Un complotiste condamné à dédommager le père d’une victime de fusillade


Il y a des gens qui sont vraiment fou. La fusillade aux États-Unis qui a ciblé des enfants d’une école primaire aux États-Unis, il y a des gens qui prétendent que cela fait partie des théories du complot. En autre un professeur de philo dans une université qui a écrit un livre accusant le père d’une victime d’avoir fait un faux certificat de décès. En plus d’avoir perdu son fils par un imbécile avec une arme, les parents ont dû subir de la diffamation, du harcèlement et des menaces de mort. Même si le père a gagné, le professeur continu a croire ses idioties
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Un complotiste condamné à dédommager le père d’une victime de fusillade


Mémorial pour les victimes de la fusillade de l'école de Sandy Hook, à Newtown dans le Connecticut. | Emmanuel Dunand / AFP

Mémorial pour les victimes de la fusillade de l’école de Sandy Hook, à Newtown dans le Connecticut. | Emmanuel Dunand / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur CBS

L’auteur d’un livre niant la réalité de la fusillade de Sandy Hook devra payer plusieurs centaines de milliers de dollars au père d’un enfant décédé ce jour-là.

Leonard Pozner, dont le fils Noah a été tué à l’âge de 6 ans lors de la fusillade de Sandy Hook en 2012, vient de remporter son procès en diffamation contre James Fetzer, le coauteur d’un livre intitulé Personne n’est mort à Sandy Hook. Ce complotiste, un ancien professeur de philosophie à l’Université du Minnesota, avait accusé Pozner d’avoir créé un faux certificat de décès pour son fils Noah. Il vient d’être condamné à verser 450.000 dollars (406.000 euros) de dommages et intérêts à Pozner.

Dans son livre, Fetzer défend la thèse selon laquelle la fusillade de l’école de Sandy Hook (qui a fait vingt-six morts) est un faux incident mis en scène par le gouvernement Obama afin de renforcer le contrôle des armes à feu. En septembre, Pozner avait déjà obtenu un dédommagement de la part de l’autre coauteur du livre, Mike Palacek, qui avait accepté la conclusion du tribunal selon laquelle «le certificat de décès de Noah Pozner était authentique».

Des parents harcelés et menacés de mort

Au vu de la situation financière de Fetzer, le père de Noah a précisé qu’il ne recevrait probablement jamais les 450.000 dollars mais que cette décision de justice créait un précédent important:

«Cela envoie un message aux menteurs, aux complotistes et autres, qui utilisent internet pour revictimiser et terroriser des personnes vulnérables, que leurs actions ont des conséquences.»

Très rapidement après la fusillade en 2012, les parents des victimes ont commencé à être harcelés par des complotistes persuadés que le massacre n’avait jamais eu lieu et que tous ces parents en deuil étaient des acteurs et actrices. Pour riposter, Leonard Pozner, qui a été menacé de mort, a créé une association contre le harcèlement des proches des victimes de fusillade. Avec d’autres parents, il a porté plainte contre plusieurs figures complotistes, comme l’animateur Alex Jones, dont le site InfoWars a diffusé de nombreux mensonges sur Sandy Hook.

Quant à James Fetzer, qui pense aussi que les attentats du 11 septembre 2001 ont été orchestrés par les gouvernements américains et israéliens, il a dit qu’il ferait appel dans la mesure où il considère sa condamnation comme une «défaite pour la recherche collaborative faite par des citoyens journalistes contre l’influence des “fake news”».

http://www.slate.fr

Impression d’armes en 3D : polémique aux États-Unis


Autoriser de mettre le mode emploi de la fabrication d’armes en 3D qui n’ont pas de numéro de série et ne sont pas capté par des détecteurs de métaux serait-ce vraiment intelligent ? Il semble que le gouvernement Trump soit d’accord. C’est une réponse ignoble pour toutes les victimes des fusillades de ce pays.
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Impression d’armes en 3D : polémique aux États-Unis

 

Ces armes à feu, faites de polymère, ne... (ARCHIVES)

Ces armes à feu, faites de polymère, ne peuvent être remarquées par des détecteurs de métaux.

ARCHIVES

 

LISA MARIE PANE
Associated Press

Une coalition de groupes réclamant un plus grand contrôle des armes à feu aux États-Unis a déposé une demande d’appel devant un tribunal fédéral, jeudi, pour tenter de bloquer une récente décision de l’administration Trump qui permettra la publication de modes d’emploi pour fabriquer des armes à feu avec une imprimante 3D.

Ces armes à feu, faites de polymère, ne peuvent être remarquées par des détecteurs de métaux. Il est par ailleurs impossible de suivre leur trace parce qu’elles sont fabriquées de façon artisanale et n’ont pas de numéro de série.

Le département d’État a déterminé à la fin du mois de juin que les instructions pour fabriquer ces armes pouvaient être rendues publiques. Cette décision a permis de résoudre un différend de longue date avec le militant cryptoanarchiste Cody Wilson, qui réclamait le droit de publier ce mode d’emploi.

M. Wilson possède une société établie au Texas qui se spécialise dans la conception d’armes à feu sur le mode «open source» (logiciel libre défini par les utilisateurs), qui peuvent être fabriquées avec une imprimante 3D.

Jeudi, des groupes favorables au contrôle des armes à feu ont demandé à un tribunal fédéral d’obtenir une injonction temporaire pour empêcher la décision du département d’État d’entrer en vigueur.

http://www.lapresse.ca/

Trump recule sur l’idée d’interdire la vente de fusils d’assaut aux moins de 21 ans


Je suis certaine que les étudiants qui ont vécu le drame de la tuerie le 14 février dernier en Floride ne sont pas surpris de voir le recul de Donald Trump, de ne pas interdire les armes semi-automatiques aux 18 ans et plus. Ce Président est une vraie girouette, mais voit d’abord a ses propres intérêts que l’intérêt de l’ensemble des Américains. C’est la NRA qui doit être contente en armant du personnel enseignant, plus d’arme en circulation en milieu scolaire et ce n’est pas cela que les jeunes veulent. D’ailleurs, il y a eu un professeur dans une école aux USA qui a perdu les pédales et était armé
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Trump recule sur l’idée d’interdire la vente de fusils d’assaut aux moins de 21 ans

 

Donald Trump, les yeux mi-clos, a les mains levées à la hauteur de ses épaules de part et d'autre de son corps.

Donald Trump, lors d’une rencontre avec des élus des deux partis à la Maison-Blanche, le 28 février. À cette occasion, il s’était montré intéressé par l’idée d’interdire la vente de fusils d’assaut aux moins de 21 ans. Photo : Reuters/Kevin Lamarque

Le président américain Donald Trump a confirmé lundi matin que son administration ne défendait plus l’idée d’interdire la vente de fusils semi-automatiques aux citoyens de moins de 21 ans, comme il l’avait pourtant avancé il y a une dizaine de jours.

RADIO-CANADA AVEC ASSOCIATED PRESS, WASHINGTON POST, CNN ET POLITICO

L’abandon de cette mesure réclamée par les étudiants de l’école secondaire de Parkland, en Floride, où un tireur de 19 ans a tué 17 personnes avec un fusil d’assaut le 14 février, était apparu au grand jour dimanche, lorsque la Maison-Blanche a publié une liste de propositions pour empêcher que de telles tragédies se reproduisent.

Dans une série de tweets publiés lundi matin, le président américain a évoqué plusieurs raisons pour expliquer cette volte-face, vivement critiquée par de nombreux élus démocrates et des défenseurs d’un meilleur contrôle des armes à feu.

« Sur l’âge limite de 18 à 21 ans, il faut surveiller les cas devant les tribunaux et les jugements avant d’agir. Les États prennent ce type de décision. Les choses bougent rapidement à ce sujet, mais il n’y a pas beaucoup de soutien politique (C’est le moins qu’on puisse dire) », a-t-il fait valoir.

Dix minutes plus tôt, il avait défendu les propositions publiées dimanche soir par la Maison-Blanche.

« De fortes améliorations et le renforcement des vérifications de sécurité auront l’appui total de la Maison-Blanche. Des projets de loi avancent », avait-il indiqué.

« Les crosses avec accélérateurs de tirs (bump stocks), ce sera bientôt fini. Des professeurs experts hautement entraînés seront autorisés à porter des armes dissimulées (conceal carry), assujettis aux lois des États. Des gardiens armés sont OK. Dissuasif », a-t-il ajouté.

Deux semaines après la tuerie de Parkland, le président Trump avait pourtant déclaré publiquement qu’il était ouvert à l’idée de rehausser l’âge minimum requis pour se procurer un fusil d’assaut aux États-Unis, lors d’une rencontre avec des élus du Congrès à la Maison-Blanche.

« Vous ne pouvez pas acheter une arme de poing si vous avez 18, 19, 20 ans. Vous devez attendre d’avoir 21 ans. Vous pouvez acheter l’arme utilisée dans cette terrible tuerie à 18 ans. Vous allez pour l’essentiel décider, vous qui êtes présent dans cette pièce. J’y réfléchirais sérieusement. »

« La NRA [National Rifle Association, puissant lobby américain des armes à feu] s’oppose à ça, et je suis un partisan de la NRA », avait-il ajouté du même souffle. « De grands patriotes. Ils aiment notre pays, mais ça ne veut pas dire que nous devons être d’accord sur tout. Ça n’a aucun sens que je doive attendre d’avoir 21 ans pour avoir une arme de poing, mais 18 pour cette arme » d’assaut.

L’interdiction de vendre des armes d’assaut à des citoyens de moins de 21 ans a été décidée la semaine dernière par le Congrès de la Floride, pourtant dominé par les républicains. La NRA a annoncé qu’elle allait contester cette mesure devant les tribunaux à peine une heure après que le gouverneur Rick Scott eut promulgué la nouvelle loi.

Les propositions publiées dimanche soir par la Maison-Blanche seront étudiées par une commission fédérale chargée d’accroître la sécurité dans les écoles, qui sera présidée par la secrétaire à l’Éducation, Betsy DeVos.

Elle doit notamment se pencher sur une série de mesures, dont des moyens d’armer certains professeurs, de mieux traiter les problèmes de santé mentale et d’améliorer l’efficacité des vérifications de sécurité pour les acheteurs d’armes à feu. Elle pourrait aussi se pencher sur l’âge minimal requis pour se procurer certains types d’armes à feu.

Interrogée à ce sujet et sur le recul de Donald Trump lundi matin lors d’une entrevue accordée à NBC, Mme DeVos s’est contentée de dire que « tout est sur la table » en vue des travaux de la commission, mais sans se commettre davantage.

http://ici.radio-canada.ca

Armes à feu: les Américains toujours divisés


Je ne sais pas comment de tueries, de morts qu’il faudrait pour que les Américains admettent que les armes feu sont dangereux pour la population en générale. À chaque fois c’est la même histoire, les opinions sont partagées, mais le résultat reste le même surtout avec un Président qui fait partie d’une organisation qui défend le port d’armes à feu
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Armes à feu: les Américains toujours divisés

 

Par Lisa Marie Pane et Emily Swanson

ATLANTA — La fusillade tragique qui a coûté la vie à des dizaines de personnes à Las Vegas ne semble pas avoir changé l’opinion des Américains sur le contrôle des armes à feu, selon un sondage de l’Associated Press.

Le pays est encore fortement divisé sur le rapport entre un contrôle accru des armes à feu et la diminution de tueries de masse, selon une enquête menée conjointement par l’Associated Press et le NORC Center for Public Affairs Research. Une majorité d’Américains se disent toutefois en faveur d’un resserrement des réglementations, selon ces données.

Plus de 1050 adultes américains ont répondu au sondage, qui a une marge d’erreur de plus ou moins quatre points de pourcentage. Ils ont été interrogés entre le 12 et le 16 octobre, près de deux semaines après que Stephen Paddock eut ouvert le feu dans un festival de musique à Las Vegas, faisant 58 morts et plus de 540 blessés. Il s’agit de la tuerie de masse la plus meurtrière de l’histoire moderne des États-Unis.

Selon ce dernier sondage, 61 pour cent des répondants croient que les lois réglementant les armes à feu devraient être plus sévères, alors que 27 pour cent voudraient qu’elles restent comme elles sont en ce moment. En revanche, 11 pour cent des répondants souhaiteraient que les règles sur les armes deviennent moins strictes.

Ce sont des résultats semblables à ceux d’une enquête datant de juillet 2016.

Cette division est encore plus visible en tenant compte de l’appartenance politique des répondants. Près de 9 démocrates sur 10 plaident pour des réglementations plus strictes sur les armes à feu. Chez les républicains, seulement le tiers d’entre eux revendiquent des lois plus sévères.

Environ la moitié des répondants croient que le fait d’ajouter des obstacles pour acheter des armes à feu pourrait réduire le nombre de tueries, et le nombre de fusillades accidentelles.

Le sondage démontre cependant qu’une majorité d’Américains désapprouvent la gestion du dossier par le président Donald Trump. M. Trump est le premier président depuis Ronald Reagan à participer à la rencontre annuelle de la National Rifle Association, une organisation qui défend ardemment le port d’armes à feu aux États-Unis.

Environ 59 pour cent des répondants ont dit désapprouver le travail du président, alors que 40 pour cent l’appuient. Environ la moitié des Américains âgés de 60 ans et plus ont témoigné leur soutien au président, contre moins de 40 pour cent pour les répondants âgés de moins de 60 ans.

Encore une fois, des démarcations partisanes apparaissent: 79 pour cent des répondants qui s’identifient au Parti républicain appuient M. Trump, alors que 89 pour cent des démocrates critiquent son approche. Chez les indépendants, 61 pour cent désapprouvent le président sur cet enjeu.

http://journalmetro.com

Aux États-Unis, il est légal de voyager avec ses armes en soute


La mentalité américaine sur le droit au port d’armes est à mon avis ridicule. Je crois que si les Américains étaient beaucoup plus strict, il y aurait moins d’accidents et de meurtres et des tueurs qui agissent pour cause de dépression, sur un coup de tête, sur leur territoire
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Aux États-Unis, il est légal de voyager avec ses armes en soute

 

FLIGHT ATTENDANT

La réglementation américaine autorise les passagers aériens à transporter leurs armes, à condition qu’elles soient en soute et déchargées.

Les passagers doivent en informer l’agent de la compagnie aérienne à l’enregistrement, qui fait alors remplir un formulaire au voyageur. Selon les règles édictées par l’autorité des transports, la TSA (Transportation Security Administration), les armes doivent être enfermées sous clés dans un étui dur.

Les munitions peuvent également être transportées, à condition d’être également sous clés.

Armes et munitions ne peuvent en aucun cas être transportées en cabine.

Cela n’empêche pas des passagers de se présenter aux contrôles de sécurité avec des armes dans leurs bagages à main, souvent par mégarde.

En 2015, 2653 armes à feu ont ainsi été découvertes aux contrôles de sécurité par les agents de la TSA.

La dernière semaine de décembre, 53 armes à feu ont été saisies dans les aéroports américains, dont 42 étaient chargées, selon la TSA. Les passagers contrevenants risquent une amende pouvant aller jusqu’à 11 000 dollars. La plupart disent avoir simplement oublié les armes dans leurs sacs.

Ces règles s’appliquent au transport aérien et s’ajoutent aux réglementations locales qui varient grandement d’un lieu à l’autre.

Dans certains États, le port d’armes est interdit dans les espaces publics comme les aéroports. Mais, sous l’impulsion du lobby des armes et de la multiplication des fusillades, de nombreuses juridictions ont récemment assoupli leurs législations afin de permettre le port d’armes dans des lieux tels que les campus universitaires et les terminaux d’aéroports.

Les partisans d’une libéralisation en Floride ont relancé leurs efforts après la fusillade qui a fait cinq morts vendredi dans la zone bagages de l’aéroport de Fort Lauderdale. Le tireur présumé, Esteban Santiago, avait transporté son pistolet semi-automatique dans son bagage en soute et l’a récupéré à son arrivée pour commettre son acte fou.

« Les zones sans armes n’empêchent pas les criminels d’enfreindre la loi et de tuer des victimes innocentes », a déclaré Greg Steube, élu républicain local et auteur d’une proposition de loi visant à autoriser le port d’armes dans des espaces publics comme les aéroports. « Tout ce que la loi existante a fait, c’est d’empêcher les citoyens honorables titulaires d’un port d’arme de l’emporter pour se défendre et défendre les autres », a-t-il dit, selon le journal Tallahassee Democrat.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les Américains s’arment à un rythme record


Je crois qu’un peuple aussi armé que les Américains augmentent encore plus leur insécurité. Cette course à l’armement devient dangereuse pour eux-mêmes. Vue de l’extérieur, on constate que cela ne fait qu’augmenter les fusillades, les tueries et les accidents reliés aux armes à feu. Être armé ne résous  rien au contraire. en octobre 2015, les statistiques révélaient qu’il y avait une fusillade tous les 64 jours aux États-Unis, cela fait beaucoup.
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Les Américains s’arment à un rythme record

 

Selon un professeur au département de santé publique... (Photo Luke Sharrett, Bloomberg)

Selon un professeur au département de santé publique et de gestion de l’Université Harvard, «il n’y a pas nécessairement plus de gens qui achètent des armes. Souvent, ce sont des gens qui possèdent déjà des armes qui en achètent d’autres.»

PHOTO LUKE SHARRETT, BLOOMBERG

PHILIPPE MERCURE

 

Des records de ventes d’armes à feu, chaque mois, depuis maintenant sept mois. Les indices montrent que les Américains sont en train de s’armer à un rythme inégalé. Et les tueries comme celles de San Bernardino, loin de freiner le phénomène, sont connues pour l’accélérer.

Vendredi dernier, lors des soldes du Vendredi fou (Black Friday), le FBI a effectué pas moins de 185 345 vérifications d’antécédents criminels pour des gens souhaitant acheter des armes à feu. C’est plus de deux vérifications par seconde, et un record de tous les temps pour une seule journée.

Le Vendredi fou entraîne toujours une ruée vers les armes, puisque des rabais substantiels sont offerts aux consommateurs. Mais le record de cette année s’inscrit dans une tendance lourde. Une analyse des chiffres du FBI montre que depuis avril, chaque mois s’est systématiquement soldé par des records de vérifications de sécurité liées aux achats d’armes.

Selon les experts, les attentats terroristes comme ceux qui ont frappé Paris, combinés aux fusillades de masse quasi quotidiennes sur le sol américain, créent un sentiment d’insécurité qui incite les gens à s’armer.

«La principale motivation expliquant les ventes d’armes est la crainte de la violence quotidienne, y compris les tueries de masse», affirme Jon Vernick, codirecteur du Johns Hopkins Center for Gun Policy and Research.

En fait, selon M. Vernick, les tueries comme celle survenue mercredi à San Bernardino ont un double effet. En plus de créer un sentiment d’insécurité, elles font ressurgir le débat sur le contrôle des armes à feu, incitant les amateurs d’armes à devancer leurs achats de crainte que les lois ne soient resserrées.

«Nous croyons qu’il n’y a pas nécessairement plus de gens qui achètent des armes, précise David Hemenway, professeur au département de santé publique et de gestion à l’Université Harvard. Souvent, ce sont des gens qui possèdent déjà des armes qui en achètent d’autres.»

Tout cela n’augure rien de bon quand on sait qu’une augmentation des armes en circulation, loin de favoriser la sécurité, fait directement augmenter les risques de violence.

«Les gens qui ont des armes à la maison sont plus susceptibles de devoir composer avec un homicide ou un suicide d’un membre de leur famille», rappelle Jon Vernick, citant de nombreuses études sur le sujet.

Chez nous, la Sûreté du Québec affirme ne pas avoir noté d’augmentation des demandes de permis d’armes depuis les attentats de Paris du 13 novembre.

Des ventes sous-estimées

Les ventes d’armes elles-mêmes n’étant pas comptabilisées aux États-Unis, les vérifications d’antécédents criminels effectuées par le FBI sont l’indice le plus utilisé pour estimer le rythme auquel s’arment les Américains. Selon le Johns Hopkins Center for Gun Policy and Research, ce chiffre sous-estime en fait les ventes d’armes, puisque pas moins de 40% d’entre elles se feraient par l’entremise de petits marchands non enregistrés qui ne vérifient pas les antécédents criminels de leurs clients.

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La tuerie d’Aurora et le débat sur le contrôle des armes à feu


Cela ne me surprend pas qu’on remettent en question le port des armes après une telle tragédie tout comme au Canada on sent que cette facilité de posséder une arme est déconcertante. Il ne faudra pas se surprendre a mon avis que ce genre de drames augmentent avec le temps .. Cela ne me surprend pas non plus que ceux qui essaient de gagner les prochaines élections américaines ne se prononcent pas clairement … Il y a des gros armuriers qui doivent surement donner de bonnes contributions pour la campagne électorale ..et c’est bien dommage d’accepter d’être une marionnettes
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La tuerie d’Aurora et le débat sur le contrôle des armes à feu

 

La tuerie survenue dans la nuit de jeudi à vendredi à Aurora, au Colorado, a sans surprise relancé le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis.

La tuerie survenue dans la nuit de jeudi à vendredi à Aurora, au Colorado, a sans surprise relancé le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis.

D’emblée, avant même de savoir quel genre d’armes avait en sa possession le tireur, le représentant démocrate de cette partie de l’État, Ed Perlmutter, a lancé un appel à bannir les fusils d’assaut au Colorado. Le maire de New York, Michael Bloomberg, a estimé, dans son entrevue hebdomadaire à la radio, que les deux candidats à la présidentielle de novembre devaient prendre position de façon claire contre la violence liée aux armes à feu.

Mais Barack Obama et Mitt Romney ont limité leurs commentaires à des pensées ou des condoléances pour les victimes et leurs proches.

Le débat tourne autour du deuxième amendement de la Constitution américaine, dont l’interprétation a varié dans le temps :

Un jugement de la Cour suprême de 1939 interprétait le deuxième amendement de manière restrictive, estimant que le port d’arme ne devrait être permis qu’au sein d’une milice ou d’une organisation militaire.

Mais un certain libéralisme a ramené une interprétation de l’amendement en tant que droit individuel au port d’armes durant les années 1960, époque des luttes pour les droits civils.

Le suspect d’Aurora avait un couteau, un fusil d’assaut de type AK, un fusil de chasse de calibre 12 et un pistolet de calibre 40. Un second pistolet, également de calibre 40, aurait été retrouvé dans le cinéma.

Règles sur les armes à feu au Colorado

– Les armes permises : pistolet, revolver ou autre arme dont la longueur du baril ne dépasse pas 30 centimètres (12 pouces);
– Les armes interdites, parce que considérées dangereuses : mitraillette, fusil de chasse, carabine;
– Aucun permis nécessaire si l’arme à feu est gardée dans un véhicule;
– En d’autres circonstances, un permis de port d’armes émis par les autorités locales est nécessaire;
le détenteur doit avoir 21 ans ou plus, avoir démontré sa capacité à manier une arme à feu et ne pas être en état d’ébriété ou avoir consommé de la drogue;
– Les détaillants d’armes à feu doivent garder un registre des ventes, échanges ou locations d’armes à feu, comprenant l’identité des parties et le numéro de série des armes;
– Il est interdit de tenir un registre des acheteurs ou propriétaires d’armes à feu apportées pour réparation ou vente en consignation; des gens effectuant un transfert de propriété d’arme à feu, à moins qu’ils soient des détaillants autorisés; des numéros de série d’armes à feu achetées, vendues ou apportées pour réparation ou vente en consignation;
– Il est légal d’acheter ou de se faire livrer une arme à feu en provenance d’un État voisin.

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