Que faire en cas de rhume ? Faut-il obligatoirement consulter ?


Le nez coule, nez bouché, petite toux ! Une visite médicale s’impose ? Pas vraiment, sauf en cas de complication ou d’infection bactérienne Sinon, le temps est le seul allié
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Que faire en cas de rhume ? Faut-il obligatoirement consulter ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le retour du froid, les nez se remettent à couler. Certains rhumes ne sont pas très gênants, d’autres nous mettent à l’arrêt pendant plusieurs jours. Faut-il consulter dès les premiers symptômes ? Que faire quand on attrape un rhume ?

Les symptômes dont il faut se méfier

Maux de tête, éternuements, nez qui coule, fièvre, maux de gorge… Nous connaissons par cœur les symptômes du rhume mais nous ne savons pas toujours quelle attitude adopter. Faut-il se rendre immédiatement chez le médecin pour éviter que la situation empire ? Ce qu’il faut c’est reconnaître les symptômes. S’il s’agit d’un simple rhume, mieux vaut se dire que c’est un mauvais moment à passer. Une infection virale ne se soigne pas. Il faut attendre d’aller mieux.

En revanche, si ce rhume est accompagné de maux de tête violents et de toux grasse à répétition, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin. Une sinusite ou encore une infection pulmonaire doivent être soignées. Une bronchite ou une pneumonie nécessiteront, s’il s’agit d’une infection d’origine bactérienne, un traitement antibiotique. En cas de douleurs musculaire, il peut s’agir de la grippe.

Comment soigner un rhume ?

Partez du principe qu’un rhume dure en moyenne une dizaine de jours. Alors armez-vous de patience. Dans leur livre 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux (Éditions du Cherche midi), le Pr Philippe Even et le Pr Bernard Debré expliquent que la plupart des médicaments contre le rhume, comme les Rhinadvil, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume-pro, Humex Rhume, et autre Fervex, peuvent avoir des effets indésirables importants. Il faut donc éviter d’en prendre.

Certes ces médicaments atténuent les symptômes mais ils ne soignent pas. Mieux vaut acheter une boîte de mouchoirs et prendre du paracétamol, en cas de maux de tête. Pensez par ailleurs à vous laver les sinus. Les sprays nasaux à l’eau de mer sont très efficaces dans le domaine et sans aucun effet indésirables.

http://www.passeportsante.net

Cher Docteur Google


Souvent, je mets des billets de santé sur mon blog, mais cela sans prétention d’en connaitre plus que les intervenants de la santé. Ce n’est qu’à titre informatif et avec des sites connus Ceux qui posent des questions ne devraient jamais prendre des conseils sur un blog, encore moins un forum. Bref, le meilleur conseil est bien de consulter
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Cher Docteur Google

 

N’est pas cybermédecin qui veut… Nos conseils pour éviter les pièges du web ! 

Photo: ©DR

Internet a révolutionné l’accès à l’information médicale. Mais on ne s’improvise pas cybermédecin.

Nos conseils pour éviter les pièges du web !

Aujourd’hui, nous nous précipitons sur la Toile au moindre bobo: 94 % des internautes glanent de l’information médicale sur le Web (Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) étude 2007).

Il suffit de taper ses symptômes sur un moteur de recherche pour ­trouver des résultats d’essais cliniques, des thérapies alternatives et le soutien ­d’autres patients connectés en réseau. Cet accès facile et gratuit à la science nous donne la sensation d’assumer plus de responsabilités dans la gestion de notre santé.

Mais comment être sûr de repérer la bonne info dans cette jungle de données ? Effectuez une recherche sur le seul terme « grippe A », et Google affichera plus de 14 millions de résultats ! Le classement des sites par fréquentation ou par mots-clés n’est pas un gage de pertinence. Que vous consultiez le premier ou le dernier site référencé par le plus performant des moteurs de recherche, vous risquez d’y trouver des renseignements sur des complications rares et mortelles tout autant que sur vos symptômes.

Savoir trier l’information

Indéniablement, le Web recèle quantité d’informations sérieuses. Une étude parue dans la revue Cancer fait état d’un taux d’erreur de 5,2 % sur les 343 pages consacrées au cancer du sein. Ce qui est dérisoire. Mais ­attention !, le risque de tomber sur des données erronées ou trompeuses est 15 fois plus élevé sur les sites promouvant les médecines alternatives que sur les sites institutionnels. D’où la nécessité de bien cibler ses recherches.

Mais tout le monde n’a pas la même capacité à trier l’information. Et, malgré notre appétit de détails, le médecin reste le mieux qualifié pour savoir ce qu’un patient est prêt à entendre. A trop en dire, Internet peut se transformer en machine à terroriser. A cet égard, l’étude de l’Inserm est sans appel : 15,6 % des internautes français reconnaissent avoir cherché des informations sur le Web en lieu et place d’une consultation médicale !

Le syndrome du malade imaginaire

Le souci ?

« Une personne malade est vulnérable et n’a ni les compétences ni la distance nécessaires pour évaluer son état de santé, rappelle Étienne Caniard, membre du collège de la Haute Autorité de santé. D’ailleurs, les médecins connaissent l’im­portance de garder ce recul et confient généralement leur santé et celle de leurs proches à un confrère! »

D’après une étude réalisée par Microsoft l’an dernier — qui constatait que 2 % des navigations Internet concernent des questions de santé —, les personnes essayant d’interpréter leurs symptômes via le Web ont tendance à conclure au pire ; environ un tiers des internautes de l’échantillon finissaient par orienter leurs recherches vers des pathologies graves, que la plupart n’avaient aucune raison d’envisager. Ce syndrome du malade imaginaire était déjà bien connu des étudiants en ­médecine. La «cyberchondrie» touche ces patients qui s’imaginent souffrir des pires maux de la Terre dès qu’ils consultent des sites santé.

« Le principal danger des autodiagnostics, estime Étienne Caniard, est d’être trop alarmiste, et surtout faussement rassurant, au risque de retarder la prise en charge thérapeutique. »

Un ordinateur ne peut évidemment remplacer ni les compétences cliniques du professionnel de santé, ni la relation médecin-patient. Le thérapeute écoute, observe, questionne avant d’examiner son patient. Il peut lui prescrire des examens complémentaires. Et même un tel arsenal est-il parfois insuffisant !

Optimiser ses recherches

Depuis 2007, la Haute Autorité de santé s’est lancée dans une politique d’accréditation des sites médicaux. Celle-ci ­repose sur huit critères, dont la justification des affirmations, le financement, la datation des articles et leurs références, la confidentialité des données laissées par les internautes…

« Cette ­accréditation n’est toutefois pas une ­garantie de contenu mais un outil d’aide à la lecture critique », souligne Étienne Caniard, l’un de ses promoteurs.

Alors comment savoir si un site doit inspirer confiance ou méfiance ?

Voici quelques questions à se poser: Le site a-t-il des produits à vendre ? Défend-il des intérêts particuliers qui pourraient nuire à son objectivité ? Les données sont-elles étayées par des études scientifiques pertinentes ? Il est impératif de soumettre le contenu de ces sites à un regard critique et avisé, et celui du médecin reste encore le plus fiable.

Cependant, le corps médical en vient peu à peu à valoriser la ressource Internet.

Certains praticiens invitent déjà leurs patients à consulter des sites pour se documenter sur leurs pathologies, même si « rares sont encore les médecins qui les interrogent sur les connaissances acquises par Internet », concède Étienne Caniard. Mais cela viendra.

Voici 12 sites santé de confiance

http://destinationsante.com/  une agence de presse santé ouverte à tous.

http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/index.php?lng=FR dédié aux maladies rares.

http://www3.chu-rouen.fr/internet le catalogue des sites médicaux francophones.

http://www.e-cancer.fr/  site de l’INCA (Institut national du cancer).

http://www.afssaps.frl’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé

http://www.frm.org  un lien direct avec la recherche médicale.

http://www.eurekasante.fr    le guide Vidal associé à un site grand public.

http://www.vulgaris-medical.com  une encyclopédie médicale complète.

http://www.atoute.org  forum animé par des médecins bénévoles.

http://www.doctissimo.fr  leader en France

http://www.e-sante.fr, son concurrent.

http://www.docteurclic.com  d’accès pour les informations et les diagnostics. Payant si vous contactez les téléconseillers.

http://www.selectionclic.com

Comment aider son médecin


Qui n’a pas de médecin de famille, se trouve dans une situation bien facheuse. Mais ceux qui ont un médecin mieux vaut se préparer avant chaque consultation pour un résultat plus positif des rencontres médicales … L’idée de tenir un journal entre temps sur nos symptômes, nos états d’âme, nos questions me semble une bonne idée
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Comment aider son médecin

Comment aider son médecin

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Sophie Allard
La Presse

Un Québécois sur quatre n’a pas de médecin de famille. Obtenir une consultation médicale ressemble parfois à un sport extrême. Même quand on a accès à un médecin de famille, profite-t-on assez de la rencontre tant attendue? Non, estiment le Dr Serge Goulet et le psychologue Bruno Fortin, auteurs de Comment améliorer mon médecin? Le patient efficace, en librairie depuis vendredi.

Une consultation médicale, c’est sérieux, disent les deux collègues de l’unité de médecine familiale de l’hôpital Charles-Lemoyne. Le patient devrait être préparé, et ce, bien avant de franchir la porte du cabinet. Souvent, ce n’est pas le cas.

«Les patients oublient d’amener l’information pertinente, comme les résultats de glycémie, la liste des médicaments qu’ils consomment, leurs antécédents familiaux. Ça crée une perte de temps qui n’est pas à leur avantage. La rencontre devient inefficace», note Bruno Fortin.

Pourquoi est-on si consciencieux quand on consulte un médecin pour ses enfants et pas pour nous? se demande-t-il.

Le patient devrait avoir couché sur papier une liste de questions et d’inquiétudes qu’il souhaite partager avec son médecin. Il devrait aussi avoir noté les informations pertinentes quant aux symptômes qui l’inquiètent:

«Où sont-ils logés? Sont-ils fréquents? À quel moment ont-ils commencé? Quand surviennent-ils? Sont-ils accompagnés d’autres signes?»

«La principale erreur du patient est de penser que le médecin connaît tout, devine tout. Il ne donne pas assez d’informations», souligne le Dr Serge Goulet.

Pire, des patients mentent à leur médecin.

«Les patients ne suivent pas le traitement comme prescrit dans une proportion de 20% à 40% pour les maladies aiguës, de 30% à 60% pour les maladies chroniques et de 50% à 80% quand il s’agit de prévention», écrivent les auteurs. Le médecin en est bien conscient, alors rien ne sert de lui cacher la vérité!

«Raconter l’histoire dont on est le héros, c’est amusant à la taverne, mais ce n’est pas indiqué chez le médecin, indique Bruno Fortin. Si on a eu une aventure extraconjugale qui fait qu’on est à risque d’avoir une infection transmise sexuellement, il est important de le faire savoir au médecin pour être traité s’il y a lieu. Ça peut être une occasion de réfléchir à la façon dont on en parlera à sa conjointe. Le médecin n’est pas là pour juger.»

Le Dr Serge Goulet croit que la relation de confiance entre médecin et patient s’est beaucoup améliorée depuis le début de sa pratique, il y a 30 ans.

 «Il reste encore du travail à faire, de part et d’autre. Mais nos jeunes médecins apprennent beaucoup à explorer les attentes des patients et leur vécu, tandis que les patients sont plus ouverts et osent davantage parler de sujets délicats. Ils sont plus à l’aise, surtout si on leur donne la chance de s’exprimer.»

Mais 15 minutes, c’est vite passé.

«Dans un contexte de travail rapide et urgent, c’est un art d’aller chercher en quelques secondes les bonnes informations. Il faut bien cibler et écouter, étudier le langage verbal et non verbal du patient, comme un visage blême, les traits tirés», dit le Dr Serge Goulet.

Pour ne pas perdre une seconde de ce bref entretien, on ne devrait pas tenter de former son médecin avec le dernier article du Reader’s Digest, selon les auteurs, ni tenter d’en faire un ostéopathe ou un homéopathe.

«Le médecin vous dira d’être prudent, surtout avec les produits naturels. Mais ce n’est pas son job», souligne M. Fortin.

Les patients sont très informés aujourd’hui et, si cela s’avère parfois embêtant pour le médecin, le Dr Goulet y voit surtout un avantage.

«Les patients sont proactifs. Quand ils me demandent de vérifier une information entendue dans les médias, c’est parce qu’ils doutent et qu’ils ont confiance en moi. C’est un devoir pour moi de leur donner l’information juste. En même temps, j’apprends sans cesse, mes patients me rendent meilleur. C’est ce qui me garde allumé, passionné.»

«Quand on a un bon médecin de famille, c’est pour la vie, dit Bruno Fortin. C’est donc une longue suite de 15 minutes qu’il faut optimiser. Ça vaut la peine de collaborer en tant que patient pour le garder longtemps.»

Comment améliorer mon médecin? Le patient efficace, Bruno Fortin et Serge Goulet, Éd. Fides, 248 p., 19,95$

Quelques trucs

Avant

-Clarifier le but de la visite.

-Noter sur papier les inquiétudes et les questions (ne pas oublier le papier!).

-Être à l’écoute de sa douleur, des symptômes.

-Demander à quelqu’un de nous accompagner.

Pendant

-Poser les questions les plus importantes dès le départ.

-Être honnête et fournir le plus d’informations sur notre état.

-Ne pas hésiter à poser des questions, à prendre des notes.

-Demander de l’information sur les interventions et traitements proposés.

-Ne pas hésiter à demander de répéter, d’utiliser des termes plus simples.

-Aviser le médecin de formulaires à remplir dès le départ.

-Ne pas tenter de socialiser avec le médecin.

Après

-Résumer l’essentiel de la visite sur papier.

-Garder un journal des consultations.

-Suivre les recommandations du médecin.

-En cas de maladie chronique, nuancer ses pensées, rester motivé.

-Adopter des habitudes de vie saines (en tout temps).

http://www.cyberpresse.ca