L’intérieur de ce paquebot de croisière resté sous l’eau pendant 2 ans


Vous souvenez du bateau de croisière Costa Concordia qui avait échoué dans des eaux peu profonde sur les côtes en Italie ? Ce paquebot a resté deux ans sous l’eau et voici les dégats que ces années ont fait avant d’être détruit et recycler
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L’intérieur de ce paquebot de croisière resté sous l’eau pendant 2 ans

 

En janvier 2012, le paquebot de croisière Costa Concordia a frappé un rocher dans la mer Tyrrhénienne, sur la côte ouest de l’Italie. Une entaille de 50 m sur le côté bâbord de la coque a fait couler le navire dans les eaux peu profondes. Il est ainsi resté 2 ans partiellement submergé.

L’évacuation des 3 229 passagers et des 1 023 membres d’équipage s’est passée dans le désordre, et une évacuation qui aurait dû prendre une demi-heure a duré plus de 6 heures. 30 personnes ont péri dans la débâcle.

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En 2014, l’entreprise de renflouage américaine Titan Salvage a accepté le contrat pour renflouer le navire et récupérer ce qu’il restait. Le paquebot a été renfloué et ce qui a émergé était une épave sordide dont les chambres contenaient encore les bagages de certains passagers.

Le navire a ensuite été remorqué sur 320 kilomètres vers Gênes, son port d’attache, où il a été recyclé et démoli.

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NAVIGATION Le Costa Concordia se dresse à nouveau devant le Giglio


Après le naufrage tant parler du navire le Costa Concordia, le bâteau se relève de ses flots, montrant sa façade rouillée et abîmée par l’impact du naufrage et de l’eau salée.
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Le Costa Concordia se dresse à nouveau devant le Giglio

 

AFP PHOTO/FILIPPO MONTEFORTE/ANDREAS SOLARO/VINCENZO PINTO

ILE DE GIGLIO – Après une rotation aussi spectaculaire que réussie, la masse imposante du Costa Concordia dominait de nouveau mardi le minuscule port du Giglio où il stationnera encore des mois, le temps de préparer son renflouement.

Depuis la rive, l’immense silhouette de l’ex-palace flottant, un peu écrasé sur lui-même depuis son naufrage le 13 janvier 2012 lors d’une manoeuvre hasardeuse d’approche de la côte, se détache très nettement à l’horizon, droite comme un « I ». Le flanc droit, resté immergé dans l’eau salée pendant 20 mois est tout rouillé, l’autre d’un blanc éclatant.

Le navire se trouve «aux deux tiers sous l’eau et un tiers en surface», a indiqué à la presse l’ingénieur Franco Porcellacchia, responsable du projet pour Carnival, maison-mère américaine de Costa. Selon lui, l’étape «la plus délicate» est à présent franchie.

De la protection civile chargée du projet pour le gouvernement jusqu’au consortium américano-italien Titan-Micoperi en passant par l’Observatoire de l’environnement, tout le monde s’est félicité de la collaboration fructueuse entre privé et public et au sein d’une équipe de 500 personnes de 26 nationalités différentes.

La rotation du mastodonte de 114 000 tonnes, échoué à quelques mètres du Giglio, une première mondiale, entamée lundi matin, a duré en tout une vingtaine d’heures.

La recherche des corps

AFP PHOTO / VINCENZO PINTO

Prochaines étapes:

tout d’abord la recherche des corps de deux disparus (sur les 32 morts du naufrage), une passagère italienne et un serveur indien, qui débutera «au plus tard dans les prochains jours» une fois vérifiées les conditions d’accès au navire, a précisé le chef de la protection civile Franco Gabrielli. «Les couloirs qui étaient devenus des puits» quand le navire avait basculé à 65 degrés, vont redevenir pour certains accessibles, a-t-il noté.

Elio Vicenzi, veuf de la touriste italienne et l’Indien Kevin Rebello, qui cherche son frère Russel, sont attendus dès mardi sur l’île.

Ensuite, démarreront la réparation du flanc droit, le positionnement d’une dizaine de caissons puis les préparatifs pour le renflouement.

Un processus qui prendra des semaines, voire des mois, jusqu’à son remorquage vers un port où il sera démantelé, pas avant le «premier semestre de l’an prochain», selon M. Gabrielli.

Piombino (le plus proche), Naples ou Palerme, les médias italiens se perdent déjà en querelles de clocher sur la destination.

Renforcer la coque

En attendant, «pour supporter l’hiver dans sa position actuelle», le navire qui repose par 30 mètres de fond sur un lit de ciment et des plateformes spécialement créées verra sa coque renforcée et amarrée à des câbles et tirants d’acier.

Autre tâche qui attend les opérateurs de Titan-Micoperi, récupérer le contenu des coffre-forts dans les cabines des 4000 occupants du paquebot. Selon M. Porcellacchia, c’est une clause du contrat signé avec Costa-Carnival qui a pris en charge la totalité des opérations pour un coût dépassant déjà les 600 millions d’euros.

Éviter la pollution

Tout cela en continuant d’éviter toute pollution du Giglio, réserve marine à la flore et faune exceptionnelles.

M. Gabrielli, les analyses de l’eau sont constantes et «jusqu’à l’ADN des oursins de mer est examiné pour voir s’ils n’auraient pas subi des mutations».

Le redressement a été déclaré terminé à 4H00 du matin, salué par les sirènes de bateau. Au petit matin, des dizaines de bouteilles de bières vides témoignaient des célébrations des techniciens et ingénieurs mobilisés pour la rotation.

Soulagé

AFP PHOTO / VINCENZO PINTO

Héros de la nuit, Nick Sloane, un Sud-Africain spécialiste en renflouement, dirigeait les opérations avec 11 autres experts (informaticien, ingénieurs, spécialistes de robots sous-marins commandés à distance) depuis une plateforme flottante.

«Je suis soulagé», a confié le «senior salvage master», accueilli par sa femme qu’il a embrassée comme s’il la retrouvait après des années. Pour lui, si le Concordia a supporté la phase de redressement, «il est suffisamment fort pour reflotter». 

AFP PHOTO / VINCENZO PINTO

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AFP PHOTO / VINCENZO PINTO

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Naufrage du Costa Concordia Impossible de reconstituer le fil des événements


Il semble que le bateau Costa Concordia auraient eu plusieurs problèmes avant de naviguer au delà des flots ce qui n’aurait peut-être pas aider lors du naufrage. Mais le fait que la boite noire ai été en panne, il sera donc difficile d’avoir la certitudes des événements
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Naufrage du Costa Concordia

Impossible de reconstituer le fil des évènements

 

Impossible de reconstituer le fil des événements

Crédit photo : archives AFP

Les experts en reconstitution n’ont pas pu procéder à l’analyse des faits qui se sont déroulés entre le naufrage et la fin de l’évacuation du bateau.

TVA Nouvelles selon AFP

Il ne sera pas possible de faire une reconstitution des événements entourant le naufrage du Costa Concordia, survenu en janvier dernier, puisque la boîte noire était en panne lors des événements.

Cette dernière a cessé de fonctionner le 9 janvier, quatre jours à peine avant que le paquebot italien ne sombre dans les eaux, au cours de la tragique soirée du 13 janvier.

Les experts en reconstitution n’ont pas pu procéder à l’analyse des faits qui se sont déroulés entre le naufrage et la fin de l’évacuation du bateau.

Le quotidien italien Corriere della Sera rapporte que des données ont toutefois été enregistrées jusqu’à 23h36 le soir du naufrage sur l’ordinateur de bord, mais la fiabilité de celles-ci doit être validée puisqu’il s’agit d’un instrument «accessible», donc il est possible de le trafiquer.

Le journal ajoute que les navires dont certains instruments ne sont pas fonctionnels ne doivent pas naviguer, selon les règlements en vigueur.

Autres problèmes

D’autres problèmes ont été notés sur le paquebot qui transportait 4229 personnes, notamment l’ouverture de portes étanches qui auraient dû être closes lors du naufrage. Le Costa Concordia ne s’était pas fait accorder l’autorisation de les laisser ouvertes, malgré qu’il en ait fait la demande préalablement.

D’autre part, les cartes maritimes qui se trouvaient sur le bateau n’avaient pas été approuvées.

Au total, 32 personnes ont trouvé la mort lors de ce naufrage provoqué par une collision avec un rocher à proximité de l’île du Giglio, près de la côte toscane.

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Naufrage du Costa Concordia : La peur d’une «bombe écologique» fait trembler


Le sauvetage continue pour essayer de trouver de nouveaux survivants mais une autre ombre semble planer si les efforts pour dégager le pétrole que contient le bateau le plus rapidement possible qui pourrait être un désastre écologique que cette petite ville aurait bien des misères sans doute a se relever
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Naufrage du Costa Concordia : La peur d’une «bombe écologique» fait trembler

Italie | Naufrage du Costa Concordia - La peur d'une «bombe écologique» fait trembler

Enlever le navire de près de 115 000 tonnes pourrait prendre des semaines.

© AFP PHOTO / ANDREAS SOLARO

ÎLE DU GIGLIO, Italie – Sous un ciel plombé et de fines gouttes de pluie, les sauveteurs s’affairaient lundi autour de l’épave du Costa Concordia pour retrouver des rescapés mais aussi éviter l’explosion d’une véritable «bombe écologique» dans une superbe région protégée.

«Nous avons une bombe écologique à l’intérieur du navire», a déclaré à l’AFP Sergio Ortelli, le maire de la petite île toscane où s’est échoué le luxueux navire de croisière.

«D’après les premières constatations, le navire semble assez stable, il n’y aucune fuite, tout est sous contrôle pour l’instant», a toutefois ajouté le maire.

Après la recherche d’éventuels survivants ou les corps des victimes, la mise en sécurité du navire, qui cache dans ses réservoirs 2380 tonnes de carburant, est la deuxième préoccupation des sauveteurs, qui ont dû toutefois interrompre leurs recherches à la mi-journée en raison du mauvais temps.

«J’espère que le carburant pourra être pompé et que le paquebot pourra être déplacé car il gêne la navigation», a ajouté le maire.

«C’est très compliqué ce que nous faisons, nous travaillons toujours en couple, deux plongeurs liés l’un à l’autre par une corde de 2-3 mètres, avec des combinaisons étanches doublées de kevlar pour éviter de se blesser sur tous les objets dispersés dans le navire», a expliqué Rodolfo Raiteri, coordinateur des opérations sous-marines des gardes-cotes.

Ses hommes inspectent toute la partie immergée du navire, à raison d’une plongée de 50 à 60 minutes, une fois par jour seulement «car c’est éprouvant physiquement, l’eau étant à 11 ou 12 degrés C».

L’Île du Giglio est célèbre pour ses minuscules criques rocheuses et son charme rustique. La population, qui ne dépasse pas 800 habitants en hiver, bondit à 5000 personnes durant l’été, avec l’afflux des touristes.

La zone maritime autour de l’île est également un sanctuaire pour les baleines. Les responsables locaux réclament de nouvelles règles imposant des limites plus strictes à la navigation dans cette région et surtout la fin de la tradition de l’«inchino» (la révérence) qui fait passer de grands navires à proximité de l’île.

Les garde-côtes ont ordonné au propriétaire du navire, la compagnie Costa Crociere, d’«enlever l’épave du navire et d’éviter ne serait-ce qu’une goutte de pétrole dans la mer», a déclaré Filippo Marini, responsable du service de presse de la garde côtière locale.

Le naufrage comporte «un très haut risque» pour l’environnement de l’île du Giglio, entourée d’une réserve naturelle protégée, et «une intervention est urgente», a également déclaré le ministre de l’Environnement, Corrado Clini.

«L’objectif est d’éviter que le carburant ne s’écoule du navire: nous travaillons sur cette question», a-t-il ajouté.

«C’est un gazole dense, lourd, qui pourrait se sédimenter dans les fonds, ce serait un désastre», a-t-il déclaré, imaginant le pire, «avec les effets, connus en pareil cas, sur la faune marine et les oiseaux».

Une équipe d’experts de la société néerlandaise Smit&Salvage et une seconde de la société américaine Titan Salvage se trouvent sur place pour étudier les moyens de mettre le navire en sécurité.

L’un d’entre-eux a déclaré, sous couvert de l’anonymat, que le pompage du carburant ne pourra débuter que plus tard dans la semaine lorsque l’équipement nécessaire sera sur place.

Selon lui, enlever le navire de près de 115 000 tonnes pourrait prendre des semaines, mais il exclut la possibilité de le découper sur place.

«Ils ont eu de la chance de ne pas avoir une seule goutte de carburant en mer. Avec le trou seulement 4 ou 5 mètres plus loin sur la coque du bateau, les réservoirs de carburant aurait pu être endommagés», a-t-il ajouté.

«Les conditions sont encore bonnes mais nous devons agir rapidement avant que la météo ne devienne mauvaise», a-t-il dit, rappelant que le navire se trouvait au bord d’une falaise et que les vagues pourraient le pousser vers une mer plus profonde et le faire couler complètement.

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Navire échoué en Italie : Encore 17 disparus


  Des moments d’horreurs pour les voyageurs a bord d’un navire, les recherches continuent pour trouver des rescapés. Le fait qu’ils soient près de la terre ferme, cela a du aider pour sauver plusieurs d’entre eux
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Navire échoué en Italie : Encore 17 disparus

Crédit photo : Agence QMI

TVA Nouvelles avec AFP

La totalité des passagers du Costa Concordia, qui s’est échoué vendredi soir en Italie, n’avait pas encore été retrouvée, dimanche matin.

Dix-sept personnes manquaient toujours à l’appel, selon le président de la région de Toscane, Enrico Rossi.

«Des contrôles et recoupements ont permis de réduire le nombre de personnes disparues; dans la dernière réunion, on m’a communiqué qu’il manquerait onze passagers et six membres d’équipage», a-t-il déclaré.

La boîte noire du navire a été retrouvée dimanche, elle devrait permettre de comprendre ce qui s’est réellement passé au moment de l’accident.

(Crédit photo: AFP)

Trois survivants retrouvés

Un troisième survivant, le commissaire de bord Marrico Giampietroni, un membre d’équipage d’origine italienne, a été retrouvé dans l’épave du navire avec une jambe cassée.

Les deux autres rescapés sortis d’affaire un peu plus tôt dans la journée sont un couple sud-coréen, qui s’était inscrit pour cette croisière afin de célébrer leur lune de miel.

Deux Japonais qui ne figuraient pas sur la liste des occupants du bateau établie en collaboration avec l’équipe de croisière et les secours se sont manifestés dimanche, à Rome.

«Il y a beaucoup d’étrangers et il est possible que des noms aient été mal retranscrits», a justifié le préfet local Giuseppe Linardi, expliquant que l’élaboration d’une telle liste est «complexe».

Au total, l’accident a coûté la vie à trois personnes et a fait une quarantaine de blessés.

Le commandant de bord ainsi que son second ont été arrêtés pour homicide multiple, naufrage et abandon de navire. Ils auraient quitté le navire bien avant l’évacuation des derniers passagers.

Une grande partie des plus de 4229 rescapés du naufrage ont été rapatriés chez eux samedi soir. Les autres sont toujours hébergés dans des hôtels de la région.

(Crédit photo: AFP)

Les recherches de plus en plus difficiles

Même si la météo était en faveur des pompiers et des plongeurs qui poursuivaient leurs recherches dimanche, l’inclinaison du bateau rend la tâche de plus en plus ardue.

Le navire est maintenant incliné à 90° et est en grande partie immergé. Les portes fermées, les meubles déplacés et les escaliers en morceaux compliquent d’autant plus le travail des sauveteurs, une fois parvenus à bord du paquebot.

(Crédit photo: AFP)

Un bateau «maudit»

Le Costa Concordia n’en est pas à son premier accident. Naviguant près de Palerme en 2008, le navire avait été catapulté sur un rocher par de puissantes vagues provoquées par la tempête.

Son flanc droit avait été fissuré, mais les passagers s’en étaient tirés sains et saufs.

La réputation de navire «maudit» vient du fait que la bouteille de champagne lancée sur sa coque lors de l’inauguration en 2005 ne s’est jamais brisée, signe d’un mauvais présage pour certains marins

Le commandant, Francesco Schettino, ainsi que le premier officier Ciro Ambrosio sont accusés d’homicide multiple, naufrage et abandon du navire.

Le commandant «s’est approché de manière très maladroite de l’île du Giglio, a heurté un rocher qui s’est encastré dans son flanc gauche, faisant s’incliner (le navire) et embarquer énormément d’eau dans l’espace de deux, trois minutes», a indiqué le procureur de Grosseto Francesco Verusio

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