Un vaste réseau de braconnage d’ours noirs démantelé dans le nord-est du Québec


Faut-tu être stupide ! La médecine traditionnelle d’Asie, cherche partout dans le monde les ingrédients nécessaires a leurs supposés remèdes.Le Québec ne fait pas exception pour le braconnage. Ici, c’est l’ours noir qui est en danger. Ces gens vont tuer ni pour la peau et la viande, mais uniquement la vésicule biliaire, c’est la bile l’ingrédient recherché.
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Un vaste réseau de braconnage d’ours noirs démantelé dans le nord-est du Québec

 

GAIL SHOTLANDER VIA GETTY IMAGES

Ils étaient convoités pour leur vésicule biliaire.

  • La Presse Canadienne

Un vaste réseau de braconnage d’ours noirs, convoités pour leur vésicule biliaire, a été démantelé dans le nord-est du Québec.

Le ministère des Forêts a dévoilé mercredi les résultats de l’opération «Pochette», lancée en 2015.

Le directeur de la protection de la faune du Saguenay—Lac-Saint-Jean, Jasmin Larouche, explique que l’enquête a abouti à un total de 16 perquisitions, dont certaines réalisées jusque sur la Côte-Nord.

Selon le ministère des Forêts, les tentacules de ce réseau d’une soixantaine de personnes s’étendaient jusqu’à Laval et en Mauricie.

En entrevue avec La Presse canadienne, le commandant Larouche a expliqué que les vésicules biliaires, dont la quantité saisie reste à être déterminée, étaient destinées «en grande majorité» à l’exportation vers l’Asie.

Ce petit organe de l’appareil digestif est surtout recherché pour la bile qu’il renferme.

«C’est convoité parce qu’il y a des propriétés médicinales qui sont attribuées à sa consommation sous différentes formes», a précisé le commandant Larouche, qui situe la valeur d’une vésicule biliaire de taille moyenne entre 100 et 250 $.

Aucune arrestation n’a été effectuée jusqu’à présent, a-t-il ajouté. Les autorités de juridiction fédérale reprendront l’enquête sur l’exportation de cette partie très recherchée de l’animal.

Si les personnes visées sont reconnues coupables des 121 chefs d’accusation comptabilisés à ce jour, elles pourraient écoper d’amendes de plus de 325 000 $.

Les ours noirs sont «très sensibles» à de telles activités, a souligné le commandant, se désolant qu’une «bonne quantité» de bêtes ont été abattues seulement pour leur vésicule — dont la simple possession est d’ailleurs interdite dans la province.

«S’il y a un commerce relié (aux ours) qui peut être très lucratif, ça met une pression sur une population qui est à la base fragile», a-t-il fait valoir.

Un tel réseau de braconnage n’avait pas été démantelé depuis 2002 au Québec, lors de l’opération «América».

L’enquête «Pochette» a mobilisé plus de 150 agents, de même que l’escouade canine de la protection de la faune. Plusieurs citoyens ont aussi offert leur collaboration, dont des trappeurs et chasseurs.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Possible découverte d’une épave de plus de 300 ans dans le secteur de Pointe-Lebel


On croit avoir trouvé le navire Ste-Anne, un navire français qui venait dans les colonies de la Nouvelle-France pour charger des fourrures, mais aurait sombré dans le Saint-Laurent
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Possible découverte d’une épave de plus de 300 ans dans le secteur de Pointe-Lebel

 

L'équipe d'archéologues et de plongeurs étudie l'épave présumée du navire Sainte-Anne dans le secteur de Pointe-Lebel.

L’équipe d’archéologues et de plongeurs étudie l’épave présumée du navire Sainte-Anne dans le secteur de Pointe-Lebel.    PHOTO : MATHIEU MERCIER GINGRAS

Des archéologues de l’Université de Montréal et des plongeurs de la Côte-Nord auraient découvert l’épave présumée du navire marchand Sainte-Anne, qui a coulé dans les eaux du Saint-Laurent en 1704. Des analyses seront effectuées cet été, dans le secteur de Pointe-Lebel, afin de déterminer s’il s’agit bien des vestiges de ce bateau.

Un texte de Diana Gonzalez

Le projet de repérage et d’étude des épaves qui ont sombré dans le Saint-Laurent se poursuit pour une deuxième année d’affilée dans la Manicouagan. Cet été, la principale mission de l’équipe, en collaboration avec l’organisme régional Archéo-Mamu, sera de déterminer si l’une des épaves retrouvées est celle du Sainte-Anne.

C’est majeur. Si c’est une épave ancienne, c’est vraiment un important jalon du patrimoine québécois. Vincent Delmas, chercheur en archéologie de l’Université de Montréal

Des échantillons de bois d’une partie de la coque du navire, une structure de près de 20 mètres de long, seront analysés afin d’identifier l’origine de l’essence utilisée pour le construire.

« Si c’est une essence européenne, on pourrait peut-être confirmer qu’il s’agit du Sainte-Anne », explique le chercheur en archéologie de l’Université de Montréal et chargé du projet, Vincent Delmas.

Vue de l'épave présumée du navire marchand Sainte-Anne.

Vue de l’épave présumée du navire marchand Sainte-Anne.   PHOTO : MATHIEU MERCIER GINGRAS

Le navire Sainte-Anne jouait un rôle important dans le commerce triangulaire entre la France et ses colonies. Le Sainte-Anne se serait échoué près de Pointe-Paradis, dans le secteur de Pointe-Lebel, lorsqu’il transportait une cargaison de fourrure. Le navire français récupérait des marchandises en Nouvelle-France. Il effectuait aussi des voyages dans les Antilles.

Écoutez l’entrevue de François Guindon d’Archéo-Mamu et Vincent Delmas, chercheur en archéologie de l’Université de Montréal, à l’émission Boréale 138.

Des recherches seront aussi effectuées à Baie-Trinité et Pointe-aux-Anglais afin de documenter des épaves retrouvées dans ces secteurs.

http://ici.radio-canada.ca/

Un cratère météoritique au large de Sept-Îles


Un cratère sans météorite … Enfin non ce n’est pas tout à fait cela. Il manque juste a trouver ce gros caillou qui aurait fait ce gros cratère près de Sept-Îles au Québec, le problème, c’est qu’il est un peu trop profond
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Un cratère météoritique au large de Sept-Îles

 

Le cratère de Corossol a récemment été étudié... (Patrick Lajeunesse et al. Meteoritics and Planetary Science)

Le cratère de Corossol a récemment été étudié par un groupe de chercheurs, notamment de l’Université Laval, en utilisant des techniques de sondage bathymétrique et géophysique à haute résolution.

PATRICK LAJEUNESSE ET AL. METEORITICS AND PLANETARY SCIENCE

JEAN-FRANÇOIS CLICHE
Le Soleil

(Québec) Tout indique que la Côte-Nord, qui était déjà l’heureuse propriétaire du plus grand cratère visible sur Terre, le réservoir Manicouagan, vient de s’enrichir d’un autre cratère d’origine météoritique – de 4000 mètres de diamètre celui-là, et situé à seulement quelques kilomètres au large de Sept-Îles.

 

Le cratère a 4 km de diamètre et 250 m de profondeur. Il est situé en face de Sept-Îles, à 13 kilomètres au large au sud de l’île du Corossol.

MODÉLISATION DU CRATÈRE FOURNIE PAR PATRICK LAJEUNESSE ET AUTRES, ET METEORITICS AND PLANETARY SCIENCE. CARTE GOOGLE MAP

Les détails de la «découverte», dont le premier auteur est le géologue de l’Université Laval Patrick Lajeunesse, seront publiés dans le prochain numéro de la revue Meteoritics and Planetary Science. Le cratère est situé juste au sud de l’île de Corossol, dans le golfe du Saint-Laurent, à environ 13 kilomètres en face de Sept-Îles. Elle est bien sûr au fond de l’eau, mais la «petite bête» fait 4 km de diamètre et près de 250 m de profondeur.

«C’est une structure circulaire qui avait déjà été repérée en 2001 par les gens du Service hydrographique du Canada, qui cartographient des fonds marins et des habitats pour le homard et d’autres espèces. Eux ont vu la structure, ils ont trouvé ça intéressant et ont agrandi leur image au sonar, mais depuis ce temps-là, personne n’avait fait d’étude géologique sur le cratère pour en éclaircir les origines», explique M. Lajeunesse lors d’un entretien avec Le Soleil.

Et c’est un exercice qui devait être fait parce que beaucoup de trous en forme de cratères ne sont pas creusés par la chute de météorites, mais par divers processus géologiques. Par exemple, l’érosion souterraine causée par l’écoulement de l’eau dans le sol peut provoquer des affaissements en surface; le passage des glaciers peut également laisser des «cratères» aux endroits où le sol est plus friable.

L’examen mené par M. Lajeunesse et six autres chercheurs laisse toutefois peu de doute : l’impact d’un météorite est de loin l’hypothèse la plus réaliste. La forme du cratère, avec son rebond central, est typique des cratères météoritiques. De même, des relevés sismiques ont permis de voir que le fond marin est très craquelé dans le cratère, mais que les fissures se font plus fines et plus rares à mesure que l’on s’éloigne du centre – ce qui trahit un impact violent. Enfin, les chercheurs ont prélevé des échantillons de sol au fond du cratère, y trouvant notamment des espèces de petites billes de verre qui ne peuvent s’être formées que sous des pressions et des températures extrêmement fortes.

Il manque encore toutefois un morceau important à ce casse-tête : un morceau de météorite. M. Lajeunesse et son équipe n’ont pas pu en trouver parce que leur équipement ne leur permettait pas de forer à plus de 9 mètres sous le fond marin. Or, il y a environ 50 mètres de sédiments qui se sont accumulés au fond du cratère depuis sa formation. Avant d’avoir trouvé cette preuve directe, dit le géologue, il faudra parler d’un cratère météoritique au conditionnel, même s’il y a peu de chance pour qu’il ait une autre origine.

Les chercheurs Guillaume St-Onge de l’UQAR, Jacques Locat de l’Université Laval, Mathieu Duchesne de la Commmission géologique du Canada, Michael Higgins de l’UQAC, Richard Sanfaçon de l’Institut Maurice-Lamontagne et Joseph Ortiz de l’Université Kent State ont également contribué à cette découverte.

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Déversement de mazout à Pointe-Noire: le bilan revu à la hausse


Depuis une semaine Sept-Îles vit dans le cauchemar environnemental. Des litres de mazout déversé dans les eaux qui affecte la faune et la flore ainsi que toute l’économie reliée a cet endroit et encore sous la direction d’une compagnie américaine
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Déversement de mazout à Pointe-Noire: le bilan revu à la hausse

 

Vue aérienne du déversement de mazout des installations... (Photo fournie par Dominique Séguin)

Vue aérienne du déversement de mazout des installations de Cliff Natural Resources

PHOTO FOURNIE PAR DOMINIQUE SÉGUIN

FANNY LÉVESQUE

Collaboration spéciale

Le Soleil

(Sept-Îles) Les autorités ont revu à la hausse vendredi la quantité de mazout lourd déversé il y a une semaine dans la baie de Sept-Îles, à la suite d’un incident survenu aux installations de Cliffs Natural Resources, à Pointe-Noire. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) ne parle plus de 2000, mais bien de 5000 litres d’hydrocarbures qui auraient fui des bassins de rétention de la minière.

Vendredi, l’organisme d’intervention d’urgence environnementale SIMEC a enfin été en mesure de confiner la nappe de mazout, qui s’était répandue au large après que de forts eurent raison des premières estacades.

«Ce qu’il reste sur la baie, c’est iridescent, c’est une fine pellicule d’hydrocarbures», a expliqué le porte-parole du Ministère, Frédéric Fournier.

«Durant les prochains jours, le travail sera de récupérer les contaminants.»

Les effectifs seront d’ailleurs accrus en fin de semaine pour suffire à la tâche. Vendredi, plus d’une centaine d’hommes étaient à pied d’oeuvre, dont plusieurs employés de Cliffs, qui ont prêté main-forte aux équipes environnementales. Des sous-traitants affichaient aussi des offres d’emploi pour recruter rapidement de la main-d’oeuvre.

Réaction de Cliffs

Le géant américain, qui exploite des mines de fer à Fermont et à Wabush, a réagi officiellement pour une première fois vendredi, par voie de communiqué. Critiquée par plusieurs citoyens pour son manque de transparence, la minière se défend d’avoir concentré ses efforts sur la mise en place de son plan de mesures d’urgence plutôt que sur la communication, bien que des représentants étaient disponibles pour les médias.

«La priorité des premières minutes, des premiers jours a vraiment été d’organiser la séquence des travaux», a fait savoir la porte-parole de l’entreprise, Arlène Beaudin. «Maintenant que la phase nettoyage est amorcée, nous avons pu libérer plus de temps.» Cliffs s’engage désormais à fournir un bilan des opérations tous les deux jours.

Malgré sa sortie, la minière ne commentera pas les circonstances entourant l’incident qui a causé le déversement de 450 000 litres de mazout à ses installations, en raison de l’enquête interne qui se poursuit.

Le MDDEFP enquête aussi en parallèle pour déterminer la responsabilité de l’entreprise. Le ministre Yves-François Blanchet doit venir à Sept-Îles dimanche pour constater l’ampleur des dégâts.

Par mesure préventive, Pêches et Océans Canada a fermé la pêche récréative et sportive de la rivière Sainte-Marguerite à la rivière Moisie, incluant l’archipel des Îles. Pour l’heure, bien peu de détails sont connus à propos des éventuelles répercussions du déversement sur la faune et la flore dans le secteur.

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Côte-Nord : des milliers d’artefacts préhistoriques découverts à Longue-Rive


C’est une magnifique découverte .. des artéfacts de la culture des Meadowood la plus ancienne tribu qui se sont établi  dans la région formant aujourd’hui l’État de New York et la vallée du Saint-Laurent au Québec
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Côte-Nord : des milliers d’artefacts préhistoriques découverts à Longue-Rive

 

Bretelle de contournement à Longue-Rive

Bretelle de contournement à Longue-Rive

À Longue-Rive, sur la Côte-Nord, des archéologues ont effectué des fouilles sur le chantier de la voie de contournement de la route 138, en juin, à la demande du ministère des Transports du Québec.

Ils y ont fait la découverte surprenante de milliers d’artéfacts faisant foi d’une présence humaine dans la région il y a environ 3000 ans.

L’archéologue de  la firme Ethnoscope, Mathieu Sévigny, estime avoir découvert des milliers de fragments d’objets et d’éclats de pierre préhistoriques que l’on attribue à la culture Meadowood. Plusieurs lames d’une dizaine de centimètres ont été trouvées sur le site.

« C’est essentiellement des pointes de pierre, des outils en pierre. À partir de ces pointes-là, ils pouvaient justement fabriquer des pointes de projectiles, des grattoirs… C’est leur matière première finalement qu’ils transportaient avec eux », explique-t-il.

La firme d’archéologues doit publier un rapport en novembre pour faire le bilan de leur découverte. Pour ce qui est des artefacts, ils seront entreposés au Centre de conservation du Québec situé dans la ville de Québec. 

D’après le reportage d’Évelyne Côté

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Huit feux de forêt font rage dans le nord du Québec Juillet 2013


Le Nord du Québec brûle et cette chaleur n’aide en rien pour atténuer les risques d’incendie de forêt. Il est clair que l’idée de faire des feux à ciel ouvert est interdit Il semble que c’est pour cela que des pannes électriques et le smog qui s’est fait sentir au sud de la province Il y a eu entre autre a Montréal des annulations de chirurgie et des pannes de métro a Montréal
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Huit feux de forêt font rage dans le nord du Québec

 

Au moins huit foyers d'incendie sont toujours actifs, dont quatre... (Photo archives PC)

PHOTO ARCHIVES PC

Au moins huit foyers d’incendie sont toujours actifs, dont quatre non-maîtrisés, dans le nord du Québec.

Les températures chaudes font grimper l’indice d’inflammabilité des forêts québécoises. La région de la Côte-Nord est particulièrement vulnérable, avec un danger d’incendie considéré comme extrême.

Le nord du Lac-Saint-Jean, l’Abitibi et toute la région de la Jamésie font partie des points chauds suivis de près par la SOPFEU.

La région d’Eastmain est la plus touchée et des Autochtones ont été déplacés. Les flammes ont ravagé pour l’instant entre 325 000 et 350 000 hectares dans le nord du Québec. Par ailleurs, la route de la Baie-James est fermée sur 301 km par mesure de sécurité.

La Société de protection contre le feu exerce une surveillance accrue sur tout son territoire, situé au sud du 51ème parallèle.

Après plusieurs jours d’assèchement et la faible quantité de pluie ces dernières semaines, Éloïse Richard, porte-parole de la SOPFEU estime que l’indice d’inflammabilité varie d’extrême à élevé sur une grande portion du Québec.

L’entreprise minière aurifère, Goldcorp, a d’ailleurs annoncé jeudi avoir demandé l’évacuation de la plupart de ses travailleurs en fonctions dans la région de la Baie James, à son projet minier Éléonore.

Avec La Presse Canadienne

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Plusieurs oiseaux trouvés morts Une menace inconnue plane sur les fous de Bassan


Les fous de bassan sont en difficultés et le lançon, ces petits poissons auxquels ils se nourrissent semblent aussi avoir des mortalités inexpliqués .. Peut-être quelque chose cloche .. dans leurs ressources alimentaires .. quoique ce n’est pas très surprenant avec tout ce qu’on pollue.. sinon pour quel raison que les petits ne survivent pas?
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Plusieurs oiseaux trouvés morts

Une menace inconnue plane sur les fous de Bassan

 

Une menace inconnue plane sur les fous de Bassan

Crédit photo : archives AFP

Plusieurs oiseaux morts ont été observés sur la Côte-Nord et le taux de survie des poussins de l’île Bonaventure, en Gaspésie, a chuté de façon dramatique.

Par Alexandre Cantin | TVA Nouvelles

Les fous de Bassan du Québec connaissent un été difficile. Plusieurs oiseaux morts ont été observés sur la Côte-Nord et le taux de survie des poussins de l’île Bonaventure, en Gaspésie, a chuté de façon dramatique. Les biologistes tentent de trouver une explication à cet étrange phénomène.

Les fous de Bassan fréquentent peu le littoral de la Côte-Nord. Cette année toutefois, de nombreux individus ont été vus, dont quelques-uns morts.

«À Matamek, on parle de trois individus morts et d’un moribond que j’ai observé quand je suis allé. Apparemment, il y a eu d’autres observations par la suite, rapporte Aurore Pérot, du comité ZIP Côte-Nord du Golfe. C’était assez bizarre de voir autant d’oiseaux morts sur la même plage.»

Des fous de Bassan morts ont aussi été observés sur la Basse-Côte-Nord et sur la côte de Terre-Neuve. Le comité s’inquiète du phénomène.

«Ce sont des mortalités qui sont inexplicables pour le moment. Il y a des analyses qui seront effectuées par les autorités compétentes», poursuit Mme Pérot.

Manque de nourriture

De l’autre côté du Saint-Laurent, sur l’île Bonaventure en Gaspésie, la situation des fous de Bassan inquiète aussi. Cette année, seulement 5 à 10% des poussins ont survécu par rapport à 60% en moyenne. On pense que les adultes on dû s’alimenter plus loin qu’à l’habitude, les obligeant à quitter leur progéniture.

«On soupçonne qu’il s’est passé quelque chose avec les ressources alimentaires. Des gens nous ont rapporté que la température d’eau de surface était plus chaude d’au moins 3 à 4 degrés dans le golfe cette année, ce qui a pu influencer les proies des fous de Bassan», explique Mélanie Sabourin, du Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé.

Parmi ces proies, il y a le lançon, un petit poisson dont des centaines d’individus ont été retrouvés morts sur des plages de la Côte-Nord au cours des dernières semaines, un phénomène tout aussi inhabituel.

«Le fou de Bassan se nourrit de lançon. Est-ce qu’il y a un lien ou pas? C’est à déterminer», lance Mme Pérot.

Population déjà en déclin

La population de fous de Bassan de l’île Bonaventure, estimée à 48 000 couples, a diminué de 20% au cours des deux dernières années, conséquence possible d’un déversement de pétrole dans le golfe du Mexique en 2010.

Le Service canadien de la faune et l’Université de Saint-John poursuivent leur recherche sur ces oiseaux et leur habitat et pourront peut-être un jour expliquer exactement les causes du déclin de la population et des mortalités inexpliquées de cet été.

En attendant, les citoyens sont invités à aviser les autorités quand ils observent des fous de Bassan morts.

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L’absence de glace sur le Saint-Laurent inquiète


Certains apprécie cet hiver qui a quelques jours très froids mais beaucoup de journées douces, sauf que certains endroits comme le fleuve du St-Laurent cela n’apporte pas juste des bons côtés. L’absence de glace, apporte son lot d’ennuis pour la nature en générale
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L’absence de glace sur le Saint-Laurent inquiète

Fait exceptionnel, l’estuaire et le golfe du fleuve Saint-Laurent demeurent navigables à ce temps-ci de l’année puisque les glaces ne sont toujours pas formées.

La traversée entre Matane et la Côte-Nord permet d’apercevoir seulement un mince voile de glace. Selon le capitaine du Camille-Marcoux, Martin Saint-Pierre, cette situation est de plus en plus fréquente :

« Depuis une dizaine d’années, on remarque une tendance à la formation de glace plus tardive, un peu plus tard dans le mois de janvier. »

Étonnamment, l’absence de glace rend les conditions de navigation souvent plus difficiles. La présence de glace limite l’impact que peuvent avoir les vagues sur un navire selon M. Saint-Pierre.

Sur la rive, la glace joue également un rôle essentiel contre l’érosion. Des chercheurs rimouskois croient d’ailleurs que d’ici 2050, l’estuaire sera en eau libre de 24 à 45 jours de plus qu’actuellement, ce qui laisse craindre le pire à l’océanographe Simon Senneville, de l’Institut des sciences de la mer :

« Si, dans le futur, il y a de moins grandes périodes où la glace va pouvoir protéger les berges, donc, il y aura plus d’érosion. »

Dans la région de Québec, la glace commence à se former, là aussi avec un certain retard. Le chef du programme de déglaçage de la Garde côtière canadienne, Steven Neat, confirme qu’aucune demande d’assistance n’a été reçue jusqu’à maintenant à l’est de Tadoussac :

« On doit être 10 à 14 jours en retard par rapport à la normale. »

L’absence de glace nuit également aux phoques pour qui la banquise sert de pouponnière. Des chercheurs américains affirment même que l’an dernier, 80 % des blanchons sont morts dans le golfe et l’Atlantique nord en raison de la minceur et de la rareté des glaces.

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