Interpol identifie 1400 individus soupçonnés de braconnage


Interpol a fait de bonnes prises contre le trafic d’animaux. Des personnes ont été accusés pour avoir transporté illégalement des animaux vivants, de la viande sauvages, de l’ivoire etc . Il  en faudrait plus souvent ce genre d’arrestation
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Interpol identifie 1400 individus soupçonnés de braconnage

 

Des animaux interceptés par les autorités policières du... (Interpol via AP)

 

Des animaux interceptés par les autorités policières du Mexique.

INTERPOL VIA AP

 

Les autorités canadiennes ont intercepté un conteneur qui cachait 18 tonnes de chair d’anguille en provenance d’Asie, dans le cadre d’une opération mondiale contre le commerce illégal de la faune et du bois.

Environnement Canada précise que des agents dans plusieurs provinces ont intercepté des ailerons de requins et des serpents réglementés, de même que des produits commerciaux comme des valises et des sacs à main fabriqués avec des espèces en voie de disparition.

Ces efforts s’inscrivaient dans le cadre de l’opération Thunderstorm, une enquête d’un mois menée par l’agence de police internationale Interpol.

Le gouvernement affirme que des agents fédéraux et provinciaux ont mené des activités d’inspection de transports d’animaux vivants, de vérification de plaintes concernant la destruction de l’habitat et d’espèces sauvages, et de contrôle des chasseurs et des pêcheurs à la ligne. Ils ont aussi participé à des opérations éclair pour intercepter des passages aux frontières.

La chair d’anguille serait celle d’une espèce ayant été désignée comme une espèce en voie de disparition et dont l’exportation a été interdite par l’Union européenne en 2010.

Les crimes contre les espèces sauvages dans le monde – comme le braconnage, la contrebande et le trafic d’animaux et de plantes – atteindraient actuellement plus de 200 milliards par année, ce qui place ce type de crimes au quatrième rang des crimes les plus lucratifs du monde, selon les Nations unies et Interpol.

1400 suspects à travers le monde

En plus de la chair d’anguille interceptée au Canada, l’opération a permis la saisie de milliers d’animaux vivants et de tonnes de viande et d’ivoire, a indiqué Interpol.

Des agents de bord qui transportaient des tortues dans leurs bagages et un chasseur qui affichait ses trophées illégaux sur les médias sociaux ont notamment été arrêtés. L’enquête a identifié quelque 1400 suspects à travers le monde, a dit Interpol.

Les autorités ont notamment mis la main sur 43 tonnes de viande sauvage – ours, éléphant, crocodile, baleine et zèbre -, 1,3 tonne d’ivoire d’éléphant, 27 000 reptiles, près de 4000 oiseaux, 48 primates, 14 grands félins et les carcasses de sept ours, dont deux ours polaires.

Plusieurs tonnes de bois ont également été saisies.

« Dans le cadre de cette opération, ces pays se sont concentrés au cours du mois de mai sur toutes sortes de crimes contre les espèces sauvages, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux ou de bois, a déclaré Sheldon Jordan, le directeur de la Division de l’application de la loi sur la faune d’Environnement Canada. Les résultats ont été spectaculaires. »

Interpol a révélé que deux agents de bord arrêtés à Los Angeles avant de partir pour l’Asie avaient des tortues ponctuées dans leurs bagages. Les deux suspects ont été accusés de contrebande d’espèces protégées.

L’opération a permis de saisir huit tonnes d’écailles de pangolin à travers le monde, dont la moitié par les autorités maritimes vietnamiennes à bord d’un navire arrivant du Congo.

Le pangolin, le mammifère le plus braconné du monde, a été menacé d’extinction parce que ses écailles sont populaires en médecine traditionnelle asiatique.

Un homme arrêté en Israël attend sa déportation en Thaïlande après que sa photo de chasse diffusée sur les réseaux sociaux eut conduit à la saisie de plusieurs objets de la faune à son domicile, y compris des carcasses de renard, de chacal et de mangouste.

Le secrétaire général d’Interpol, Juergen Stock, a déclaré que l’opération illustre « comment les groupes de trafiquants d’espèces sauvages utilisent les mêmes routes que les criminels impliqués dans d’autres crimes – souvent l’évasion fiscale, la corruption, le blanchiment d’argent et les crimes violents ».

Les renseignements sur les enquêtes criminelles ont été recueillis avant l’opération et coordonnés par Interpol et l’Organisation mondiale des douanes, pour aider à cibler des points chauds spécifiques, y compris les points frontaliers terrestres et aéroportuaires et les parcs animaliers.

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Le Saviez-Vous ► En 1835 un fermier découvre un tunnel allant sous terre


En 1835, un père et un fils font une magnifique découverte quelque part en Angleterre. Une grotte qui a été décorer par des coquillages. Il semble que cet endroit soit un mystère, car on ne sait pas à quoi il servait. Cependant, d’après l’architecture, je trouve que cela ressemble plus à un temple .. Peut-être que cette grotte abritait une secte …
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En 1835 un fermier découvre un tunnel allant sous terre

 

oldukphotos.com

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L’histoire est remplie de mystères qui nous fascinent. Les pyramides égyptiennes, l’Atlantide, le phare et la bibliothèque d’Alexandrie, les jardins suspendus de Babylone, Stonehenge ou encore le trésor des templiers, certains sont toujours visibles de nos jours, d’autres ont disparu à tout jamais, ou n’ont peut-être même jamais existé. Archéologues et scientifiques travaillent depuis des décennies sur certains de ces mystères qui suscitent un fort intérêt du public.

Vous connaissiez sûrement les exemples cités ci-dessus mais aviez-vous déjà entendu parler de la ville de Margate, au Royaume-Uni? Et de la Shell Grotto, ou Grotte aux coquillages, qui s’y trouve? Non? Cet article est donc fait pour vous et vous allez adorer ce nouveau mystère architectural et historique qui a attiré tous les regards en 1835 au moment de sa découverte.

Margate est une ville portuaire située dans le Kent, en Angleterre. Pas vraiment connue il est vrai mais elle a marqué l’histoire il y a 182 ans, lorsque James Newlove et son fils Joshua découvrirent une grotte qui allait les émerveiller et susciter le débat, et l’intérêt, des scientifiques et des historiens du monde entier.

La petite histoire veut que James Newlove et son fils étaient en train de creuser sur leurs terres pour faire un plan d’eau pour leurs canards. Soudain, le sol s’effondra près d’eux.

Flickr/AdrianWallett

Flickr/AdrianWallett

Ils décidèrent d’examiner avec précaution ce trou géant qui s’était formé et Joshua descendit donc à l’aide d’une corde et d’une torche, assuré par son père. Dès les premières secondes, il fut en totale admiration devant ce qu’il voyait. La grotte était géante et les parois des tunnels étaient recouverts de millions de coquillages qui formaient des motifs plutôt étranges.

Flickr/Deadmanjones

Flickr/Deadmanjones

Ils venaient de découvrir ce qui allait s’appeller la Shell Grotto, la Grotte aux coquillages. Plus de 4,5 millions de coquillages de mer ont été recensés dans les tunnels. Des coquilles d’huitres, de moules, de cassidaes, entre autres, formaient des mosaïques qui couvraient les 190 mètres carrés du tunnel.

Flickr/Kotomi_

Flickr/Kotomi_

Le couloir souterrain mesure près de 2,5 mètres de haut pour 20 mètre de large et débouche sur une pièce rectangulaire qui a été baptisée l’Autel.

Flickr/Krondol

Flickr/Krondol

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer la présence de cette grotte très impressionnante dans cette ville. L’une d’entre elles veut que le tunnel soit un calendrier astronomique construit par les Franc-maçons.

Flickr/Kotomi_

Flickr/Kotomi_

La grotte, et le mystère qui l’entourait, ont vite suscité l’intérêt du monde entier. Certains étaient persuadés qu’il s’agissait d’un tunnel utilisé pour la contrebande, d’autres disaient que c’était le repère d’une secte secrète et d’autres voyaient plutôt la grotte comme un ancien temple.

Flickr/Deadmanjones

Flickr/Deadmanjones

Encore aujourd’hui, personne ne peut affirmer connaître réellement l’origine de ce lieu fascinant. La grotte était relativement éloignée de la côte, il semble donc discutable qu’il s’agisse d’un lieu de contrebande. En effet, faire le chemin jusqu’à la ville aurait été dangereux étant donné la distance à parcourir. De plus, des gens faisant de la contrebande auraient-ils vraiment fait l’effort de décorer de la sorte leur cachette?

Flickr/Kotomi_

Flickr/Kotomi_

Les lieux semblaient totalement inconnus de la ville et des habitants. Les chercheurs ont étudié attentivement les plans de l’époque et les archives mais aucun ne faisait état d’un tunnel ou d’une construction à cet endroit. Personne ne pouvait donc expliquer l’origine de la grotte.

Wikipedia

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Pourtant, ce n’est pas le type de construction qui serait passé inaperçu étant donné sa taille et le temps qu’il a du falloir pour la décorer avec autant de coquillages, si minutieusement placés. Le mystère reste donc complet.

Flickr/SimonLee

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James Newlove a toutefois rapidement compris que cette découverte était une réelle aubaine commerciale et a ouvert la grotte au public dès 1838. Elle est donc visitable et comprend également une boutique souvenirs et même une buvette.

Flickr/LeenKievit

Flickr/LeenKievit

Beaucoup de personnes sont attirées par le mystère et par l’architecture fascinante de la grotte. Les visiteurs sont donc nombreux chaque année.

Flickr/Kotomi_

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Cependant, dans les années 80, le tunnel a été endommagé, suite à une erreur sur le chantier, lorsque les propriétaires ont essayé de renforcer la structure avec du ciment. L’humidité a augmenté et certaines zones de la mosaïque en ont souffert.

Geographic

Geographic

Afin de sauver l’ensemble, des travaux de restaurations ont été mis en œuvre durant plusieurs années et sont toujours en cours.

Flickr/Felibrilu

Flickr/Felibrilu

Espérons que l’ensemble puisse être conservé très longtemps! Voici un endroit qui fascinera à coup sûr les curieux et les amateurs de mystère. En découvrant les mosaïques on se prend facilement à élaborer des théories sur leurs auteurs, l’usage qui était fait de la grotte, etc.

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Loris : Derrière les vidéos mignonnes, la triste réalité du trafic


J’ai toujours dit que les animaux sauvages ne devraient pas être des animaux de compagnie. Je suis mal à l’aise quand je vois des gens qui partagent des vidéos d’animaux exotiques qui sont devenus des animaux de compagnie. Qui voudrait être un être humain perdre sa liberté, ses habitudes ? De plus, cela augmente la demande pour ce genre d’animaux, sauf qu’on ne sait pas comment ils sont traités, ni les supplices qu’ils doivent endurer pour être achetés pour le bon plaisir de l’être humain
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Loris : Derrière les vidéos mignonnes, la triste réalité du trafic

Source : International Animal Rescue

Victime de sa bonne bouille, le loris subit d’horribles traitements pour séduire les internautes. À nous de mettre un terme à cette sinistre mascarade…r

Axel Leclercq

Internet regorge d’animaux exotiques et mignons dont les photos et vidéos sont partagées des millions de fois. Mais sait-on réellement ce que cachent ces images ? Pas toujours. Alors, pour éviter d’encourager des actes barbares, mieux vaut connaître l’exemple du loris, un animal sauvage victime de sa bonne bouille…

Le loris est un petit primate dont le nom, en vieux néerlandais, signifie clown (loeris). Pourtant, ce qu’il endure ne nous donne en aucun cas l’envie de rire…

Pour que le loris séduise un maximum de monde (et, donc, pour que sa commercialisation se développe), certains marchands sont prêts à tout, y compris à torturer la pauvre bête. Sur internet, ça donne de très jolies vidéos. Mais si tout le monde en connaissait les coulisses, plus personne ne les partagerait…

Explications d’International Animal Rescue :

 

 

Vous avez peut-être vue des vidéos sur You Tube, d’un petit animal mignon appelé loris Nycticebus, gardé comme animal de compagnie et chatouillé ? Trouveriez-vous cela mignon si vous saviez que le chatouillement d’un loris est en fait de la torture ?

Et que les loris souffrent terriblement du commerce en tant qu’animal de compagnie alimenté par ces vidéos.

Si je vous disait qu’avant qu’un loris soit vendu comme animal de compagnie, ses dents sont arrachées sans anesthésie. Voudriez-vous quand même regarder ces vidéos et les partager avec vos amis ?

Si je vous disait que ce loris a les bras tendus parce qu’il est terrifié et essaie de se protéger en produisant du venin dans une glande à l’intérieur de ses coudes . Penseriez-vous toujours que c’est mignons ?

Des milliers de loris sont sauvagement chassés en pleine nature pour être vendus illégalement dans la rue ou sur les marchés. Maintenant, voulez-vous encore soutenir ce commerce ?

Les loris sont passés en contrebande dans des conteneurs sombres, surpeuplés et sans air avec les corps d’autres loris morts. Si je vous vous disais que la lumière blesse leurs yeux, que la plupart des loris domestiques souffrent de malnutrition, ou que, dans la nature, les loris voyagent de longues distances la nuit.  Pensez-vous toujours qu’il est acceptable de garder cet animal dans une cage ?

Si vous aviez vu les choses que les vétérinaires à International Animal Rescue on vu, vous sauriez que le commerce de loris doit s’arrêter, avant qu’il ne soit trop tard.

Donc, s’il vous plaît, aidez-nous à exposer la vérité. Ensemble nous pouvons mettre fin à cette souffrance

http://positivr.fr/l

Crimes contre nature


Si vous achetez un animal exotique dans une animalerie qui apparaît avoir été conçu dans un élevage légal dans des pays lointains cela ne veut pas dire que ce soit vrai. A cause de la corruption, des ruses, du braconnage, c’est un marché fleurissant et qui est un grand risque de la disparition de certains animaux. Nous devons prendre conscience, que ces animaux pour être transporté sont souvent dans de très mauvaises conditions. Créé, une demande, les trafiquants videront les forêts amazoniennes
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Crimes contre nature

Un couple d'aras rouges dans la forêt amazonienne du Pérou. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamo Stock Photo)

Les aras rouges sont prisés des trafiquants d’animaux. (Photo: Frans Lanting Studio / Alamy Stock Photo)

La contrebande d’animaux exotiques est devenue presque banale en Amazonie péruvienne. Singes, tortues, perroquets sont capturés sans égard aux espèces menacées et exportés grâce à la complaisance des autorités.

par David Riendeau

La dernière fois que Luis Mendo a mené une opération contre des trafiquants d’animaux, il n’avait pas assez de budget pour payer l’essence de la camionnette. «Une ONG a dû nous aider pour faire le plein», se désole-t-il.

Le directeur de la Protection de l’environnement du Pérou et ses deux adjoints doivent patrouiller dans la région de San Martín, un territoire grand comme l’Abitibi recouvert d’une épaisse jungle.

«Les contrebandiers capturent tout ce qui a une valeur marchande: singes, tortues, perroquets, etc. L’autre jour, nous avons intercepté un véhicule qui transportait 1 000 perruches. J’estime que deux voitures remplies d’oiseaux traversent la région chaque jour.»

Depuis des décennies, des réseaux de contrebandiers vident l’Amazonie péruvienne de sa faune pour alimenter la demande d’acheteurs occidentaux. Ces trafiquants agissent souvent en toute impunité, car ils le font sous l’apparence de la légalité, a appris L’actualité. Le trafic d’animaux sauvages serait la cinquième source de revenus du crime organisé dans le monde, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

Au Pérou, la forêt amazonienne est dotée d'une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La forêt amazonienne du Pérou est dotée d’une riche biodiversité. (Photo: Amazon-Images / Alamy)

La majorité des animaux capturés dans la région de San Martín transitent par Lima. La rue Jirón Ayacucho, dans le centre de la capitale, est réputée pour abriter des animaleries de contrebande. Premier constat: un touriste peut facilement accéder à ce marché noir.

Appuyé contre la façade d’un commerce, un homme au regard fuyant tient un petit lézard sur son index. D’un ton conspirateur, je lui demande s’il a un ara à me vendre. L’inconnu ouvre un sac qui se trouve derrière lui. Son contenu: deux conures à tête rouge. Peu après, un autre individu m’offre un ara militaire pour 450 dollars. Menacé d’extinction, ce perroquet au plumage vert peut se vendre 1 900 dollars dans une animalerie au Québec. Sa boutique se trouve dans une salle dissimulée par un mur de cages vides, à l’étage d’un bâtiment colonial. Une cinquantaine de perroquets y sont enfermés. Deux jeunes ocelots sont également captifs. L’un des félins a les canines limées et les griffes coupées.

Doté d’une riche biodiversité, le Pérou est une cible de choix pour les amateurs étrangers, constate le biologiste Lucio Gil. Il note que le Canada est une destination importante pour les animaux de contrebande.

«Des particuliers, mais aussi des instituts de recherche et des jardins zoologiques en Occident exercent une grande pression sur des milieux naturels déjà fragiles. Un réseau bien organisé peut facilement exporter par l’intermédiaire des aéroports régionaux, peu surveillés.»

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Un paresseux, au refuge Pilpintuwasi, à Iquitos. (Photo: David Riendeau)

Les braconniers n’hésitent pas à utiliser des méthodes cruelles pour capturer leurs proies, raconte Orlando Zagaceta, fondateur d’un refuge pour la faune.

«Quand un trafiquant veut des singes ou des paresseux, il tue la femelle pour voler sa portée. Les oiseaux, eux, sont drogués, puis transportés à la ville par camion, cachés dans des tuyaux de plomberie.»

On estime que 8 animaux sur 10 capturés par les trafiquants meurent avant d’arriver dans la cage de leurs acheteurs.

(Source: Fonds mondial pour la nature)

Source: Fonds mondial pour la nature

Certains trafiquants vont même payer des éleveurs commerciaux dûment enregistrés pour vendre leurs prises à l’étranger. Les fonctionnaires locaux responsables de produire le permis à l’exportation reçoivent un pot-de-vin en échange de leur collaboration, et les animaux peuvent ainsi être exportés en toute légalité.

«Quand les bêtes entrent dans la comptabilité des fermes, ça devient extrêmement difficile de détecter un animal de contrebande. Les trafiquants paient les bonnes personnes et l’affaire est réglée», confie une source près de ce milieu interlope.

En entrevue, la biologiste Pilar Olaya, coordonnatrice au Service péruvien de protection de la faune, confirme que la corruption a miné l’efficacité des autorités.

«D’anciens fonctionnaires et des membres actuels de notre service font l’objet d’une enquête. Nous avons accumulé un important retard en raison d’un manque de ressources, d’expertise et d’intérêt de la part de la classe politique.»

Les autorités ignorent le pourcentage exact des animaux du Pérou qui sont exportés sous couverture apparemment légale, mais Pilar Olaya estime que probablement la moitié d’entre eux font l’objet de contrebande.

L’automne dernier, le Service péruvien de protection de la faune a imposé une amende à un exportateur de Lima qui utilisait un système de prête-noms pour vendre en Europe. Le délinquant s’en est tiré avec une tape sur les doigts de 1 250 dollars. Pourtant, la peine maximale pour le trafic d’une espèce vulnérable est de huit ans de prison dans ce pays.

«Les juges sont plutôt cléments, constate Luis Mendo. Ils ne veulent pas emprisonner un père de famille pour quelques animaux.»

Le coût des amendes a été multiplié par 10 en début d’année, mais la mesure demeure timide.

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d'ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Dans les marchés, les crânes de singe et les pattes d’ocelot attirent les amateurs de magie blanche. (Photo: David Riendeau)

Impossible de savoir si le ministère canadien de l’Environnement est au courant de ce stratagème de permis truqués. Ce ministère, qui est responsable de l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se montre peu bavard.

«Le permis atteste que l’animal, l’espèce végétale ou le produit est issu d’une source durable», s’est contentée de préciser sa porte-parole par courriel, ajoutant que 85 agents de la faune travaillent en collaboration avec les agents frontaliers pour inspecter les cargaisons à destination du Canada.

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Source: Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction

L’éleveur québécois Dominic Lapointe assure que la combine employée par les trafiquants péruviens n’est pas un cas isolé.

«C’est dur de trouver un fournisseur honnête, surtout dans un pays où il y a des problèmes de corruption, reconnaît celui qui importe des reptiles d’Asie et d’Amérique du Sud. Mes animaux entrent légalement au Canada. Par contre, je n’ai aucune façon de savoir s’ils proviennent vraiment d’une ferme d’élevage.»

Il déplore que les douaniers canadiens manquent de formation sur ce commerce.

Avec les années, la contrebande d’animaux est presque devenue banale dans la région, constate Gudrun Sperrer, directrice du refuge pour animaux Pilpintuwasi, à Iquitos, dans le nord-est du Pérou.

«À l’époque, les collectionneurs étrangers recherchaient des peaux. Maintenant, ils paient pour du vivant. Et les autochtones, à qui les trafiquants donnent quelques vêtements en échange des bêtes, n’éprouvent plus de honte à faire la sale besogne.» Réduire les entraves à l’élevage commercial aiderait à contrer le braconnage, estime-t-elle.

En attendant, les milliers d’animaux saisis chaque année aux trafiquants sont confiés à des ONG comme Cerelias, à Tarapoto, dans la région de San Martín. Son fondateur, Orlando Zagaceta, est témoin des traumatismes dont souffrent ces bêtes: canines limées, éclats de balle dans le corps, malnutrition. Il me désigne un singe laineux qui se promène avec lenteur au sol.

«Celui-là avait passé tellement de temps en cage qu’il était incapable de se tenir debout ou d’utiliser sa queue.»

Tant qu’il y aura une demande pour acheter des animaux exotiques, les trafiquants continueront de vider la forêt amazonienne, croit-il.

«Les bêtes sauvages ne sont pas des compagnons domestiques. Il faut les laisser dans la nature.»

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Indonésie Des oiseaux rares dissimulés dans des bouteilles d’eau


Ils ont des idées stupides les contrebandiers ! Arriver a mettre tous ces perroquets dans des bouteilles d’eau individuelles, faut vraiment avoir aucune moralité envers les animaux
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Indonésie : Des oiseaux rares dissimulés dans des bouteilles d’eau

 

(Crédit photo: Reuters)

Plus d’une vingtaine d’oiseaux rares de la même famille que les perroquets, dissimulés à l’intérieur de bouteilles d’eau en plastique, ont été découverts dans les bagages d’un passager de bateau interpellé en Indonésie par la police pour contrebande.

Cet homme de 37 ans a été appréhendé lundi à sa descente d’un bateau à Surabaya, deuxième ville de l’archipel sur la grande île de Java. Les oiseaux vivants étaient cachés à l’intérieur de ses bagages, a déclaré le chef de la brigade criminelle au port de Tanjung Perak, Aldy Sulaiman.

«Nous avons découvert 21 cacatoès à la crête jaune et unperroquet vert. Tous les oiseaux étaient à l’intérieur de bouteilles d’eau, empilées dans une caisse», a-t-il ajouté.

Les oiseaux ont ensuite été remis au centre indonésien de conservation des ressources naturelles, qui s’occupe des affaires de trafics d’espèces sauvages.

(Crédit photo: Reuters)

Le suspect a affirmé avoir transporté deux oiseaux pour un ami et ne pas être au courant des autres, a encore dit M. Sulaiman.

S’il est reconnu coupable de contrebande d’animaux, cet homme originaire de la région de Surabaya risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

(Crédit photo: Agence France-Presse)

Les cacatoès à la crête jaune, qui viennent d’Indonésie et du Timor oriental, sont considérés comme une espèce gravement menacée, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, principale ONG mondiale dédiée à cette cause.

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Contrebande : la cote des animaux explose


Des animaux en voie de disparition, le sont à cause de l’avidité de l’être humain qui sont près a payer des fortunes pour avoir des produits de la contrebande
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Contrebande : la cote des animaux explose

 

La contrebande d’animaux menacés d’extinction ou de produits provenant de ceux-ci connaît une croissance vertigineuse depuis quelques années, en raison des prix élevés qu’ils atteignent sur le marché noir.

L’Association de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois, un organisme écologiste français, dresse quatre fois par année un bilan des activités de braconnage partout dans le monde.

Alors, combien pour cette défense d’éléphant sur le marché noir ?

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Un million de dollars d’or retrouvé dans les toilettes d’un avion


Tu parles d’un drôle d’endroit pour cacher des barres d’or.  C’est petits comme endroit les toilettes d’un avion, il ne doit pas avoir beaucoup d’espace libre pour mettre ces barres
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Un million de dollars d’or retrouvé dans les toilettes d’un avion

 

Une équipe de nettoyage a retrouvé 24 barres d'or, pour un montant supérieur à... (Photo archives AP)

PHOTO ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Calcutta, Inde

Une équipe de nettoyage a retrouvé 24 barres d’or, pour un montant supérieur à 1 million de dollars, cachées dans les toilettes d’un avion stationné dans un aéroport de l’est de l’Inde, a annoncé mercredi le responsable de l’aéroport.

La contrebande d’or est en forte hausse en Inde, plus gros consommateur d’or au monde avec la Chine, en raison du relèvement par trois fois cette année des droits à l’importation, les autorités cherchant à freiner la demande.

L’avion de la compagnie Jet Airways était stationné à l’aéroport de Kolkata (anciennement Calcutta) mardi après un vol en provenance de Patna. Il avait auparavant effectué plusieurs liaisons internationales.

«L’équipe de nettoyage de l’aéroport, qui effectuait des tâches habituelles, a trouvé deux sacs dans les toilettes de l’avion», a dit le directeur de l’aéroport, B.P. Mishra, à l’AFP.

Les barres d’or d’un kilogramme «n’ont été réclamées par personne et aucune arrestation n’a eu lieu pour l’instant».

Selon un responsable des douanes, R.S. Meena, l’or retrouvé est estimé à 70 million de roupies, soit un peu plus de 1,1 million de dollars.

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UN AN DE PRISON Une femme se retrouve derrière les barreaux pour avoir fait entrer 18 000 reptiles au Canada


Juste un an pour avoir amener autant de reptile, c’est vite passé un an pour avoir profiter de ces animaux pour s’enrichir
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UN AN DE PRISON : Une femme se retrouve derrière les barreaux pour avoir fait entrer 18 000 reptiles au Canada

 

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PHOTO ARCHIVES / AGENCE QMI

SYRACUSE, N.Y. – Une femme de l’État de New York a été condamnée vendredi à une peine de prison d’une année et demie pour avoir fait entrer illégalement plus de 18 000 reptiles au Canada via la réserve indienne d’Akwesasne.

Un tribunal de Syracuse a imposé cette peine à Olivia J. Terrance, qui a 28 ans, à la suite de son plaidoyer de culpabilité enregistré au printemps dernier, rapporte le quotidien Watertown Daily Times.

Terrance faisait venir les reptiles de partout aux États-Unis et les faisait livrer à différentes adresses du côté américain de la réserve mohawk d’Akwesasne (qui se trouve à cheval sur les deux pays). Parmi les reptiles, on comptait des alligators, des iguanes verts, des caméléons et des varans de Timor.

Les animaux étaient acheminés au Canada par l’intermédiaire de bateaux traversant le fleuve Saint-Laurent. Ils étaient ensuite revendus à des collectionneurs et des détaillants. Les autorités estiment que plusieurs centaines de milliers de dollars en reptiles ont fait l’objet de contrebande entre 2009 et 2010.

Le manège a été mis au jour grâce à une opération conjointe des services de la faune et frontaliers canadiens et américains, ainsi que de la GRC et de la police mohawk.

Un homme ontarien, Dennis Day, de Cobden, agissait comme complice et il doit faire face à la justice canadienne qui n’a pas encore statué sur son cas.

http://www.journaldequebec.com/

Un chat faisant de la contrebande de portables attrapé


L’histoire ne dit pas ce qu’il va arriver au chat, mais cela ne leur donne pas ceux qui ont utilisé ce félin pour la contrebande
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Un chat faisant de la contrebande de portables attrapé

 

Un chat faisant de la contrebande de portables attrapé

Photo Fotolia

Les services pénitentiaires russes ont annoncé lundi avoir attrapé un chat qui était utilisé pour livrer illégalement des téléphones portables dans un camp situé dans la république de Komi, au nord de la Russie.

Le chat a été attrapé vendredi soir, alors qu’il escaladait la clôture de la colonie pénitentiaire N°1, vêtu de deux téléphones portables et des chargeurs sur le dos, a indiqué l’antenne régionale du service d’application des peines dans un communiqué.

Les services pénitentiaires régionaux ont publié une photographie de ce chat noir, tenu par la peau du cou par un garde, équipé de son chargement fixé par du ruban adhésif.

«Des tentatives de faire passer des objets interdits dans la colonie pénitentiaire N°1 avaient déjà été déjouées auparavant. Mais dans le cas du chat le camp reste sans voix: cela n’était jamais arrivé dans l’histoire de la prison», a ajouté cette même source.

http://fr.canoe.ca

D’ex-chercheurs fédéraux accusés de tentative de trafic de bactéries


On se croirait dans un film d’urgence bactériologique, faut croire que des savants déchus veulent trouver un moyen pour s’enrichir .. mais a quoi était-il destinés ces vols de bactéries qui peuvent faire des dégâts chez les animaux et chez l’homme .. ??? Une épidémie ciblé, une arme bactériologique ?
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D’ex-chercheurs fédéraux accusés de tentative de trafic de bactéries

Deux ex-scientifiques fédéraux font face à des accusations après que l'un... (Photo archives La Presse Canadienne)

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
Ottawa

Deux ex-scientifiques fédéraux font face à des accusations après que l’un d’entre eux eut été intercepté alors qu’il tentait de passer en contrebande de dangereuses bactéries à l’extérieur du pays.

Klaus Nielsen et Wei Ling Yu, deux anciens chercheurs de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), sont accusés d’abus de confiance par un fonctionnaire public, dans le cadre d’un présumé stratagème visant à commercialiser un bien qui appartenait à l’agence, indique la Gendarmerie royale du Canada (GRC) par voie de communiqué.

Selon la GRC, l’affaire a tout d’abord été signalée à la police fédérale par l’ACIA en mars 2011. L’enquête se concentrait sur les efforts de M. Nielsen et Mme Yu pour commercialiser des biens intellectuels appartenant à l’ACIA et à un partenaire commercial privé.

M. Nielsen est également sous le coup de plusieurs accusations découlant de la Loi sur les licences d’exportation et d’importation, la Loi sur le transport de matières dangereuses et la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines.

Il a été intercepté alors qu’il se dirigeait vers l’aéroport d’Ottawa, en octobre dernier, transportant 17 fioles de ce qui s’est révélé être des bactéries Brucella, qui peuvent infecter le bétail et les humains. Certaines des accusations sont liées au transport non sécuritaire des bactéries.

La police n’a pas révélé l’identité des acheteurs présumés de ce matériel biologique, ou l’endroit où M. Nielsen devait transporter les bactéries. Quant à Mme Yu, elle est toujours recherchée, et serait probablement en Chine. Un mandat d’arrestation pancanadien a été lancé à son intention.

La bactérie Brucella attaque le bétail, particulièrement les vaches et les boeufs, où elle provoque une maladie appelée brucellose, qui peut causer des avortements spontanés. La bactérie peut également infecter les humains, provoquant d’importants épisodes de sudation et de douleur musculaire. L’infection est rarement fatale.

Une souche de Brucella fut la première bactérie utilisée par l’armée américaine lorsqu’elle a débuté la production d’armes biologiques au milieu des années 1950. Son utilisation a pris fin lorsqu’elle s’est avérée inefficace comme arme potentielle.

En 2003, M. Nielsen faisait partie d’une équipe de scientifiques ayant remporté un prix de l’ACIA pour avoir mis au point un test de 15 secondes visant à détecter la brucellose chez les animaux de ferme.

En 1984, l’ACIA a déclaré que le bétail et le bison d’élevage canadiens étaient officiellement libres de toute infection à la brucellose. Malgré tout, «une réserve de maladie chez les animaux sauvages canadiens signifie que le pays doit régulièrement inspecter son bétail pour y chercher des traces de brucellose», mentionne le site Internet de l’agence fédérale.

Des milliers de cas de brucellose sont régulièrement signalés dans des pays en développement où l’on consomme des produits laitiers non pasteurisés provenant d’animaux infectés.

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