Incursion dans le plus grand rassemblement de serpents jarretières du monde


Le village de Narcisse est une région propice pour les serpents jarretières ou appelé aussi couleuvre rayée. À chaque printemps, ils sortent de leur hibernation, d’abord les mâles, ensuite les femelles qui sont assaillies par les mâles dans le but d’accouplement. Pauvre elle ! Bien que cela attire les touristes, pour une fois, ils ont un impact positif pour ses petites bêtes. Les touristes éloignent les prédateurs.
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Incursion dans le plus grand rassemblement de serpents jarretières du monde

 

Une dizaine de couleuvres en mouvement.

Des couleuvres près de Narcisse, au Manitoba   Photo : CBC

Chaque printemps, près de 70 000 couleuvres rayées à flancs rouges sortent d’hibernation près des villages de Narcisse et d’Inwood, au Manitoba. La masse grouillante de couleuvres  s’engage dans des parades nuptiales, un spectacle qui attire des centaines de touristes et de curieux.

Un texte de Samuel Rancourt

À quelque 130 kilomètres au nord de Winnipeg, un chemin de terre battue mène à la zone de gestion de la faune de Narcisse, où le totem géant d’une couleuvre souhaite la bienvenue aux visiteurs. Quelques mètres plus loin se trouve un stationnement rempli de voitures cordées. En ce samedi matin de mai, des dizaines de familles se dirigent allègrement vers des sentiers où elles pourront observer, dans leur habitat naturel, la plus importante colonie de reptiles du monde.

Voyez le phénomène intrigant de reproduction des serpents jarretières à Narcisse :


À l’évidence, la popularité des lieux fait l’affaire des entrepreneurs du coin. Installée pour la journée à l’entrée des sentiers, une cantine mobile vend des hot-dogs aux touristes affamés. Même la station d’essence la plus proche écoule des chandails sur lesquels sont représentées des couleuvres, espérant trouver preneurs parmi les amateurs des ophidiens qui se déplacent par centaine tous les ans.

Précisons que Narcisse ne constitue pas qu’une attraction de renommée internationale, mais fait également office de site de recherche pour les scientifiques

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L'artiste franco-manitobaine Kelly Bado touche une couleuvre rayée.

L’artiste franco-manitobaine Kelly Bado visite les terriers de Narcisse pour la première fois. Photo : Radio-Canada/Dominique Gauthier

Selon Jacques Bourgeois, responsable du marketing et des communications au marais Oak Hammock, un centre d’interprétation spécialisé en milieux humides, l’attrait touristique du lieu, suscité en grande partie par la copulation des couleuvres, serait bénéfique aux reptiles

« Avoir tous ces gens ici fait peur aux prédateurs – par exemple les corneilles et les corbeaux – qui sont très friands du foie [des couleuvres]. »

Des rites d’accouplement inusités

M. Bourgeois explique que les mâles sortent les premiers de leurs lieux d’hibernation et attendent les femelles, qui émergent une par une ou en petits groupes. Ces dernières sont alors assaillies par les mâles, qu’elles attirent grâce à leurs phéromones.

Entre 50 à 100 mâles vont tenter de s’accoupler avec une femelle. Jacques Bourgeois, responsable du marketing et des communications au marais Oak Hammock

Ce comportement peut créer de véritables « boules d’accouplement », que les Manitobains surnomment « mating balls ».

Image représentant le rite d'accouplement des couleuvres rayées.

Le rite d’accouplement commence au moment où les couleuvres rayées émergent des gîtes d’hiver à Narcisse. Photo : Radio-Canada

Le professeur Ibrahima Diallo, de la Faculté des sciences à l’Université de Saint-Boniface, s’intéresse lui aussi à la reproduction des couleuvres rayées.

« Les mâles ne peuvent résister aux phéromones femelles, même après être restés plus de six mois sans manger, précise-t-il. Si nous imbibons un mouchoir de phéromones femelles, les mâles vont se jeter dessus! »

Certains mâles peuvent également émettre la phéromone sécrétée par les femelles afin d’éloigner les concurrents de celles-ci.

Les mâles atteignent une taille maximale d’environ 50 cm, tandis que les femelles mesurent en moyenne de 65 à 90 cm. La couleuvre rayée est un ovovipare, c’est-à-dire que les oeufs incubent et éclosent dans le ventre de la mère.

Seul un mâle parvient à s’accoupler avec la femelle. Celui-ci libère des phéromones qui font fuir les autres mâles, puis sécrète un bouchon de mucus, obstruant l’orifice cloacal de la femelle et l’empêchant de s’accoupler avec d’autres mâles pendant quelques jours.

La femelle peut alors se faufiler dans la broussaille pour aller dans les endroits où elle trouvera de la nourriture et un gîte, et où elle commencera sa gestation jusqu’à l’accouchement des serpenteaux. Ibrahima Diallo, professeur, Université de Saint-Boniface

Après avoir assuré la survie de leur espèce, les couleuvres chassent sur une région de 20 km en superficie, se nourrissant de petits mammifères dans les marais. Elles reviennent à leurs tanières à l’automne, lorsque les températures redeviennent plus fraîches.

Image d'une couleuvre rayée sur le bras d'un visiteur.

Les couleuvres rayées (Thamnophis sirtalis parietalis) ne sont pas venimeuses. Photo : Radio-Canada/Thibault Jourdan

Une géologie propice aux serpents

La région manitobaine d’Entre-les-lacs, où se situe le village de Narcisse, se compose de plusieurs marais et lacs peu profonds. L’eau y creuse des crevasses dans la roche calcaire, permettant aux couleuvres de s’y protéger du froid.

« Toute l’eau qui percole au travers du sol crée un bon système de cavernes, de crevasses, qui est idéal pour que les serpents puissent passer l’hiver sous la ligne de gel », précise Jacques Bourgeois.

Le nombre de terriers est toutefois limité sur le territoire, ce qui oblige les serpents jarretières à trouver refuge aux mêmes endroits lors des hivers manitobains, conférant ainsi à Narcisse le titre de capitale mondiale des couleuvres.

Avec des informations de l’équipe de recherche de l’Université d’État de l’Oregon, sous la direction du Dr Robert T. Mason.

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La séduction animale en huit temps


La séduction chez les animaux n’est pas quelque chose de vraiment romantique, car c’est pour mieux choisir qui sera le meilleur atout pour la nouvelle progéniture. Que ce soit par la danse, le chant, le combat ou même l’âge, chaque espèce animale a son mode de séduction
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La séduction animale en huit temps

 

Un couple de Paradisiers rouges... (PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE BIRDS OF PARADISE SUR PINTEREST)

 

Un couple de Paradisiers rouges

PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE BIRDS OF PARADISE SUR PINTEREST

 

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Quand on sait que le panda produit naturellement près de mille parfums, que le chant de l’alouette connaît des centaines de variations et que nombre d’insectes offrent des cadeaux à leur dulcinée, la question se pose : que peut nous apprendre la nature en matière de drague ? Huit choses à savoir.

 

1. Le mâle séduit, la femelle choisit

Dans la plupart des espèces animales, c’est le mâle qui chante, danse ou se bat pour attirer l’attention de la femelle qui, par la suite, choisira le plus beau, le plus talentueux ou le plus fort des mâles disponibles. Pourquoi ? Disons pour résumer que deux stratégies s’affrontent : la quantité contre la qualité.

D’un côté, « les mâles veulent copuler le plus possible pour assurer leur descendance », résume l’éthologue et primatologue Daniel Paquette.

Et les femelles, elles, cherchent à sélectionner les meilleurs gènes.

« Parce qu’elles portent les bébés, leur stratégie de reproduction ne peut donc pas être d’en avoir le plus possible. Elles visent plutôt la qualité de la progéniture. »

2. Que les meilleurs chanteurs (et danseurs) gagnent

L’alouette est capable de chanter pendant 40 minutes sans s’arrêter. En faisant sa parade nuptiale, l’albatros adopte plus de 20 postures différentes. Non, cela ne relève pas du tout de la coquetterie. En fait, chanter ou danser demande une force et une énergie insoupçonnées. C’est précisément ce que la femelle juge et évalue ici : lequel de ses prétendants a le plus de puissance et de vigueur ? Lequel léguera les meilleurs gènes à sa descendance ? Certainement pas les piètres danseurs !

 « La danse est une arme de séduction massive ! », dit le scientifique et humoriste Boucar Diouf, qui a écrit un livre sur le sujet (Pour une raison X ou Y).

Une arme qui a autant de succès chez les humains, dit-il.

« C’est démontré qu’un gars qui a une guitare sur son dos a bien plus de chance avec les filles qu’un humoriste qui raconte des blagues ! Ça, la cigale l’a compris ! »

3. Gare aux cadeaux empoisonnés

Tout comme le chant ou la danse, ce n’est pas (que) pour leurs beaux yeux que les mâles offrent des cadeaux aux femelles. En fait, quand un oiseau marin dépose un petit poisson au pied de sa douce, ou quand un goéland régurgite son dernier repas, c’est plutôt pour démontrer ses qualités de pêcheur, sa capacité à nourrir la femelle et éventuellement ses petits. Mais tous les mâles ne sont pas si bien intentionnés. Certaines espèces de mouches emballent leurs cadeaux d’une soie.

« Ils gagnent du temps : pendant que la femelle déballe le cadeau, ils peuvent s’accoupler plus longtemps ! », illustre l’auteur Jean-Baptiste de Panafieu, qui vient de publier Séduire comme une biche, un essai sur le sujet.

Et il y a pire : d’autres offrent carrément des paquets vides, afin de profiter gratuitement de la femelle pendant le déballage…

4. L’avantage d’être bon bricoleur

Chez certaines espèces, tout particulièrement chez les oiseaux, les mâles bricoleurs sont les plus appréciés des femelles. Toujours selon la logique voulant qu’il faille choisir le meilleur géniteur et le meilleur protecteur, chez les mésanges, notamment,

 « il y a véritablement une observation très poussée de la femelle lorsque le mâle fait son nid, poursuit Jean-Baptiste de Panafieu. Il faut que la construction soit belle et solide pour attirer la femelle ». « La femelle va pondre si le nid lui plaît. Et si le nid lui plaît vraiment, elle va aussi couver les petits. Sinon ? Elle les laisse au mâle et va voir ailleurs… »

5. Le succès des femelles d’expérience

De manière générale, les femelles préfèrent les mâles plus âgés, parce qu’ils sont plus forts, plus expérimentés et plus aptes à les protéger. Mais dans certains cas, ce sont plutôt les mâles qui favorisent les femelles d’expérience.

« Les mâles chimpanzés préfèrent les femelles plus vieilles, car elles sont plus expérimentées comme mères et plus expérimentées sexuellement », signale le spécialiste des comportements animaux Daniel Paquette (à qui l’on doit Ce que les chimpanzés m’ont appris), en soulignant au passage que contrairement aux humaines, les femelles chimpanzés ne traversent pas de ménopause.

6. Tout est dans la nature

Un couple de cygnes noirs... (PHOTO THINKSTOCK) - image 1.0

 

Un couple de cygnes noirs

PHOTO THINKSTOCK

Un exemple ? Chez les cygnes noirs d’Australie, 20 % des couples sont composés de deux mâles.

« Et ils vont se débrouiller pour obtenir des petits, soit en séduisant une femelle et en la chassant après la ponte, reprend Jean-Baptiste de Panafieu, soit en piquant des oeufs à des couples hétéros. »

 Mieux : les petits auront ici une meilleure espérance de vie, car ils seront protégés par deux mâles. Sur le littoral européen, certaines espèces d’oiseaux forment carrément des « trouples », soit des couples composés de deux femelles et un mâle, s’accouplant entre eux et produisant plus de petits que la moyenne.

7. Infidèle un jour…

Un couple de ara hyacinthe. Ces perroquets sont... (Photo tirée du compte de PARROTS sur Pinterest) - image 1.1

Un couple de ara hyacinthe. Ces perroquets sont monogames.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE PARROTS SUR PINTEREST

On a longtemps cru que les oiseaux étaient des exemples de monogamie. Chez certaines espèces d’oiseaux marins (notamment les mouettes), on voit des couples se former, avoir des petits, s’en occuper ensemble, et durer jusqu’à la mort. Or, des recherches d’ADN récentes ont permis de démontrer que la réalité était tout autre.

Ainsi, chez certains, « jusqu’à la moitié des petits sont d’un père non officiel », rit Jean-Baptiste de Panafieu.

Et cette extra conjugalité n’est pas exclusive aux oiseaux, loin de là. Chez les marmottes, un petit sur trois est ainsi « illégitime ».

8. Le mot de la fin

Bien sûr, les parallèles avec l’espèce humaine sont faciles, rapides et surtout amusants à faire.

« L’anthropomorphisme, pour faire sourire, c’est acceptable », dit Boucar Diouf.

Mais n’allez surtout pas tirer ici de grandes leçons de vie.

« Il est toujours extrêmement dangereux de faire des parallèles entre les mondes animal et humain », conclut le directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), biologiste et éthologue Luc-Alain Giraldo.

Dans son livre Dans l’oeil du pigeon, il défend précisément cette thèse. Parce qu’au-delà des parades nuptiales, il y a aussi des pratiques animales franchement moins roses.

« Ce n’est pas glamour, ce n’est pas romantique, mais dans la nature, il y a aussi plein d’animaux chez qui les mâles prennent de force les femelles. »

Le meilleur (ou le pire) exemple est certainement celui de la punaise de lit. Imaginez-vous que madame n’a pas d’« orifice génital ». Monsieur, à l’inverse, en guise d’organe reproducteur, est doté d’un « poignard ». Pour la féconder, il doit donc littéralement la percer. Moins romantique que ça, tu meurs…

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Des libellules font semblant de mourir pour échapper aux avances des mâles


Même si la copulation permet la survie des espèces, ce n’est pas à n’importe quel prix, du moins pour les femelles chez les libellules qui ont déjà fécondées. Leur tactique est violente mais efficace
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Des libellules font semblant de mourir pour échapper aux avances des mâles

 

Libellule | ROBERT LYLE BOLTON via Flickr CC License by

Libellule | ROBERT LYLE BOLTON via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur New Scientist

Ces femelles font un plongeon vers le sol, puis restent immobiles à terre, jusqu’au départ du mâle.

Rassim Khelifa, un chercheur de l’université de Zurich, étudie les libellules depuis dix ans mais récemment dans les Alpes, il a découvert un comportement qu’il n’avait jamais encore remarqué: des femelles poursuivies par des mâles se mettent à plonger à toute vitesse et une fois au sol, elles restent immobiles sur le dos. Après que le mâle a quitté les lieux, elles se remettent à bouger normalement. En bref, elles font semblant d’être mortes pour éviter de copuler.

Khelifa a observé une vingtaine de femelles avec des comportement similaires, rapporte the New Scientist. Ces libellules qui veulent échapper aux mâles ont déjà pondu leurs œufs, et ne cherchent donc pas à être fécondée de nouveau. D’autant plus que chez ces libellules, une deuxième copulation peut endommager leurs organes génitaux.

Dans son article publié dans la revue Ecology, Khelifa écrit:

«Je m’attendais à ce que la femelle ait perdu conscience ou soit morte après cet atterrissage violent, mais elle m’a surpris en s’envolant quand je me suis approché. Je me suis alors demandé: A-t-elle dupé ce mâle? A-t-elle fait semblant de mourir pour éviter le harcèlement du mâle?»

C’est la première fois que ce genre de comportement est observé chez des libellules, et il est possible que les femelles ne feignent la mort que lorsque les mâles sont nombreux et particulièrement insistants.

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Le mâle veuve noire préfère les jeunes femelles… pour survivre


Les veuves noires femelles font partie de celle qui dévorent leur compagnon après la copulation. Mais des mâles sont plus futés, ils vont s’accoupler avec des ados araignées pour éviter d’être mangés
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Le mâle veuve noire préfère les jeunes femelles… pour survivre

 

Une veuve noire femelle

Une veuve noire femelle   PHOTO : REUTERS/TIM WIMBORNE

Pour éviter de finir en repas après l’accouplement, le mâle veuve noire préfère tomber dans la toile d’une jeune araignée, encore incapable de le cannibaliser. Le monde des araignées est réputé pour son cannibalisme. Chez plusieurs espèces, les femelles mangent leur compagnon après la copulation.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE

Un texte d’Alain Labelle

Or, la chercheuse Maydiannne Andrade et ses collègues de l’Université de Toronto ont découvert que certaines veuves noires mâles ont trouvé un moyen de s’accoupler plusieurs fois sans être mangées.

Leur secret? Inséminer les femelles encore immatures.

Veuve noire mâle

Un mâle   PHOTO : ISTOCKPHOTO

Ce n’est pas parce qu’ils sont attirés par les adolescentes, mais parce que ces jeunes femelles ne les dévorent que rarement après l’accouplement, contrairement à leurs aînées.

Les mâles veuves noires sont capables de s’accoupler avec des femelles qui ne sont pas encore adultes. Maydiannne Andrade

Au cours des 2 ou 3 derniers jours précédant leur mue finale, les femelles ont pleinement développé leur organe d’entreposage du sperme appelé spermathèque, mais celles-ci sont encore couvertes par leur exosquelette juvénile.

Lors d’expériences en laboratoire et des observations dans la nature, les scientifiques ont découvert que certaines araignées mâles intrépides ont appris à utiliser leurs crochets pour perforer l’abdomen des femelles au bon endroit pour accéder à la spermathèque.

Ce comportement ne cause pas de tort à la femelle qui, de doute façon, change bientôt de carapace. Il ne semble pas non plus affecter le développement ni la fertilité des femelles juvéniles.

Les femelles conservent même le sperme jusqu’à leur maturité pour donner naissance à une progéniture. Environ 30% des femelles seraient fécondées avant leur maturité, estiment les biologistes dont les résultats sont publiés dans les Biology Letters de la Société royale britannique.

Cette stratégie d’accouplement non seulement permet la survie du mâle, mais lui permet de s’accoupler avec d’autres femelles, et ainsi passer ses gènes puisque, généralement, le premier mâle qui s’accouple avec une femelle a de meilleures chances de la féconder.

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Le Saviez-Vous ► Les mouches frustrées sexuellement sombrent dans l’alcool


Les mouches mâles peuvent sombrer dans l’alcool s’ils sont délaissé par leur amie de coeur.
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Les mouches frustrées sexuellement sombrent dans l’alcool

Les mouches frustrées sexuellement sombrent dans l'alcool

Ce n’est pas une blague: la mouche drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, peut devenir accro à l’alcool par manque de sexe!

Flickr/DidWee

Une étude scientifique montre que les mouches mâles repoussées par les femelles sont plus attirées par l’alcool que les autres. Les résultats de cette étude pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l’alcool ou à d’autres drogues

L’étude est parue dans une revue scientifique très sérieuse: chez les mouches, le mâle devient alcoolique par frustration sexuelle. (…)

Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F. 

En revanche, ceux qui sont privés d’activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l’alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes. (…)

Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d’autres mâles avec des mouches femelles qui s’étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.

Après cela, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l’une avec de la nourriture liquide normale et l’autre avec 15% d’alcool.

Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités. Par contre, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.


 

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Une limace hermaphrodite à la vie sexuelle originale


Les limaces de mers feront-ils des jaloux ?… hum bonne question ! Quoiqu’il en soit la nature n’aura pas fini de nous étonnés quand on voit certaines formes d’accouplements tout a fait insolites
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Une limace hermaphrodite à la vie sexuelle originale

 

Le mollusque rouge et blanc n'a pas besoin... (Photo d'archives)

Le mollusque rouge et blanc n’a pas besoin de plus de 24 heures entre deux accouplements pour dérouler un «pénis juvénile» comprimé à l’intérieur de son corps, et remplacer l’ancien appendice usagé, expliquent les biologistes dans la revue Biology Letters de l’Académie des sciences britannique.

PHOTO D’ARCHIVES

Agence France-Presse
Paris

Comme si sa vie sexuelle n’était pas déjà assez mouvementée, une limace de mer hermaphrodite pousse l’originalité jusqu’à se séparer de son pénis après avoir copulé. Pour mieux s’en faire pousser un nouveau et recommencer de plus belle.

«Aucun autre animal n’est connu pour copuler à plusieurs reprises à l’aide de tels pénis jetables», écrivent des chercheurs japonais dans une étude consacrée à l’étrange vie sexuelle de la Chromodoris reticulata.

Le mollusque rouge et blanc n’a pas besoin de plus de 24 heures entre deux accouplements pour dérouler un «pénis juvénile» comprimé à l’intérieur de son corps, et remplacer l’ancien appendice usagé, expliquent les biologistes dans la revue Biology Letters de l’Académie des sciences britannique.

Et la limace de mer peut rééditer cet exploit au moins trois fois d’affilée, selon leurs observations.

Longue comme le pouce, Chromodoris reticulata est hermaphrodite, autrement dit elle est dotée à la fois d’organes sexuels mâle et femelle. Lorsque deux limaces se reproduisent, elles assurent simultanément les deux rôles: chacune donne son sperme et reçoit en retour celui de son partenaire, qu’elle stocke pour une insémination ultérieure.

Les chercheurs ont observé la copulation de Chromodoris reticulata capturées en mer et placées en aquarium.

Après chaque accouplement, d’une durée variant de quelques dizaines de secondes à quelques minutes, chaque limace se débarrassait de son pénis, un organe en forme de filament situé sur le côté de l’animal et projeté dans le vagin du partenaire.

Un examen microscopique de ces pénis jetables a mis en évidence une structure en spirale qui semble pousser pour former un pénis de remplacement, un peu à la manière d’une bobine de fil qu’on déroule.

«La structure en spirale aurait besoin d’à peu près un jour pour être prête à la copulation», estime l’étude.

Les chercheurs ont également découvert que le pénis de la Chromodoris était recouvert de petites épines, orientées vers l’arrière comme sur un harpon. Cela rendrait difficile l’extraction du pénis une fois la copulation accomplie, expliquant peut-être pourquoi cet organe est détachable.

De nombreux animaux sont capables de se séparer d’une partie de leur corps – la queue chez les lézards, la peau même chez certaines souris – mais bien peu renoncent ainsi à leur pénis, soulignent les scientifiques japonais.

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Le sexe tue


La copulation est un acte tout a fait naturel même pour les insectes, comme de raison c’est une question de survie de l’espèces … mais pour une mouche, faire du bruit en pendant l’accouplement c’est a leur risques et périls
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Le sexe tue

 

Le sexe tue

Photo: Fotolia.com

Les sons que font les mouches lorsqu’elles copulent augmentent considérablement le risque pour ces insectes de servir de dîner aux chauves-souris, selon une étude publiée mardi dans la revue Current Biology.

 

Les chercheurs, qui ont étudié une petite communauté de mouches et de chauves-souris dans une étable près de Marburg, en Allemagne, ont constaté que les insectes en train de copuler avaient six fois plus de risque d’être mangés que les mouches posées seules.

«Le sexe tue», a déclaré un des auteurs de l’étude, Stefan Greif, biologiste spécialiste des chauves-souris (Institut allemand Max Planck d’ornithologie). Au moins dans le cas des mouches domestiques, menu préféré d’une colonie de chauves-souris du genre murin de Natterer perchées au plafond de l’étable.

Des études sur 13 nuits en 2001, 2005, 2006 et 2009, n’ont montré aucune attaque de chauve-souris sur une mouche marchant tout simplement au plafond, tandis que 59 attaques ont été enregistrées sur des mouches en train de s’accoupler.

«En moyenne, sur quatre années d’observation, 26% des mouches qui se livraient à la copulation ont été attaquées par les chauves-souris», selon les chercheurs.

Le taux de réussite moyen des attaques était de 59% et dans deux cas seulement, l’une des mouches du couple pris pour cible est parvenue à s’échapper.

Attirées par les sons

 

«S’attaquer à des mouches en train de copuler offre aux chauves-souris une double portion», ont relevé les chercheurs.

Les chauves-souris n’ont pas été tentées par des couples de mouches mortes, présentées dans une position d’accouplement sur le plafond, conduisant les chercheurs à penser que les prédateurs étaient attirés par les sons émis par les mouches lors de la copulation et non par leur vue.

Cette hypothèse a été renforcée par le fait que les chauves-souris ont attaqué les haut-parleurs installés dans l’étable et émettant des sons enregistrés des ébats sexuels de mouches.

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