Facebook n’est pas une clinique médicale virtuelle


C’est une chose que je ne comprends pas moi non plus. Les gens font trop confiance aux avis des autres sur Internet quand il est question de santé. Nombre de fois, sur mon blog, quand je mets un article en rapport à la santé, en spécifiant qu’il faut consulter en cas de doute a des professionnels, des gens posent des questions malgré tout pour savoir ce que les autres en pensent alors que personnes n’est un professionnel la santé. Quoi dire ? D’aller consulter si c’est inquiétant …
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Facebook n’est pas une clinique médicale virtuelle

Scary for KidsE

CATHERINE GENDREAU

LE 811, ÇA COÛTE RIEN

Je suis accro à Facebook depuis mon inscription, en avril 2007. C’est un peu ma seconde maison, et c’est depuis quelques temps mon lieu de travail officiel. Pour m’inspirer, m’informer et, avouons-le, rire un peu (beaucoup), j’ai rejoint plusieurs groupes Facebook.

Des groupes de cuisine, des groupes féministes, des groupes liés au travail en Web, des groupes de phénomènes paranormaux (oui, oui) et des groupes de parents. Beaucoup, beaucoup de groupes de parents. 

Pis là, là, faut qu’on se parle, les parents. Dans le blanc des yeux, sérieusement. J’ai remarqué dernièrement une tendance lourde qui me fait frissonner d’effroi : les parents qui se tournent vers leurs communautés virtuelles pour poser des questions et solliciter des conseils au sujet de maladies possiblement graves.

Trouver l’équilibre entre confiance et jugement

Si votre enfant de 2 ans a une otite depuis des semaines, si vous soupçonnez que votre petit a des vers intestinaux ou une pneumonie, si votre fille vomit du sang et fait 40 de fièvre, CONSULTEZ UN MÉDECIN!

Les capsules d’ail dans l’oreille, les lavements homemade au thé et les mouches de moutarde réalisées lors d’une nuit de pleine lune, c’est non seulement n’importe quoi, C’EST DANGEREUX. 

Oui, je te juge, toi la maman dont l’enfant a une gencive infectée pleine de pus et qui ne veux pas consulter parce que tu as peur des méchantes, méchantes pharmaceutiques. Je te juge quand tu demandes à une gang de quidams sur Internet quoi faire pour régler le problème au lieu de te garrocher dans un taxi en direction de la clinique ouverte ou de l’urgence la plus proche.

Si vous êtes seul avec une jambe dans le plâtre et une double conjonctivite, et que vous déplacer est compliqué, que vous ne voulez pas sortir «pour rien», appelez le 811. De grâce, appelez le 811. 

Parce que même si Petite Lune Naturelle est probablement une gentille dame pleine de bonne volonté, elle n’est pas pour autant médecin, infirmière ou pharmacienne. Pour ce qu’on en sait, elle n’est peut-être même pas une gentille dame pleine de bonne volonté, elle s’appelle peut-être en fait Jonathan et est un gars désoeuvré qui meuble ses journées en trollant sur des groupes Facebook.

Dans le doute, voici une petite réflexion : si les freins de votre voiture lâchent, ou que sa batterie est à plat, ferez-vous confiance à un garagiste ou à un inconnu qui vous conseillera de mettre 3 oignons et de l’huile de ricin sous le capot?

Qu’on se comprenne bien, je n’encourage vraiment pas les parents à courir à l’urgence pour une petite toux, quelques boutons de fièvre ou une commune gastro. Il existe plein d’options maison qui fonctionnent bien pour amoindrir les symptômes et se soigner tranquillement dans le confort de son salon, sans risquer de contaminer une salle d’attente. Mais si les symptômes persistent ou s’aggravent, et si vous pensez que ça peut être plus sérieux qu’un simple mois de janvier quand un enfant fréquente la garderie ou l’école, n’hésitez pas. 

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Il y a deux ans, ce que je croyais être un banal rhume a dégénéré et m’a amenée à la clinique avec ma terreur blonde de 3 ans. Après quelques radios, on m’a appris que ma fille souffrait en fait d’une pneumonie assez avancée. Mettons que j’étais contente d’avoir bravé le froid (et de m’être plantée dans un banc de neige au passage) pour avoir l’avis d’un professionnel…

Parce que c’est ce dont il est question ici : faire la différence entre une situation banale et un problème qui nécessite l’intervention d’une personne formée et compétente dans le domaine. 

Vous ne me verrez donc jamais distribuer ma science (inexistante) sur la fibrose kystique ou le lupus sur mon réseau social préféré. Par contre, ce sera toujours avec un plaisir sincère que je vous partagerai des photos de mes chats, ou vous renseignerai sur la façon optimale de créer des listes d’amis Facebook pour faciliter vos échanges en ligne et limiter les invasions d’indésirables dans votre journal. 

À bon entendeur, salut!

http://branchez-vous.com/

Cher Docteur Google


Souvent, je mets des billets de santé sur mon blog, mais cela sans prétention d’en connaitre plus que les intervenants de la santé. Ce n’est qu’à titre informatif et avec des sites connus Ceux qui posent des questions ne devraient jamais prendre des conseils sur un blog, encore moins un forum. Bref, le meilleur conseil est bien de consulter
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Cher Docteur Google

 

N’est pas cybermédecin qui veut… Nos conseils pour éviter les pièges du web ! 

Photo: ©DR

Internet a révolutionné l’accès à l’information médicale. Mais on ne s’improvise pas cybermédecin.

Nos conseils pour éviter les pièges du web !

Aujourd’hui, nous nous précipitons sur la Toile au moindre bobo: 94 % des internautes glanent de l’information médicale sur le Web (Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) étude 2007).

Il suffit de taper ses symptômes sur un moteur de recherche pour ­trouver des résultats d’essais cliniques, des thérapies alternatives et le soutien ­d’autres patients connectés en réseau. Cet accès facile et gratuit à la science nous donne la sensation d’assumer plus de responsabilités dans la gestion de notre santé.

Mais comment être sûr de repérer la bonne info dans cette jungle de données ? Effectuez une recherche sur le seul terme « grippe A », et Google affichera plus de 14 millions de résultats ! Le classement des sites par fréquentation ou par mots-clés n’est pas un gage de pertinence. Que vous consultiez le premier ou le dernier site référencé par le plus performant des moteurs de recherche, vous risquez d’y trouver des renseignements sur des complications rares et mortelles tout autant que sur vos symptômes.

Savoir trier l’information

Indéniablement, le Web recèle quantité d’informations sérieuses. Une étude parue dans la revue Cancer fait état d’un taux d’erreur de 5,2 % sur les 343 pages consacrées au cancer du sein. Ce qui est dérisoire. Mais ­attention !, le risque de tomber sur des données erronées ou trompeuses est 15 fois plus élevé sur les sites promouvant les médecines alternatives que sur les sites institutionnels. D’où la nécessité de bien cibler ses recherches.

Mais tout le monde n’a pas la même capacité à trier l’information. Et, malgré notre appétit de détails, le médecin reste le mieux qualifié pour savoir ce qu’un patient est prêt à entendre. A trop en dire, Internet peut se transformer en machine à terroriser. A cet égard, l’étude de l’Inserm est sans appel : 15,6 % des internautes français reconnaissent avoir cherché des informations sur le Web en lieu et place d’une consultation médicale !

Le syndrome du malade imaginaire

Le souci ?

« Une personne malade est vulnérable et n’a ni les compétences ni la distance nécessaires pour évaluer son état de santé, rappelle Étienne Caniard, membre du collège de la Haute Autorité de santé. D’ailleurs, les médecins connaissent l’im­portance de garder ce recul et confient généralement leur santé et celle de leurs proches à un confrère! »

D’après une étude réalisée par Microsoft l’an dernier — qui constatait que 2 % des navigations Internet concernent des questions de santé —, les personnes essayant d’interpréter leurs symptômes via le Web ont tendance à conclure au pire ; environ un tiers des internautes de l’échantillon finissaient par orienter leurs recherches vers des pathologies graves, que la plupart n’avaient aucune raison d’envisager. Ce syndrome du malade imaginaire était déjà bien connu des étudiants en ­médecine. La «cyberchondrie» touche ces patients qui s’imaginent souffrir des pires maux de la Terre dès qu’ils consultent des sites santé.

« Le principal danger des autodiagnostics, estime Étienne Caniard, est d’être trop alarmiste, et surtout faussement rassurant, au risque de retarder la prise en charge thérapeutique. »

Un ordinateur ne peut évidemment remplacer ni les compétences cliniques du professionnel de santé, ni la relation médecin-patient. Le thérapeute écoute, observe, questionne avant d’examiner son patient. Il peut lui prescrire des examens complémentaires. Et même un tel arsenal est-il parfois insuffisant !

Optimiser ses recherches

Depuis 2007, la Haute Autorité de santé s’est lancée dans une politique d’accréditation des sites médicaux. Celle-ci ­repose sur huit critères, dont la justification des affirmations, le financement, la datation des articles et leurs références, la confidentialité des données laissées par les internautes…

« Cette ­accréditation n’est toutefois pas une ­garantie de contenu mais un outil d’aide à la lecture critique », souligne Étienne Caniard, l’un de ses promoteurs.

Alors comment savoir si un site doit inspirer confiance ou méfiance ?

Voici quelques questions à se poser: Le site a-t-il des produits à vendre ? Défend-il des intérêts particuliers qui pourraient nuire à son objectivité ? Les données sont-elles étayées par des études scientifiques pertinentes ? Il est impératif de soumettre le contenu de ces sites à un regard critique et avisé, et celui du médecin reste encore le plus fiable.

Cependant, le corps médical en vient peu à peu à valoriser la ressource Internet.

Certains praticiens invitent déjà leurs patients à consulter des sites pour se documenter sur leurs pathologies, même si « rares sont encore les médecins qui les interrogent sur les connaissances acquises par Internet », concède Étienne Caniard. Mais cela viendra.

Voici 12 sites santé de confiance

http://destinationsante.com/  une agence de presse santé ouverte à tous.

http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/index.php?lng=FR dédié aux maladies rares.

http://www3.chu-rouen.fr/internet le catalogue des sites médicaux francophones.

http://www.e-cancer.fr/  site de l’INCA (Institut national du cancer).

http://www.afssaps.frl’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé

http://www.frm.org  un lien direct avec la recherche médicale.

http://www.eurekasante.fr    le guide Vidal associé à un site grand public.

http://www.vulgaris-medical.com  une encyclopédie médicale complète.

http://www.atoute.org  forum animé par des médecins bénévoles.

http://www.doctissimo.fr  leader en France

http://www.e-sante.fr, son concurrent.

http://www.docteurclic.com  d’accès pour les informations et les diagnostics. Payant si vous contactez les téléconseillers.

http://www.selectionclic.com

Prescriptions des pharmaciens: les Québécois paieront-ils de leur poche?


En septembre prochain, les pharmaciens du Québec, pourront prescrire des médicaments pour des causes mineurs et ou un médicament que le patient aurait déjà été diagnostiqué Mais il y a un bémol pour ceux qui ont une assurance privé .. il se peut qu’ils soient dans l’obligation de payer pour une consultation a un pharmacien …
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Prescriptions des pharmaciens: les Québécois paieront-ils de leur poche?

 

Le projet de loi avait été élaboré en... (PHOTO JANICK MAROIS, ARCHIVES LA VOIX DE L'EST)

Le projet de loi avait été élaboré en collaboration avec le Collège des médecins, l’Ordre des pharmaciens et l’Ordre des professions.

PHOTO JANICK MAROIS, ARCHIVES LA VOIX DE L’EST

La Presse Canadienne
Québec

Les Québécois pourraient bientôt devoir payer de leur poche pour consulter un pharmacien.

C’est du moins la menace brandie par les pharmaciens propriétaires, qui craignent voir apparaître une brèche au principe de la gratuité des soins de santé, si Québec ne clarifie pas les règles du jeu d’ici le 3 septembre.

À compter de cette date, les pharmaciens seront autorisés à effectuer certains actes jusqu’ici réservés aux médecins, comme de prescrire des médicaments, ou prolonger et ajuster certaines ordonnances.

Or, la majorité des patients qui vont se rendre à la pharmacie plutôt qu’à la clinique médicale pour demander un conseil sur le médicament à prendre vont devoir payer pour obtenir ce service, à moins que Québec intervienne, selon l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP).

Les pharmaciens vont exiger des honoraires allant de 12,50 $ à 30 $ pour chaque consultation effectuée en vertu des nouveaux pouvoirs qui leur ont été dévolus dans la loi 41.

Il reste à savoir qui payera la facture: l’État québécois? Les assureurs privés? Le patient lui-même? Impossible à dire pour l’instant.

«Le ministre (Réjean Hébert) demande de privatiser certains actes médicaux. C’est clairement ça», estime le président de l’AQPP, Jean Thiffault, à propos de la position du ministre de la Santé dans le dossier.

Chose certaine, «quelqu’un doit payer» pour ce service, résume-t-il en entrevue à La Presse Canadienne mardi, en disant s’attendre «à ce que la demande soit très forte» de la part d’une population qui n’en peut plus de passer des heures à patienter à l’urgence ou dans le cabinet d’un médecin.

Beaucoup d’argent est en cause. Si l’État décide que ce service de consultation est assuré par le réseau public, au même titre qu’une consultation médicale, la facture totale expédiée par les pharmaciens va certainement atteindre plusieurs dizaines de millions de dollars annuellement. L’AQPP a fait des projections de coûts plus précises, mais refuse de les dévoiler.

Selon les pharmaciens, le gouvernement Marois a effectué un «recul» dans ce dossier, changeant de position au fil des mois. Car jusqu’à tout récemment, ils croyaient que Québec avait accepté le principe d’une couverture universelle.

Or, ils disent avoir eu la «surprise royale», fait valoir M. Thiffault, d’apprendre récemment que seulement 40 % des Québécois – ceux qui n’ont pas d’assurance-médicaments privée – auraient accès à des services gratuits en pharmacie.

«Le ministre (Hébert) s’est traîné les pattes dans ce dossier, selon lui. C’est lui qui va porter l’odieux, si cette mesure fonctionne ou pas.»

Le ministre Hébert dit refuser de négocier sur la place publique et ne veut pas commenter l’enjeu des discussions en cours. Il a refusé une demande d’entrevue mardi. Un marathon de négociations a été entrepris lundi et devrait se poursuivre jusqu’à jeudi.

Au cabinet du ministre Hébert, on confirme toutefois que Québec demande aux pharmaciens de négocier avec les assureurs privés pour se faire payer.

Mais à quelques semaines d’avis, l’AQPP estime irréaliste d’entreprendre des négociations avec des compagnies d’assurances, qui elles-mêmes devraient négocier avec les employeurs.

La majorité des Québécois – 60 % – souscrivent à une assurance-médicaments privée. Or, cette assurance vise le médicament comme tel et non la prestation de service du pharmacien.

L’objectif de la loi 41, adoptée à l’unanimité en 2011, consistait à désengorger les cliniques médicales et les salles d’urgence des hôpitaux, en permettant aux pharmaciens de régler des problèmes de santé mineurs (une prescription pour des feux sauvages, allergies saisonnières, infections urinaires, par exemple, ou le renouvellement de prescription d’anovulants), lorsque le patient a déjà obtenu un diagnostic dans le passé.

Les pharmaciens ne pourront en aucun cas poser un diagnostic.

Le projet de loi avait été élaboré en collaboration avec le Collège des médecins, l’Ordre des pharmaciens et l’Ordre des professions.

http://www.lapresse.ca

Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

http://fr.canoe.ca