Parkinson : les signes qui doivent alerter


La maladie de Parkinson évolue lentement, mais sûrement. Des symptômes apparaissent des années avant que soit diagnostiqué cette maladie. Cependant, ces mêmes symptômes peuvent ne pas être la maladie de Parkinson, d’ou l’importance d’en parler avec son médecin
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Parkinson : les signes qui doivent alerter

La maladie de Parkinson débute une dizaine d’années avant que les premiers troubles moteurs apparaissent et que le diagnostic soit posé. Pendant cette période, certains signes prémonitoires peuvent se manifester. Trouble du transit, du sommeil, douleurs… Voici ceux qui doivent vous alerter !

Une constipation sévère

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« Avant l’éclosion des troubles moteurs* caractéristiques de la maladie de Parkinson, il y a des troubles non-moteurs qui peuvent suggérer la maladie comme par exemple une constipation sévère », explique le Pr Pierre Cesaro, chef du service Neurologie à l’hôpital Henri Mondor (Créteil).

Une étude américaine menée sur 7000 personnes suivies pendant 24 ans a d’ailleurs démontré que les sujets allant à la selle moins d’une fois par jour avait un risque 2,7 fois plus élevé de développer la maladie, comparé à ceux y allant une fois par jour. Et 4 fois plus élevé par rapport à ceux y allant deux fois par jour. La constipation serait liée à un ralentissement des mouvements intestinaux, allant de pair avec les lenteurs de l’organisme caractéristiques de la maladie de Parkinson.

Ce qui doit vous alerter : Une constipation sévère ne doit pas être négligée. Elle peut être liée à une maladie de Parkinson ou à d’autres affections.

Que faire ? La constipation se définit par un nombre de défécations inférieur ou égal à trois par semaine. Si vous êtes concerné(e) et que cela est gênant, parlez-en à votre médecin traitant.

Un sommeil agité

Un sommeil agité peut être un signe précoce d’une maladie de Parkinson. D’après les recherches du Dr Ronald Postuma (Montréal), 50% des personnes atteintes d’un trouble du sommeil paradoxal* les amenant à extérioriser leurs rêves, risquent de développer la maladie de Parkinson. Les troubles du sommeil peuvent se manifester suite à l’atteinte du système nerveux central (cerveau).

Ce qui doit vous alerter :

« La personne a des rêves agités, bouge, crie », explique le Pr Cesaro, neurologue. Elle peut donner des coups de poing, des coups de pieds. « Des épisodes d’endormissement dans la journée peuvent aussi faire partie des signes annonciateurs », poursuit le Pr Rascol, neurologue. 

Que faire ? Les symptômes décrits ci-dessus peuvent alerter d’un déficit en dopamine donc d’une maladie de Parkinson à venir. Mais pas seulement. Il peut s’agir d’une autre affection. Dans tous les cas, parlez-en à un médecin.

*Période du sommeil associée au rêve. Ce trouble augmente après 60 ans.

Des douleurs aux articulations

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Des douleurs rhumatismales peuvent faire partis des premiers signes de la maladie de Parkinson. On ne fait pas toujours le lien puisqu’elles se manifestent souvent avec l’âge donc on y voit plus un vieillissement naturel qu’une maladie neuro-dégénérative. Pourtant !

Ce qui doit vous alerter : Selon l’association France Parkinson, ces douleurs apparaissent souvent le long de la colonne vertébrale et aux articulations.

Que faire ? En parler avec son médecin traitant est comme toujours l’indication première. Les rhumatismes ne cachent pas forcément une maladie parkinsonienne.

Une baisse de l’odorat

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« Une baisse de l’odorat peut révéler précocement une maladie de Parkinson », indique le Pr Pierre Cesaro, neurologue.

Cela pourrait être lié à un dérèglement au niveau du système nerveux central dans le cerveau. En 2008, des chercheurs japonais ont suivi 2267 hommes et se sont rendus compte que ceux ayant les plus bas score au test d’odorat avaient plus de risque de développer la maladie de Parkinson (1).

Ce qui doit vous alerter : Une diminution de la perception des odeurs peut faire suite à une maladie de Parkinson. Ce n’est pas le cas pour tous les Parkinsoniens et inversement toutes les personnes concernées par une perte de l’odorat ne vont pas développer cette maladie.

Que faire ? Si vous vous rendez compte que votre odorat défaille, parlez-en à votre médecin.

(1) Ross, G., Annals of Neurology, février 2008.

Une dépression

« Il y a 5 ans, j’ai fait une dépression, je ne savais pas pourquoi, je n’avais aucune raison d’en faire ».

 Aujourd’hui, cette personne a la maladie de Parkinson. Selon l’associationFrance Parkinson, un quart des Parkinsoniens souffrirait de dépression avant que le diagnostic de la maladie ne soit posée.

« C’est un symptôme non moteur qui fait parti d’une première phase précoce de la maladie », confirme le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Pourquoi ? La dopamine, qui diminue en cas de Parkinson entre en jeu dans la régulation de l’humeur, du tonus psychique et du plaisir.

Ce qui doit vous alerter : Fatigue, anxiété, troubles du sommeil… Plusieurs symptômes peuvent évoquer une dépression.

Que faire ? Si vous pensez présenter des symptômes dépressifs, parlez-en à un médecin. Ce n’est pas forcément un signe précoce de Parkinson. Il peut s’agir d’autres affections. Dans tous les cas, il faut une prise en charge.

A noter : Même si aucun traitement ne peut, à ce jour, retarder l’évolution de la maladie de Parkinson, les spécialistes œuvrent dans ce sens. En étant suivi précocement, vous les aidez dans leurs recherches.

Des crampes et des raideurs

Un des trois symptômes moteurs caractéristiques de la maladie de Parkinson est une tension excessive des muscles (ou « hypertonie »).

Ce qui doit vous alerter :

« Il y a une augmentation du tonus musculaire. Quelques fois, cela peut se traduire par des crampes et des raideurs », explique le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Le symptôme est aussi visible à la posture de la personne : crispée, voutée en avant et tête baissée.

Que faire ? En cas de doute, consultez votre médecin si vous présentez ce symptôme. Il ne s’agit pas forcément d’une maladie de Parkinson mais il faut en être sûr(e).

A noter :

« L’augmentation de la rigidité musculaire n’est pas le premier symptôme dont se plaignent les Parkinsoniens. Ce sont d’abord les tremblements et la lenteur des gestes », précise le Pr Rascol.

Des tremblements au repos

Le tremblement est un signe moteur caractéristique de la maladie de Parkinson (même si toutes les personnes atteintes n’en présentent pas). Pourquoi ? Parce qu’en cas de maladie de Parkinson, certains  neurones du cerveau, qui fabriquent la dopamine se « suicident ». Or, cette substance chimique entre dans la fonction des mouvements du corps. Quand on en a moins, des troubles de la motricité apparaissent. C’est le cas avec le tremblement.

Ce qui doit vous alerter :

 « Les tremblements se manifestent au repos et surtout au niveau des extrémités (main, poignet, doigt) », explique le Pr Pierre Césaro, neurologue. « Mais ils peuvent parfois se manifester au niveau des lèvres, comme chez Yasser Arafat. »

Autres caractéristiques : le tremblement disparaît généralement pendant le sommeil et réapparaît au réveil, il est assez régulier et plutôt ample. Au début de la maladie, le tremblement ne concerne souvent qu’un seul côté du corps.

Que faire ? Si vous présentez les symptômes décrits ci-dessus, parlez-en à votre médecin. Des tremblements peuvent cacher une maladie de Parkinson (même très précocément) ou d’autres affections. Dans tous les cas, ne le négligez pas.

A savoir :

« Un vieillissement réussi ne comporte pas de tremblements », rappelle le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Une lenteur dans les gestes

Autre signe moteur majeur de la maladie parkinsonienne : les lenteurs*. Il s’agit comme pour les tremblements d’une dysfonction motrice liée à une perte cérébrale en dopamine. Le symptôme est plus ou moins handicapant selon les personnes et selon le stade de la maladie.  Avec le temps, il est associé à un risque élevé de chutes.

Ce qui doit vous alerter :

 « Il y a une lenteur dans les gestes, un retard à l’allumage, le temps de réaction est augmenté » explique le Pr Cesaro, neurologue.

« Les gens font des choses avec difficulté, ils ont notamment une marche lente avec des pas petits » ajoute le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Ces lenteurs sont souvent associées à la fatigue et  des engourdissements.

Que faire ? Si vous présentez le symptôme décrit ci-dessus, parlez-en à votre médecin.

« Le diagnostic de la maladie parkinsonienne se base sur une lenteur du geste associée à des tremblements ou une rigidité musculaire », indique le Pr Cesaro.

Il se confirme devant l’efficacité des médicaments donnés (ex : Levodopa).

*Les lenteurs sont appelées aussi « akinésie » ou « bradykinésie« . L’akinésie désigne la difficulté à initier des mouvements. Elle peut parfois, chez le parkinsonien précoce, se traduire par le fait d’écrire de plus en plus petit. La bradykinésie caractérise la lenteur inégale des mouvements.

Parkinson : une évolution lente

La maladie de Parkinson évolue très lentement. Les premiers signes peuvent se manifester 10 à 15 ans avant que le diagnostic ne soit posé et les plus graves complications amenant à un handicap sévère se manifester 10 à 20 ans après le diagnostic.

Entre les deux, des traitements existent pour accompagner la personne malade.

« On sait corriger le manque de dopamine par des médicaments comme la Lévodopa® », cite par exemple le Pr Pierre Cesaro. 

Des molécules mimant l’action de la dopamine peuvent aussi être utilisées.

« Elles marchent un peu moins bien mais permettent un traitement plus continu et peuvent retarder l’arrivée de certains symptômes », poursuit notre interlocuteur.

Quand le handicap devient très lourd et que les médicaments ne suffisent plus, la chirurgie peut être employée. C’est la neurostimulation.

« Plus de 3000 patients sont implantés en France ce qui réduit de 50% la consommation de médicaments par jour », témoigne le Pr Cesaro.

A noter : L’évolution de la maladie et la réussite des traitements dépendent de chaque personne.

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HÉMORROÏDES, COMMENT AGIR ?


Un sujet qui peut être gênant pour certains, mais qui pourtant touche presque tout le monde, c’est bien d’avoir des hémorroïdes. Cela est tellement incommodant qu’il existe des moyens tous simples pour soulager … Mais si cela est fréquent, il est important d’en parler au médecin
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HÉMORROÏDES, COMMENT AGIR ?

Les hémorroïdes correspondent à des varices localisées à proximité de l’anus. Lorsqu’elles sont gonflées et irritées, elles peuvent être à l’origine de crises douloureuses. Que faire en pratique lorsqu’une telle crise d’hémorroïdes survient ?

Comment soulager les crises d’hémorroïdes ?

Les hémorroïdes guérissent généralement spontanément en une ou deux semaines. L’inconvénient est leur tendance à récidiver. En cas de crises douloureuses, que faire en pratique ? Voici 6 pistes à explorer.

6 conseils pour soulager les crises d’hémorroïdes

1) Médicament, crème antalgique, gel d’Aloe vera…

Vous pouvez le prendre par voie orale (comprimé) ou appliquer localement sur la région anale une crème antalgique ou anti-inflammatoire. Ou encore utiliser la forme suppositoire. Il existe également des suppositoires antalgiques ou anti-inflammatoires. Enfin, des applications fréquentes de gel d’aloès (Aloe vera) sur la région anale peuvent aider à soulager l’inflammation.

2) Nettoyez la région anale après chaque selle

Inutile de recourir au savon (il est d’ailleurs à utiliser avec modération car il peut accentuer les irritations). Utilisez du papier hygiénique mouillé avec de l’eau ou avec une lotion à l’hamamélis, ou des lingettes comme celles utilisées pour les bébés.

3) Faites des bains de siège

Contre la douleur, prenez un bain de siège dans une eau chaude, trois ou quatre fois par jour pendant 10 à 15 minutes. Vous pouvez inversement appliquer des sacs de glace ou des compresses froides sur la région anale pendant une dizaine de minutes, trois ou quatre fois par jour, pour atténuer le gonflement des veines.

4) Prenez un veinotonique

Vous pouvez recourir à un veinotonique à très fortes doses, par voie orale, pendant la durée de la crise (demander à votre pharmacien). Ces médicaments diminuent l’inflammation et minimisent la douleur. Il est inutile d’associer plusieurs veinotoniques en même temps.

5) Luttez contre la constipation

Si nécessaire, utilisez un laxatif doux.

6) Surveillez votre alimentation

Privilégiez les aliments riches en fibres (légumes, fruits, céréales, pain complet…), buvez beaucoup et souvent, évitez les épices, l’alcool, le thé, le café, qui augmentent les douleurs.

Si la crise d’hémorroïdes est particulièrement douloureuse ou si elle se répète souvent, il est nécessaire de consulter votre médecin. Pas de tabou, cette affection est très fréquente : un Français sur deux de plus de 50 ans en a fait l’expérience.…

Les conseils ci-dessus visent uniquement à faire face à la crise d’hémorroïdes, mais pas à la traiter ni à prévenir les récidives.

Mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé l

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9 REMÈDES NATURELS CONTRE LES MAUX D’ESTOMAC


Les maux relier a l’estomac, très dérangeant, de quoi a gâcher une journée. Bien sûr, il y a toujours des médicaments en vente libre dans les pharmacies, mais on peut toujours essayer des méthodes plus naturelles
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9 REMÈDES NATURELS CONTRE LES MAUX D’ESTOMAC

Par Alyssa Jung

Que vous souffriez de gaz, de constipation, de nausée ou d’indigestion, essayez ces remèdes naturels contre les maux d’estomac.

Du « jus » de carottes et de menthe

(Photo: Hemera/Thinkstock)

Cela peut sembler douteux, mais ce mélange peut vous aider si vous souffrez de la grippe hivernale. La carotte fournit les nutriments et la menthe poivrée soulage votre estomac.

Faites bouillir 4 carottes coupées en rondelles dans 4 tasses d’eau et une cuillère à café de menthe poivrée séchée ou un sachet de tisane de menthe. Baissez le feu à moyen doux et cuisez environ 15 minutes ou jusqu’à ce que les carottes soient tendres. Si vous utilisez un sachet de thé, retirez-le, puis mélangez le tout jusqu’à consistance lisse et savourez-le!

Vous pouvez aussi ajouter une pincée de gingembre moulu pour plus de soulagement, ou pressez le jus d’un citron pour le goût.

Du thé de riz

Pour soulager les maux d’estomac ou mettre fin à une diarrhée,

faites un « thé » de riz. Faites bouillir 1/2 tasse de riz dans six tasses d’eau pendant environ 15 minutes.

Égouttez le riz, puis assaisonnez l’eau avec une pincée de miel ou de sucre et buvez chaud.

Une rôtie brûlée

(Photo : Thinkstock)

Vous savez qu’une rôtie c’est bon pour les maux d’estomac, mais une rôtie brûlée, c’est encore mieux, car le « carbonisé » absorbe les toxines qui vous font souffrir.

Ajoutez un soupçon de gelée pour la rendre plus agréable au goût.

Du vinaigre de cidre de pommes

Un mélange, comprenant une cuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme, une tasse d’eau chaude et une cuillère à soupe de miel, apaise l’indigestion et peut soulager les crampes et les gaz. Il peut également diminuer l’inconfort causé par les brûlures d’estomac.

Le régime CRAP

(Photo: JupiterImages/Dorling Kindersley RF/Hemera/Thinkstock)

Si vous êtes constipé, essayez le régime CRAP :

c’est un acronyme pour « cerises, raisins secs, abricots et pruneaux », de sympathiques aliments fibreux qui devraient désengorger votre système digestif.

Du Yogourt

Lorsque vous avez mal au ventre, vous n’avez probablement pas le goût de produits laitiers, mais les qualités du yogourt probiotique, alias bactéries vivantes, sont un bon remède, car elles soulagent l’inconfort digestif et stimulent votre système immunitaire.

Assurez-vous simplement de choisir du yogourt nature, sans matière grasse, sans sucre ni arômes.

 

Des graines de carvi

(Photo: Hemera/Thinkstock)

Les graines de carvi sont pleines de vitamines et de minéraux qui inhibent la croissance des mauvaises bactéries causant l’indigestion, les gaz, ou les ballonnements.

Grignotez-en une poignée après votre repas, ou quand vous avez des gaz.

Du fenouil

Qu’il s’agisse d’indigestions de gaz ou de ballonnements, le fenouil peut vous aider.

Sirotez un thé de fenouil, mâchez des graines ou croquez quelques branches crues. Il favorise la digestion, réduit les gaz, soulage les crampes et apaise les nausées.

De la chaleur

(Photo: iStockphoto/Thinkstock )

Placez une bouillotte ou un coussin chauffant sur votre estomac. La chaleur augmente le flux sanguin à la surface de la peau et transfère la sensation de douleur de votre estomac vers l’extérieur.

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J’AI MAL EN BAS DU VENTRE ! C’EST GRAVE DOCTEUR ?


Les maux de ventre sont désagréables, mais certaines douleurs demande une attention particulière dont certain doivent être vue en urgence.
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J’AI MAL EN BAS DU VENTRE ! C’EST GRAVE DOCTEUR ?

 

Le mal au ventre est un symptôme particulièrement fréquent chez les femmes. Très banal, il peut révéler de nombreuses affections, bénignes ou plus graves. Quelles peuvent être les principales causes d’une douleur dans le bas ventre ?

Parallèlement, on retiendra qu’une douleur qui dure dans le bas ventre doit amener à consulter afin d’en identifier la cause avec certitude.

Parce que les causes peuvent être très diverses et parfois graves, toute douleur du bas ventre doit entraîner une consultation plus ou moins urgente. Le médecin procèdera à des explorations (examen clinique, analyses biologiques, imagerie) afin d’en déterminer la cause. Il pourra souvent vous rassurer et vous soulager.

Règles douloureuses, retard de règle…

Des règles douloureuses à chaque cycle et des rapports sexuels douloureux, ce n’est pas normal. Il peut s’agir d’une endométriose. Vous devez consulter un gynécologue pour écarter cette cause.

Une douleur au niveau du bas ventre après un retard des règles impose de consulter rapidement. Il peut s’agir d’une grossesse extra-utérine ou d’une fausse couche.

Un kyste de l’ovaire ou un cancer de l’ovaire sont aussi des affections qui peuvent se traduire par des douleurs aiguës au niveau du bas ventre.

Douleur violente

Une douleur intense qui tend à gagner le côté droit du bas de l’abdomen peut suggérer une crise d’appendicite. Avec ou sans fièvre, la douleur peut s’accompagner de vomissements. C’est une urgence.

Une douleur extrêmement violente comme un coup de poignard peut indiquer une péritonite (perforation d’une partie de l’intestin). C’est aussi une urgence !

D’autre part, un caillou qui descend le long des voies urinaires s’accompagne de douleurs intenses. Les douleurs peuvent siéger dans le dos, d’un côté, et irradier dans le bas ventre, jusque dans les testicules pour les hommes. Il s’agit d’une colique néphrétique. Là encore, la douleur tellement forte peut provoquer des vomissements.

Température, brûlures urinaires, constipation…

Des douleurs accompagnées d’une constipation et d’une absence d’émission de gaz depuis plus de 24 heures permettent de suspecter une occlusion intestinale.

Des douleurs dans le ventre, associées à de la température, peuvent laisser suspecter une salpingite (infection des voies génitales). Il faut consulter rapidement pour écarter cette cause. Des douleurs accompagnées de brûlures urinaires et de fièvre indiquent une possible infection de l’appareil urinaire qui est en train de s’étendre.

par Isabelle Eustache, journaliste Santé

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Incognito dans les animaleries


Un article fort intéressant sur la connaissances des animaleries sur les soins apporter aux animaux. Il semble que vendre des animaux ne donne pas nécessairement satisfaction aux questions santé de l’animal et peut parfois même donner des résultats dangereux pour la santé de l’animal si les clients appliquent certains conseils. Avec le coût des animaux, aliments, accessoires, je pense que les clients sont en droit d’avoir de meilleurs services des animaleries ..
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Incognito dans les animaleries

 

La plupart des endroits visités donnent des informations inexactes

 

Annie Ross

Journal de Montréal

Les employés d’animaleries ne sont souvent pas les meilleurs conseillers quant à la santé des animaux de compagnie, observe la vétérinaire du Journal, au terme d’une visite « incognito » dans 16 établissements de la grande région de Montréal.

Les employés rencontrés se sont montrés polis, agréables et ils ont démontré un réel intérêt à vouloir aider, mais un seul des 16 employés questionnés a eu une note parfaite. Les quinze autres ont commis différentes erreurs, certaines mineures, mais d’autres plus importantes qui auraient pu avoir des conséquences négatives sur la santé de l’animal.

Pourtant, les questions étaient simples : problèmes de puce, problèmes d’allergie, problèmes de selles molles, nourriture de base et gâteries pour lapin ou oiseaux.

À propos des puces, les employés interrogés n’ont pas semblé connaître à fond le cycle de vie de cet insecte. Différentes solutions ont été proposées et les traitements suggérés n’étaient pas assez longs pour se départir des puces dans la maison. Une employée qui voulait vendre un produit à puce à appliquer dans le cou s’est même trompée en proposant un collier anti-puces.

À propos des allergies, une employée a suggéré un chien croisé avec un caniche comme choix potentiel pour un enfant allergique aux chiens. On dit parfois que les caniches sont moins allergènes que d’autres races, mais aucun chien n’est hypo allergène à 100 % et si le caniche est croisé, il n’est plus un caniche à 100 %.

Bref, les meilleurs conseillers pour la santé des animaux de compagnie ne sont pas nécessairement dans ces endroits où l’on vend les bêtes et ce qui vient avec nourriture, vêtements, gâteries, meubles, accessoires…

Il n’y a cependant pas que du négatif ; par exemple, un endroit sur la Rive-Sud ne vendait aucun chien afin de ne pas encourager les usines à chiots.

Dans certains endroits, on engage aussi des étudiants en techniques de santé animale. Ainsi donc, on se donne tout de suite plus de chance d’obtenir des renseignements adéquats sur la santé des animaux.

Quelques-unes de mes déceptions générales :

1. Toutes les animaleries visitées vendent des oreilles de porcs séchées et fumées. Ce sont loin d’être des gâteries « santé ». Elles sont une source potentielle d’infection par les salmonelles, des bactéries pouvant causer des gastro-entérites sévères. De temps en temps, elles sont d’ailleurs le sujet d’une alerte formulée par le MAPAQ.

2. On vend du foin de luzerne et des cubes de luzerne dans des sacs ou des contenants sur lesquels on voit le dessin d’un lapin, même si on sait qu’il ne faut pas donner de luzerne trop fréquemment (voir question 2).

3. On vend de grosses gâteries pour lapin contenant du sucre, du miel, des graines et des fruits, et on peut lire sur la boîte : à distribuer librement en complément à l’alimentation principale. Le sucre peut amener un débalancement de la flore intestinale du lapin et provoquer parfois une stase intestinale, une condition médicale grave.

4. On vend encore des colliers de chien à pics en métal… Vive le bien-être animal et au diable l’époque médiévale.


Diplômée depuis 17 ans et ayant complété un internat dans les petits animaux à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Dre Annie Ross a pratiqué pendant plusieurs années dans un centre d’urgence ainsi que quelques cliniques de quartier avant de devenir enseignante en techniques de santé animale.

Question 1

« Je pense que mon chat est constipé. Depuis ce matin, il va souvent à la litière et force. Avez-vous quelque chose pour ça ? »

> Ce qu’il faut savoir d’abord…

Souvent, les propriétaires de chat confondent les symptômes d’un blocage urinaire avec ceux d’une constipation, car ils se ressemblent (visite de la litière à répétition, force dans la litière, démontre des signes d’inconfort, a le ventre crispé, vomit parfois…) mais le chat bloqué n’urine pas ou ne fait que du goutte à goutte.

Contrairement à la constipation, les blocages urinaires sont des urgences graves qui doivent être vues immédiatement par un vétérinaire. Les chats bloqués qui ne sont pas soignés meurent en souffrance dans les 48 heures.

> Ce qu’un professionnel devrait répondre à cette question :

Il doit d’abord demander s’il s’agit d’un chat mâle adulte. Si c’est le cas, il devrait demander si l’animal a été vu en train d’uriner. Il devrait donner des renseignements sur le fait qu’il peut s’agir d’un blocage urinaire et donc d’un cas d’urgence vétérinaire.

> Cette question a été posée à 5 endroits différents. Voici les résultats :

Dans un seul endroit, on a posé plusieurs questions pertinentes à propos du chat (sexe, âge, urine) et on a donné de bons conseils au cas où il s’agirait d’un blocage urinaire

Quatre endroits sur cinq n’ont posé aucune autre question quant à l’état du chat.

Trois endroits sur cinq ont suggéré une pâte laxative contre la constipation (ce qui n’était pas une mauvaise idée en soi), mais en quantité insuffisante pour une constipation

Un endroit n’avait rien pour la constipation, mais aurait pu aider dans le cas de diarrhée

Un endroit ne savait que suggérer, et on a plutôt conseillé de demander à un vétérinaire

Question 2

« Si j’achète un chiot ou un chaton ici, est-ce qu’il est tout vermifugé au complet ? »

> Ce qu’un professionnel devrait répondre à cette question :

Les chiots et les chatons ont effectivement reçu une dose (ou plus) d’un vermifuge général, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont vermifugés au complet. D’abord parce qu’aucun médicament ne peut éliminer tous les types de parasites d’un seul coup. Ensuite, parce qu’il est clairement recommandé par les vétérinaires-parasitologues nord-américains de vermifuger les animaux de moins de six mois tous les mois, ainsi que de faire une analyse de selles pour s’assurer que l’on traite tous les types de parasites intestinaux que l’animal pourrait avoir. Il en va de la santé humaine, car certains parasites peuvent être transmis aux humains, surtout les enfants et les personnes âgées ou malades.

> La question a été posée dans six établissements différents et la réponse est unanime.

Tous les employés ont répondu : « Oui, nos animaux sont tous vermifugés au complet »

Mais tous les employés ont omis une information capitale : si les animaux ont été vermifugés, il faut savoir que le programme de vermifuges devra continuer une fois l’animal acheté

Question 3

« Mon chaton fait des cacas mous qui sentent vraiment mauvais. Que me recommandez-vous pour cela ? »

> Ce qu’il faut savoir :

Les causes de diarrhées et de cacas mous chez les jeunes animaux peuvent bien sûr être causées par une alimentation de mauvaise qualité, mais aussi par des conditions d’ordre vétérinaire comme des parasites, une infection ou un débalancement de la flore intestinale. Il est donc important de consulter un vétérinaire lorsque son animal fait des selles qui ne sont pas normales.

> Cette question a été posée à trois endroits différents. Voici les résultats :

Tous les employés ont proposé une nourriture de qualité pour chaton, mais aucun des trois n’a proposé une nourriture facile à digérer et conçue pour les problèmes intestinaux

À un endroit, on a posé quelques questions pertinentes à propos de l’animal, en mentionnant la possibilité de parasites intestinaux comme une cause potentielle du problème

Aucun des employés n’a vérifié si l’animal était en forme ou s’il se portait bien

Aucun des employés n’a suggéré une visite chez le vétérinaire considérant que les causes de selles molles et odorantes peuvent aussi être causées par des désordres médicaux

Question 4

« Puis-je donner du foin de luzerne ou des cubes de luzerne à mon lapin chaque jour ? »

> Ce qu’un professionnel devrait répondre :

Le foin de luzerne (alfafa) contient beaucoup de calcium et peut entraîner des problèmes urinaires importants chez le lapin (cristaux et pierres dans la vessie). Voilà pourquoi les vétérinaires et le « house rabbit society » ne recommandent pas le foin de luzerne chaque jour. On ne devrait en donner qu’à l’occasion, en très petite quantité. Il faut plutôt offrir un foin de qualité composé de plusieurs autres graminées. Pour les cubes de luzerne, on peut en offrir occasionnellement et cela ne devrait jamais remplacer le foin sec quotidien.

> Cette question a été posée à 5 endroits différents. Voici les résultats :

Dans un seul endroit, on a clairement dit de ne pas donner de luzerne au lapin, car cela pouvait provoquer des problèmes urinaires.

À trois endroits, on a indiqué qu’il était possible de donner de la luzerne chaque jour, que c’était nécessaire en bonne quantité

L’un des endroits ne vendait pas de luzerne pour les lapins et ne pouvait pas donner de renseignements à ce sujet.

http://www.journaldemontreal.com