4 types de fraudes à surveiller pendant les Fêtes


En cette période de l’année, les arnaques en tous genres veulent profiter des fêtes pour se remplir leurs poches. Il est important de ne pas donner nos renseignements personnels a n’importe qui même si cela semble fiable.
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4 types de fraudes à surveiller pendant les Fêtes

Une jeune femme appuie sur l'écran de son téléphone cellulaire.

La période des Fêtes est un temps fort pour les activités frauduleuses.

PHOTO : ISTOCK9

Vous vous préparez à faire vos courses de Noël? Veillez également à prendre quelques précautions lors de vos achats, car la période des Fêtes est un temps fort pour les activités frauduleuses.

Plusieurs stratagèmes apparaissent à cette période-ci de l’année et les fraudeurs savent profiter de ceux et celles qui ne font pas assez attention, indique Jeff Thomson, analyste à l’unité antifraude la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Voici quelques-unes des principales arnaques, selon Jeff Thomson.

1. Arnaque à la carte SIM

La GRC observe une hausse récente de vols d’identité au moyen d’attaques visant la carte SIM des téléphones cellulaires.

La procédure est la suivante. Les escrocs envoient un courriel d’hameçonnage qui semble provenir de votre fournisseur de réseau cellulaire. Le courriel mentionne que vous avez gagné une quantité de données gratuites – ou quelque chose d’équivalent – et vous invite à cliquer sur un hyperlien pour réclamer votre « prix ».

Des informations personnelles sont ensuite demandées afin de supposément mettre à jour votre profil auprès du fournisseur. Les escrocs se servent alors de celles-ci pour le contacter et avoir accès à votre téléphone intelligent.

Si votre compte de banque, votre compte courriel ou vos comptes de réseaux sociaux sont liés à votre téléphone, les fraudeurs peuvent à présent y avoir accès, explique Thomson.

Si vous recevez une offre promotionnelle par courriel de votre fournisseur de réseau cellulaire, mieux vaut l’appeler pour vérifier si l’offre est réelle.

2. Hameçonnage téléphonique

Ce type de fraude est peut-être plus courant : une personne prétendant travailler pour l’Agence du revenu du Canada vous appelle pour vous demander un paiement dû et vous menace d’une arrestation si vous refusez de payer.

Une variation plus insidieuse de cette forme d’hameçonnage est apparue et connaît une hausse importante, selon la GRC.

La ruse employée cette fois pour convaincre les victimes est d’affirmer que leur numéro d’assurance sociale (NAS) est compromis. Après avoir obtenu ce NAS et d’autres informations personnelles, les escrocs prétendent qu’un suivi sera fait par les services de police ou des équipes d’enquête. Celui-ci se traduit bien souvent par une demande où les victimes sont incitées à transférer leur argent dans un compte « sécuritaire » afin d’éviter une fraude.

Jeff Thomson rappelle que le personnel des agences canadiennes n’appelle pas les individus pour leur demander des informations personnelles et qu’il faut conséquemment se méfier de ce type d’appels.

3. Fraudes liées au magasinage en ligne

Une autre fraude fréquente est l’ensemble de produits contrefaits ou de mauvaise qualité vendus sur Internet. Pour éviter de se faire berner, Jeff Thomson recommande de magasiner seulement sur des sites reconnus et d’utiliser seulement des méthodes de paiement qui offrent des protections pour les cartes de crédit.

Si votre achat vous semble trop beau pour être vrai, c’est que c’est probablement le cas, dit Thomson.

4. Prêts fallacieux

Les personnes à la recherche d’argent supplémentaire pour leurs achats de Noël sont particulièrement vulnérables à ce type d’arnaque. Les escrocs offrent alors un prêt, puis demandent immédiatement des informations personnelles ou des remboursements.

Jeff Thomson conseille de faire preuve de vigilance et d’emprunter de l’argent seulement auprès d’institutions reconnues.

https://ici.radio-canada.ca/

Les ânes menacés par la médecine chinoise


Pauvres animaux ! Il y a des médecines traditionnelles que je respecte, car ils sont basés sur des plantes. Mais quand c’est des animaux comme la médecine traditionnelle chinoise, cela devient grotesque. Cette médecine affirme de guérir nombres de maladies et qui pourtant aucune preuve ne peut appuyer leurs dires.
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Les ânes menacés par la médecine chinoise


© getty.

Un abattage massif qui préoccupe de nombreuses associations…

La gélatine de peau d’âne, ou « ejiao », est abondament utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise. Bien que son efficacité ne soit pas scientifiquement prouvée, elle est prescrite pour soigner les problèmes d’anémie, l’insomnie ou encore l’infertilité. Elle s’obtient en faisant bouillir la peau de l’animal.

Or, la Chine ne possède pas un cheptel suffisamment large pour contenter la demande nationale. Le pays importe donc en masse des ânes d’Afrique et d’Amérique du Sud, au grand dam des défenseurs des animaux, relate NPR, relayé par Slate

Ainsi, en Afrique, ils commencent à manquer dans le travail de la terre:

« Le taux de déclin auquel nous assistons dans les populations d’ânes de certains pays africains est dramatique et insoutenable », dénonce Geoffrey Dennis, directeur général de SPANA, une organisation caritative qui cherche à améliorer le bien-être des animaux de travail dans les communautés pauvres. 

En effet, dans certains pays comme le Burkina Faso, le Mali, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Botswana, la population de ces équidés a chuté de 39%. La demande chinoise entraîne également une augmentation des vols d’animaux ensuite vendus à des abattoirs clandestins. 

La résistance s’installe désormais. Face au risque de pénurie, le Niger, en 2016, le Botswana et la Tanzanie, en 2017, ont décidé d’interdire les exportations. eBay a ensuite interdit la vente de l’ejiao sur sa plateforme.

Conséquence cocasse de la demande chinoise, la contrefaçon explose: selon un rapport de l’agence de presse Xinhua, 40% des produits labellisés « ejiao » sont en réalité conçu sans gélatine de peau d’âne. Les principaux concernés ne risquent pas de s’en plaindre…

https://www.7sur7.be/

« L’argent sale » et la résistance aux antibiotiques


Généralement manipuler de l’argent, n’est pas trop dommageable, en autant qu’un se tiennent à une bonne hygiène, car l’argent est un vrai nid de microbe dont la population de bactérie est plus élevée dans un billet que dans la nature. Certaines bactéries peuvent apporter de l’acné,. E.Coli, le C difficile et une résistance aux antibiotiques
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« L’argent sale » et la résistance aux antibiotiques

 

Photo : iStock

Les billets de banque en polymère ne protègent pas uniquement de la contrefaçon. D’une certaine manière, ils nous protègent aussi… des bactéries. Et c’est un avantage important à l’ère des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Les microbes résistent plus longtemps sur le papier-monnaie que sur les billets en plastique. Même si le papier semble peu hospitalier, une bactérie peut facilement y survivre pendant trois semaines et même davantage, si le climat est propice, comme dans une région chaude et humide.

Cette survie des microorganismes sur l’argent en papier peut entraîner plusieurs problèmes, comme le montre une récente étude publiée dans le journal Frontier in Microbiology. En plus de constituer un véritable nid de bactéries, cela peut même contribuer au développement de résistances aux antibiotiques.

Une surface peu recommandable

L’étude a été menée avec des billets de banque de la ville de Hong Kong. Les chercheurs ont sillonné la métropole de 7 millions d’habitants pour y récolter des billets dans 12 hôpitaux et 3 stations de métro.

Ils ont aussi recueilli des échantillons bactériens dans différents milieux aux quatre coins de l’île, afin d’évaluer les types de populations microbiennes qu’on y retrouve. Sans surprise, ils ont constaté que les écosystèmes bactériens changeaient en fonction des régions. Par exemple, les bactéries récoltées dans des sédiments marins étaient très différentes de celles trouvées dans un métro.

Rien à voir avec les résultats obtenus à la surface des billets de banque. Tous les billets abritaient des populations bactériennes semblables, comme si, en circulant d’une personne à l’autre, leur surface constituait une palette de toutes les bactéries de la région.

Les chercheurs ont identifié pas moins de 164 espèces différentes de bactéries. La plus commune est Propionibacterium acnes (4,6 % des espèces), une bactérie qui peut être à l’origine de poussées d’acné chez l’humain. Par ailleurs, on en a retrouvé certaines susceptibles de provoquer des problèmes de santé plus sérieux, comme E. coli (1,96 %) ou C. difficile (0,88 %).

Les bactéries présentant un danger pour la santé étaient cinq fois plus nombreuses sur le papier-monnaie que dans l’environnement. Malgré cela, le risque d’attraper une maladie en manipulant de l’argent demeure négligeable tant qu’une hygiène de base adéquate est maintenue.

Un trafic de gènes

Il existe cependant un autre problème : certaines bactéries peuvent mutuellement se transmettre des gènes pour se défendre contre les antibiotiques, de la même manière qu’on échangerait des technologies entre pays alliés en temps de guerre.

Cette technique se nomme le transfert horizontal de gènes. Les chercheurs ont retrouvé cinq fois plus de gènes de résistance aux antibiotiques dans les bactéries des billets de banque que dans la nature, et le mélange homogène des bactéries augmente de 16 fois le risque que de tels transferts aient lieu.

Ceci dit, tout n’est pas négatif : les chercheurs voudraient aussi se servir de ce vecteur à notre avantage, en surveillant les types de microorganismes à la surface des billets de banque d’une région pour avoir une meilleure idée de ce qu’on pourrait appeler « le microbiote d’une ville ».

En comparant les billets de Hong Kong avec des billets venant du centre de l’Inde, les chercheurs ont noté plusieurs différences, non seulement dans le nombre et le type de bactéries, mais aussi dans les antibiotiques auxquels ces bactéries sont résistantes.

Il y aurait donc une possibilité d’utiliser ces informations pour rapidement faire un bilan des bactéries pathogènes d’une région et évaluer les risques pour la population et les stocks d’antibiotiques.

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Arnaques : comment les Canadiens se font piéger


De plus en plus des fraudes via internet ou par téléphones se font faisant miroiter beaucoup d’argent, de l’amour ou des menaces pour des revenus non payés auprès du gouvernement. La BBB a fait un palmarès des fraudes au Canada, mais ces mêmes arnaques sont aussi dans d’autres pays. Malheureusement beaucoup se font prendre
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Arnaques : comment les Canadiens se font piéger

 

Des billets canadiens de 50 et 100 $

Des billets canadiens de 50 et 100 $   Photo : CBC

L’organisme Better Business Bureau (BBB) de la Colombie-Britannique a publié le palmarès annuel des 10 principales escroqueries enregistrées dans tout le Canada en 2016. L’arnaque à l’embauche, qui a coûté aux victimes plus de cinq millions de dollars, figure au sommet de la liste.

Radio-Canada avec La Presse canadienne

Bien que la somme d’argent perdue soit loin d’être la plus importante au classement, les fausses campagnes de recrutement ont constitué le plus grand nombre d’escroqueries à travers tout le pays l’année dernière, indique Danielle Primrose, directrice du BBB.

Le principe est simple : un escroc prétend embaucher un candidat par téléphone ou par Internet et lui demande ses informations bancaires afin de pouvoir être payé. Le faux employeur peut ainsi se servir allègrement dans le compte en banque de la victime.

« Les escrocs sont de plus en plus ingénieux, note Danielle Primrose. Ils font remplir tout un tas de papiers et de documents aux victimes pour rendre les choses très similaires aux procédures similaires. Ils vont jusqu’à vous envoyer une prime à la signature qu’ils vous demandent ensuite de rembourser ou de transférer à un autre employé ».

Le plus rentable : la fraude amoureuse

Le stratagème qui s’est avéré être le plus rentable pour les criminels est celui des fraudes amoureuses : 17 millions de dollars dérobés aux Canadiens. Les fraudes envers les Canadiens ont totalisé 91 millions de dollars en 2016, soit près de 30 millions de dollars de plus que l’année précédente, précise le BBB.

Malgré ces chiffres en augmentation, l’organisme affirme que la plupart des arnaques ne sont pas rapportées aux autorités.

« Nous estimons que les 91 millions ne représentent qu’environ 5 % des vraies pertes. Si vous faites le calcul, ça peut porter le chiffre à 1,8 milliard », commente Danielle Primrose qui explique que de nombreuses victimes ont honte ou bien ne savent qu’il est utile de rapporter une fraude.

En 2016, le Bureau de la concurrence et le Centre antifraude du Canada ont reçu près de 90 000 plaintes, comparativement à un peu moins de 70 000 en 2015.

LE PALMARÈS

  1. Les fausses offres d’emploi (5,3 millions $) – Un employeur, que vous n’avez probablement jamais contacté, vous fait miroiter un emploi. Il vous demande de déposer un chèque, en précisant que l’argent vous sera éventuellement retourné. Aucun employeur ne vous fera pareille demande, précise le Bureau de la concurrence.

  2. Les fraudes amoureuses (17 millions $) – Un fraudeur utilise une fausse identité et de fausses photos pour séduire en ligne. Ces arnaqueurs gagnent la confiance des personnes qu’ils rencontrent en ligne, leur font la cour, et ensuite les manipulent pour leur soutirer de l’argent. Souvent, l’arnaqueur prétend qu’il voyage à l’extérieur du pays pour expliquer pourquoi un rendez-vous en personne ne peut avoir lieu. Et pour soutirer des sous, il peut faire valoir, par exemple, qu’un membre de sa famille a besoin de soins médicaux urgents.

  3. Vols d’identité (11 millions $) – Le fraudeur dérobe votre identité de toutes sortes de façons, parfois par piratage informatique et aussi en trouvant des factures et des relevés bancaires dans votre bac à recyclage. Il se sert ensuite de ces précieuses données pour obtenir des cartes de crédit ou louer une propriété. Même les enfants peuvent se faire voler leur identité. Il est recommandé de changer fréquemment les mots de passe.

  4. Un prêt accordé, mais avec des frais payables à l’avance (1,1 million $) – Ces fraudeurs profitent de gens qui ne peuvent obtenir de prêt autrement dans un établissement financier.

  5. Fraudes lors d’achats en ligne (8,6 millions $) Les possibilités sont illimitées selon ce qui est recensé par le Bureau de la concurrence. Produits contrefaits, de faux sites web, des objets achetés qui n’arrivent jamais, des essais gratuits trompeurs ou des cadeaux d’échantillons — avec par la suite des frais mensuels sur les cartes de crédit du consommateur qui a accepté de les recevoir.

  6. Fausses demandes de virement (13 millions $) – Les entreprises sont gravement touchées par le harponnage. Le fraudeur va utiliser l’identité d’un membre de la direction d’une entreprise et demande qu’un virement soit effectué à une fausse adresse de courriel de cette même entreprise. Le consommateur reçoit alors un courriel qui semble légitime et transfère des fonds.

  7. Fraude d’option binaire (7,5 millions $)On vous promet un rendement élevé pour votre argent si vous l’investissez. En fait, il ne s’agit pas d’un investissement, mais d’un pari non réglementé où vous avez une chance sur deux de perdre. Les gains se feront attendre — mais pas les pertes.

  8. Faux gains de loterie (3 millions $)Sans avoir acheté de billet, vous êtes contacté par quelqu’un qui vous annonce que vous avez gagné un gros lot! On vous informe que vous n’avez qu’à payer l’impôt ou des frais d’assurance et la cagnotte est à vous. Souvent, il s’agit d’une importante loterie américaine.

  9. Faux appels de l’Agence du revenu du Canada (4,3 millions $) Un agent vous contacte par courriel ou par téléphone: il vous explique que vous devez de l’argent, parfois menace de lourdes sanctions ou pénalités si l’argent n’est pas immédiatement transmis ou encore demande des renseignements personnels prétextant vouloir vérifier votre identité. L’Agence ne fera jamais de menaces au téléphone et ne vous demandera pas d’informations personnelles par courriel ou par téléphone, précise le Bureau de la concurrence.

  10. Fausses recommandations en ligne et contenu commandité (montant indéterminé) – Les critiques positives et recommandations de produits ou de services sur les médias sociaux ne sont pas toujours véridiques, et souvent sont formulées par des personnes rémunérées dans ce but, est-il indiqué par les partenaires de ce palmarès.

Le Bureau de la Concurrence rappelle que si une offre semble « être trop belle pour être vraie », c’est probablement le cas.

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La prison pour avoir triché à un examen?


L’Université de Concordia à Montréal, ne rit pas avec les tricheurs qui se font passer pour un autre. C’est un acte criminel qui est punissable par la loi.
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La prison pour avoir triché à un examen?

 

Un étudiant et son tuteur risquent une amende maximale... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)

Un étudiant et son tuteur risquent une amende maximale de 5000 $ ou un emprisonnement maximal de six mois, ou les deux, pour avoir triché lors d’un examen à l’Université Concordia.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

 

GABRIELLE DUCHAINE
La Presse

L’Université Concordia a pris les grands moyens pour punir un étudiant tricheur et son complice : appeler la police.

John Karras se serait fait passer pour l'étudiant... (Photo tirée de LinkedIn) - image 1.0

John Karras se serait fait passer pour l’étudiant de Concordia Abdullaziz Emad Almuhaidib, carte d’étudiant à l’appui, à l’examen de ce dernier.

PHOTO TIRÉE DE LINKEDIN

L’homme avait demandé à un autre de passer un examen à sa place. Les voilà tous les deux accusés au criminel. Ils pourraient même se retrouver derrière les barreaux.

Une porte-parole de l’université a refusé de dévoiler dans quel programme l’étudiant est inscrit ou de commenter le dossier de quelque manière que ce soit parce que l’affaire est maintenant devant la cour.

Selon des documents judiciaires consultés par La Presse, le 27 avril dernier, alors que la fin de la session universitaire arrivait à grands pas, l’étudiant aurait demandé à un tuteur de passer un examen à sa place.

FONDATEUR DE MONTREAL TUTORING

Le tuteur en question, John Karras, se présente sur l’internet comme le fondateur de Montreal Tutoring, une entreprise qui offre des cours privés ou de groupe aux étudiants de Concordia et de la John Molson School of Business, affiliée à l’université. M. Karras ne nous a pas rappelée.

Selon la police, il se serait fait passer pour l’étudiant Abdullaziz Emad Almuhaidib, carte d’étudiant à l’appui, à l’examen de ce dernier. Le duo s’est fait prendre.

Plutôt que de simplement sanctionner ou renvoyer son étudiant, comme le prévoit son règlement, Concordia a alerté la police. 

Pourquoi une telle mesure ? L’université ne veut pas commenter ce cas précis.

« Cependant, nous sommes toujours vigilants en ce qui concerne les questions d’intégrité académique. Lorsque nous croyons qu’il y a eu des activités criminelles sur le campus et que nous croyons qu’il est dans l’intérêt de la communauté de le faire, nous communiquons avec les autorités locales qui interviennent au besoin », note la porte-parole Cléa Desjardins.

Karras et Almuhaidib ont été arrêtés et accusés, le premier de complot, de fraude à l’identité, d’avoir représenté faussement un autre à un examen et d’avoir utilisé un document contrefait, le deuxième de complot et d’avoir bénéficié du fait qu’un autre le représente faussement à un examen.

Ils risquent une amende maximale de 5000 $ ou un emprisonnement maximal de six mois, ou les deux.

CE QUE DIT LA LOI

Saviez-vous qu’au Canada, certaines formes de plagiat sont punissables en vertu du Code criminel ? Il est notamment illégal de représenter faussement un autre à un examen. C’est l’article 404. Il dit :

« Est coupable d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire quiconque, faussement, avec l’intention d’acquérir un avantage pour lui-même ou pour une autre personne, se fait passer pour un candidat à un examen de concours ou d’aptitudes tenu en vertu de la loi ou relativement à une université, un collège ou une école, ou sciemment tire parti du résultat de cette supposition de personne. »

http://www.lapresse.ca/

Saisie record d’aliments dangereux dans 57 pays


Quand on est rendu à faire de la contrefaçon d’aliments ou vendre des aliments frelatés, c’est descendre très bas dans l’idiotie humaine.
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Saisie record d’aliments dangereux dans 57 pays

Saisie record d'aliments dangereux dans 57 pays

Plus de 10 000 tonnes de nourriture ont été saisies.Photo Fotolia

Intestins de poulet au formol, olives recouvertes de sulfate de cuivre, viande de singe: plus de 10 000 tonnes de nourriture frelatée ou contrefaite ont été saisies dans 57 pays lors d’une opération menée conjointement par Interpol et Europol.

Cette opération baptisée «Opson V» constitue un record en quantité de matières saisies, a annoncé mercredi l’organisation policière internationale dans un communiqué. L’an dernier, «Opson IV» avait permis de saisir 2500 tonnes d’aliments contrefaits.

Plusieurs arrestations ont été menées à travers le monde et des enquêtes se poursuivent, ajoute Interpol, sans en préciser le nombre.

Près de neuf tonnes de sucre contaminé par des engrais ont ainsi été saisis à Khartoum, au Soudan. En Italie, la police a mis la main sur 85 tonnes d’olives «repeintes» par une solution de sulfate de cuivre afin d’embellir leur aspect, relate Interpol, dont le siège est à Lyon, en France.

En Thaïlande, la police a pu remonter une filière lors de l’arrestation d’une personne qui transportait quatre tonnes de viande importées illégalement d’Inde. Les enquêteurs ont pu ensuite détruire plus de 30 tonnes de viandes de bœuf et buffle impropre à la consommation qui étaient destinées à être vendues dans des supermarchés.

DES OPÉRATIONS DEPUIS 2011

Les douanes de l’aéroport de Zaventem, en Belgique, ont découvert plusieurs kilogrammes de viande de singe, tandis qu’en France plusieurs kilos de criquets et chenilles ont été saisis.

Parmi les nombreux exemples cités dans le communiqué, Interpol relate la saisie, en Indonésie, de 70 kg d’intestins de poulet conservés dans du formol, normalement interdit dans les additifs alimentaires.

Lancées pour la première fois en 2011, les opérations «Opson» ont évolué jusqu’à impliquer progressivement une soixantaine de pays dans le monde entier.

«La nourriture et les boissons frelatées et de mauvaise qualité sont une menace réelle pour la santé et la sécurité», a commenté Michael Ellis, chef de l’unité dédiée à la lutte contre le trafic de marchandises illicites au sein d’Interpol, cité dans le communiqué.

http://fr.canoe.ca/

Musée chinois : Un employé remplaçait les oeuvres par ses propres copies


Hiiiiiiiii des employés comme ça, ce n’est pas très rassurant sur la qualité des objets présentés surtout dans un musée et encore plus quand les copies sont remplacées à l’insu de tous par d’autres copies. Mais la Chine est reconnu pour ses contrefaçons en tous genre
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Musée chinois : Un employé remplaçait les oeuvres par ses propres copies

Un employé remplaçait les oeuvres par ses propres copies

Crédit photo : Archives Agence France-Presse

Oeuvres du peintre Qi Baishi

Un employé chargé de la conservation des peintures dans un musée du sud de la Chine a volé 143 oeuvres d’art, les remplaçantpar des copies réalisées par sa propre main, avant de se rendre compte un jour que ses contrefaçons étaient elles-mêmes remplacées par d’autres copies.

Xiao Yuan, archiviste en chef de l’Académie des beaux-arts de Canton, a livré cette étonnante confession devant un tribunal qui l’accuse d’avoir réalisé 35 millions de bénéfice (5,15 millions d’euros) en revendant les toiles originales.

Parmi les artistes copiés et revendus par M. Xiao figurent le peintre Qi Baishi (1864-1957), dont le prix des oeuvres flirte avec lesmontants atteints par Picasso ou Andy Warhol.

Le faussaire, qui réalisait lui-même des peintures sur toile ou des calligraphies, a vendu 125 oeuvres aux enchères, les policiers en saisissant 18 autres à son domicile.

L’homme de 57 ans a affirmé au tribunal qu’il n’était pas le seul à agir ainsi dans le musée.

«Durant l’enquête, les policiers m’ont montré des photos de mes copies et j’ai réalisé que certaines avaient été remplacées, car la qualité du travail de ces gens était très médiocre», a-t-il expliqué devant les juges, selon une séquence vidéo du procès rendue publique.

La maison de vente aux enchères China Guardian, deuxième plus importante de Chine, a confirmé à l’AFP compter parmi ses sources Xiao Yuan et avoir lancé des investigations sur les oeuvres vendues par son intermédiaire.

Les scandales liés aux contrefaçons sont courants dans le marché de l’art et les musées chinois.

En 2013, les autorités de la province du Hebei (nord) avaient ainsi ordonné la fermeture d’un musée rempli d’objets contrefaits, dont un vase orné d’une pieuvre hilare prétendument daté de la dynastie Qing (1644-1911).

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Plus de 20 millions de faux médicaments saisis


C’est un beau coup, que les autorités de divers pays ont fait avec cette saisie de contre-façon. Je ne comprends pas qu’on veuille acheter des médicaments par internet sans pouvoir vérifier l’authenticité du médicament
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Plus de 20 millions de faux médicaments saisis

 

Plus de 20 millions de faux médicaments saisis

L’opération «Pangea VIII» a été menée entre le 9 et le 16 juin. Photo Fotolia

Plus de 20 millions de médicaments contrefaits ont été saisis en juin lors d’une vaste opération policière impliquant 115 pays, a annoncé Interpol jeudi, après plusieurs opérations similaires les années précédentes.

Menée entre le 9 et le 16 juin, l’opération «Pangea VIII» a permis l’arrestation de 156 personnes à travers le monde et la saisie de 20,7 millions de médicaments contrefaits d’une valeur estimée à 81 millions de dollars, a précisé l’organisation internationale de coopération policière, basée à Lyon, en France, dans un communiqué.

Les saisies record de «Pangea VIII», qui visait notamment la vente de ces faux médicaments via des officines illégales sur internet, représentent plus du double de celles réalisées en 2013 lors d’une précédente opération. L’action des différentes polices mondiales a permis la suspension de 550 publicités en ligne pour des produits pharmaceutiques illégaux et la fermeture de 2414 sites internet.

À côté de ces actions sur internet qui ont également permis de démanteler des systèmes de paiement électroniques et de livraison, des perquisitions sur le terrain ont abouti à la découverte d’entrepôts remplis de médicaments contrefaits ou périmés, par exemple en Indonésie où ces produits étaient destinés à approvisionner les rayonnages de pharmacie.

Ailleurs, les policiers ont mis la main sur des faux médicaments contre l’hypertension artérielle, pour soigner les troubles de l’érection, le cancer ou des compléments alimentaires.

«Acheter des médicaments sur des sites internet non-réglementés peut être risqué – vous jouez avec votre santé», a mis en garde l’un des responsables de l’agence du médicament britannique, Alastair Jeffrey, cité dans le communiqué d’Interpol.

La collaboration internationale entre le Canada, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, Interpol et des acteurs du secteur privé, comme le fournisseur d’accès à internet Google, a permis la fermeture de deux noms de domaine vendant un produit de régime illicite et potentiellement mortel, le 2,4 dinitrophenol (autrement appelé DNP), célèbre chez les adeptes du culturisme et des régimes.

À la demande des autorités françaises, Interpol avait lancé une alerte en mai, via une «notice orange», sur les dangers de cette substance qui a provoqué la mort d’une femme au Royaume-Uni et a rendu un homme gravement malade en France après avoir acheté ce produit sur internet.

http://fr.canoe.ca/

Le Saviez-Vous ► La petite histoire des billets de banque


Après avoir émis l’origine de la monnaie ( voir L’argent ne fait pas le bonheur) c’est le tour des billets de banque. Avec le commerce grandissant, les pièces de monnaie ont suivi, mais les montants de plus important il fallait bien trouver autre chose,. et c’est la Chine qui a pris les devants avec leurs billets notés d’un numéro de série
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La petite histoire des billets de banque

 

Ariel Fenster

Le problème avec l’argent-métal, comme monnaie, c’est que les quantités de métal disponibles sont limitées. Face à ce problème, d’autres métaux furent introduits. La Chine en particulier se tourna vers le bronze. Un métal meilleur marché, mais exigeant des quantités importantes pour des transactions courantes.

Dès le 8e siècle, cela amena les Chinois à introduire des billets représentant une valeur fixe de pièces de bronze qui, elles, restaient entreposées chez des marchands. Chaque billet était unique et pourvu d’un numéro de série pour minimiser la contrefaçon.

À l’origine les billets étaient imprimés sur du papier fait d’écorce de murier, mais au 13e, celui-ci fut remplacé par de la soie. C’est cette monnaie de « papier » qui fascina Marco Polo, mais qui laissa les Européens complètement incrédules, car ils ne pouvaient pas s’imaginer une monnaie sans valeur matérielle.

La monnaie-papier ne fut introduite en Europe qu’au 12e siècle, en Suède. La monnaie-métal qui y était utilisée était faite de cuivre, avec des « pièces » consistant en des plaques de cuivre de 20 kg, chacune valant un « dalle » ou l’équivalent d’un « thaler » en argent de 28 g. À cause du peu de valeur du « dalle », chaque transaction nécessitait le transfert de vastes quantités de cuivre. Cette situation amena la Banque de Stockholm à créer, en 1661, les premiers billets de banque européens. Les billets étaient numérotés à la main et portaient les signatures des directeurs de la banque.

Pour lutter contre la contrefaçon, les billets contenaient un filigrane, une image produite dans le papier dans le processus de sa fabrication.

Depuis cette époque, les banques centrales introduisent continuellement de nouvelles techniques pour déjouer les faussaires. Celle qui a été la plus utilisée à travers le monde est la gravure en taille douce. Elle donne des images en relief qui sont difficiles à imiter. Il y a aussi les éléments de sécurité fluorescents sous la lumière ultraviolette. À ce sujet, il est intéressant de noter que sur les vrais billets seuls ces éléments de sécurité sont fluorescents alors que pour les faux, la totalité du billet apparait en fluorescence.

Jusqu’en 2011 le Canada détenait l’un des taux de faux billets les plus élevés de tous les pays industrialisés. Ceci changea avec l’introduction des billets en polymère. Ces billets de BOPP (Biaxially oriented polypropylène) sont très difficiles à contrefaire. Le terme provient du fait que le film est étiré de manière longitudinale et transversale durant sa production. Un processus qui rend le plastique transparent et surtout très résistant. Prévenez-moi si vous arrivez à déchirer un billet en polymère de vos mains, je vous paye l’apéritif!

Aussi, si vous oubliez quelques billets dans vos poches et mettez tout ça à la machine à laver, vous récupérez vos billets… propres comme… un sou neuf!

Pour terminer quelques informations en vrac :

La plus grande coupure au Canada est le billet de 1000 dollars. Bien qu’il ait toujours cours légal il n’est plus émis depuis l’année 2000 afin prévenir le blanchiment d’argent. La Banque du Canada estime qu’un million de ces billets est toujours dans la nature. Les États-Unis ont émis des billets de 100 000 dollars, mais ils étaient seulement utilisés pour les transactions interbancaires.

• En parlant de blanchiment d’argent, dans les années 1920, il était courant aux États-Unis, de laver, sécher et repasser les billets avant de les remettre en circulation, car ils contenaient du lin ce qui les rendait plus résistants. C’est aussi à cause de la présence de fibres de lin que les coupures américaines ont une affinité particulière pour la cocaïne. Des études ont démontré que jusqu’à 90 % des billets étaient contaminés avec cette drogue.

La plus grande dénomination en circulation dans le monde dans des conditions « normales » est le billet de 10 000 dollars de Singapour. Mais en période d’inflation, les montants peuvent devenir complètement irréalistes. Le Zimbabwe, pendant une période d’hyperinflation, a produit des billets de 100 trillions de dollars. (100 000 000 000 000 $). Aujourd’hui le Zimbabwe, pour maîtriser les prix est obligé d’utiliser le dollar américain. Ce que font d’autres comme l’Équateur, le Salvador, le Timor Leste et le Panama. Une des raisons pour laquelle près 80 % de la monnaie papier américaine est utilisée en dehors des États-Unis.

• On peut se demander pendant encore combien de temps la monnaie papier aura cours. Déjà 97 % de nos échanges commerciaux se font de manière électronique. On s’y habitue, mais nos cartes bancaires n’auront jamais le charme des billets de banque d’antan.

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Contrefaçon Elle découvre que son manteau est fait de poils de chien


Il faut se méfier des ventes par internet, surtout sachant qu’en Chine, la contrefaçon peut cacher beaucoup de choses.
Nuage

 

Contrefaçon

Elle découvre que son manteau est fait de poils de chien

 

 

Comparaison entre un vrai et un faux Canada Goose (TVA Nouvelles)

TVA Nouvelles

Une résidente de Val-d’Or qui avait magasiné un manteau sur Internet a découvert que celui-ci était confectionné avec du poil de chien.

Claudette Beaupré s’est confié à l’émission Denis Levesque sur sa mésaventure peu commune.

Elle a expliqué qu’elle aimait les manteaux de la marque Canada Goose, mais qu’elle se refusait à en acheter, car elle est contre le port de la fourrure.

«Je trouvais que c’était de beaux manteaux, mais on sait qu’ici, au Canada, le col est en fourrure de coyote. Des amis m’ont alors dit qu’il y avait des imitations que je pouvais me procurer avec de la fausse fourrure», a-t-elle dit.

Après quelques recherches, elle a trouvé la veste de ses rêves pour 150 dollars sur un site internet chinois, avec comme elle le désirait un col en fausse fourrure.

«Mais quelques jours plus tard, quelqu’un m’a informé que les cols de ces manteaux étaient faits avec de la fourrure de chien», a-t-elle raconté.

«Quand j’ai eu connaissance de ça, j’ai contacté le vendeur en direct. Il a fallu que je lui tire les vers du nez pour savoir en quoi était fait le col. Et au bout d’un moment, il m’a avoué que c’était du chien.»

Mme Beaupré a précisé qu’elle ne voulait «rien savoir» de ce manteau, formulant une plainte pour annuler la vente sans que cela soit possible.

Il faut savoir que les fourrures issues de Chine sont le plus souvent obtenues de manière très cruelle, l’animal étant écorché vif.

Claudette Beaupré a aussi indiqué qu’elle ne se sentait pas coupable d’avoir acheté une contrefaçon puisqu’elle ne voulait pas acheter de la fourrure.

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