L’huile de cuisson pourrait aider à lutter contre les bactéries alimentaires


En laboratoire, cela fonctionne bien, il faut quand même le tester dans l’industrie alimentaire. En fait, les machines industrielles sont faites en acier inoxydable. À la longue, les rainures qu’on ne voit pas nécessairement et sont responsables des bactéries comme la salmonelle et autres. Mettre de l’huile viendrait boucher ces rainures et donc empêcher une bonne partie des bactéries de s’y installer.
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L’huile de cuisson pourrait aider à lutter contre les bactéries alimentaires

 

De nombreux aliments produits à l'échelle industrielle comprennent... (Photo Martin Leblanc, archives La Presse)

De nombreux aliments produits à l’échelle industrielle comprennent des ingrédients bruts qui sont mélangés dans de grandes machines en acier inoxydable pouvant être difficiles à nettoyer.

PHOTO MARTIN LEBLANC, ARCHIVES LA PRESSE

 

PETER CAMERON
La Presse Canadienne
Toronto

Des chercheurs canadiens croient que l’huile de cuisson pourrait être la clé pour aider à prévenir la propagation de bactéries d’origine alimentaire telles que la salmonelle, la listeria et l’E. coli.

Ils notent que de nombreux aliments produits à l’échelle industrielle comprennent des ingrédients bruts qui sont mélangés dans de grandes machines en acier inoxydable pouvant être difficiles à nettoyer.

Dans une étude publiée dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, les chercheurs en ingénierie expliquent que les surfaces des machines sont couvertes d’égratignures minuscules et de rainures qui deviennent des cachettes idéales pour les bactéries.

Les recherches du professeur Ben Hatton, de la Dre Dalal Asker et du Dr Tarek Awad, de l’Université de Toronto, indiquent qu’une fine couche d’huile de cuisson peut remplir les rainures microscopiques et ainsi empêcher les bactéries de coller à l’équipement.

Le risque de contamination croisée, qui peut causer des maladies d’origine alimentaire, est ainsi minimisé.

M. Hatton dit avoir constaté une réduction des niveaux bactériens à l’intérieur des machines testées de 1000 à 100 000 fois.

Les chercheurs ont collaboré au projet avec Agri-Neo, une entreprise ontarienne de traitement des semences qui cherchait une solution à la contamination bactérienne.

Le processus consiste à traiter l’acier inoxydable pour le rendre hydrophobe – de sorte qu’il repousse l’eau – ce qui permet à l’huile de coller à la surface, a expliqué M. Hatton.

Il admet toutefois que l’huile à la surface des machines s’évapore au fur et à mesure que celles-ci fonctionnent.

«L’objectif de cette recherche était de voir ce qui se produisait si nous prenions cette huile de tous les jours, sécuritaire et vraiment bon marché, et que nous la piégions à la surface, en quelque sorte (…). Puis nous observions ce qui se passait quand elle s’évapore; est-ce encore efficace ?», a raconté le professeur.

Les résultats de l’étude montrent que la méthode demeure efficace, car l’huile remplit les rainures et les éraflures, qui sont les principales parties problématiques dans les machines, a-t-il ajouté.

M. Hatton note qu’ils ont uniquement testé le processus en laboratoire et qu’ils ignorent s’il peut être appliqué à l’échelle industrielle.

Santé Canada a déclaré que la salmonelle est la principale cause de maladies d’origine bactérienne dans le pays, avec plus de 200 000 cas en 2015 seulement.

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Gare aux pièges de l’été


Nous n’avons peut-être pas eu de printemps, mais l’été est moins pire et certaines journées sont très chaudes et humides.. Ce qui par contre est malheureux, c’est d’avoir des soucis de santé qui arriver souvent pendant la saison estivale, que ce soit l’intoxication alimentaire, les piqûres d’insecte, l’herbe à pouce et encore bien d’autres maux, savoir les symptômes et surtout comment les éviter les pièges de l’été permet de mieux passer les dernières  semaines de vacances
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Gare aux pièges de l’été

 

La chaleur peut être responsable d'une multitude de... (PHOTO MASTERFILE)

La chaleur peut être responsable d’une multitude de malaises et maladies. Il faut donc demeurer attentif aux différents symptômes.

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MÉLISSA PROULX

Collaboration spéciale

La Presse

Comment traiter et, surtout, comment prévenir les problèmes de santé qui nous font la vie dure durant la belle saison ? Le Dr Laurent Vanier, médecin d’urgence à l’hôpital Charles-LeMoyne et à la superclinique Azur, explique les bons gestes à faire pour passer un été en toute quiétude.

Intoxications alimentaires

« Le premier coupable de la hausse des intoxications alimentaires durant l’été, c’est le barbecue. Les gens ont tendance à laisser leurs viandes ou condiments trop longtemps à la température ambiante, et il y a de nombreuses contaminations croisées au contact d’instruments ayant servi à manipuler la viande crue. »

Comment les traiter ?? 

« Les désordres gastro-intestinaux peuvent durer d’un à dix jours. Il n’est généralement pas nécessaire de consulter un médecin, sauf si l’état général est trop affecté, s’il y a persistance des symptômes ou présence de sang dans les selles. Sinon, il s’agit simplement de se garder bien hydraté. »

Comment les prévenir ? 

« Garder les aliments au frais aussi longtemps que possible. S’assurer que la viande est bien décongelée avant de la faire cuire. Éviter la contamination croisée. »

Pour distinguer les différentes intoxications alimentaires: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/intoxication-alimentaire.html

Otite externe (du baigneur)

« Cette infection de l’oreille est causée par l’eau qui stagne dans le canal auditif externe en raison des baignades. Après un certain moment, les bactéries prolifèrent et créent l’infection. On la reconnaît par la douleur causée par le déplacement de l’oreille et parfois par la présence de pus. »

Comment la traiter ? 

« Des gouttes conseillées par le pharmacien suffisent la majorité du temps. Or, lorsque l’infection est bien installée, il faut consulter un médecin pour obtenir des gouttes antibiotiques plus ajustées. Dans un endroit isolé, on peut mettre quelques gouttes de vinaigre quatre fois par jour pour dépanner. »

Comment la prévenir ? 

« Assécher le canal après chaque baignade à l’aide d’une serviette ou d’un séchoir à main pour les personnes susceptibles de faire des otites à répétition. »

Plus d’information sur l’otite externe aiguë: http://www.cps.ca/fr/documents/position/otite-externe-aigue

Réactions aux herbes

« Le pollen de l’herbe à poux affecte les personnes allergiques vers la fin de l’été avec des symptômes de rhinite, conjonctivite ou asthme allergique. Dans le cas de l’herbe à puce et de la berce du Caucase, le contact direct avec la plante cause des lésions douloureuses sur la peau qui s’apparentent à une brûlure au deuxième degré. »

Comment les traiter ? 

« Après un contact avec l’une de ces deux plantes, laver abondamment la région affectée avec un savon gras et laver ses vêtements. Sur les lésions, on peut appliquer un baume de crème hydratante ou antibiotique offert en vente libre. Si les symptômes sont importants, on consulte un médecin, car un traitement antibiotique peut être indiqué. »

Comment les prévenir ? « Savoir reconnaître les plantes et les éviter. »

Reconnaître et limiter l’herbe à poux: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/reconnaitre-et-limiter-l-herbe-a-poux/

Reconnaître et éliminer l’herbe à puce: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/reconnaitre-et-eliminer-l-herbe-a-la-puce/

Brûlures causées par la berce du Caucase: http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/brulures-causees-par-la-berce-du-caucase/

Maladies liées à la chaleur

« Il existe tout un spectre de maladies liées à la chaleur dont les atteintes peuvent aller de mineures à sévères. Les crampes de chaleur et l’oedème de chaleur se caractérisent respectivement par des douleurs ou de l’enflure dans les membres inférieurs. Il y a également la syncope de chaleur qui est une perte de conscience brève. Ensuite, l’épuisement par la chaleur entraîne des symptômes de fatigue, de maux de tête, de nausée et de douleurs musculaires. L’atteinte la plus sévère, l’AVC de chaleur (coup de chaleur), avec ses symptômes de confusion, de perte de conscience et de paralysie, nécessite l’hospitalisation, peut avoir des conséquences neurologiques et même causer la mort. »

Comment les traiter et les prévenir ? 

« Demeurer à l’affût des symptômes, savoir s’arrêter, se mettre au frais lorsque possible et s’hydrater. À noter que l’usage de certains médicaments comme des décongestionnants et des antihypertenseurs augmente les risques de réactions à la chaleur. »

Pour plus d’information sur la chaleur accablante et extrême: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/prevenir-les-effets-de-la-chaleur-accablante-et-extreme/

Réactions aux piqûres d’insectes

« La plupart des réactions aux piqûres d’insectes disparaissent au bout d’une à deux journées. Or, si une rougeur persiste, réapparaît ou se propage de façon significative, il peut s’agir d’une surinfection. »Comment les traiter ? « Lorsqu’il y a progression d’une infection, il faut consulter, car un traitement antibiotique oral peut être nécessaire. »

Comment les prévenir ? 

« Après une piqûre de guêpe ou d’abeille, il faut veiller à retirer le dard s’il est resté coincé. Ensuite, je conseille d’appliquer de la glace ou une crème antihistaminique pour soulager la douleur et éviter la propagation du venin. »

Pour plus d’information sur les piqûres de moustiques et de tiques: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/se-proteger-des-piqures-de-moustiques/

Maladie de Lyme

« Le premier symptôme de cette infection bactérienne transmise par une tique infectée est une lésion cutanée rouge circulaire (dans 80 % des cas). Ensuite, il peut y avoir des maux de tête, une raideur à la nuque, de la confusion, des douleurs musculaires. La maladie non traitée peut entraîner des complications neurologiques, articulaires ou cardiaques. »

Comment la traiter ? 

« La tique met 24 heures pour transmettre la maladie, alors si on la retire à temps, les risques de transmission sont presque nuls. En haut de cette période de 24 heures, il faut consulter un médecin pour recevoir une dose d’antibiotique prophylactique. Un traitement prolongé est indiqué dès l’apparition des symptômes de la maladie. »

Comment la prévenir ? 

« Il faut porter des vêtements longs si on s’aventure dans les herbes hautes ou les boisés. Surtout, il faut être en mesure de voir la tique qui s’est accrochée, alors on inspecte ses membres inférieurs lorsqu’on visite une zone à risque. »

Retrait d’une tique en cas de piqûre: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/retrait-de-la-tique-en-cas-de-piqure/

Carte et liste des municipalités à risque d’acquisition de la maladie de Lyme, 2017: https://www.inspq.qc.ca/zoonoses/maladie-de-lyme

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Le Saviez-Vous ► L’hygiène de la cuisine : les 5 erreurs les plus ordinaires


En cuisine, mieux vaut éviter les contaminations croisées autant dans le frigidaire, que les ustensiles pour la préparation des repas
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L’hygiène de la cuisine : les 5 erreurs les plus ordinaires

 

1) Le frigo

Dans le frigo ce phénomène connu en tant que contamination croisée peut se développer : les bactéries peuvent se déplacer d’aliment en aliment et contaminer ainsi les autres aliments. Pour éviter cela, il faut les mettre dans des récipients adéquats. La phase de décongélation est importante aussi : même s’il est mieux faire cette action dans le frigo, il est recommandable de ne pas mettre les emballages et les pots directement sur les étagères. Le risque est que les autres aliments peuvent être contaminés par l’eau, le sang et les autres liquides. Évidemment, il ne faut pas négliger le nettoyage du frigidaire, qui doit se faire fréquemment.

2) Les ustensiles de cuisine

Si dans le cas des cuisines professionnelles les planches à découper et les couteaux sont nombreux et par type d’aliments, à la maison le choix est limité. Dans ces cas, on peut décider si laver bien les instruments à tout changement d’ingrédient ou de commencer à travailler avec les ingrédients qui seront consommés crus pour finir ensuite avec la viande et le poisson. Les planches en bois ne sont pas recommandées, puisqu’elles ont la tendance d’absorber les substances, en devenant un substrat parfait pour la multiplication des germes. Si vous en avez une vous devez la nettoyer fréquemment avec une éponge imprégnée de vinaigre ou de jus de citron

3) Les gants

Si vous avez l’habitude d’utiliser des gants pour préparer les plats, n’oubliez pas de les remplacer assez fréquemment. Un choix qui devrait être plus hygiénique pourrait ne pas se révéler tellement.

4) Le vernis à ongles

Quand vous cuisinez le vernis sur les ongles il est difficile d’observer les résidus d’aliments. Voilà pourquoi il est important d’utiliser, à chaque lavage, une petite brosse pour nettoyer les mains.

5) Les mains

Laver les mains est une opération extrêmement importante pour éviter la diffusion des bactéries. Il faut le faire avant, pendant et après la préparation des plats, surtout quand vous utilisez des aliments très différents. 

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Plusieurs maladies alimentaires proviendraient des restaurants


Même si des inspections sont fait et des programmes sont mit de l’avant dans la restauration, pour une meilleur qualité a la consommation d’aliments, il semble que cela n’est pas suffisant .. et ce a divers paliers.
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Plusieurs maladies alimentaires proviendraient des restaurants

Paul Clarke
La Presse Canadienne
Ottawa

Un nouveau rapport sur la salubrité des aliments publié par le Conference Board du Canada indique qu’au moins la moitié des maladies provenant de la nourriture au pays sont contractées dans des restaurants ou chez d’autres fournisseurs de produits alimentaires.

Le rapport souligne également que les Canadiens souffrent plus souvent de salmonelle, de la bactérie E. coli, de la camplyobactérie et des bactéries Yersinia que les Américains.

L’étude note que la majorité des aliments consommés par les Canadiens sont sans danger, mais elle rappelle que 8,5 pour cent des adultes canadiens ont souffert l’an dernier d’une maladie de source alimentaire suffisamment sévère pour leur faire manquer le travail.

Selon Daniel Munro, l’un des chercheurs ayant pris part à l’étude, le rapport conclut sur le fait que le Canada possède un bon système d’inspection des aliments, mais que des améliorations peuvent être apportées à la chaîne de distribution, particulièrement dans les services alimentaires et dans les foyers.

La majorité des maladies sont causées par des erreurs lors de la préparation finale et de la manipulation de la nourriture, y compris lorsque la nourriture est réchauffée, ainsi que lors de contamination croisée. Chaque année au Canada, environ 6,8 millions de cas de maladies d’origine alimentaire sont recensés.

Une partie des problèmes peut être reliée aux systèmes d’inspections dans les restaurants qui sont vus comme étant trop sporadiques pour avoir un impact sur les pratiques alimentaires quotidiennes des restaurants.

Cependant, selon Garth Whyte, le président-directeur général de l’Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires, le rapport mérite d’être rejeté, étant «étrangement pauvre en faits vérifiés».

«Les auteurs de cette étude n’ont même pas cru bon de nous contacter pour connaître les mesures que nous avons mises en place, et s’ils l’avaient fait, ils auraient appris qu’il existe trois programmes gouvernementaux de salubrité alimentaire qui forment annuellement des dizaines de milliers de personnes manipulant de la nourriture», a dit M. Whyte.

Le rapport présente une série de recommandations pour améliorer le système de salubrité alimentaire du pays, incluant la diffusion d’informations et de conseils aux restaurants et aux autres fournisseurs de services alimentaires sur la façon de minimiser les risques liés aux aliments.

L’étude presse également les gouvernements de profiter des initiatives d’information de la population en faisant participer les consommateurs aux discussions concernant la salubrité alimentaire.

Le rapport a été rendu public au dernier jour d’une conférence de 48 heures du Canadian Food Summit organisée à Toronto.

http://www.cyberpresse.ca