis «le commandant de bord prépare le briefing pour l’atterrissage à Düsseldorf [Allemagne]» et on entend le copilote répondre de façon «laconique», a raconté le magistrat, se basant sur les enregistrements.

Le commandant de bord demande ensuite au copilote de prendre les commandes et on entend le bruit d’un siège qui recule. Après la sortie du pilote, le copilote se trouvait«seul aux commandes» dans la cabine de pilotage jusqu’au moment du crash, a précisé M. Robin.

«Par une abstention volontaire, il a refusé d’ouvrir la porte de la cabine au commandant de bord», a poursuivi le procureur.

«Il n’avait aucune raison d’empêcher le commandant de bord de revenir dans la cabine de pilotage», a insisté M. Robin, selon qui «on entend plusieurs appels du commandant de bord pour demander l’accès à la cabine de pilotage, mais aucune réponse de la part du copilote».

Seul dans la cabine, le copilote a «actionné le bouton commandant la perte d’altitude pour une raison que nous ignorons totalement mais qui peut s’analyser comme une volonté de détruire cet avion», a précisé le procureur.

Il a souligné que le copilote «avait la capacité et était apte à conduire l’avion». «Il travaillait depuis quelques mois seulement et avait une centaine d’heures sur cet appareil», a précisé M. Robin.

Il a enfin indiqué que la mort mardi des 150 victimes du vol, principalement allemandes et espagnoles, avait été «instantanée».

«Nous n’entendons des cris qu’à la fin, dans les toutes dernières minutes», a-t-il dit.

Pas d’indice d’un contexte terroriste

À Berlin, le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a assuré jeudi qu’il n’y avait «pas d’indice d’un contexte terroriste» chez le copilote soupçonné d’avoir volontairement précipité l’Airbus A320 de Germawings contre la montagne dans les Alpes françaises.

«Concernant le copilote, en l’état actuel des connaissances, après le recoupement des informations dont nous disposons sur lui en tant que personne, il n’y a pas de contexte terroriste», a déclaré le ministre, confirmant des informations du procureur français chargé duy dossier, lors d’un point-presse à Berlin.

Rajoy «bouleversé»

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s’est dit «bouleversé» par les révélations de l’enquête sur l’Airbus A320 de la compagnie Germanwings.

«Bouleversé par les dernières informations des enquêteurs. De nouveau, notre affection émue aux familles», a écrit Mariano Rajoy sur son compte Twitter, après l’annonce que le copilote a volontairement précipité l’avion contre la montagne.

http://www.ledevoir.com/

L’identification des corps après un crash, un processus très codifié


Un avion s’est écrasé dans les Alpes qui a fait 150 victimes, les plus touchées sont des Allemands et des Espagnols, sans compter deux bébés et des adolescents qui revenaient d’un échange scolaire. Maintenant, il faut retrouver les victimes dans une grande zone difficile d’accès. La tâche ne sera pas facile vue qu’on dit qu’aucune victime ne sera retrouvée en entier.
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L’identification des corps après un crash, un processus très codifié

 

Francis Pellier/AFP

La dangerosité du site où s’est écrasé l’avion complique le travail de récupération des corps.

150 personnes se trouvaient à bord de l’A320 qui s’est écrasé dans les Alpes mardi. L’existence de tout survivant ayant été écartée, l’heure est désormais à l’identification des corps.

Les images des débris de l’A320 de Germanwings, éparpillés sur plus d’un hectare à flanc de montagne, laissent présager de l’ampleur du travail qui attend les médecins légistes. L’identification des corps est pourtant un impératif pour rendre les dépouilles aux familles, qui pourront ainsi entamer leur travail de deuil, et recenser officiellement les victimes. Elle répond à un protocole précis, appliqué à la plupart des accidents de grande ampleur (bus, train…).

Dans un premier temps, le site est quadrillé de façon méthodique pour relever tous les corps ou fragments de corps. Leur localisation est enregistrée précisément, et ces restes humains sont ensuite conditionnés et entreposés dans une sorte de morgue temporaire avant d’être transférés aux médecins légistes. Voilà pour la théorie.

Dans le cas présent, le terrain extrêmement escarpé où reposent les restes de l’avion rend cette première étape particulièrement difficile. Les débris humains (aucun corps n’aurait été retrouvé entier) sont éparpillés sur un hectare et demi de terrain, dont des à-pics sur lesquels il n’est possible de se déplacer qu’en cordée. Sans compter le froid, qui complique ces conditions de travail dantesques. L’intervention a donc été confiée à des militaires issus de pelotons de gendarmerie de haute montagne, qui ont entamé le travail de repérage des fragments de corps. Ceux-ci sont pour l’instant laissés sur place afin de permettre une reconstitution en 3D de la scène de la catastrophe. Les experts ont d’ores et déjà annoncé qu’il faudrait plusieurs semaines pour venir à bout de cette phase de travail.

Recueillir des indices

De leur côté, les enquêteurs auront pour mission de recueillir des informations sur les victimes afin de faciliter leur identification. Le questionnement des familles permet d’accumuler des éléments dits «ante mortem»: particularités physiques des défunts (taille, pointure, tatouage, couleur des yeux et des cheveux, port d’une prothèse…), radios dentaires ou matériel génétique exploitable, comme une brosse à cheveux ou à dents. Mais là encore, la tâche s’annonce ardue, car les passagers représentent pas moins de 15 nationalités différentes.

Le travail de recoupement des informations par les médecins légistes commence alors.

«Les indices sur l’aspect physique des gens permettent de réaliser un premier tri, explique le Pr Valéry Hédouin, chef du service de médecine légale au CHRU de Lille. Mais dans le cas présent, on imagine que cela va difficilement être possible, vu l’état des dépouilles».

La deuxième étape consiste donc à s’appuyer sur le dossier dentaire, quand il a pu être récupéré.

«Les dents sont très solides, et l’intervention d’un dentiste va sculpter la dent de façon unique, qui permettra d’identifier de façon très sûre un individu si l’on dispose de radios», poursuit le Pr Hédouin.

«Une question de dignité»

Des analyses ADN sont également réalisées pour identifier des fragments de corps ne présentant aucun indice. Les techniques de plus en plus performantes en la matière ont accru leur importance dans le travail des légistes.

«Des analyses ADN vont vraisemblablement être réalisées sur tout ce qu’ils trouveront. Cela permet de rendre un corps le plus complet possible aux familles, c’est une question de dignité», estime Mariannick Le Gueut, professeur de médecine légale à Rennes.

Les informations ante mortem et postmortem sont mises en regard lors de réunions rassemblant des enquêteurs, un médecin légiste, un biologiste, un odontologiste, voire un magistrat du parquet. L’identification permet de déclarer la mort de la victime, puis de rendre le corps, du moins ce qui a pu lui être attribué, à ses proches.

L’identification des corps peut également faire progresser l’enquête.

«Dans le cadre d’un accident de bus par exemple, l’autopsie du conducteur peut aider à savoir s’il a fait un malaise qui expliquerait le drame, rappelle le Dr François Paysant, du CHU de Grenoble. Retrouver le pilote de l’avion pourrait donc être intéressant. Par ailleurs, ce travail d’identification permet aussi de savoir s’il n’y avait pas à bord une personne qui n’était pas censée s’y trouver».

http://sante.lefigaro.fr/

Une application iPhone calcule la probabilité que votre avion a de se crasher


Une application qui est supposé rassuré les voyageurs qui utilisent l’avion. A mon avis, si on a peur ce n’est pas ce genre de chose qui effacera la crainte pendant le voyage.
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Une application iPhone calcule la probabilité que votre avion a de se crasher

 

TECHNO – Si pour vous le mot avion rime avec cauchemar, un Britannique a trouvé la solution pour vous détendre. Nic Johns, en mari prévenant, a voulu rassurer sa compagne Julie, qui a peur en avion. Il a alors mis au point Am I Going Down? (Vais-je m’écraser ?),une application capable de dire à combien s’élèvent les risques qu’un avion donné s’écrase.

Développée par la compagnie londonienne Vanilla Pixel et disponible pour 0,99 dollars sous iOS, l’application permet surtout de rassurer rapidement les phobiques des voyages aériens.

Sur la chaîne américaine CNN Nic Johns a justifié sa réalisation :

« En developpant Am I Going Down ? , je voulais démontrer le fait que la grande majorité des vols ont un risque d’accident incroyablement faible. L’application est un outil censé aider les voyageurs ».

Un calcul sérieux

Les passagers anxieux n’ont qu’à entrer leurs informations de vol comme la compagnie aérienne, le type d’avion ou encore l’aéroport de départ et d’arrivée, sur leur smartphone. L’application calcule ensuite un chiffre équivalant à la probabilité que ce vol précis soit sujet à un accident, en se basant sur les données du bureau des archives d’accidents d’avion, duConseil national de la sécurité des transports et de l’Organisation de l’aviation civile internationale a expliqué Nic Johns à CNN.

Ces calculs tiennent compte des tous les accidents antérieurs à celui entré dans l’application et ayant aboutis à un ou plusieurs décès.

Selon le créateur, c’est la donnée « la plus pertinente » pour la plupart des utilisateurs. Les vols datant d’il y a plus de 10 ans eux, ne sont pas inclus dans le calcul. L’application a déjà analysé plus de 10 millions d’itinéraires.

Un chance sur des millions

Ainsi, lorsque vous lancez une analyse de votre vol sur l’application, celle-ci vous annoncera la cote de votre voyage, par rapport aux risques de crash et à la masse des vols quotidiens.

La plupart des résultats ne représentent pas plus d’une chance sur un ou plusieurs millions. Ils sont accompagnés de phrases permettant de quantifier le risque telles que :

Pour espérer s’écraser il faudrait prendre ce vol tous les jours pendant tant d’années (souvent plusieurs milliers).

Suivez les étapes d’utilisation de l’application dans le diaporama ci-dessous :

L’application qui calcule la probabilité que votre vol a de se crasher

Sélectionnez le type d’appareil sur lequel vous voyagez

Sélectionnez le nom de l’aéroport de départ et celui de l’arrivée.

Sur ce vol, vous avez une chance sur 2 783 874 d’avoir un accident. Pour être sûr d’en avoir un vous devrez prendre ce même vol tous les jours pendant 7 627 ans.

http://www.huffingtonpost.fr/

Un selfie aurait causé l’écrasement mortel d’un avion


Un stupide accident d’avion avec morts qui auraient pu être évitées. Cette manie des selfies est une vraie est une vraie plaie, et a certaines circonstance une menace à la sécurité
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Un selfie aurait causé l’écrasement mortel d’un avion

 

LAURENT LASALLE

Selon des enquêteurs du gouvernement américain, la prise d’égoportraits serait responsable de l’écrasement d’un avion survenu en mai de l’an dernier.

C’est en effet ce que conclut le rapport du Conseil national de la sécurité des transports des États-Unis après avoir étudié le dossier de l’écrasement d’un Cessna 150 qui a fait deux victimes dans la nuit du 31 mars 2014.

D’après les enquêteurs, tout porte à croire que Amritpal Singh était en train de prendre une photo de lui-même tandis qu’il pilotait un petit avion en pleine nuit près de Denver, au Colorado. L’homme aurait été désorienté par le flash de son téléphone mobile peu de temps avant que l’avion ne plonge au sol, tuant à son bord le pilote et son passager. C’est la première fois que l’agence américaine blâme un selfie dans le cadre d’un accident aérien.

La prise de photos dans la cabine de pilotage semble être devenue au fil du temps un phénomène de plus en plus populaire, principalement lié à la prolifération de téléphones intelligents munis de caméra de plus en plus sophistiquée. Le blogueQuartz a d’ailleurs publié en décembre dernier un article sur cette pratique que partagent plusieurs pilotes de ligne, qui contreviennent du même coup aux règles de l’aviation civile.

Puisqu’il pilotait un avion léger biplace dans le cadre d’une utilisation personnelle, Singh n’était pas assujetti à cette législation. Il n’a donc enfreint aucun règlement. Cependant, les enquêteurs soulignent dans leur rapport que selon le journal de bord de Singh, ce dernier n’avait pas cumulé suffisamment d’heures de vol pour transporter des passagers de nuit, ni dans les conditions météorologiques présentes au moment de l’accident.

Un enregistrement vidéo en guise de preuve

C’est évidemment avec une certaine prudence que le rapport mentionne que la prise d’un égoportrait semble être à l’origine de l’accident. Cette hypothèse s’appuie toutefois sur les enregistrements vidéo de la GoPro qui se trouvait fixée dans la cabine du pilote, et qui a survécu à l’écrasement.

«Les enregistrements de la GoPro ont révélé que le pilote et une foule de passagers ont pris des égoportraits avec leurs téléphones cellulaires», mentionne le rapport, soulignant que ceux-ci «utilisaient le flash de l’appareil mobile au cours du décollage, de la montée initiale, et du trajet» lors de vols nocturnes.

Soulignons qu’aucun enregistrement de l’accident n’a été capté par la GoPro.^

http://branchez-vous.com/

Le pilote se sacrifie pour éviter des habitations : un «réflexe militaire»


Cet homme était bénévole pour larguer des parachutistes. Même si cela serait un réflexe militaire, face à une mort certaine, les gens ne réagissent pas nécessairement de cette manière aussi héroïque.
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Le pilote se sacrifie pour éviter des habitations : un «réflexe militaire»

 

Plutôt que de s’éjecter de l’appareil, le pilote a délibérément choisi de rester à bord pour éviter que l’avion ne s’écrase sur des habitations. Crédits photo : LOIC VENANCE/AFP

INFOGRAPHIE – Un père de famille de 47 ans aurait pu s’éjecter de son Cessna qui partait en vrille, mais a préféré garder le contrôle de l’avion jusqu’au crash. Un geste héroïque qui relèverait du «réflexe militaire».

Eric Fradin, 47 ans, a perdu la vie samedi lors du crash de son avion à proximité de Tarbes. Un accident qui aurait pu faire beaucoup plus de victimes si le pilote n’avait pas eu un geste héroïque: plutôt que de s’éjecter de l’appareil, il a délibérément choisi de rester à bord pour éviter que l’avion ne s’écrase sur des habitations.

Sans doute à cause d’un défaut mécanique -le gouvernail a été retrouvé à 500 mètres du crash-, le largueur est parti en vrille lors d’un vol à 3000 mètres. Les trois parachutistes qui restaient à bord se sont éjectés d’urgence, mais le pilote s’est, lui, sacrifié. L’avion de tourisme, un Cessna 206, s’est écrasé dans un champ, entre l’autoroute et les habitations, sans faire d’autre victime.

Des témoins, cités par La Dépêche , confirment: «Nous, du sol, on a vu qu’il a tout fait, qu’il était au manche pour rattraper l’avion et éviter les habitations.» «La maison la plus proche était à 30 mètres», précise Geoffroy Lagarde, président du Club para de Tarbes, ajoutant que la manœuvre, relevant d’un sang-froid exceptionnel, n’était pas «le fait de n’importe qui».

Il souligne l’adresse et le professionnalisme du pilote: «Il a mis tout en œuvre pour que l’avion ne prenne pas feu, puis il a coupé les magnétos et tiré sur le manche pour faire vriller l’avion vers les champs.»

Une pratique qui relève du libre arbitre

 

Instructeur en mécanique chez Airbus, habitant la région toulousaine, Eric Fradin est décrit comme quelqu’un de «très professionnel», mais aussi «disponible et jovial». Il était marié et père d’un petit garçon.

Il venait de l’aéronavale et larguait à titre bénévole des parachutistes civils à l’aérodrome de Tarbes. Le président du Club discerne dans le geste héroïque du pilote un «réflexe militaire», une pratique qu’il aurait selon lui apprise lorsqu’il était à l’armée de l’air et qui n’aurait pas pu être le fait de n’importe quel pilote amateur.

Une responsable de l’armée de l’air confirme qu’il s’agit d’une règle cardinale en cas de crash aérien:

«Le pilote a pour consigne de ne s’éjecter que si l’avion s’écrase sur une zone non habitée, sinon il doit tout faire pour garder le contrôle de l’appareil.»

Si les pilotes sont formés pour éviter au maximum les crashs en zones habitées, elle ajoute que l’armée ne demande pas le «sacrifice obligatoire des individus», laissant cette décision «au libre arbitre de chacun».

Crash avion Tarn

http://www.lefigaro.fr/

Crash avion Malaysia Airlines : Il échappe à la mort deux fois


Un homme a échappé deux catastrophes aériennes de la Malaysia Airlines en quelques mois. Quand ce n’est pas ton heure, il y a des événements qui arrivent sans que l’on comprend pourquoi. Ce n’était pas sa destinée de mourir à ces deux avions
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Crash avion Malaysia Airlines : Il échappe à la mort deux fois

Il échappe aux deux crashs de la Malaysia Airlines

Le site du crash du vol MH17 et le miraculé Maarten de Jonge.

Photo : NEWSCOM/SIPA

MIRACULÉ – Un Néerlandais a frôlé la mort à deux reprises en cinq mois. Il aurait dû prendre place dans les deux avions de la Malaysia Airlines qui se sont crashés en Ukraine et dans l’Océan Indien. Mais des échanges de billets de dernière minute lui ont sauvé la vie.

Maarten de Jonge est un cycliste professionnel au palmarès modeste. Mais face à la mort, ce Néerlandais de 29 ans mène deux victoires à rien. Il a en effet la particularité d’avoir échappé aux deux catastrophes aériennes qui ont récemment frappé la Malaysia Airlines : le crash du vol MH17 en Ukraine jeudi, et la disparition du vol MH370, en mars dernier dans l’Océan indien.

La semaine dernière, ce coureur de l’équipe malaisienne Terengganu Cycling Team devait embarquer à bord du Boeing 777 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur, afin de rejoindre le continent asiatique où il dispute la grande majorité de ses compétitions. Mais jeudi, au dernier moment, Marteen décide de bouleverser ses plans pour des raisons financières.

« J’ai préféré prendre un vol le dimanche car il était 300 euros moins cher. Il ne restait qu’une seule place… », confie le chanceux dans les médias néerlandais.

Une volte-face salutaire puisque l’avion s’écrasera quelques heures plus tard au milieu d’un champ ukrainien, abattu par un missile probablement tiré par les séparatistes pro russes. Une tragédie dans laquelle 298 passagers et membres d’équipage, dont au moins 189 citoyens néerlandais, ont trouvé la mort.

Il frôle la mort cinq mois plus tôt

Mais ce qui rend l’histoire de ce Néerlandais encore plus incroyable, c’est cet autre revirement de dernière minute qui lui avait déjà sauvé la vie en mars dernier. A l’époque, il devait se rendre à Pékin depuis la capitale malaisienne. Une fois de plus, l’homme échange son billet « afin de prendre un avion 50 minutes plus tôt ». Le vol MH377 décollera donc sans lui et disparaîtra des écrans radars, au large du Vietnam, deux heures plus tard avec 239 personnes à bord. Près de cinq mois plus tard, le mystère reste entier.

Si son histoire passionne les médias de son pays, Maarten de Jonge aimerait aujourd’hui retrouver l’anonymat.

 Dans un communiqué publié sur son site officiel, le cycliste explique ne plus vouloir « répondre aux très nombreuses sollicitations des radios et des télévisions ».

« Ce qui s’est passé est terrible. Par respect pour les victimes et leurs familles, je ne pense pas qu’il soit approprié de s’attarder sur mon histoire », écrit-il.

Et quand on lui demande s’il serait prêt à remonter à bord d’un avion de la Malaysia Airlines, le miraculé répond par l’affirmative :

« J’ai eu de la chance deux fois, pourquoi pas une troisième… »

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La sortie d’un film qui présente des similarités avec le vol MH370 est reportée


Il y a des événements qui se contre toutes attentes se croisent dans la fiction et la réalité. La similitude du drame de la disparition du MH370 et d’un film d’un crash d’avion en mer près de l’Australie est troublante
Nuage

 

La sortie d’un film qui présente des similarités avec le vol MH370 est reportée

 

Les yeux se tournent vers de nouveaux débris du possibles du MH370.

Les recherches pour retrouver le Vol MH370 se poursuivent Photo :  Rob Griffith

La réalité et la fiction peuvent se rejoindre à l’occasion. Le film Deep water, dans lequel un avion s’abîme en mer au large de l’Australie, a été mis sur la glace.

Selon les documents promotionnels de Deep water, qui est à l’étape de la préproduction, le film suit les survivants d’un écrasement d’avion en mer qui luttent pour leur vie pendant que l’appareil coule au fond des eaux infestées de requins.

Le thriller est chapeauté par la maison de production Arclight Films, qui a notamment des bureaux à Toronto.

Le réalisateur Alister Grierson, à qui l’on doit un autre thriller des fonds marins, Sanctum (produit par James Cameron), a été chargé de mener la production de Deep water.

« Par respect pour la situation du vol de Malaysia Airlines, nous avons décidé de mettre la production en pause pour le moment », a indiqué au Hollywood Reporter Gary Hamilton, directeur d’Arclight Films.

Puis, la semaine dernière, la campagne de promotion d’un autre thriller d’action qui raconte le vol périlleux d’un avion commercial a été écourtée. La grande première du film chinois Last flight, prévue à Pékin, a notamment été annulée.

L’avion de Malaysia Airlines a décollé de l’aéroport de Kuala Lumpur, en Malaisie, le 8 mars dernier, à destination de Pékin. Le Boeing 777 a mystérieusement disparu des écrans radars une heure après le décollage.

L’appareil n’a jamais été revu depuis, et aucun des débris retrouvés dans l’océan n’a confirmé hors de tout doute l’écrasement en mer de l’appareil.

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