Corbeau échaudé craint l’eau froide


Les corbeaux, corneilles sont des oiseaux très intelligents et dotés d’une mémoire. Les corbeaux entre autres, peuvent se rappeler pendant un mois, qui parmi leurs congénères est malhonnête et donc éviter d’interagir avec eux
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Corbeau échaudé craint l’eau froide

 

Photo : iStock

Les corbeaux se rappellent la nature d’une interaction jusqu’à au moins un mois, et gardent en souvenir les moments où ils ont été traités injustement dans un échange, montrent des observations réalisées par des chercheurs européens.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle

Aucun humain n’aime se faire avoir, si bien qu’ils évitent habituellement de traiter avec ceux qui les ont floués dans le passé. Or, il semble bien que certains oiseaux partagent cette règle.

Nous savions que les corbeaux et les corneilles étaient des oiseaux très intelligents. Ils font en effet partie du club sélect des oiseaux capables de modifier et d’utiliser des outils afin d’obtenir de la nourriture.

Les travaux du biologiste autrichien J.J.A. Müller de l’Université de Vienne et de ses collègues européens ne trahissent pas cette réputation.

Corbeau ou corneille?

Le grand corbeau (Corvus corax) est beaucoup plus gros et possède une envergure moyenne de 118 cm comparativement à la corneille d’Amérique (Corvus brachyrhynchos) dont l’envergure moyenne est de 90 cm. Pour les distinguer dans le ciel, il faut observer la queue: la base de la queue de la corneille est plate ou légèrement arrondie, et celle du corbeau termine en pointe ou avec un arrondi prononcé. Les deux espèces sont très intelligentes.

Pour l’amour du fromage

Ces oiseaux sont cependant moins connus pour leur amour du fromage, une gourmandise que les chercheurs ont mise à l’épreuve dans leur étude. Ils ont en effet appris à des corneilles à échanger des morceaux de pain et des morceaux de fromage avec un partenaire humain.

Les oiseaux se sont donc retrouvés avec, devant eux, des partenaires équitables et d’autres qui l’étaient beaucoup moins. Certains d’entre eux terminaient l’échange alors que d’autres gardaient le morceau de fromage et le mangeaient devant eux.

Les résultats montrent que les corbeaux ont évité les partenaires injustes jusqu’à un mois après les échanges inéquitables.

Il semble donc que ces animaux peuvent non seulement différencier les individus « justes » et « injustes », mais qu’ils conservent cette capacité pendant au moins un mois.

Les corbeaux ont une vie sociale complexe avec des amitiés et des rivalités. Leur capacité à reconnaître et à punir les individus malhonnêtes, même après une seule rencontre, peut expliquer comment la coopération a évolué chez ces oiseaux.

Le détail de cette étude est publié dans la revue Animal Behavior.

D’autres travaux ont montré en 2011 que les corneilles se souviennent des visages humains pendant plusieurs années après les avoir vus une seule fois. Elles sont même capables d’établir lesquels représentent un danger, et peuvent partager l’information avec leurs congénères et leur progéniture.

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Ce corbeau ne veut plus quitter la femme qui l’a sauvé


 

Un sauvetage qui a pour conséquence d’un lien spécial avec un oiseau et humain. L’oiseau est libre de voler ou bon lui semble, mais il revient à la maison et assiste sa sauveuse à toutes ces tâches
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Ce corbeau ne veut plus quitter la femme qui l’a sauvé

Ce corbeau ne veut plus quitter la femme qui l'a sauvé

Vikkie Kenward et Fagin.Capture d’écran Gentside Découverte

En mai 2016, Vikkie Kenward a sauvé un bébé corbeau tombé du nid. La femme de 29 ans l’a recueilli chez elle dans le comté du Sussex de l’Ouest, en Angleterre, et l’a nourri comme le ferait la mère de l’oiseau avec des grillons et des vers de farine.

En peu de temps, le petit s’est rétabli et a développé avec sa bienfaitrice un lien incroyablement fort. Vikkie Kenward a nommé le corbeau Fagin, du nom d’un des personnages de l’oeuvre Oliver Twist. Selon elle, l’animal serait désormais très attaché à son nouveau foyer.

TOUJOURS À LA MAISON

Elle souligne à The Dodo: «Fagin est libre de voler et il peut partir quand il veux. Cependant il reste toujours à la maison».

La fenêtre est en effet constamment ouverte mais ce dernier n’a jamais tenté de partir à la conquête du vaste monde.

«Il va et vient et il sait où est la maison», ajoute Vikkie Kenward.

Cette dernière passe d’ailleurs beaucoup de temps avec le corbeau. Il l’accompagne partout, même lorsque cette dernière part promener son chien, faire ses courses ou s’acheter de quoi à manger dans un fast-food.

Le corbeau assiste également son hôte durant toutes ses tâches quotidiennes: de la toilette, à la cuisine en passant par les moments de repos devant la télévision ou au téléphone.

«Fagin est avec moi absolument partout» résume la femme.

DE PETITS DÉSAGRÉMENTS

Le seul problème est lié à son apprentissage. Fagin se situe en effet à la frontière entre un animal sauvage et de compagnie. N’ayant en effet jamais eu l’occasion d’observer ses semblables, il ne vole qu’occasionnellement et considère la maison de Vikkie Kenward comme la sienne.

En revanche, ce dernier a sans surprise un peu de mal avec les règles du foyer et se soulage un peu partout, particulièrement sur celle qui l’accueille.

«Je dois me changer tout le temps», confie la femme. «Cela me dérange mais pas au point de le chasser de chez moi.»

Cette dernière est en effet très attachée à son nouvel ami.

Sans elle, Fagin n’aurait certainement pas survécu, son nid étant perché tout en haut d’un vieux chêne imposant rendant tout accès impossible. Aujourd’hui, Vikkie Kenward ne regrette donc rien.

«Pour être honnête, je n’imagine pas de le quitter. Je serais vraiment triste s’il s’en allait», conclut-elle.

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Des corbeaux dressés à retrouver les humains


Étant donné que les corbeaux vivent très longtemps, c’est un projet intéressant. L’entraînement se fait en 3 étapes et la première étape semble être couronnée de succès
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Des corbeaux dressés à retrouver les humains

 

(Capture d’écran TVA Nouvelles)

Par Ghislain Morrissette | TVA Nouvelles

Qui aurait cru que les corbeaux pourraient servir un jour à retrouver des personnes perdues en forêt?

Deux oiseaux sont à l’entraînement depuis un an au Zoo académie de Nicolet.

Le dresseur utilise une poupée pour simuler un enfant qui se serait égaré en forêt.

La tâche du corbeau est de la localiser et de signaler sa présence.

Le corbeau doit faire entendre son cri lorsqu’il trouve la poupée, et attendre d’être rappelé.

Son entraîneur, Danny Bélanger, mentionne que son coup de sifflet équivaut à lui dire « bon corbeau ».

«C’est le comportement que je veux obtenir, lorsqu’il agit comme je le désire, l’oiseau est récompensé avec de la viande», ajoute l’entraîneur.

Les oiseaux ont été pris en forêt alors qu’ils étaient très jeunes, au printemps 2014.

Depuis, Danny Bélanger entraîne ses deux corbeaux de 2 à 4 fois par.

Les oiseaux se sont vite habitués à la présence d’humains et ne cherchent pas du tout à se sauver.

(

Capture d’écran TVA Nouvelles)

«Nous n’avons pas de difficulté avec eux, ils rentrent bien dans leur enclos. On les laisse voler et lorsqu’on siffle, ils reviennent immédiatement».

Les entraîneurs ont élaboré un plan de préparation établi sur trois ans. Un objectif qui semble être réaliste selon Danny Bélanger:

«On est en plein dans l’objectif. Ça va même plus vite que prévu, on a eu beaucoup d’évolution en seulement un an».

(Capture d’écran TVA Nouvelles)

La prochaine étape, ce sera de les amener à chercher de vraies personnes, dans un boisé, ce qui devrait se faire dans deux ans peut-être.

On veut ensuite habituer le corbeau à faire équipe avec un chien pisteur.

« Ils vont travailler ensemble, le chien avec son nez au sol, le corbeau du haut des airs avec son excellente vision et son cri strident. »

Une équipe qui devrait permettre de retracer plus rapidement des gens qui se seraient perdus en forêt.

http://tvanouvelles.ca/

Les corbeaux apprennent à rester en vie grâce à la mort de leurs semblables


Les corbeaux se ressemblent près d’un semblable mort en croassant. Ce n’est pas de la compassion qui les font agir ainsi mais bien des informations qu’ils relèvent du cadavre
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Les corbeaux apprennent à rester en vie grâce à la mort de leurs semblables

 

Repéré par Robin Verner

Lorsqu’ils aperçoivent le corps sans vie d’un de leurs congénères, les corbeaux se rassemblent auprès de lui en croassant. Un curieux deuil que décryptent une étude scientifique.

Longtemps, on a donné aux employés de pompes funèbres le triste surnom de«corbeaux», la faute à leurs mines contractuellement contrites et à leurs tenues sombres. Il se pourrait que leur présence rituelle aux funérailles ait aussi joué dans la formation de ce sobriquet car on sait que les corbeaux se rassemblent bruyamment autour des cadavres des leurs. Une étude à paraître en novembre conduite par la doctorante Kaeli N. Swift sous la direction du docteur John Marzluff de l’université Washington (située à Seattle) a cherché à percer le secret de ce deuil animal, comme l’explique le New York Times.

La chercheuse a donc sélectionné des portions des trottoirs de Seattle afin de mener à bien ses expériences. Toutes les semaines pendant deux ans, la même scène, un rien terrifiante pour les riverains, se répétait. Kaeli Swift s’approchait pour donner de la nourriture aux corbeaux, derrière elle se tenait un volontaire le visage caché derrière un masque et, dans la main de celui-ci, parfois, un cadavre de corbeau empaillé. Aussi étrange que le port du masque paraisse, il était nécessaire car les corbeaux pouvant reconnaître les visages et les volontaires alternant régulièrement, ils ne devaient pas savoir à qui ils avaient affaire. 

«C’était un truc à la Hannibal Lecter. On avait l’impression avec ce masque que vous aviez arraché le visage de quelqu’un puis en aviez recouvert le vôtre», détaille benoîtement Kaeli Swift.

Plusieurs fois, des passants ont voulu appeler à la police malgré un écriteau mentionnant le caractère scientifique de l’expérience.

L’information oui, la compassion non

Pourtant, les savants ont réussi à recueillir nombre d’informations et à formuler des conclusions. Lorsque le volontaire s’avançait avec son corbeau mort dans les bras, il était près de la moitié du temps bombardé en piquet par une escadrille hurlante. Sans le défunt oiseau, les corbeaux se contentaient de fuir. Le site Inverse rapporte que les oiseaux étaient plus agités encore autour du porteur si celui disposait en plus de son corbeau d’une buse à queue rousse, prédateur de leur espèce. De plus, après avoir noté la présence du cadavre d’un de leurs semblables, les corbeaux pouvaient montrer des réticences à revenir au même endroit pour s’y nourrir.

Kaeli N. Swift retire de l’examen de ces noirs corvidés plusieurs informations. Le rassemblement des corbeaux à la mort de l’un d’entre eux et les cris poussés autour de cet événement auraient des vertus didactiques. En agissant ainsi, ils semblent s’alerter mutuellement à la fois de l’endroit du danger et de la nature de celui-ci. En revanche, apparemment, ce n’est pas le chagrin qui les étouffe.

http://www.slate.fr/

Elle nourrit des oiseaux, ils lui offrent des cadeaux


Ce que j’aime dans ce cas vécu, c’est le respect que cette petite fille a envers les oiseaux, et que ces corbeaux le lui rendent bien, enfin à leur façon
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Elle nourrit des oiseaux, ils lui offrent des cadeaux

Les oiseaux nourris par la petite Gabi n'arrêtent plus de lui apporter des cadeaux.

Les oiseaux nourris par la petite Gabi n’arrêtent plus de lui apporter des cadeaux.Photo : Jochen Lübke / DPA / AFP

LES OISEAUX – Une fillette américaine de 8 ans a développé une amitié singulière avec des corbeaux : elle les nourrit chaque jour et en échange, ils lui apportent des cadeaux trouvés au gré de leurs pérégrinations.

Les corbeaux ne sont pas (toujours) des oiseaux de malheur. Gabi, une petite fille de 8 ans vivant à Seattle, dans l’ouest des Etats-Unis, en a même fait ses amis, raconte la BBC. Gabi a commencé à nourrir les corbeaux dans son jardin lorsqu’elle n’avait que quatre ans. Elle adorait regarder les oiseaux venir se poser près d’elle.

Un véritable petit trésor

La fillette a d’abord jeté aux oiseaux les restes de son goûter puis, petit à petit, elle a commencé à nourrir les oiseaux chaque jour. Elle leur apporte désormais des cacahuètes, un peu d’herbe et de nourriture pour chien : un vrai festin. Et les corbeaux ont bien repéré leur bienfaitrice.

En signe de reconnaissance, les oiseaux apportent régulièrement des petits « cadeaux » qu’ils déposent pour la fillette. Il s’agit bien souvent de petits objets cassés et piétinés, mais après tout, c’est l’intention qui compte : boucle d’oreille, vis, boulon, trombone, caillou, perle en plastique, petit ampoule… Les oiseaux amènent à Gabi tout ce qu’ils trouvent.

Touchée par cet échange, la fillette garde précieusement chaque cadeau et s’est constitué un véritable petit trésor. Peut-être les oiseaux finiront-ils par apporter la deuxième boucle d’oreille assortie à celle déposée un jour dans le jardin, pour que la parure de la fillette soit complète.

http://www.metronews.fr/

Animaux incroyables aux couleurs tellement inattendues


Des animaux aux couleurs resplendissantes, certains sont rare, d’autres sont un défaut génétiques mais ils sont magnifiques
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Animaux incroyables aux couleurs tellement inattendues

Que de couleurs dans le monde animal ! Du noir, du rose, du bleu fluorescent…

La palette de couleur de la nature ne connaît aucune limite, et ces photos sont là pour le prouver ! Ces animaux sont garantis sans photoshop et sans ogm. Même si la plupart de ces animaux sont très surprenants, ces couleurs sont purement naturelles !

Ayam Cemani, le coq noir

Voici le poulet le plus cher du monde. Cette race indonésienne est très rare (et très chère). Il est complètement noir, y compris les os !

Cette limace rouge

Le crapaud-buffle indien et ses couleurs jaune/bleu flashy

 

Ce homard bleu

 

Un corbeau albinos

 

Cet écureuil, albinos lui aussi

 

Et ce paon albinos

 

Cet escargot de mer et sa jolie couleur violette

Cette perruche bigoût 

 

Ce homard lui aussi bicolore

 

Et cet oiseau, le cardinal rouge

 

Le pigeon de Nicobar et son plumage chatoyant

Ce criquet arc-en-ciel

 

Ce crabe d’halloween

Ce dauphin rose, une race de dauphins qui vit uniquement en eau douce, dans les rivières

Cette mante religieuse rose, la mante orchidée

(son camouflage la fait ressembler à une fleur d’orchidée pour mieux piéger ses proies et échapper au prédateurs.)

Ce serpent si coloré qu’il ressemble à un bonbon

 

La guêpe coucou

 

Cette sauterelle rose « Fabulous ! »

Et la « fourmi de velours »

http://www.demotivateur.fr

Vidéo : un ours sauve un corbeau de la noyade


Même, si je suis contre les zoos, il faut avouer qu’il peut se passer des choses extraordinaires à travers toutes les horreurs que l’on peut voir sur les mauvais traitements sur les animaux et les accidents malheureux. Cet ours a vraiment été formidable pour sauver un oiseau
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Vidéo : un ours sauve un corbeau de la noyade

 

Les visiteurs du zoo de Budapest (Hongrie) ont été témoins d?un sauvetage incroyable. Un ours brun a sorti de l’eau un corbeau qui se noyait dans le bassin de son enclos.

Une vidéo mise en ligne le 21 juin dernier relate une scène invraisemblable. Lorsqu’il a aperçu un corbeau en détresse dans le bassin de son enclos, un ours brun a entrepris de le sauver de la noyade.

Malgré l’échec de sa première tentative, l’animal a essayé une deuxième fois de repêcher l?oiseau, avec succès cette fois.

Après son opération sauvetage réussie, l’ours est retourné tranquillement manger ses fruits sans se soucier du corbeau.

 

http://actualite.portail.free.fr/

La corneille n’oublie pas les visages


Les corneilles ces mal aimées sont pourtant des oiseaux exceptionnels tout comme les corbeaux. Ils ont une mémoire des visages des gens et aussi sont capables d’analysé des visages qui pourraient être un danger potentiels pour eux Les corneilles capables de reconnaître le danger
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La corneille n’oublie pas les visages

 

La reconnaissance faciale joue un rôle crucial pour les corneilles, dans la mesure où certains humains leur donnent à manger tandis que d’autres les abattent à coups de fusil, explique John Marzluff.  Photo :  John Marzluff

Il avait déjà été démontré que les corneilles étaient capables d’identifier facilement les visages humains, mais de nouveaux travaux montrent aujourd’hui que ces oiseaux se souviennent des visages pendant plusieurs années après les avoir vus une seule fois.

La tête d'une corneille 

Photo :  iStockphoto

Le Pr John Marzluff et ses collègues de l’Université de Washington en viennent à cette conclusion après avoir soumis des corneilles à un examen d’imagerie cérébrale alors qu’elles exécutaient des tâches cognitives complexes, liées à l’exposition à des visages. C’est la première fois qu’une telle expérience était réalisée chez un animal sauvage éveillé.

Elle a ainsi permis d’étudier les bases neurophysiologiques de leur exceptionnelle mémoire.

La mémoire sensorielle visuelle des corneilles ressemble à celles des êtres humains dans la mesure où ces oiseaux sont capables de reconnaître les visages humains et de réagir.

En 2011, la même équipe avait montré que les corneilles étaient capables d’identifier les visages dangereux pour elles, et qu’elles apprenaient à leurs congénères et à leur progéniture à reconnaître cette menace.

La même année, des biologistes autrichiens et allemands ont démontré que les corbeaux (Corvus corax) utilisaient des gestes référentiels pour communiquer entre eux.

Le saviez-vous ?

La corneille d’Amérique est l’une des rares espèces d’oiseaux capables de modifier et d’utiliser des outils afin d’obtenir de la nourriture.

http://www.radio-canada.ca

Les plumes du paon et du corbeau


A quoi sert d’avoir une vie réussit en affaire, d’avoir des paiements de la plus belle voiture, de la plus belle maison. D’être a la dernière mode si nous manquons l’essentiel celui de vivre avec les autres et son environnement
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Les plumes du paon et du corbeau

 

 

Un corbeau est en train de boire l’eau d’un lac, lorsqu’un paon, fier et majestueux se montre.
 
« Tout le monde me regarde! » dit le paon.
«Regardez mes plumes! Elles sont colorées et brillantes! Je suis si beau! »
 
« Vous admirez-vous toujours de la sorte? » demande le corbeau.
 
« Bien sûr, mon ami. J’ai des plumes brillantes colorées. Ne sont-elles pas belles ? » rétorque le paon.
 
« C’est vrai », répond le corbeau. « Mais pourquoi ressentez-vous ce besoin de vous montrer ainsi  tous les jours ? les gens n’ont-il pas marre de vous ? »
 
« Les gens m’envient! » réplique fièrement le paon.
« Regardez-vous. Vous êtes très très noir. Vous n’avez même pas un peu de couleur sur vos ailes. Vous êtes laid ! »
 
« Vous avez raison, le paon » acquiesce le corbeau. « Mais il y a une chose qu’un corbeau noir et laid peut faire, mais que vous ne pouvez pas. »
 
« Et qu’est-ce que c’est? » demande le paon d’un ton sarcastique.
 
«Je peux aller vers le ciel, voler et de parler aux étoiles. Je peux voler, paon! »

 
Inspiré de l’ouvrage « Les plumes du paon et du corbeau » d’Albéna Ivanovitch et Annie Caldirac
Ed rageot