Au tribunal, l’interprétation des émojis n’est pas une mince affaire


Il faut être prudent avec les émojis et les émoticônes, car cela peut nous amener au tribunal. Bien que ces textes imagés peuvent avoir plusieurs interprétations dépendant qui le reçoit et dans quel contexte, il peut s’avérer que les émojis soient des preuves en cas de harcèlement sexuel, diffamation ou même de menace. Dans certains documents numériques ou contrats certains vont aussi employé des émojis, mais personnellement, je trouve que ce n’est pas leur place
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Au tribunal, l’interprétation des émojis n’est pas une mince affaire

Les affaires de diffamation comportant des émojis ressembleraient de très près à leurs homologues sans émojis. | Bernard Hermant via Unsplash

Les affaires de diffamation comportant des émojis ressembleraient de très près à leurs homologues sans émojis. | Bernard Hermant via Unsplash

Stephen Harrison— Traduit par Bérengère Viennot

En 2019, des dizaines d’émojis ont fait leur apparition dans des contextes judiciaires. Petit tour d’horizon de la manière dont ils ont été utilisés.

La couverture par les médias de l’arrivée d’émojis dans les tribunaux laisse penser que nous devrions tous et toutes faire cette tête-là: .

«Peut-on aller en prison pour avoir utilisé un émoji?» s’interroge Fox News. «Les émojis font leur apparition à la barre de façon exponentielle, et les tribunaux n’y sont pas préparés» avance the Verge. Quant à CNN, il a prévenu que «les tribunaux ont le plus grand mal à évaluer la valeur de preuve qu’apportent les nuances des émojis».

Le nombre d’affaires signalées impliquant des émojis ou des émoticônes servant de preuves a augmenté de plus de 50% cette dernière année aux États-Unis, passant de 33 en 2017 à 53 en 2018, selon Eric Goldman, professeur de droit à Santa Clara. Lorsqu’il a commencé à compter, en 2004, il n’a découvert qu’un seul cas. En 2019, ce chiffre pourrait avoir dépassé la centaine.

Cette invasion de nos tribunaux obéit à une certaine logique. Les émojis et leurs prédécesseurs, les émoticônes, servent à donner un ton et une personnalité à du texte, fonctionnalité qui s’est avérée extrêmement populaire. 92% de la population connectée utilisent des émojis, et au moins 2.300 milliards de messages de téléphones portables incluent des émojis chaque année selon les chiffres de 2016. Rien d’étonnant qu’un certain pourcentage de ces communications se retrouve dans des procès.

Mais le fait que les émojis apparaissent à la barre doit-il nous rendre aussi paranoïaques que le suggèrent la plupart des journaux? Les cours de justice elles-mêmes ne savent pas encore trop quoi en faire pour le moment. Que communiquent les émojis, et est-ce que l’intention de la personne qui en envoie correspond à l’interprétation de la personne qui en reçoit? Les émojis sont-ils un mode d’expression, et à ce titre, doivent-ils être protégés?

À mesure qu’ils apparaissent dans toutes sortes d’affaires, ils posent ces questions essentielles en matière de langage et de communication –sans oublier l’importance de l’habileté numérique, même dans les plus hautes juridictions.

Affaires criminelles

Les émojis sont souvent considérés comme des symboles mignons, rigolos et fantaisistes. Mais les affaires qui les associent à des menaces de violences ne sont rien de tout cela –et malheureusement, il en existe beaucoup.

En France, un tribunal a condamné un homme de 22 ans à trois mois de prison pour avoir envoyé un émoji de pistolet par texto à son ex-petite amie, considéré comme une «menace réelle» par la cour. Aux États-Unis, les procureurs d’une affaire de meurtre dans le Massachusetts ont argumenté avec succès que l’usage par l’accusé d’un émoji avec des croix à la place des yeux, associé au nom de la victime, suggérait un homicide prémédité et non une mort accidentelle comme le plaidait l’accusé.

Dans les affaires criminelles, la question des preuves acceptables par le tribunal se pose souvent. Le principe directeur est que la preuve n’est acceptable que si elle est pertinente, ce qui signifie qu’elle participe à prouver ou à réfuter un élément de l’affaire; l’intention criminelle, par exemple.

Si quelqu’un vous envoie les émojis suivants, dans cet ordre: , alors ils peuvent être interprétés comme une expression de l’intention criminelle de vous agresser et de vous envoyer à l’hôpital (pour ne pas que vous pensiez que c’est un exemple caricatural, il s’agit de l’exact message envoyé par deux hommes placés en garde à vue à la suite d’accusations de harcèlement en Caroline du Sud).

La question du mobile apparaît souvent dans les affaires criminelles, qu’elles impliquent des émojis ou pas. Mais dans ces cas de figure, il y a un hic, qui les distingue des autres: la manière dont un émoji est affiché par une plateforme peut changer tout le sens du message. Prenons un scénario hypothétique où l’utilisateur tape le message , disons pour exprimer qu’une ambulance est en chemin pour aider quelqu’un qui s’est blessé à la main. Dans ce cas imaginaire, le téléphone du destinataire inverse le dessin du doigt, qui devient pointé vers l’ambulance. Comme dans l’affaire de Caroline du Sud, le message est désormais interprété comme une menace criminelle.

La raison pour laquelle l’émoji pourrait théoriquement être inversé est que des plateformes comme celles d’Apple, Google et Microsoft ont le droit d’afficher différents émojis comme bon leur semble. En outre, Unicode ne peut obliger les plateformes à afficher les émojis de la même façon. Par conséquent, l’expéditeur et le destinataire voient des messages différents sans le savoir.

Si cette hypothétique méprise se retrouvait devant les tribunaux, la cour ne devrait pas seulement considérer le texto tel qu’il a été reçu mais également les preuves de ces différences entre les plateformes.

Mais comme l’écrit Goldman, ce type de situation nécessite que des recherches soient faites pour déterminer à quoi ressemblaient les émojis à l’époque où ils ont été envoyés.

En d’autres mots, à la fois les juges et les avocats doivent être mis au courant de la manière dont l’environnement technologique affecte l’interprétation des émojis.

Harcèlement sexuel

Aujourd’hui, l’usage à caractère sexuel des émojis aubergine, pêche et gouttelettes de sueur est devenu monnaie courante, en tout cas dans la culture occidentale

«Quand votre patron se met à vous envoyer des “aubergines” et des “pêches” par texto, un (mauvais) juge pourrait penser qu’il est seulement en train de suggérer une recette, mais vous, vous savez exactement ce dont il s’agit» écrit Elie Mystal pour le site Above the Law.

L’émoji en forme de trace de rouge à lèvre est devenu une pomme de discorde dans une affaire d’accusation de harcèlement sexuel en Californie, raconte le Wall Street Journal. Un homme d’une quarantaine d’années aurait envoyé des textos suggestifs à une potentielle employée. La femme aurait répondu à l’un de ces messages par une marque de rouge à lèvres, ce qui a soulevé la question de savoir si ce baiser signifiait qu’elle accueillait favorablement ses avances, question centrale lorsqu’une affaire de harcèlement sexuel est portée devant la justice.

Dans certains cas, les juges décident d’écarter les émojis des preuves et se contentent de lire la retranscription du texto au jury. Mais selon Goldman, ce n’est pas la bonne approche. Tout le sens d’un texto peut changer lorsqu’une phrase est ponctuée, par exemple, par un smiley qui fait un clin d’œil. Omettre les émojis empêche les juré·es de prendre une décision éclairée au sujet de ce que les messages mis en cause signifient en contexte.

Diffamation

La décision d’un tribunal britannique dans l’affaire McAlpine v. Bercow en 2013 pourrait un jour être considérée comme le précédent fondateur au Royaume-Uni pour savoir si un émoji engage la responsabilité dans un cas de diffamation sur les réseaux sociaux. Voici un petit aperçu de la chose pour celles et ceux qui n’ont pas passé le barreau: la diffamation consiste à faire une fausse déclaration qui porte atteinte à la réputation de quelqu’un. Si cette déclaration est faite à l’écrit et qu’elle est publiée, le droit anglo-saxon la qualifie de «libel». Si elle est orale, elle est appelée «slander».

L’affaire de diffamation Bercow impliquait un homme politique reconnu, Lord Alistair McAlpine, et une personnalité politique populaire, Sally Bercow. En 2012, la BBC a expliqué que l’un des agresseurs, dans une récente affaire de pédocriminalité, était un «éminent homme politique conservateur des années Thatcher».

La BBC n’avait pas explicitement nommé McAlpine mais sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont publié des posts sur lui en relation avec cette histoire, faisant émerger son nom dans les tendances sur Facebook et Twitter. C’est alors que Bercow a publié ce tweet, à l’intention de ses plus de 56.000 followers:

«Pourquoi Lord McAlpine est-il soudain tendance? *visage innocent*».

Note: Les mots «*visage innocent*» n’étaient pas un véritable émoji. Mais la cour n’en a pas moins déduit que les utilisateurs et utilisatrices de Twitter étaient susceptibles d’interpréter ces mots «comme une indication scénique, ou une émoticône»en d’autres termes, comme un émoji. Finalement, le tribunal a jugé que l’expression «*visage innocent* était dénué de sincérité et ironique» et participait de la diffamation. Le tribunal s’est prononcé contre Bercow, ce qui a conduit à un aveu de culpabilité de sa part et lui a coûté plus de 20.000 dollars.

Même si l’Angleterre et les États-Unis n’ont pas les mêmes critères juridiques en matière de diffamation, Nicole Pelletier, étudiante en droit, avance qu’un tribunal américain pourrait tout à fait décider qu’un émoji engage la responsabilité dans le cadre d’une affaire de diffamation s’il estime que l’émoji en question signale une implication factuelle.

En d’autres termes, les affaires de diffamation comportant des émojis ressembleraient de très près à leurs homologues sans émojis, en influençant la manière dont le public interprète la déclaration.

Contrats

Les émojis et les émoticônes n’ont pas encore joué de rôle significatif dans des affaires américaines concernant des contrats. Mais un certain jugement israélien de 2017 a de bonnes chances de faire figure d’exemple dans des articles de droit universitaires ou dans d’autres cas. L’affaire concernait un candidat à la location qui répondait à un bailleur par le biais d’un texto (les explications des émojis ont été rajoutées) :

Bonjour [smiley joyeux, aux yeux qui sourient] L’appartement m’intéresse [femme qui danse] [personnes arborant des oreilles de lapin] [comète] [bouteille de champagne qui s’ouvre]… il faut juste discuter des détails… Quel moment vous irait?

Sur la base de ce message, le bailleur a retiré l’appartement du marché. Peu après, les candidats à la location ont cessé de répondre à ses messages. Et ils ont loué un autre logement.

Le tribunal israélien n’a pas jugé que le texto avait créé un contrat liant les parties. Mais en Israël, un texte de loi exige que les parties agissent de bonne foi et le tribunal a accordé 2.200 dollars au bailleur en se basant sur le principe que les candidats à la location avaient fait preuve de mauvaise foi.

Plus particulièrement, le juge a déclaré que «les symboles envoyés […] communiquaient un grand optimisme» et que le message conduisait naturellement le bailleur à se fier au désir de l’accusé de louer son appartement.

De futures affaires impliquant des contrats et des émojis dans les systèmes de common law se tourneront sans doute vers le principe légal ancestral selon lequel, pour qu’un contrat soit formé, il faut qu’il y ait eu accord des volontés. Si deux parties qui négocient s’envoient l’image d’un pouce dressé après avoir discuté des termes d’un contrat, c’est sans doute qu’elles sont parvenues à un accord (en tout cas aux États-Unis).

Encore une fois, d’autres émojis sont plus ambigus, surtout entre différentes cultures mais même parfois à l’intérieur. Une étude révèle qu’environ 25% du temps, les gens ne sont pas d’accord sur la connotation positive ou négative d’un même émoji. L’ambiguïté est dangereuse dans des discussions contractuelles, ce qui explique pourquoi le barreau de la Caroline, la South Carolina Bar Association, a expressément rappelé à ses membres en mars que les émojis «ne devaient pas être utilisés dans des textes juridiques ou dans des communications commerciales».

Premier amendement et liberté d’expression

La Cour suprême des États-Unis a longtemps soutenu que l’idée «d’expression», telle qu’elle est évoquée dans le premier amendement de la constitution américaine, ne se limitait pas au mot écrit ou parlé. Des précédents ont montré que porter un brassard pour protester contre la guerre du Vietnam ou brûler le drapeau américain étaient protégés par le premier amendement. Mais le cas fondateur majeur sur la protection de la liberté d’expression par des émojis n’existe pas encore.

Il semble que la Cour suprême ne soit pas passée loin de se pencher sur la question dans l’affaire Elonis v. United States. Il s’agissait des publications Facebook d’Anthony Douglas Elonis, écrites sous le pseudonyme «Tone Dougie», dans lesquelles il diffusait des paroles prétendument de rap contenant un langage et une imagerie violentes à propos de sa femme et de ses collègues. Elonis a protesté en assurant que ses messages étaient fictifs et protégés par le premier amendement. Il a avancé que son recours à l’émoticône qui tire la langue «:-P» suggérait qu’il plaisantait et qu’il ne s’agissait pas de menaces sérieuses.

La Cour suprême a rejeté l’affaire à cause d’une instruction erronée donnée au jury, mais a malheureusement refusé de rendre un verdict sur la question du premier amendement ou de l’émoticône elle-même, au grand dam des professeures de droit Elizabeth Kirly et Marilyn McMahon.

«La Cour a ainsi raté l’occasion de se prononcer sur la valeur de preuve des émojis en tant que discours numérique», ont-elles écrit.

De futures affaires impliquant des émojis et la protection de la liberté d’expression s’occuperont sans doute du problème qualifié d’expression de «valeur moindre», qui aurait également pu se poser dans l’affaire Elonis si la Cour suprême l’avait envisagée sous l’angle du premier amendement. Bien que la doctrine légale varie en fonction des juridictions américaines et européennes, le principe général est que la forme d’expression considérée comme désinvolte, conversationnelle ou grossière par nature n’est généralement pas protégée au titre de la liberté d’expression à la hauteur d’un discours considéré comme ayant une plus grande valeur publique.

Mais comme toutes les normes, celles des émojis ont changé au fil du temps. Si les émojis étaient autrefois un signe d’amateurisme et d’irresponsabilité, aujourd’hui ils sont régulièrement utilisés par des responsables politiques et des chef·fes d’entreprises (pour le meilleur comme pour le pire). Disqualifier les communications par émojis des protections que procure la liberté d’expression sous prétexte que le discours en est de «valeur moindre» n’est pas une position raisonnablement tenable à long terme.

«La loi doit être stable, mais elle ne doit pas être figée», a écrit Roscoe Pound, un des juristes américains du début du XXe siècle les plus cités. Les pictogrammes numériques sont peut-être des nouveautés pour certain·es juges, mais cela ne les empêche pas d’être compris et évalués à travers le prisme de principes juridiques préexistants, des intentions criminelles au discours de «valeur moindre».

Et ils n’ébranlent certainement pas tout le système judiciaire, contrairement à ce qu’ont voulu faire entendre certains médias.

Pour en revenir à Pound, peut-être le plus grand défi pour les tribunaux qui ont à gérer des affaires comprenant des émojis n’est-il pas l’instabilité mais le retranchement. À l’instar du langage corporel ou du ton de voix, le grand bénéfice des émojis, c’est leur capacité à humaniser le texte. C’est pourquoi il est peu judicieux que des juges à l’ancienne décident que les émojis doivent être évincés des preuves ou refusent d’envisager qu’ils soient versés aux dossiers. Ignorer ces nouveaux moyens d’expression numériques n’est pas seulement un échec à être de son temps, mais un refus d’envisager les faits dans leur contexte humain.

http://www.slate.fr/

Elle reçoit 10.000 dollars pour avoir lu son contrat d’assurance jusqu’au bout


Qui lit toute sa police d’assurance, même les petites lignes ? Et bien, une compagnie a voulu savoir si certains le fait. Il s’est avéré qu’une femme a tout lu jusqu’à la dernière ligne. C’est à la fin qu’elle a appris qu’elle avait gagné 10 000 $ américain.
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Elle reçoit 10.000 dollars pour avoir lu son contrat d’assurance jusqu’au bout

 

© getty.

Rares sont ceux qui prennent le temps de lire intégralement ces contrats fastidieux. Mais l’effort en vaut parfois la peine.

La preuve…

L’histoire insolite émane des Etats-Unis, de Thomaston, dans l’État de Géorgie. Donelan Andrews souscrit une assurance en ligne auprès de la société Tin Leg, une filiale de SquareMouth. Consciencieuse, l’enseignante lit alors jusqu’au bout les conditions générales de son contrat voyage. À la fin, au bas de la septième et dernière page, elle découvre à sa grande surprise qu’elle vient de gagner un lot de… 10.000 dollars, relate le Washington Post.

Morale de l’histoire

La dernière phrase du document était pour le moins inabituelle:

« Si vous avez lu jusqu’ici, vous êtes l’un des très rares clients de Tin Leg à étudier toute la police d’assurance », précisait le contrat, invitant ensuite le client à contacter la compagnie pour remporter le gros lot. 

L’idée de ce prix original revient à la société-mère qui voulait tout simplement insister « sur l’importance de lire son contrat d’assurance du début à la fin ». 

Cliente consciencieuse

« Je lis toujours les petits caractères. Je sais que ça semble un peu bizarre, mais j’ai appris à lire les contrats pour ne pas me faire avoir », a confié l’heureuse gagnante qui a prévu d’utiliser l’argent de son prix pour s’offrir un voyage avec son mari en Ecosse

https://www.7sur7.be/

Une mariée poursuit son photographe après que la vidéo de son mariage est devenue virale


Pour un évènement spécial qu’on demande les services d’un photographe professionnel, mieux vaut bien lire le contrat en ce qui est attrait de l’utilisation des photos par le professionnel
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Une mariée poursuit son photographe après que la vidéo de son mariage est devenue virale

 

Une mariée de San Francisco poursuit son photographe en justice après que des images de son mari saoul lui tombant dessus en tentant de lui enlever sa jarretelle soient devenues virales l’an dernier.

L’accusation réclame une compensation pour avoir causé des «dommages psychologiques intentionnels» au studio George Street Photo, selon NBC.

La mariée, qui désire rester anonyme, a déclaré que son mari avait caché la vidéo pour que personne ne puisse la visionner. Pourtant, des images dont ils disent avoir ignoré l’existence ont été partagées en ligne, amassant plus d’un million de visionnements. La femme aurait exigé plusieurs fois que la vidéo soit supprimée, mais celle-ci continuait de réapparaître.

Dans une déclaration faite à la NBC, les fondateurs de George Street ont déclaré qu’«en 12 ans de métier, ils n’avaient jamais connu une telle situation.»

«Nous sommes très déçus de cette situation et nous avons passé énormément de temps à essayer de supprimer la vidéo de l’Internet.»

Le clip, téléchargé sur YouTube, a «humilié, mortifié, torturé et déshonoré» les nouveaux mariés, selon les documents de la poursuite judiciaire.

Toutefois, même si le couple apparaît dans la vidéo et qu’ils ont payé pour les services du photographe, ils n’en possèdent pas les droits – la compagnie, oui.

«Toute photographie prise par tout photographe est considérée comme du travail créatif qui appartient à l’auteur – le photographe – et il en possède tous les droits», a appris le professeur de droit de l’Université de San Francisco Robert Talbot à NBC.

Et selon l’avocat Robert Schenk, qui possède WeddingIndustryLaw.com (les lois de l’industrie du mariage), la mariée n’a presque aucune chance de gagner sa poursuite.

«Ils peuvent en faire ce qu’ils veulent.»

«Quand un photographe ou un cameraman approche un couple avec un contrat, ils sont généralement payés pour prendre des photos, des vidéos. Mais par défaut, ils sont les détenteurs des droits des images.», a-t-il déclaré à Yahoo Style. «Ils peuvent en faire ce qu’ils veulent.»

Alors, assurez-vous de bien lire le contrat de votre photographe ou cameraman avant de le signer.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Lisez-vous les conditions d’utilisation?


Que ce soit avec le cellulaire, des téléchargements de logiciel, des jeux et bien des choses, juste avant il faut cocher comme de quoi que nous ayons lu et, ou accepter les conditions d’utilisation, on ne lit pas, sauf que, ces contrats qui peuvent être vraiment longs, permettent d’utiliser nos données personnelles pour différentes occasions et ce tout à fait légalement Il est temps que les choses changent
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Lisez-vous les conditions d’utilisation?

 

Lisez-vous les conditions d'utilisation?

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WASHINGTON – Personne, ou presque, ne lit les conditions d’utilisation et règles de confidentialité avant d’installer une application sur son téléphone. Tout le monde, ou presque, clique «j’accepte». Des visionnaires ont des idées pour mettre fin à cette hypocrisie.

En ouvrant un compte Gmail, l’utilisateur approuve 16 pages de conditions d’utilisation et de confidentialité (plus de 20 minutes de lecture). Sur un iPhone, il faut environ 20 écrans pour lire celles d’eBay. Une fois acceptées à l’aveuglette, ces sortes de contrats tombent aux oubliettes bien qu’ils régissent la collecte, l’exploitation et la dissémination de données personnelles en permanence.

Qui sait que le jeu Angry Bird ou telle application qui transforme l’iPhone en lampe de poche collecte les données de localisation (à des fins publicitaires)?

Pour prouver l’inefficacité du système actuel, une entreprise, PC Pitstop, avait écrit en 2005 dans ses conditions d’utilisation qu’elle donnerait 1000 $ au premier qui les lirait; il fallut quatre mois pour qu’un utilisateur s’en aperçoive (il a reçu sa récompense, selon l’entreprise).

De fait, ces règles, rédigées par des juristes, servent plus à protéger les entreprises que les utilisateurs, qui louent leurs âmes les yeux plus ou moins fermés.

«Parfois le consommateur a bu un coup, ou il a un bébé dans les bras», explique Jules Polonetsky, directeur du Forum sur l’avenir de la vie privée (Future of Privacy Forum).

Le problème, selon lui, est une affaire de design, de conception des applications. Les longs contrats pourraient être en partie remplacés, dit-il, par des notifications courtes et ponctuelles au moment où des données personnelles sont collectées par l’application, comme le fait l’iPhone aujourd’hui avec la géo-localisation.

En outre, toutes les données personnelles ne sont pas égales: certaines sont très sensibles et méritent que l’utilisateur donne son consentement explicite (photos, contacts, informations bancaires…), mais d’autres ne devraient pas forcément susciter la même attention. Le but: des avertissements rares mais qui donnent lieu à une vraie décision informée.

LUTTER CONTRE LE «J’ACCEPTE» MACHINAL

 

«Nous devons déterminer, de façon très prudente, les situations où il faut nous interrompre, et celles où on peut se contenter d’être informés, avec un symbole, un signal, une lumière qui clignote ou une vibration», imagine Jules Polonetsky.

Les géants de l’internet sont conscients que personne ne lit leurs règles de confidentialité, et que cela nuit à la relation de confiance avec leurs utilisateurs.

Ilana Westerman, directrice générale du cabinet de design Create with Context, travaille avec Yahoo! et d’autres entreprises pour créer des icônes, logos, sons ou lueurs qui informeraient les utilisateurs – et les rassureraient – sans alourdir la navigation.

«La plupart des professionnels en charge de la confidentialité dans les entreprises viennent des services juridiques, alors qu’il faudrait qu’ils participent au développement des produits», explique-t-elle.

L’enjeu est éviter les moments «qui donnent la chair de poule», quand un utilisateur découvre avec stupeur qu’il partageait publiquement sur Facebook ou ailleurs une photo ou une information.

Mais les lois actuelles forment un obstacle à cette transition.

«Si Microsoft voulait faire des notifications limitées, juste à temps, je ne pense pas que les autorités de régulation, des deux côtés de l’Atlantique, le laisseraient faire», dit Fred Cate, qui a dirigé un groupe de travail visant à mettre à jour des principes fondateurs sur la protection de la vie privée, adoptés en 1980 par l’OCDE.

Avec d’autres chercheurs et la participation de Microsoft, Fred Cate planche sur des lignes directrices révisées qui prohiberaient certaines utilisations abusives mais donneraient plus de flexibilité aux entreprises pour le reste.

«Le but est d’arrêter de transférer la responsabilité sur l’utilisateur en lui demandant de cliquer en bas d’un long texte qui permet ensuite une utilisation extraordinaire de ses données», explique-t-il.

Mais aucun consensus n’existe encore. Le «j’accepte» machinal des propriétaires de téléphones devrait encore perdurer de longues années.

http://fr.canoe.ca/

CORRUPTION ET COLLUSION Un jeu suscite la controverse


Un jeu de société pour les plus de 12 ans ou le but est de corrompre pour avoir plus de contrats. Une situation bien connue dans la réalité, mais en faire un jeu ?? Est-ce moralement acceptable ? Personnellement, je trouve cela absurde !!!
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CORRUPTION ET COLLUSION 1Un jeu suscite la controverse

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Distribuer des enveloppes brunes et gonfler des contrats de bon cœur? C’est possible, grâce à un nouveau jeu de société, basé exclusivement sur les scandales québécois de corruption et de collusion.

Arrivé sur les tablettes des commerçants juste à temps pour Noël, le concept ne fait toutefois pas l’unanimité.

Intitulé «Passe-moi un contrat», le but du jeu est simple: mener ses adversaires en bateau, se débarrasser de son enveloppe brune et obtenir le plus de contrats possible.

Édité par la compagnie Ludik Québec, le jeu de stratégie est destiné aux personnes de 12 ans et plus et jusqu’à 50 peuvent y prendre part.

Décrit comme un jeu «hilarant» et vendu dans les grands magasins en ville, «Passe-moi un contrat» n’a toutefois pas séduit les personnes interrogées.

«Ça n’a pas d’allure, c’est à cause de gens malhonnêtes que le Québec n’a pas bonne presse à l’international, a partagé Nathalie Laplante en faisant ses emplettes de Noël. Ce n’est pas en vendant des jeux de société comme ceux-là qu’on fait avancer le débat ou qu’on redore notre image. C’est vraiment décevant.»

«Si ce devait être une blague, désolée, mais je ne ris pas», a mentionné pour sa part Julie Deguise.

Une porte-parole de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) a pouffé de rire lorsque notre journaliste lui a expliqué le but du jeu.

«Ça n’a pas l’air bien sérieux cette affaire-là», a-t-elle dit, en riant.

L’OIQ n’a toutefois pas voulu faire de commentaires.

«Vous m’apprenez l’existence du jeu, on va se renseigner avant», a dit la porte-parole.

Banaliser la corruption

L’éditeur de «Passe-moi un contrat», Ludik Québec, se défend d’avoir créé un jeu controversé. L’objectif était surtout de s’inspirer des sujets chauds de l’actualité et de banaliser la corruption.

«On a voulu faire un clin d’œil à ce qui se passait au Québec avec la corruption. C’est vraiment pour rire, pour désamorcer la situation. C’est un jeu de blagues, si on veut, a réagi Andrée-Anne C. Tétreault, porte-parole de Ludik Québec. On est étonné de voir que des gens dénoncent le jeu.»

Selon Mathieu Bock-Côté, chroniqueur et chargé de cours au Département de sociologie à l’UQAM, il ne s’agit pas là d’un scandale, mais d’un exemple de la régression éthique de notre société.

«Nous vivons dans une société où la moindre occasion d’affaires est saisie et il suffit qu’une réalité soit médiatisée pour qu’elle devienne une  »occasion d’affaires », a-t-il déploré. Il n’y a plus d’interdits moraux, seulement des interdits légaux.»

M. Bock-Côté voit tout de même du positif avec «Passe-moi un contrat». Avec la commission Charbonneau et les scandales à n’en plus finir, il est bien de vouloir banaliser la corruption.

«Pour plusieurs, elle représente non plus d’abord une pathologie à combattre, mais une fatalité inévitable, avec laquelle il faut non seulement composer, mais dont on doit finalement rire et s’amuser, a-t-il ajouté. On peut y voir un émoussement des vertus civiques.»

http://www.journaldequebec.com

Le Saviez-vous ►13 CHOSES QUE VOTRE BANQUE NE VOUS DIRA PAS


Les banques, caisses populaires ont des politiques que nous ne sommes pas toujours au courant .. mieux vaut s’informer tout en prenant soin de faire des vérifications de nos comptes
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13 CHOSES QUE VOTRE BANQUE NE VOUS DIRA PAS

 

Par Neena Samuel avec des ajouts d’Ariane Jacob

1. Impossible de retirer immédiatement l’argent du chèque que vous venez de déposer dans votre compte.

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Nous retenons les fonds entre une journée et une semaine afin de nous assurer qu’il ne s’agit pas d’une transaction frauduleuse.

2. Armez-vous de patience!

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Oui, il y a une file d’attente et seulement une caissière. L’employé dans le bureau ne peut pas venir vous aider. Il n’est pas autorisé à faire le travail de la caissière.

3. Pour certaines requêtes, il est préférable de se rendre directement à votre succursale.

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Envoyer un message par internet pour régler un problème dans votre compte risque de retarder le traitement. Rendez-vous directement à votre succursale ou appelez.

4. Pas besoin de relever le numéro de confirmation des transactions faites en ligne.

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Avec le montant transféré et la date, nous retrouverons toutes les opérations. Le numéro sert à confirmer qu’elles ont été bien effectuées.

5. Même si vous insistez, nous ne dévoilerons pas le nom du commerce où vous avez été victime de fraude bancaire

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Cela évite de gêner l’enquête policière et il serait illégal de nuire à la réputation de l’établissement.

6. Ne vous en prenez pas à nous si vous n’arrivez pas à limiter vos dépenses!

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La banque ne vous a pas forcé à utiliser une carte de crédit et à signer un chèque sans provision.

7. Postdater un chèque fonctionne rarement.

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Sur nos bordereaux de dépôt, nous vérifions les noms, pas les dates. Si le chèque est sans provision, nous n’y sommes pour rien.

8. Nous ne roulons pas les pièces de monnaie que vous souhaitez déposer.

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Mais certaines succursales mettent à votre disposition des compteurs de pièces.

9. Pensez à déposer vos billets dans une enveloppe

De grâce, ne déposez pas d’argent au guichet automatique sans d’abord l’insérer dans une enveloppe.

10. Faites le suivi de vos achats

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Vérifiez sans tarder vos relevés mensuels, en particulier les achats faits sur internet.

11. Faites vos devoirs!

Pour déterminer les comptes et forfaits bancaires qui vous conviennent le mieux, consultez l’outil du gouvernement fédéral. www.fcac-acfc.gc.ca

12. Vérifiez le contrat que vous avez signé en acceptant votre carte de crédit.

Votre institution bancaire a peut-être le droit de débiter de l’argent d’un de vos comptes pour payer le solde en souffrance de votre carte.

13. Pour faire des transactions à partir de votre cellulaire, utilisez des applications autorisées.

Notez que le système d’exploitation du cellulaire ne doit pas être altéré: ni «débloqué», ni «rooté», ni piraté.

http://selection.readersdigest.ca