Ne forcez pas vos petites filles à faire des câlins ou bisous à leurs proches


On parle beaucoup ces temps-ci de ne pas forcer de donner des bisous ou des câlins. En fait, cela fait partie de l’éducation au consentement et doivent être respecté. Donner bisous pour avoir une récompense, est une méthode malheureuse qu’on apprend ..
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Ne forcez pas vos petites filles à faire des câlins ou bisous à leurs proches

 

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Father | DAHstra via Flickr CC License by

Repéré par Léa Marie

Repéré sur New York Times

La notion de consentement s’apprend dès le plus jeune âge.

«Fais un bisou à Papa, il t’a acheté un beau cadeau!», «Dis au revoir à Mamie, fais-lui un gros câlin».

Rares sont les parents qui n’ont jamais insisté pour que leur petite fille ou leur petit garçon se montre affectueux avec un proche.

Alors que les fêtes de Noël –et leurs fameuses réunions de famille– approchent à grands pas, il est temps de prendre une bonne résolution: arrêtez de forcer vos bout de choux à embrasser ou câliner leur papa, tata, papi, ou qui que ce soit d’autre.

«Elle ne doit de câlin à personne»

«Dire à votre enfant qu’elle doit un câlin à quelqu’un juste parce qu’elle n’a pas vu cette personne depuis longtemps ou parce que cette personne lui a offert un cadeau peut lui faire intégrer l’idée qu’elle devra de l’affection physique, plus tard dans sa vie, à quiconque l’invitera à dîner ou fera quelque chose de supposément gentil.»

Avec ces mots, l’association Girl Scouts USA a déchaîné les passions outre-Atlantique. L’article en question, intitulé «Reminder: She Doesn’t Owe Anyone a Hug. Not Even at the Holidays» («Rappel: Elle ne doit de câlin à personne. Pas même pendant les fêtes») et qui s’intéresse au cas des petites filles, a été partagé près de 7.500 fois sur Facebook depuis sa publication le 3 novembre dernier, et a engendré des centaines de commentaires tantôt outrés, tantôt approbateurs.

«J’étais soulagée que mes parents ne me forcent pas à m’engager dans un geste affectueux non-désiré. Je me souviens que ma mère me défendait face à ceux qui institaient pour un câlin/bisou: “Elle préfère serrer la main ou faire coucou. Ce n’est pas un problème, elle a le droit de choisir”», confie une internaute.

«Je suis choquée de voir tous ces commentaires exprimant leur désaccord avec l’article. Si un adulte s’indigne sérieusement du fait qu’un ENFANT ne soit pas à l’aise avec l’idée de faire un câlin, c’est eux qui doivent mûrir. Bien sûr, nous souhaiterions tous que notre enfant soit aimant et doux. Mais pas qu’il fasse quelque chose qui le dérange juste parce qu’un adulte le lui demande», assure une autre. 

Un enjeu dès l’enfance

À l’ère de #BalanceTonPorc et de #MeToo –où les dénonciations d’agressions sexuelles sont chaque jour plus nombreuses–, il est nécessaire de préciser les contours de la notion de consentement, qui reste assez floue dans l’imaginaire collectif.

Cette dernière est considérée, à tort, comme une problématique d’adultes. Ou du moins de personnes en âge de mener une vie sexuelle. En réalité, l’idée du consentement germe dans les têtes des petites filles de manière inconsciente dès leur plus jeune âge.

L’enfance est une période cruciale de développement intellectuel: les schémas qui y sont intégrés auront un impact indéniable sur les comportements de l’adulte en construction. Il convient ainsi de veiller à ce que votre fille ne se forge pas une idée erronée du consentement et de l’affection physique en général.

La psychologue américaine Andrea Bastiani Archibald explique:

«La façon dont on apprend –ou non– aux petites filles à instaurer des barrières physiques et à voir leur volonté respectée –ou non– restera gravée en elle toute sa vie et peut influencer la façon dont elle percevra son corps à l’âge adulte. Lui apprendre la notion de consentement tôt l’aidera à connaître ses droits, savoir quand certaines limites sont franchies, et quand tirer la sonnette d’alarme.» 

Très fréquemment, des enfants en bas-âge se voient prier de «faire un bisou» en l’échange d’une récompense: 

«Tu veux un chocolat? Fais bisou à Papa.» 

Quel message envoie-t-on, indirectement, lorsque l’on explique à une petite fille qu’elle doit avoir recours à une démonstration d’affection physique pour obtenir une gratification? Inversement, que lui apprend-on lorsqu’on lui explique qu’elle se doit de remercier physiquement quelqu’un qui lui a fait un cadeau ou rendu un service? 

Bien sûr, l’idée n’est pas de diaboliser les parents qui demandent à leurs enfants de faire des bisous à leur grand-mère. Ou à eux-mêmes, chose que font probablement toutes les parents. Bien souvent, la requête se veut pédagogique et entend apprendre aux petits à exprimer leur gratitude ou à se montrer tendres. Mais toutes les femmes ont le souvenir désagréable d’avoir été contraintes d’embrasser un vieil oncle ou une vielle tante à contre-cœur, sans oser braver cette injonction. Elles l’ont alors fait, par obéissance ou par peur de peiner la personne à qui elles refuseraient ce geste.

Spontanéité et affection verbale

Les enfants sont, dans l’ensemble, bien plus démonstratifs que leurs aînés. Il est donc fort probable qu’ils initient eux-mêmes spontanément les démonstrations d’affection et aient recours à de la communication physique. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’ils ne le veulent pas. Que cela relève de leur timidité, du fait qu’ils n’aiment pas le proche concerné ou qu’ils ne soient pas fans des câlins, l’idée est la même: il ne vaut mieux pas insister s’ils se montrent réticents.

Par ailleurs, l’affection passe aussi par la communication verbale, qui permet elle aussi de consolider les liens familiaux.

«C’est […] le fait que le bisou forcé est totalement entré dans nos habitudes familiales qui représente un problème», résume parfaitement Nadia Daam dans un article intitulé «Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous»:

«L’idée selon laquelle le bisou [ou le câlin] est la seule marque d’affection valable et que l’enfant doit donc s’y plier est tellement entré dans les mœurs que personne, ou presque, n’avait jusqu’ici songé à remettre cette pratique en question.»

http://www.slate.fr

Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous


Personnellement et par expérience, je suis d’accord qu’on ne devrait pas forcer les enfants à donner des bisous à des oncles, tantes, amis de la famille, grands-parents etc, et encore moi avec un chantage  … Je m’occupe de deux de mes 7 petits enfants, deux filles, la plus jeune Sydney est calineuse et aime les bisous et en donner, l’autre Jézabelle, est plus sélective. Si on lui demande un bisou, des câlins, c’est généralement non et je respecte cela. C’est pour cela que Jézabelle, spontanément saute pour me donner des bisous, ou avoir des câlins et j’avoue que c’est encore plus agréable, car je sais que c’est de bon coeur et non sur demande. Il faut apprendre jeune aux enfants, que leur corps leur appartient comme chez les adultes. Un adulte ne donnera pas des bisous si cela ne lui tente pas, alors pourquoi les enfants ? Cela ne devrait pas enlever l’affection que l’on porte aux enfants
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Les enfants ne sont pas des distributeurs de bisous

 

Purest kisses / fazen  via FlickrCC License by

Purest kisses / fazen via FlickrCC License by

Nadia Daam

Une association britannique demande aux parents d’arrêter de forcer leurs enfants à embrasser leurs grands-parents. Et elle a bien raison

C’est la preuve, s’il en fallait une, que l’éducation est un terrain au moins aussi glissant que la liberté d’expression ou le droit au respect de la vie privée des politiques. Depuis plusieurs jours, la presse et les réseaux sociaux britanniques se déchirent autour du kiss-gate.

Tout est parti d’une étude publiée au début du mois de janvier dans une parution destinée aux enseignants et réalisée par le Sex Education Forum, une association qui milite en faveur d’une meilleure éducation sexuelle des enfants et des adolescents.

L’enquête, menée sur 890 adolescents britanniques, révélait qu’un ado sur trois n’avait pas reçu d’informations, par les enseignants, sur ce qu’est le consentement. Autrement dit, une majorité d’élèves n’a jamais entendu, à l’école, que son corps lui appartient et que personne n’a le droit d’en disposer sans son accord.

En commentant cette étude, la coordinatrice de l’association, Lucy Emmerson, pointait les failles et les lacunes du système scolaire britannique, mais elle estimait aussi qu’il incombait aux parents d’apprendre aux enfants qu’ils ont le droit de refuser un contact physique qui les dérange, même s’il peut sembler anodin et ce dès le plus jeune âge:

«Je crois que l’enseignement du consentement se fait à l’âge zéro. Les très jeunes enfants apprennent beaucoup de ce qu’ils vivent chaque jour, et donc de la manière dont leur opinion est prise en compte et comment ils parviennent ou non à contrôler leurs contacts physiques avec autrui.»

Culture du consentement

Et le contact physique du quotidien que Lucy Emmerson a en ligne de mire, c’est le bisou forcé au grand-père à la grand-mère, au tonton… Selon elle, contraindre les enfants à embrasser un membre de la famille, c’est l’amener à considérer que son propre corps ne lui appartient pas, que tout adulte peut en faire ce qu’il veut et ce même s’il manifeste clairement son désaccord. 

L’experte conseille donc de proposer à l’enfant de saluer ses grands-parents/tontons/tatas par un bisou en l’air, un coucou de la main ou éventuellement un check. C’est ce qui, selon elle, facilitera la construction d’«une culture du consentement» qui permettrait de limiter les cas d’abus sexuels.

Le raisonnement a beau être frappé au coin du bon sens et étayé par les psychologues qui ont participé à l’étude, il n’en a pas moins suscité une véritable polémique autour de ce fameux bisou forcé. La publication d’une tribune dans The Guardian, qui va dans le sens d’Emmerson, est venue attiser les braises de la discorde et a déjà suscité plus de 800 commentaires.

Trois arguments sont principalement énoncés pour s’opposer à la théorie développée par le Sex Education Forum.

Lucy Emmerson est d’abord accusée de verser dans le «politiquement correct». Elle cherche la petite bête, et un monde où l’on ne peut plus forcer les enfants à embrasser pépé ne tournerait pas rond. C’est en substance ce que suggère le spécialiste parenting de la BBC sur Twitter

C’est l’argument fort pratique et vieux comme le monde qui consiste à dire que, quand même, il existe des sujets bien plus importants. Quand au vaste fourre-tout du «politiquement correct» appliqué à l’enfance, on sait aussi qu’il avait par exemple été utilisé par une revue canadienne pour exiger des enseignants qu’ils cessent de parler d’excision et d’autres trucs si déprimants aux élèves… Les occurrences entre «gender» et «politiquement correct» sur google nous permettent également de douter de la viabilité de l’argument.

Second argument:

«s’il y a plus de bisou, il n’y a plus de famille».

Margaret Morrissey, de l’association Parents Outloud a qualifié les recommandations de «ridicules» et estime qu’il faut «préserver les bisous, parce que c’est ce qui permet de consolider les liens familiaux».

Précisons que Margaret Morrissey se présente elle-même comme «ayant 12 ans d’expérience en tant que grand-mère» et que, sur le site de Parents Outloud, on trouve un sondage qui demande aux internautes s’il faut «rémunérer les grands-parents».

A l’exception d’une grand-mère américaine, les grands-parents n’en sont pas encore à grimper sur des grues, mais ils sont nombreux à militer pour faire valoir leur droits. On peut donc aisément imaginer que Margaret, et d’autres aïeux, prennent les conseils d’Emmerson comme une tentative d’ostracisation des grands-parents et estiment que le bisou est un droit inaliénable.

Le troisième argument qui est opposé à Lucy Emmerson, c’est que les enfants ne sont pas si cons et qu’ils sont tout à fait capables de faire la difference entre un bisou et une tentative d’abus sexuel.

C’est ce qu’a confié Norman Wells, director du think tank conservateur Family Education Trust, au Daily Mail:

«Les enfants et les adolescents sont parfaitement capable de faire la différence entre embrasser en toute conscience –parfois à contrecœur– un tata ou un tonton, et accepter des avances sexuelles.»

On ne saurait que trop suggérer à Norman Wells de relire les propos de Lucy Emmerson.

A aucun moment la coordinatrice de l’association ne compare le bisou forcé à une agression sexuelle. Elle estime même que les bisous et les accolades peuvent constituer de merveilleux moments tant que c’est l’enfant qui en fait la demande. C’est la répétition du «bisou forcé» parfois assorti de menaces ou de culpabilisation («fais un bisou à mémé ou je vais me fâcher/ou elle va être triste») qui va l’amener à croire qu’il doit accepter tous les contacts de la part d’un adulte.

«Fais un bisou sinon je ne t’aime plus»

Et c’est effectivement le fait que le bisou forcé est totalement entré dans nos habitudes familiales qui représente un problème. Personne ne songerait à contraindre un adulte à en embrasser un autre. Mais l’idée selon laquelle le bisou est la seule marque d’affection valable et que l’enfant doit donc s’y plier est tellement entré dans les mœurs que personne, ou presque, n‘avait jusqu’ici songé à remettre cette pratique en question.

Le «fais un bisou à tonton» est d’ailleurs tellement ancré dans le paysage des relations familiales qu’il avait même donné naissance à des saynètes récurrentes dans le programme les Deschiens qui pointaient, avec humour, mais clairvoyance, son caractère oppressant.

Plus que le bisou a un membre de la famille, c’est le bisou à l’adulte qui est intégré comme «normal». Une séquence met bien en lumière la manière dont, pour tout le monde, il est totalement normal qu’un enfant embrasse un adulte qu’il n’a jamais rencontré. Elle avait au moins ému, sinon amusé la plupart des gens: le président des bisous.

Le chef de l’Etat se rend dans une école et une mère demande lui demande s’il peut faire un bisou à son fils, Dylan. Personne ne se soucie de savoir Dylan a, lui, envie de faire un bisou au Président. Mais le garçon se lève pour le bisou, suivi alors par tous les élèves. Bien sûr ici, personne ne force littéralement les enfants à embrasser un inconnu qu’ils ont peut-être vaguement vu à la télévision, mais personne non plus ne trouve que dire à des enfants qu’ils doivent embrasser une personne qu’ils ne connaissent pas peut les amener à penser qu’ils peuvent faire des bisous à n’importe qui.

Et c’est là totalement contradictoire avec ce que tous les parents s’efforcent de faire. Tous les parents disent à leurs enfants de ne pas parler aux inconnus, de ne pas suivre le monsieur de la rue, de ne pas accepter de bonbons de n’importe qui, de ne pas se laisser toucher à l’école, au square, ou à la piscine par un adulte.

Est-ce à dire qu’ils comptent sur un enfant de 3 ans pour faire la différence entre un véritable inconnu et un vague grand-oncle qu’ils ont aperçu une fois quand il avaient 18 mois? Comment l’enfant peut-il faire le tri entre «fais un bisou à Bernard, mon collègue de la compta» et «ne réponds pas si un monsieur te parle dans la rue»?

 

Nadia Daam

 

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VIDÉO. Viol: la vidéo en référence au viol de Steubenville plébiscitée par le Web, "A Needed Response"


A première vue je n’aurais pas mit ce billet et sa vidéo mais après avoir avoir lu … cette vidéo est malheureusement nécessaire pour montré aux  hommes qu’on doit traiter les femmes avec respects et ce même si elles sont dans une situation précaire .. Il faut quand apprendre qu’est ce qu’est le consentement et non spéculer
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VIDÉO. Viol: la vidéo en référence au viol de Steubenville plébiscitée par le Web, « A Needed Response »

 

« Salut les potes ! Regardez qui s’est évanouie sur le canapé ».

Tels sont les premiers mots du garçon sur la vidéo, fixant la caméra avec un regard lubrique tandis qu’on aperçoit une fille inconsciente affalée sur le canapé derrière lui.

« Devinez ce que je vais lui faire ».

Probablement pas ce que vous redoutez…

Le « pote » en question s’avance alors pour donner à la fille un oreiller, une couverture, et un verre d’eau avant de se retourner vers la caméra et de dire:

« Les vrais hommes traitent les femmes avec respect. »

En à peine 26 secondes, la vidéo de Samantha Stendal, étudiante à l’université de l’Oregon et intitulée « Une réponse nécessaire », est aussi courte qu’incisive. Adressée aux « violeurs de Steubenville… et d’ailleurs », l’objectif de la vidéo peut paraître évident, mais le message mérite d’être souligné, dans la foulée du procès du viol de Steubenville.

Reconnus coupables de viol sur une étudiant mineure qui avait été abusée après une soirée, lors de leur procès à Steubenville (Ohio), la présentatrice de la chaîne CNN a choqué il y a quelques jours l’opinion en se désolant de l’avenir contrarié de « deux jeunes hommes ayant un futur prometteur (…), de très bons étudiants, qui ont vu leur vie s’effondrer ». Ils avaient filmé leur crime et l’avaient posté sur Internet.

Vidéo virale

Adam Mordecai de Upworthy.com le résume bien quand il écrit :

 » Je n’arrive pas à croire que cette vidéo soit effectivement nécessaire. Et pourtant, les gars doivent apprendre ce que consentir veut dire ».

Depuis son téléchargement sur YouTube la semaine dernière, la vidéo de Stendal a été vue plus de 1,6 million de fois.

« J’espère que ce que les gens retiendront de cette vidéo est le fait que chacun doit traiter autrui avec respect » a déclaré Stendal, interviewé sur la chaîne KVAL News, à Seattle (état de Washington).

« Peu importe que nous soyons homme ou femme, nous devons nous écouter l’un l’autre et s’assurer qu’il y ait bien consentement. »

Le consentement était au centre du procès sur le viol de Steubenville qui a abouti le 17 mars à la condamnation de deux joueurs de football du lycée Ohio, pour le viol d’une jeune fille de 16 ans lors d’une fête très alcoolisée l’été dernier. L’affaire avait fait les gros titres nationaux et lancé les débats sur la question du consentement en état d’ivresse.

L’avocat de l’un des adolescents condamnés, Walter Madison, a déclaré auCleveland Plain Dealer quela victime « n’avait pas dit non de façon affirmative ».

Mais le magazine d’information culturelles The Nation, de tendance gauche, fait remarquer que : « L’absence d’un ‘non’ n’est pas la même chose que la présence d’un ‘oui’. Et tant que la culture et la loi américaines ne souligneront pas le côté proactif et explicite du consentement sexuel, les victimes de viol n’auront pas droit à la justice. »

http://www.huffingtonpost.fr